saige brunilde hayes

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Mourir demeure pour certains un acte de bravoure, un acte d'heroisme, un fait qu'on oubliera jamais sous pretexte que vous avez trouvés la mort. Et pour d'autres mourir c'est avant quitter vos proches sans aucun moyen de revenir en arrière. Apaiser la souffrance en mourrant, mourir pour la gloire ... Tout cela n'est que pour Saige des raisons peu valable pour ne pas dire absurde. La jene femme serait capable de mouir pour défendre ses valeurs mais pas de manière volage ou sans but. Saige prend très a coeur les promesses qu'elle peut tenir, et encore plus lorsque cela concerne ses proches - les personnes qu'elles affectionnent tout particulièrement -. Défendre son petit frère est l'unique à laquelle elle pense et ce chaque jour depuis fort longtemps. Perdre la vie est un choix ou un hasard et non une circonstance de décision.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Avoir des connaissances sur son environnement primaire est certainement ce qui a le plus primait sur le savoir de la jeune Hayes, un savoir qu'elle doit à la fois à sa figure maternelle décédée lorsqu'elle n'était qu'une adolescente et sa soeur ainée. Particulièrement silencieuse et observtrice, c'est surtout son savoir en matière de connaissances médicinales et son activité à la pêche qui auraient pris le dessus et qui lui permet de survivre au sein de son district. Elle n'a pas guère la posture d'une carrière, mais c'est une personne ingénieuse et plutot intuitive qui ne se trompe que très peu. Dans les jeux, la situation serait sans le moindre doute radicalement différente. Mais l'art de la fuite, du camoufflage et de l'ingéniosité pourrait certainement être des atouts comme des qualités à ne pas négliger.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

On n'a pas tous le luxe de choisir ce que sera le prochain cours de notre vie. La plupart des potentiels tributs on un sentiment de crainte pour leur propre avenir - même si beaucoup ne vont pas voir jamais au delà de l'année qui va suitre - et la seule peur que Saige a connu et connaitra certainement encore c'est de voir l'un de ses proches ou amis partit droit vers un chemin de mort peu louable pour satisfaire l'appetit et la vision des habitants du membres du Capitole. Saige a vu quelques uns de ses amis choisis pour être le représentant mâle ou femelle de son propre district, mais sa peine la plus grande a été visible il y a de cela deux années lorsque le nom de sa soeur, Meera a été choisie. Cette année là, Saige a vue sa soeur périr pour protéger la vie d'une gamine du district sept qui à peine agée de treize ans avait été son allié. Meera a trouvée la mort en restant fidèle à sa personnalité et ses convictions. Mais ce qui lui reste encore en travers de la gorge en dépit du manque de présence de sa soeur, c'est la personne qui lui a pris la vie, elle ne lui pardonera jamais.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ?

Une révélation qui a fait naitre une lueur d'espoir chez beaucoup des habitants des différents districts de tout Panem. Autrefois et même encore aux jours d'aujourd'hui, les Rebelles tiennent une place importante dans l'histoire du Capitole. Ils sont à la fois une conséquence de l'histoire du pays mais aussi une espérance de voir un jour les choses changer. Une part de son être à envie d'y croire pour atténuer les moeurs difficiles mais elle doit également vivre dans la réalité de son temps. Et ce dernier est plus que compliqué, alors elle ne croit que ce qu'elle peut voir.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

La première qui lui viendrait tout simplement à l'esprit lors de cette interrogation serait tout bonnement qu'il y a toujours pire. La situation au sein du district de la pêche n'est pas la pire comme cela peut l'être dans le douze ou encore numéro huit d'après ce qu'elle peut entendre. Partout il y a quelques difficultés, mais la vie au district quatre reste relativement calme et agréable en dépit de la nourriture qui parfois peine à manquer. Mais dans l'ensemble, Saige n'est pas du genre à se plaindre. Elle est en bonne santé, son petit frère Benjamin à de quoi vivre et son père et elle font tout pour maintenir le peu de richesse qu'ils possèdent. On ne demeure jamais réellement satisfait surtout avec un gouvernement comme celui actuel, mais se dire qu'il y a pire nous aide à vouloir nous élever, nous tirer vers le haut.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Cela fait désormais plusieurs années consécutives que Saige vit au rythme de ces annonces. Ces dernières sont pour certaines familles, la fin d'une période plus ou moins calme et joviale bien que ce dernier adjectif soit à mettre entre parenthèse. Lors de l'annonce de la Moisson, l'angoisse la gagne intérieurement et ce doucement mais certainement. Seulement pour une raison tout bonnement valable à ses yeux, elle se doit de rester forte pour son petit frère. Garder tout à l'intérieur de son être, faire comme si les prochains jours poursuivraient leur course, voilà ce qui importe : préserver l'innocence et l'espoir de son frère.

