| Sujet: ♌ Have you ever tried going mad without power? It's boring and no one listens to you. Dim 2 Sep - 11:41 | |
| brynjolf adrius-royston westfield❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ il a la phobie des serpents Ϟ il est allergique aux feuilles de menthe Ϟ il ne supporte pas qu'on lui dise quoi faire Ϟ il aime rendre service Ϟ il bafouille quand il est gêné Ϟ il a tendance à fourrer son nez là où il ne devrait pas Ϟ c'est un véritable coeur d’artichaut Ϟ il n'aime pas le café Ϟ quand il rencontre une fille a son goût, il croit être amoureux Ϟ il ne sait pas cuisiner Ϟ il triche quand il joue aux cartes Ϟ il déteste avoir les vêtements trempés à cause de la pluie Ϟ il chante (faux) sous la douche Ϟ quand il était petit, il était persuadé que l'abominable homme des neiges se cachait sous son lit, ce n'était qu'un affreux chat blanc.
Brynjolf Adrius-Royston. Un nom qui vous est sans aucun doute inconnu. Il n'est pas du genre à faire parler de lui. De quelque manière que ce soit. Cet homme aux traits durs et burinés, est originaire du district quatre. Fils de pêcheur et de couturière, il a grandit dans un cercle familial chaleureux et accueillant. Il a un frère aîné, du nom de Anbjorn, et une soeur cadette du nom de Sythis. Aujourd'hui âgé de trente-neuf ans, il est pacificateur depuis près d'une vingtaine d'années maintenant. Comme on le dit si bien, l'habit ne fait pas le moine. Et Brynjolf a beau être un Pacificateur, ça ne fait pas de lui un de ces gars cruel et insensible, prenant plaisir à tabasser plus faible que soit. Il ne se considère pas comme un homme mauvais, il fait juste son boulot. De manière la plus diplomatique possible. D'abord en poste dans le district six pendant sept ans, il est ensuite muté dans le district un, qu'il ne quittera que onze ans plus tard, pour revenir chez lui, dans le district quatre.
Il ne se considère pas comme un mauvais bougre, mais il a ses côtés sombres également. Comme tout le monde. Il aime son travail, et estime qu'il peut aider les gens, même si la plupart du temps, ils sont effrayés par son uniforme. Vous savez pourquoi il s'est joint aux forces de l'ordre ? Pour sa famille. Son père étant un ancien marin-pêcheur devenu infirme suite à un accident sur son bateau, et sa mère n'étant qu'une humble couturière, il fallait bien que quelqu'un les aide à gagner de l'argent. Certes, Anbjorn apportait une part de son salaire au reste de la famille, mais cela était loin d'être suffisant. Alors, un beau jour, Bryn s'est rendu dans le centre de recrutement de son district, et a plié bagage quelques semaines plus tard. La paye était bonne, et il envoyait plus qu'il n'en fallait pour les autres Westfield. about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Tout d'abord, que les choses soient bien claires entre nous. Je ne suis pas de ces geignards qui pensent que mourir est la meilleure solution pour apaiser leurs souffrances. Je ne suis pas non plus un de ces héros, prêt à défendre la veuve et l'orphelin, et à mourir pour eux. Je ne compte juste pas mourir tout de suite. Je ne suis pas assez fou pour défier le Capitole et son autorité, et je suis trop couard pour tenter de m'interposer corps et âme contre la rébellion. Je veux avoir une vie bien remplie, pourquoi pas des enfants, pourquoi pas des petits-enfants. Je veux les voir grandir. Une fois cela fait, je partirai dans mon sommeil. De manière sereine. C'est tout ce que je veux comme fin. Rien de plus, rien de moins.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Rien en particulier. Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas ce genre de gars prêt à donner sa vie pour un idéal, ou pour quelqu'un. La seule personne qui mériterait que je le fasse, doit me considérer comme un étranger à l'heure actuelle. Mais tant qu'elle ne se met pas dans le pétrin, je n'ai aucune raison de faire des choses du genre 'donner ma vie pour elle'. Vous comprenez ? De la même manière, je ne suis pas prêt à donner ma vie pour défendre le Capitole, ou pour essayer d'arrêter sa tyrannie.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? comme tous les pacificateurs, j'ai reçu une formation physique poussée. Ainsi, je sais manier les armes à feu, j'ai une bonne musculature. Après j, j'ai tendance à dire que les paroles sont plus importantes que la condition physique parfois. Discuter avec quelqu'un, plutôt que le tabasser à mort, ça a l'avantage d'épargner des souffrances à tout le monde.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Bien heureusement pour moi, non. Enfin, pas de ma famille en tout cas. J'ai bien connu un ou deux gars qui se sont portés volontaires, mais rien de plus. J'ai toujours eu peur pour Sythis, d'un jour entendre son prénom. Alors, tous les ans, c'est avec la boule au ventre que je regardais la Moisson sur ma télévision. Aujourd'hui, elle est à l'abri, et ça me convient très bien.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? vous vous attendez sans doute à ce que je crie au scandale ? A ce que je vous dise que je ferai tout pour les arrêter pour avoir osé défier le Capitole ? Vous vous trompez. Attention, je ne cautionne pas leurs méthodes pour autant. Mais mon statut m'interdit d'agir en leur faveur de toute manière. Je dois les arrêter parce que c'est mon devoir envers le Capitole, mais je n'en ai pas forcément envie. Je ne vais pas passer ma carrière à chasser ces hors-la-loi. Il y a bien assez de travail comme ça dans les districts.
