amaryllis orphée shields

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La mort c’est le vide, le noir, la fin. Je ne crois pas en la réincarnation. J’ai pour mon dire que peu importe les conneries que je peux faire dans ma vie, je n’aurai jamais à en souffrir au-delà de la vie. Je ne crois pas non plus que les morts puissent nous voir ou nous entendre. La mort c’est la mort. Lorsqu’on meurt, il n’y a plus rien, donc plus aucun moyen de connaître ce qui arrivera aux autres. Ma mort, elle ne sera certainement pas glorieuse. Comme tous les jeunes de mon district, j’ai mes malchances d’être pigé à la Moisson, mais contrairement aux autres, cette hypothèse ne me fiche pas la trouille. Certes, je détesterais par-dessus tout devenir l’un des pions maudits du Capitole, mais c’est plus pour des questions de vengeance que de peur. La mort, nous la frôlons tous les jours dans le District Douze. La faim, la soif, le froid, les mines… Je risque bien plus de mourir comme la majorité des habitants de ma ville que durant les jeux. Autant vous dire que ma mort ne sera pas mémorable, ce sera simplement ma fin. Vous me pleurez peut-être, vous vous rappellerez peut-être de moi, mais je mourrai libre et fidèle à moi-même.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

La mort, ou plutôt la vie c'est un sacrifice que je suis prête à donner que pour très peu de choses. En fait, je serais plutôt prête à dire que le néant pourrait m’accueillir que pour trois raisons, voir même peut-être seulement deux. Première, il y a mon père. Il est la seule personne qu'il ne reste au monde. Depuis la mort de ma mère et mon frère, il est tout pour moi. Le soir, je suis contente de le voir arriver son casque de mineur sous le bras. Pour moi, c'est un vrai soulagement lorsqu'il enlève ses bottes sales dans l'entrée et traîne des saletés dans toute la maison. Ça me fait chaud au coeur. Chaque jour, il risque la mort pour nous mettre le pain sur la table, j'ai donc jugé bon de prendre deux tesseras par année pour ainsi, risquer moi aussi ma vie. Par contre, bien que je sois prêtre à mourir pour notre confort, je ne veux pas être le pantin du Capitole. Pas question que je ne meurs à laissant quelqu'un de riche et d'égoïste tirer les ficelles. Je ne suis pas une marionnette! Alors oui, je suis prête à mourir pour mon père, mais également pour mes valeurs. Je déteste le Capitole pour tout ce qu'ils peuvent nous faire vivre. Comment peuvent-ils nous laisser dans la misère alors qu'eux se la coule douce en mangeant plus qu'à leur faim et accumulant des objets en quantités industrielles. Bien entendu, je sais ces choses que par les rumeurs qui circulent. Reste néanmoins qu'elles ne peuvent être totalement l'invention de l'homme. Nous qui n'avons jamais connu le luxe, comment voulez vous qu'on image tant de chose? Finalement, je serais prête à mourir pour mon honneur. C'est simplement une question d'orgueil.Je suis légèrement (beaucoup selon mon père) têtu, alors pourquoi ne pas mourir pour moi-même? Après tout, la vie n'est pas toujours la joie, donc l’inexistence me semble une bonne alternative au malheur...

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

J’ai beaucoup de talent dans de nombreux domaine. Étant née et ayant vécu dans le douzième district toute ma vie, j’ai certaine capacités innées en survie. Certes, elles ne sont pas bien grandes, mais certainement suffisante pour me permettre de survivre quelques jours seule en pleine nature. J’ai aussi se don naturel pour approcher les animaux sans les effrayés. Peut-être est-ce seulement dut à ma grande discrétion. Je sais me faire très subtile, autant qu’une araignée qui vous monte dans les dos. Attention toutefois, je pourrais être de celles qui sont venimeuses… Bien que je ne sois pas une chasseuse, je connais certains trucs pour attraper de petites bêtes, mais vivantes sinon elles ne me seraient d’aucune utilité dans mes recherches. Parlant de recherches, ces dernières portes sur les propriétés des plates. Je confectionne des tisanes artisanales et médicinales que je revend. Je passe le plus clair de mon temps à tester les nouvelles plantes sur de petits animaux afin de m’assurer qu’elles ne sont pas mortelles ou dangereuses. C’est amusant… Un autre talent? Je suis quelqu’un de très agile. C’est pratique lorsque je fuis les Pacificateurs qui en ont après moi. Chose qui arrive régulièrement puisque je me plais à les provoquer… Ensuite? Je crois que c’est tout sinon que je suis quelqu’un de très charmant qui a un certain talent pour se mettre tout le monde, ceux que je le désire, dans la poche.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Depuis mes trois ans, l'âge où je commence à garder de vagues souvenirs, j'ai vu deux jeunes du district partir pour les jeux chaque année. Si on compte, ça fait vingt-deux jusqu'à aujourd'hui, mais plus de 1749 tributs sont morts à ce jour et ce, sans compté ceux des 76ème jeux. Il est certain que certain d'entre eux m'étaient connu, mais aucun ne m'était proche. Il y a eu des élèves de mon école, des voisins et des gens que je croisais couramment au marché, mais il y a tant de gens qui meurt de la faim et du froide dans le douze qu'on en voit partir chaque jour. Je dois toutefois avouer que ces jeux de la faim sont barbares et n'auraient pas lieux d'être.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Parlant de cette annonce, j’ai comme des doutes. C’est dans ma nature de douter, que voulez-vous… J’ai peur que si je m’avance trop dans une rébellion, je perde plus que ce que je pourrais gagner. Au fond de moi, j’ai le sentiment que mon heure n’est pas encore venu de me joindre aux rebelles. Ce n’est pas une question de point de vue, parce que je sais très bien que je déteste le Capitole plus que tout au monde, il s’agit d’un pressentiment. Lorsqu’elle était encore en vie, maman me disait souvent qu’il fallait se fier à son instinct. J’ai toujours suivit son conseil que je jugeais très juste. Je me joindrai certainement à la rébellion un jour, mais le moment n’est pas encore venu pour que j’y adhère. J’ai le sentiment que j’ai encore trop de choses à gagner et découvrir pour m’empresser de faire un choix. Après tout, ma vie est encore courte…

