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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMar 6 Mai - 21:57

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeVen 9 Mai - 0:56

Il était encore jeune. Et s'il approchait la quarantaine fatidique -qui serait sûrement fêtée comme il se doit dans une opulence qui l'irritait toujours- Koga n'avait pas à rougir des rides qui doucement se mêlaient à ses traits où de son ventre qui commençait à trop témoigner des repas au restaurant avec ses clients. Il était encore jeune et pourtant a cet instant il se sentait rajeunit comme un vieillard nostalgique. Il pouvait encore se voir arpentant ces couloirs, la lumière du soleil par les fenêtres qui dessinait un damier doré dans le roux des cheveux de Bridget. Rien ne pouvait être plus lumineux que ce souvenirs dans sa mémoire, que ces instants où il lui semblait que si le temps se perdait à errer entre les tableau muets, il leur appartenait toutefois. Cette sensation il la retrouvait étrangement avec Gabrielle et il s'en voulut aussitôt de ce sentiment. Il inclina la tête en clignant des yeux. Il avait faillit lui proposer son bras encore une fois, se rappelant que l'on n'escortait peut être pas une amie ainsi. "C'est la première fois que je visite un musée d'art en compagnie d'une vraie artiste." Murmura-t-il malicieux. Ils s'arrêtèrent devant les premiers tableaux, prenant leur temps pour les regarder. Des peintures plutôt classiques, représentant des scènes romantiques encadrées par des chérubins grassouillets. "C'est à cela qu'on finit par ressembler lorsque l'on signe trop de contrats au restaurant." Blagua-t-il en frôlant un peu plus son épaule. Des anges et des divinités. Lawrence se demandait qui avait un jour le premier imaginé de telles créatures. Probablement un aficionado des mouettes. Le sens de la visite était libre, aussi il l'entraîna doucement dans une autre salle, finissant par lui donne son bras dans un sourire. "J'espère que j'ai toujours droit à mon invitation pour votre prochain vernissage." Il lui tira légèrement la langue, surprit lui-même par le geste. Ils continuèrent dans une autre salle dédiée au XVIIe siècle, une collection privée de portraits d'époque. Koga avait toujours détesté cette salle sans jamais vraiment en trouver la cause. Un frisson parcourut son dos et il fit mine de manquer le chemin, espérant que la jeune femme continuerait tout droit avec lui. Mais au même moment, un groupe d'enfants débouchèrent et leur barrèrent le passage, le claquement de leurs chaussures faisant chanter le bois jusque-là presque silencieux en se répercutant sur les murs. "Ok classe, répartissez vous et faites le travail demandé." Une voix d'homme s'éleva parmi les murmures et les rires enfantins, attirant l'attention de Koga. Il chercha du regard l'homme. Un homme brun et sophistiqué, tenant fermement un livre et un range dossier sous le bras. "Qui peut me donner les dates de la guerre contre les français ?" Plusieurs petites mains se levèrent dans l'assistance. Koga se tourna vers Gabrielle et s'excusa d'un sourire. Il lâcha son bras, se dirigeant vers l'homme. "Mr. Marshall, quelle coïncidence de vous voir ici." L'homme redressa la tête et considéra Koga surprit. "Il n'y a aucune coïncidence Mr. Lawrence, l'histoire a prouvé que tout n'était que répétition." Il rit de bon cœur. "Vos filles ne sont pas avec moi, elles ont choisit la classe d'art floral de Mme Matsumoto." Koga eut un bref mouvement de sourcils. Ses filles, il avait oublié. Il fut étrangement soulagé qu'elles ne soient pas présentes, comme s'il craignaient qu'elles disent en toute innocente à leur mère qu'elles l'avait vu avec Gabrielle au musée. Marshall leva la tête et posa son regard sur Gabrielle. "Je ne vois pas votre femme." Constata-il. "Elle est de mariage depuis deux jours, elle s'occupe des décorations florales." Il retourna vers la jeune femme, ne lui redonnant pas le bras, la guidant simplement de la main. "Gabrielle je vous présente Kit Marshall. C'est le professeur d'histoire de mes filles et aussi un fin collectionneur d'objets anciens en tous genre." Au delà des conseils de parents, il avait rencontre l'homme lors d'une vente aux enchères spécialisée. "Nous faisions un tour, peut-être devrions-nous vous laisser avec vos élèves." A vrai dire il voulait fuir la compagnie de l'homme. Et l'idée étrange de vouloir rester seul avec Gabrielle l'étonna un peu plus. Il se sentait bien avec elle malgré ces moments d'étrangeté. Oui, il y avait quelque chose de lumineux avec elle. Et pourtant s'il pouvait voir tout ce noir.
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 14 Mai - 15:39