JE VIENS D'UN MILIEU relativement modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas aussi abondante que pour certains mais je me débrouille toujours pour que mon petit frère ne manque de rien. DU COUP, MON NOM n'a plus la possibilité D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pêcheur, comme quoi c'est une activité héréditaire chez nous ET POUR TOUT VOUS DIRE, Jel'apprécie malgré ce que certaines personnes peuvent en dire. JE SUIS DANS LE quatrièmeDISTRICT. AYANT dix-huit années JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende comme toujours chaque moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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heaven or hell or somewhere in between
cross your heart to take me when you leave

OCEAN'S MEMORIES ∞ Tu te souviens encore des petites brises de vent que provoquaient l’air sur ton visage, et tu te souviens également de l’aisance avec laquelle ta grande-soeur et votre on paternel maniaient le trident ou encore ses différentes méthodes de pêches. Elles étaient nombreuses et dans la famille que vous formiez ses habitudes se perpétuaient de génération en génération. Assise sur le sable chaud, tu pouvais sentir sa chaleur sous tes pieds nus, et sentir également la caresse des quelques rayons de soleil qui jouaient dans ta chevelure d’un blond vénitien sans limite. Tu avais héritée des cheveux soyeux et blonds de ta mère contrairement à ta soeur et ton frère qui possèdent tout deux une tignasse de jais toujours en bataille. Main en visière pour contrer les rayons gênants bien qu’appréciable du soleil, la jeune adolescente de onze années que tu es tente de repérer son père qui s’affére à pêché quelques poissons pour son commerce mais également pour subvenir au besoin de votre famille. Meera était douée pour quérir le poisson en particulier lorsqu’il demeurait vivace en surface, quand à son père il était un pêcheur hors pair sur pas mal de point. « Saige !? ». T'interpelle soudainement la dénommée Meera en usant d’une voix portante. Derechef, tu portes ton regard clair vers ton interlocutrice qui te fait signe de venir la rejoindre aux abords de l’eau. Abandonnant les grains de sables chauds pour entrer dans une eau de mer salée au possible, tu enlèves ton gilet quelque peu trop grand pour toi et tu marches à ton aise dans les petites vagues qui ondulent le long de tes jambes. Ta soeur t'observe de ses yeux verts intenses les nombreux poissons qui bougent par dizaine non loin de sa présence. « Qu’est ce qui se passe Meera ? ». Lui demandas-tu d’un air légèrement curieux et intéressé tout à la fois. Si en tant que deuxième fille de la famille Hayes tu possédais une apparence fluette et menue il n’en demeurait pas moins que ta force commençait à se dessiner sur ses mains et ton corps un peu jeune. Après tout tu partais du principe qu’il n’y avait pas d’âge pour apprendre et encore moins pour s’y mettre. Les heures de l’existence demeuraient dures, mais les vivres elles manquaient beaucoup trop souvent ces derniers jours. « Tu penses pouvoir chasser le poissons en profondeurs aujourd’hui ? ». Sa demande interrogative n’avait strictement rien de narquois mais relevé plus de la réalité. La nage en surface comme en profondeur n’avait plus aucun secret pour ta personne qui affectionnait particulièrement cette activité sous l’eau. Un élément dans lequel tu avais trouvé refuge quand bien même l’art de la pêche te plaisais relativement. Cela dépendait des jours en toute vérité. Déposant tes poings sur tes hanches, tu soupires avec un air de défi sur tes lèvres. « Je vais m’en occuper, la mer à l’air clémente aujourd’hui après tout. ». Meera te tendit un harpon que tu pris avec plaisir avant de resserrer clairement ton petit couteau autour de ta cheville. Ton jeune âge était une partie de rire entre toi et ta frangine mais cette dernière avait appris à te faire confiance quand bien même elle possédait toujours une once d’inquiétude à ton sujet. (…) Les minutes devinrent des quart d’heures et puis des heures. La mer faisait son nid en marée basse, et remuait doucement mais sans le moindre mouvement à l’horizon. « Que fait dont ta sœur ? ». La voix légèrement rauque et bienveillante de ton père retentit soudainement au coté de Meera alors qu’elle attendait avec impatience ton retour. « Je lui ai demandée un coup de main avec la chasse sous l’eau mais on dirait que … ». « … Que tu faisais fausse route ? ». Ta voix coutumière lui coupa l’herbe sous le pied avant qu’elle puisse terminer sa propre phrase. Tu portes à la main un filet de poissons de corpulence moyenne ce qui ferait néanmoins un bon repas pour la maisonnée de ce soir. Tu soulèves ce dernier d’une main, et tient le harpon de ton autre main en t’avançant vers les membres de ta famille. « Ce n’est pas grand-chose mais ça fera un bon repas pour ce soir, non ? ». Tu espèrais en ton for intérieur que ce diner en famille mettrait un frein bien que lent à la Moisson qui suivrait. Seulement ce que tu ne savais pas à cette heure là c’était que ta soeur ainée y participerait quelques années plus tard et que son retour ne se ferait jamais.