JE VIENS D'UN MILIEU modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais été un réél soucis. DU COUP, MON NOM N'A aucun RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie assez. JE SUIS DANS LE quatrièmeÈME DISTRICT. AYANT trente-sept ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. « aequam memento servare mentem. » souvenez-vous de conserver une âme toujours égale. « Maman, papa, Sythis et Anbjorn. Je vous écris ces quelques mots, en espérant que vous allez bien. De mon côté, on peut dire que ça ne va pas trop mal. La formation est difficile, les instructeurs stricts, et il règne une ambiance pour le moins étrange. Je ne saurai décrire exactement ce sentiment pesant qui m'envahis, alors que je rédige cette lettre. Vous me manquez. Papa, utilise ces médicaments. Je t'en prie. Je sais que tu te crois plus fort que ce requin qui t'a becté la jambe, mais tu n'es qu'un homme parmi les autres. Maman m'a dit que tu étais souvent malade, ces derniers temps. Le mieux que je puisse faire, pour l'heure, c'est t'offrir ces quelques remèdes. Je sais que je peux compter sur toi pour ne pas les abandonner. Maman, je sais que tu t'occuperas de lui. Il est borné, mais tu l'es plus que lui. S'il y a un maître à la maison, je sais que c'est toi. Cependant, je te demande de ne pas trop en faire. L'âge va finir par te rattraper, et j'ai besoin de toi. J'ai besoin que tu sois là quand je rentrerai. Je ne sais pas quand cela sera, mais j'ai besoin de savoir que vous m'attendrez, toi et papa. Anbjorn, vieux fou. Je sais ce que tu es en train de faire, au quatre. Laisse tomber. Sérieusement. Tu t'embarques dans quelque chose de plus gros que toi, et tu n'as pas besoin de ça. La famille non plus, n'a pas besoin de ça. Je veux vous savoir en sécurité, tous. Je t'en prie mon frère, ne fais pas de bêtise. Et enfin, ma douce Sythis, tu dois avoir bien grandi, depuis le temps. Aujourd'hui, te voilà âgée de sept années, et je ne suis même pas là pour les célébrer avec toi. Comme l'an dernier. Pardonne moi, mais je ne peux pas rentrer pour le moment. Pour essayer de me faire pardonner, voici un médaillon fait sur demande, spécialement pour toi, petite soeur. Ton cadeau d'anniversaire de la part de ton Bryn dévoué. Je t'aime petite soeur, ne l'oublie jamais. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu n'ai pas à aller dans ces jeux. Jamais, ô grand jamais, tu ne devras manquer de quoi que ce soit. Les parents disent que c'est stupide, de donner autant de ma paye pour toi, mais je ne trouve pas. Certes, tu n'as pas encore l'âge d'être sur les registres, mais ça ne saurait tarder. Quand ce jour arrivera, Sythis, je veux que tu prennes ton médaillon dans les mains, et que tu pense à moi. Je veux que, lors de ta première Moisson, tu fermes les yeux, et que tu fasses comme si j'étais à tes côtés, pour te protéger. Je sais qu'Anbjorn fera le nécessaire. Je dois malheureusement écourter ma lettre, mais sachez que mes pensées vont vers vous. D'ici quelques jours à peine, je serai enfin diplômé. Avec un peu de chance, je pourrai rentrer à la maison, pour y travailler. Sinon, nous risquons de communiquer par lettre encore un moment. Je vous aime, de tout mon coeur. Bryn' » il griffonna une signature rapidement au bas du papier, avant de le plier et de le mettre dans une enveloppe. Le commis au courrier passait déjà ramasser les missives des recrues. S'il ne la postait pas maintenant, il n'aurait pas de nouvelles de sa famille avant au moins un mois. C'était trop long pour qu'il puisse le supporter.