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 14 Mai - 20:31

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 14 Mai - 23:22

« Je sais que c'est égoïste de ma part de te demander ça, et je te demande pas expressément de le faire, ou de me donner une réponse maintenant mais ... tu accepterais d'y réfléchir ? »
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeVen 16 Mai - 0:22

La satisfaction était la chose la plus éphémère de toutes. Un sentiment de bien être, une victoire, tant de labeur pour n'en retirer qu'un aperçu du bonheur suprême. Bilàl avait su retirer la moindre jouissance que lui apportait ces petits jeux cruels avec Ellie. Mais à la dernière seconde, à l'instant où la flamme s'éteignait, c'était bien un gouffre glacial qui remplaçait l'arrogante chaleur. La joie était toujours de courte durée, le plaisir gâché par de multiples causes. Parfois elle se mettait à pleurer, frappait son torse suffisamment fort pour que son cœur caché sous ses côtés ne résonne en s'entrechoquant. Parfois elle arrivait à tenir bon, renvoyant mot pour mot jusqu'à ce que ses attaques ne se retournent contre lui. D'autres fois comme aujourd'hui, malgré la réussite cruelle de ses stratagèmes un goût amer lui restait sur la langue. Non il ne gagnait jamais vraiment, peut être était-ce pour cela qu'il tentait encore et encore. Essayer de l'éloigner autant que de la rapprocher. Il aurait pu tout lâcher, se forcer à avoir un peu plus qu'une affection polie pour sa femme mais au final il s'en savait incapable. Il pourrait essayer de reconquérir Ellie, de l'avoir de la manière qui convient cette fois, même si cela implique de détruire tout ce qu'il avait construit. Non. Il ne pouvait faire aucune concession quelle qu'elle soit. Peut-être était-il fou au final, que la cruauté qu'il maniait si bien était maintenant partie intégrante de lui. Il souriait beaucoup enfant, des sourires et des rires sincères. Sinon comment aurait-il pu expliquer les rides d'expression au coin de ses yeux ? Il avait oublié, avait préféré tirer un trait sur sa capacité à faire un sourire vrai. C'est pour cela que la satisfaction était toujours de courte durée, la jouissance perdue d'avance. Il avait suffit d'un seul mot à Ellie pour faire trembler le poing de Bilàl. "Je finirais par t'oublier un jour." Sa respiration s'était faite plus lourde, il avait presque frissonné d'un vent inexistant. L'idée qu'elle puisse l'oublier était quelque chose qu'il ne pouvait accepter, juste quelques mots qui réveillaient une douleur incompréhensible. Il aurait eu envie de lui agripper les épaules, la secouer, la gifler pour lui faire retirer ses mots. "Est-ce que tu resteras toujours avec moi Ellie ?" La tête sur ses cuisses, allongé à même le métal froid dans leur havre secret. Juste une vieille tour d'habitat collectif à moitié écroulée, une cachette aménagée sur le toit dégagé qui laissait voir la nuit d'hiver sur le dôme. Il avait fugué une nouvelle fois ce soir là, la famille de citoyens Lambda qui avait bien voulut s'occuper de lui ne lui convenait pas. Il ne voulait pas devenir un citoyen modèle, il voulait être au dessus de tout cela. Il voulait être libre, devenir ce qu'il avait envie de devenir et n'être dépendant de personne. Ellie, il voulait juste Ellie. Il aurait tout fait pour elle, il lui suffisait qu'elle lui promette en retour. Cela aurait pu rester ainsi pour toujours, deux ados perchés sur leur tour d'idéaux à viser toujours plus haut ensembles. Le lendemain, elle était appelée par l'Ordre.
Il la regarda s'asseoir, sont corps figé depuis quelques minutes déjà. Son cœur battait irrégulièrement, tantôt ponctué par des battements plus aigus que d'autres. Il la vit essuyer une larme, vit à quel point il avait réussit à la rendre misérable en quelques minutes et avec peu d'efforts. Lui faire mal au point que son corps en réagisse physiquement. S'il avait encore été cet adolescent, il se serait précipité vers elle pour calmer la crise, exercer une pression contre son dos pour calmer la crise. Mais il n'avait pas envie de célébrer sa victoire d'un sourire. Parce qu'autant avait-il réussit à la toucher, elle, l'avait coulé. Il cligna des yeux. Il aurait tout donné lui aussi pour cesser cette quête sans fin d'un passé déjà perdu mais dont il ne voulait de toute manière plus. Était-ce vrai ? Il lâcha un soupire léger, fermant les yeux un instant il détendît sa tête en arrière et prit une inspiration profonde. Lorsqu'il rouvrit les yeux, son regard et son expression avaient toujours cette neutralité, ce vide infernal. Pourtant il fit un pas vers elle, s'asseyant à ses côtés sans un mot. Il regarda leurs pieds côte à côte sur la terre battue, finissant par s'incliner sur le côté pour s'allonger, posant sa tête contre ses cuisses. Il tourna le visage vers le haut de la même manière qu'il l'avait toujours fait, de sorte de toujours pouvoir voir le ciel et le visage d'Ellie. Il ne dit rien, conscient que son geste passerait sans doute pour une énième provocation, surtout après tout ce qu'il avait dit. Mais qu'importe, il n'était pas particulièrement sur de lui à cet instant. Il entendit un bruit sec résonner au loin dans le dôme et pria pour que ce fut une matraque sur un crâne d'immigré et non son cœur de glace se craquelant de nouveau.
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeVen 16 Mai - 18:20