WHEN TWO POWERS COLLIDE ∞ Tout prenait un attrait différent. Le jour, la nuit, la pensée, le passé et l’avenir. Tout entièrement tout prenait des proportions désormais différentes, et depuis un bon nombre d’années tu apprenais à faire avec. Rien ne ferait disparaitre la brutalité des Hunger Games, celle que tu désirais à tout prix éviter à son jeune frère cadet. Du haut de ses onze années, Benjamin possédait encore une innocence et un espoir qu’elle se devait de préserver à la fois pour lui mais aussi pour son équilibre. Il suivait encore l’enseignement de l’école et cette stabilité – bien que maigre certes - quotidienne te donnes comme toujours un sentiment de soulagement. Replaçant ta besace en cuir en travers de ton épaule, tu secoues maladroitement ta chevelure qui s’égoutte en laissant quelques trainées de sel dans le bas de ton dos, mais tu finis par la natter en une tresse rapide et quelques peu négligée. Ta peau satiné a encore pris le soleil mais depuis bon nombre d’années tu n’y fais même pus attention, alors que main en visière tu observes l’horizon du soleil prendre le large. Le silence du rivage est reposant, et te procure un apaisement intérieur que tu aimes apprécier en solitaire. C’est un moment de ton être auquel tu peux abandonner tes pensées personnelles sans inquiéter ton entourage. « Comme toujours, la pêche a été plutôt bonne. ». Cette voix coutumière à ton oreille révèle sans aucun doute la présence de ton démon de foi, celui contre qui ta haine et ta rancœur demeure sans limite. Il a été à la fois le vainqueur des Jeux il y a de cela deux années, mais également celui qui de sa propre main à pris la vie de sa meilleure amie, Meera. Cette dernière était le seul lien qui vous rassemblez tous les deux, car étant ta sœur elle te vantait les mérites de son camarade de toujours. Ses paroles subjectives et assurées te sorte de tes songes, et tu soupires en l’entendant s’approcher de toi à pas plutôt prudent comme il le faisait à chaque fois qu’il demeurait en ta présence. « Rien ne change, comme tu peux le voir. ». Le sable épouse parfaitement ses pas alors que tu te retournes pour lui faire face avec cette expression impassible et fâcheuse que tu lui dépeins à chaque fois. Ses prunelles verdoyantes te laissent penser que derrière ce vainqueur plein de libertés et d’assurance se terrent un tas de remords et au fond de toi tu lui espères le tourment de son sommeil. Tu te surprends à te laisser aller à de telles pensées, après tout tu n’as jamais souhaité le malheur à personne jusque-là pas même à ton pire ennemi. Une brise printanière effleure ta peau et tu frissonnes comme tu as pu frissonner lorsque le corps de ta défunte a touché le sol fertile de l’arène. Tu la renvoies encore convulsant sous l’assaut du coup porté par celui qui a été son plus fidèle compagnon, et celui à qui elle a demandé de lui prendre la vie. En échange de quoi ? Mais tout simplement pourquoi ?! Ta colère prend de nouveau le pas sur ta raison alors que tu serres les poings de toutes tes forces pour te maitriser. Tes jointures blanchissent doucement, mais tu finis par prendre sur toi en feintant par de l’ignorance qui selon toi a toujours une arme des plus redoutables. Tu saisis de ta main gauche le filet de poissons que tu as pêché un peu plus tôt ce matin avant de le contourner pour reprendre ton chemin. Seulement comme tu le sais si bien, il emboite sa marche sur la tienne les mains toujours les poches de son pantalon aussi neuf que celui d’un jeune et vigoureux vainqueur de vingt années. Tes pas son calme et ton silence semble lui peser lorsqu’il dépose une main sur ton épaule pour que tu le regardes dans le blanc des yeux. Vous restez ainsi un instant, à vous fixer sans un bruit. Ton visage traduit une colère passé sous silence tandis que le sien trahit une amertume et l’inquiète à la foi. Sa main chaude glisse le long de ton bras pour venir ensuite chercher ta main qu’il observe avec attention et observation. « Tes mains … tu dois les soigner Saige sinon tu risques de ne plus pouvoir t’en servir durant un petit moment. ». Son assertion et son ton soucieux empreint d’une certaine douceur te prend au dépourvu, et tu ne pipes mot. Il a raison, mais tu n’as pas le temps de t’en faire pour des petits détails futiles et inutiles. Tu retires vivement ta main en la ramenant vers toi, un peu sur la défensive. « Mêle toi un peu de tes affaires tu veux ! ». Ta réplique n’est qu’un vent de saison à son oreille alors qu’il reprend possession de ta main pour te tirer à sa suite avec précaution et fermeté à la fois. « Tu n’as peut être pas besoin de mon aide mais ta santé si, et si tu tiens à continuer à pouvoir pêcher tu vas devoir prendre soin de toi. Pour une fois pense à toi pour la sécurité et le bien être des autres. ». Tu fronces naturellement les sourcils et son comportement te frustre. Tu tentes de te dégager de sa prise mais il te tient d’une poigne de fer, alors tu le laisses mener le chemin. Et une seule interrogation te vient à l’esprit : pourquoi est-il si attentif à ton égard ? Et alors tu comprends intérieurement que cela remonte bien avant son retour des jeux.

Salut toi
( :chatrose: )