« dulce et decorum est pro patria mori. » il est doux et beau de mourir pour la patrie. « Bryn'... Tu ignore sans doute pourquoi je t'écris aujourd'hui. Si tu savais comme j'ai mal, comme nous avons tous mal. Je ne vais pas traîner en longueur, mais il vaut mieux pour toi que tu sois assis pour la suite. C'est Anbjorn. Il est... Mort. Papa refuse de sortir, et même de se nourrir correctement. Maman est obligée de lui donner à manger comme à un enfant. Tu dois te demander ce qu'il s'est passé. Tu as le droit à une réponse, mais sache que ça risque de ne pas te plaire. Il y a eu une altercation, au marché. Un Pacificateur, qui voulait fouetter un enfant ayant volé un fruit. Il en demandait vingt coups de fouets. Vingt coups de fouets pour une pomme. Ne te rends-tu pas compte que c'est cette justice que tu sers ? Celle d'hommes qui cautionnent qu'on batte un enfant jusqu'à ce qu'il meurt sous les coups ? Bryn', mon Bryn', j'espère que tu n'es pas devenu un de ces monstres en blanc. Anbjorn est intervenu. Il ne pouvait cautionner un tel acte de lâcheté. Il a demandé à échanger sa place avec l'enfant. L'autre a accepté. Au bout du vingtième coup de fouet, le bourreau a continué à frapper. Anbjorn a voulu protester, mais il était déjà trop faible. Le pacificateur l'a exécuté d'une balle dans la tête, car il avait contesté son autorité. Bryn', par pitié. Il faut que tu reviennes. Papa est inconsolable, j'ai peur qu'il ne fasse une bêtise. A très vite, ta soeur qui t'aime. Sythis. » une goutte d'eau vint s'écraser sur le papier, faisant baver l'encre. Brynjolf serra la lettre dans son poing, tremblant de rage. Comment cela était-il possible ? Comme est-ce que ça avait pu arriver ? Il renverrait une lettre, dès demain. Il devait aussi rentrer chez lui, il avait un frère à enterrer.
« laudator tempotis acti. » faisant l'éloge du temps passé. Brynjolf ne parvenait à trouver le sommeil dans cette chambre de caserne miteuse. Quelque chose lui manquait, et il n'arrivait pas à trouver la sérénité. C'est sans doute cela que les gens avaient coutume d'appeler « le mal du pays ». Ici, il était trop loin dans les Terres pour pouvoir apprécier le son des vagues sur les rochers, l'odeur salée de la mer, ou encore les incessants piaillements des mouettes à la recherche d'un ou deux poissons à avaler tout cru. Dieu seul savait depuis combien de temps il était parti de chez lui. Depuis combien de temps il n'avait plus revu les siens. Une bonne quinzaine d'années, si cela n'était pas plus. Certes, depuis le temps, il avait largement eu l'occasion de s'acclimater au manque d'étendue d'eau salée, mais il y avait des périodes où ce manque se faisait plus ressentir qu'à l'accoutumée. L'homme se leva de son lit, pour se diriger vers la fenêtre qui donnait sur la rue. Rien ne bougeait dehors, le temps semblait figé. Enfin, jusqu'à ce qu'il repère ce petit groupe d'ivrognes en train de tituber sur la voie publique, faisant fuir un chat par la même occasion. L'un d'eux trébucha, et tomba la tête la première sur les pavés, lâchant un gémissement sourd dont l'écho se répercuta pour parvenir jusqu'à Brynjolf. Ses camarades se mirent à rire de manière stupide, se retenant les uns aux autres pour ne pas tomber à leur tour. La scène était comique, il fallait l'avouer. Pauvre homme, il devait avoir au moins trois dents cassées, vu la manière dont il avait embrassé le sol. Avec un peu de chance, c'était juste son nez qui avait pris. D'un soupir, il se détourna de la fenêtre, pour retourner vers son paquetage. Demain, il serait chez lui. Dix-huit ans, qu'il était parti. Trois ans, que son frère aîné était décédé. Il n'avait pu assister à ses obsèques, et il s'en voulait énormément. Il était terrifié à l'idée de se retrouver face à son père. Il avait l'impression de l'avoir trahi.
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Dernière édition par Brynjolf A-R. Westfield le Ven 21 Déc - 1:05, édité 17 fois |
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