Il n'avait pas pleuré directement. Il n'avait pas eu envie de compresser son crâne entre ses propres mains quand il y avait encore son soignant sur les lieux. Ils avaient bien fait les choses. Lavé le parquet. Effacé le sang. Mais la peine était là. Comme quand il s'était retrouvé enfin seul. Pantin désarticulé perdu au milieu de cette grande scène désertée. À cet instant précis, il avait haï la vie. Et il avait encore plus haï la Mort. Parce que cette salope-là, il aurait aimé lui faire bouffer ses propres dents. Aussi cru et aussi dur que ça. Il l'avait croisé plus d'une fois. Il avait flirté avec elle. Mais à ce jeu sans fin, elle gagnerait toujours. Et cette inéluctabilité, à cet instant-là, lui avait donné envie de hurler encore et de maudire chaque atome d'air, chaque particule de vie existant en ce monde. Parce que lorsque tout semblait s'écrouler pour l'un, la vie des autres continuait. Le soleil se levait et se couchait. Les jours passaient. Jusqu'à en arriver là. Oui. Deux semaines pour se lamenter suffisaient sans doute, pour la retraite d'un ermite ayant perdu raison de vivre si soudainement. Mais il ne s'était pas tant plaint que ça. Il n'avait pas gémi. Il avait frappé certains meubles et il avait serré les poings à s'en enfoncer les ongles dans les paumes. Il s'était senti petit et misérable. Et cette sensation l'avait offusqué. Et l'avait effrayé. Alors il avait fait bloc du silence. Dans cette prison sans cadenas. Tout le monde aurait pu rentrer. Personne n'avait osé pousser la porte. Comme si la peur de voir ce qu'ils trouveraient en entrant avait ainsi aussi paralysé les quelques rares amis qui lui restaient. S'il lui en restait encore, après tout cela. Toute cette mascarade. Ce cauchemar en temps réel. La porte était restée fermée. Comme les fenêtres. Comme les volets. Comme son coeur, replié, rabougri. Comme son visage. Refusant de laisser trace d'un quelconque état d'âme. D'une émotion. Avoir l'air fort. Pour l'audience absente. Et les gonds avaient grincé. Chuinté doucereusement comme ils ne l'avaient plus fait depuis trop de temps. Romeo était là. À ne rien faire. Ou plutôt à tout faire, justement. Tenter de trouver une issue, une sortie, un moyen. D'éviter la fin. Il leva lentement ces yeux sans éclat vers la silhouette entrante. Et il n'eut même pas la force de sourire. De relever un coin de lèvres. D'esquisser un salut. D'articuler un mot. Non. L'envie de lui dire de dégager traversa vivement son esprit. Attirante. Alléchante. Si facile. Lui dire de foutre le camp, comme au début. Mais elle avait pris la parole. Elle l'avait appelé monsieur. Et il y avait un tant soit peu de respect, là dans sa voix, là dans ses yeux. Alors qu'elle s'asseyait. Qu'elle lui souriait légèrement. Qu'elle venait demander de nouveaux enseignements. À ne rien dire ainsi, à ne rien faire, il se sentait aussi faible qu'autrement. Plus de pouvoir. Même face à une gamine de seize ans. Il se redressa légèrement. Passa une main sur son visage aux traits las et fatigués. "C'pas le moment, Ruby." Un vague marmonnement. Pourtant si clair et distinct. À laisser ses prunelles dériver sur son monde étranger, un instant, avant de revenir les figer sur le visage de l'enfant. Non. Ce n'était pas le moment. Il aurait préféré être seul. Ne pas avoir à faire de trahison. Assassins mensonges par omission. Comme quand on oublie de dire au revoir à qui que ce soit avant de quitter définitivement son pays. Il n'était pas d'humeur. Encore trop groggy de cette absence de compagnie. Mais pas si dur à être poussé dans ses retranchements au moindre mot de travers. "J'ai rien à t'apprendre." Cela aussi, il lui avait servi, au début. Ours bougon ne voyant pas en quoi il pouvait transmettre le moindre savoir. Il avait tout appris tout seul ou presque. Pour quoi, au final ? Ne pas réussir à sauver la vie de sa propre femme. Douce ironie. Qu'on ne lui parle plus jamais de donner la vie. À moins de vouloir la mort.
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeVen 16 Mai - 19:47

Notre premier questionnement portera donc sur l’augmentation des logements (résidences principales uniquement) entre 1999 et 2010. Nous avons lors de recherches antérieures, démontrer qu’une partie de ces migrations vers l’extérieur des villes était en partie due à un besoin croissant des populations d’accéder à la propriété. En ville, outre l’environnement considéré de nouveau de plus en plus comme « malsain » (pollution, manque d’espaces verts, densités trop fortes) il est compliqué de faire construire ou rénover son habitat. Tandis que dans les aires périphériques, beaucoup de terrains sont en vente et permettent de faire construire pour des prix très accessible des maisons « toute prêtes ». A cet aspect financier s’ajoute comme suggéré, le besoin de revenir à la campagne et à des valeurs « plus saines ». La ville devient alors cet espace engorgé et figé dans ses possibilités là où elle était au XIXe siècle le lieu de toutes les promesses.
Pour réaliser cette carte, nous avons étudié les données des résidences principales du département entre 1999 et 2010. Pour discréditer notre base de données avec le logiciel, nous avons choisis la méthode des moyennes emboitées en raison d’une absence de dissymétrie évidente des variables. Le résultat nous démontre que les zones les moins colorées correspondent pour la plupart à des villes importantes ou encore à des sites protégés (patrimoine, forêts) ou encore à des « vides » (zones à faible densité humaine). Pour les zones les plus colorées, ce qui se dégage c’est que l’on y retrouve nos communes fortement périurbanisées, toutes situées autour des pôles urbains ou encore le long des grandes voies d’accès. Il conviendra donc de valider une partie de notre hypothèse mais cela nous amène à notre second questionnement, les populations trouvent-elles dans ces zones résidentielles les mêmes activités qu’à la ville ? Peuvent-elles trouver du travail à proximité ? Changent-elles complétement de vie ou le périurbain n’est-il qu’un « déplacement » des foyer mais pas des vies sociales et professionnelles ?
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeLun 19 Mai - 2:26

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeLun 19 Mai - 23:14

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMar 20 Mai - 9:02

“Cause every moment is a chance to define what you want to become.”
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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 21 Mai - 9:02

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 21 Mai - 13:41

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MessageSujet: Re: LE CTRL + V ★   LE CTRL + V  ★ - Page 51 Icon_minitimeMer 21 Mai - 17:50

Il n'en avait que faire. Plus rien à foutre. Du regard des gens. De ce qu'on dirait dans son dos. Des rumeurs qui courraient dans le district. De toutes ces choses qu'on pourrait lui faire porter. De toutes ces accusations sans preuves et de toute la haine du monde. Il l'avait en lui. Il l'avait, cette haine. Comme il avait la rage. Réduites, toutes deux, en un sombre noyau logé au creux de son coeur. Infime, minime, minuscule. Une pépite de noirceur. Un gars pas forcément malheureux. Il rembarrait comme il voulait. Il tirait la tronche, et faisait une gueule de dix pieds, certains soirs, certains jours. Pas forcément malheureux. Parce qu'il aimait cela. Comme un con. Aussi simplement que ça. Quand un brin d'impression, celle de se sentir utile, se faisait sentir en lui. Se sentir utile. Non pas comme en cet instant. Non pas comme la loque humaine que Ruby lui disait qu'il était. Et il l'écoutait. Il l'écoutait, l'âme vrombissante.
Qui osait donc briser cela ? Qui osait donc venir lui dire ce qu'il devait faire ? Il était libre. Libre de vouloir s'enfermer dans un deuil solitaire.
Un frisson paresseux courut le long de sa peau épaisse. Faite pour résister. Cuir tanné par le temps et les intempéries. Et ce regard, usé et délavé. Par toutes ces larmes qu'il n'avait jamais pleurées. Des alliages tissés sur une armature solide. Des os faits pour briser ceux des autres. Revers de la médaille. Quand l'on connaissait les moyens de réparer. On était aussi au courant des multiples façons de casser et déchirer. Et dans les méandres de son esprit et de ses pensées, des inspirations fugitives fusaient telles des comètes pour disparaître dans l'instant. Il aurait, d'une certaine façon, lui faire garder le silence. Si possible à jamais. Qui était-elle pour venir le chercher dans son dernier refuge, bête blessée, et lui dire qu'il aurait dû se comporter autrement.
Et il la fixait. Il la fixait sans ciller. Une de ses affreuses manies. Qui en déstabilisait souvent plus d'un. Peu habitués à se sentir sous le fer de pupilles tête d'épingles pareilles. Ridicule. Ridicule, quand on y réfléchissait. Et même s'il n'avait pas voulu répondre dans l'instant, elle continuait. À enfoncer le clou et à crucifier le peu de valeur et d'ego restant à Romeo. Battement de cils. Le retour du regard en normalité. L'inspiration. Les mots de sa jeune apprentie coulant et s'insinuant dans les craquelures du vernis de son tableau humain. Infiltrations multiples pour venir réhydrater en son muscle cardiaque l'asséchée pépite. Et l'envie de gronder. Grogner. Comme la bête qu'il avait toujours été. "Pauvre gamine." L'oeil sombre. La voix basse. Le ton tonnerre roulant dans le lointain. Pauvre gamine. Petite expatriée, petite qui du haut de ses seize printemps pensait donc lui raconter la vie. Il se releva lentement. Méthodique. Machine rouillée, moteur au ralenti. Et pourtant, dans son torse, on aurait pu entendre rugir le moteur encrassé. "J'ai plus ma place ici." Non. Plus sa place dans cette maison dont chaque habitant le regarderait d'un air suspicieux. Empli de doutes et d'amertume. Il est là, debout, face à elle. La mine renfrognée. "Tu crois que je suis resté à pleurer pendant deux semaines ? Tu crois que je n'ai pas juste un peu réfléchi pendant tout ce temps ?" Il déglutit. Lacs glacés de ses prunelles s'échouant au hasard sur les accroches visuelles de cette pièce. Plus grand-chose. Plus rien, de toute manière, pour rattraper sa personne. Et retour sur Ruby. Quelques secondes. Un vague grommellement. Qu'il se retourne. Les pas mesurés, un pied, puis l'autre. Et au passage, fermer cette satanée porte que la jeune fille avait laissée ouverte. Le retour de sa pénombre bienfaitrice. "Ramène-toi." Un ordre. Efficace. Qu'elle le suive. Ou qu'elle lui foute définitivement la paix. Il se mit lentement à monter l'escalier menant au maigre étage. Sans rien dire. Mâchoires serrées. Son poids allant, d'une part à l'autre de son corps, marche après marche. Pousser cette porte, au bout du chemin. Ouverture sur la seule pièce où les volets n'étaient pas clos. Et ce sac, posé dans un coin de la pièce. Sac usé de trop avoir été traîné, d'une scène à une autre, d'un cas à un autre. Il le fixa. Le temps d'une respiration ou deux. Pour mieux retourner son attention sur la jeune Ruby. Elle devait avoir compris. Elle aurait dû comprendre. Il s'en doutait. Il le savait. La main toujours posée sur cette poignée de porte. Les battements lourds de son muscle cardiaque. L'attente. Et les mots qui se font leur place, malgré tout ce qui pourrait arriver. "Tu dis rien. À personne. Jamais." Inspiration. Expiration. Sentence. "À part si tu veux que j'te l'fasse payer." Et il ne se moquait pas d'elle avec ces mots-là. Pas le moins du monde. Simple et sobre vérité. Il n'hésiterait pas, refusant la trahison. À mettre les menaces à exécution. Pas un mot, pas un geste, pas une seule preuve. Qu'elle ne laisse rien filtrer, que ce soit dans deux jours ou dans vingt ans. Rien. Jamais. Mais au moins pourrait-elle voir. Qu'il n'était pas si inactif que cela. Qu'il n'était pas tant passif qu'elle pouvait le croire. Que malgré tout, il y avait la colère pour battre dans ses veines.
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