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A douze CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE vendeuse de tisane ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime bien. JE SUIS DANS LE XIIÈME DISTRICT. AYANT age JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Le soleil de couchait au loin sur le District Douze. Au loin, assise sur une grosse branche au sommet d’un arbre fruitier pas trop loin de la barrière qui séparait le vaste monde de la cage qu’était mon coin de pays, je regardais les petites lumières qui commençaient à s’allumer dans la demeure. L’air était frais en ce début d’automne, mais rien de comparable à l’hiver. Je n’allais pas traîner à l’extérieur, question de ne pas attraper la mort. Pour l’instant, j’étais bien là, seule au sommet de mon arbre. La douce brise, bien que froide, soufflait sur mon visage et me faisait un bien intense. J’inspirai profondément, appréciant l’air frais dans mes poumons. J’avais passé tellement de temps à La Plaque ces derniers jours que j’en avais presque oublié les biens faits de l’air pur. Même cette grande journée passée à chasser les plates et petits fruits n’avait pas suffis à me rassasier à ce manque de liberté que je ressentais dès que je me retrouvais de nouveau l’autre côté des grilles. J’étais de ces âmes libres qui ne supportaient d’être confiner. Le contrôle, même indirecte, que pouvait avoir le Capitole sur ma vie me rendait dingue. C’est peut-être justement pour cette raison que je me sentais si légère lorsque je provoquais les Pacificateurs ou m’éclipsais dans la forêt, chose strictement interdite.

Tout en observant ce district si minuscule qu’on ne le considérait comme étant seulement une ville, je me mise à penser à la vie qui j’y menais. Aux bons, comme aux mauvais moments passés en compagnie des gens que j’aimais. Premièrement, il y avait mon père, l’homme de ma vie. Le seul membre de ma famille que j’avais encore la chance d’avoir. Vous savez, dans le douzième district, les gens âgés sont très respectés, mais également crains. La vie y est rude et très rares sont ceux qui vivent assez longtemps pour connaître ne serais-ce que ses petits enfants. Les familles sont généralement mutilées de toutes parts par la mort causé par le métier de mineur ou encore par les conditions difficiles dans lesquels nous vivons. Il n’est pas rare de voir un Pacificateur passer outre une loi parce qu’il doit lui-même apprendre à vivre avec le froid, la soif et la faim. Je connais certaines personnes qui vendent plusieurs bêtes tuées derrières les grilles à des Pacificateurs en quête de viande. Bien que le Capitole soit en charge de leur logement, le Douze est si coupé de tout que les Pacificateurs n’ont pas le confort qu’il souhaiterait. Je laissai mes souvenirs prendre possession de mon esprit. J'aimais bien me remémorer...

SOUVENIR, SOUVENIR

La Plaque, mon refuge numéro trois. Après la forêt et la maison, c’était l’endroit où je me sentais le plus à l’aise. Ce marché clandestin était l’endroit de prédilection pour tous les habitants en provenance d’un quartier pauvre de la ville. Certes, je peux aisément affirmer qu’il s’agissait là de la majorité des habitants du District puisqu’on ne comptait que trois type de quartiers différents dans le douzième District. Premièrement, il y avait celui des vainqueurs des Hunger Games. On y retrouvait des maisons magnifiques que tout le monde rêverait de posséder. Pour ma part, ce n’était pas le cas. Je n’aimais pas ces maisons. Elles étaient si froide, si dépourvues de tout souvenirs, si indépendantes de tout le reste de la ville que je n’enviais nullement ses habitants. Les gens parlaient. Ils parlaient du Capitole, des vainqueurs… C’était ainsi dans mon coin de pays. Les gens parlaient pour se plaindre, pour envier. Reste néanmoins que ces gens qui vivaient des les maisons du quartier des vainqueurs étaient en ligne de mire des discussions. En plus d’avoir été observé par tout l’État alors qu’ils se battaient pour la vie, ils devaient aujourd’hui subir des ragots qui circulaient à leur sujet. À croire que s’en était pas assez d’aller aux jeux. Raison pourquoi je ne voulais jamais être sélection pour cette tuerie d’enfants. Ce n’était pas la mort qui m’effrayait, mais la perspective de ne jamais plus avoir le droit de mener ma vie comme bon me le semble. Rester le pantin du Capitole. Les gens parlaient déjà assez de moi à cause de ma chevelure blonde et des mes grands yeux bleus, si rare dans ce district où la population était majoritairement brun aux yeux sombres. Héritage de mon père! Oh et puis assez parler de moi, passons au reste.

L’autre type de quartier était celui des commerçants. Pas de ceux de la Plaque, mais plus de ceux vivant directement dans le VRAI marché comme le boulanger, le boucher… Ce quartier était bien puisque les gens vivaient au-dessus de leur boutique. Généralement, ces échoppes étaient peintes de jolies couleurs. Toutes très jolies, elles n’alimentaient pas les bavardages et n’étaient pas trop grande pour les familles qui y vivaient. La vie que les gens y menaient était tranquille et agréable. Bien qui que dans les quartiers pauvres, mais vous n’étiez pas sous le contrôle constant du Capitole dans ce quartiers. J’aurais aimé y avoir une maison avec mon père. Ainsi, il ne risquerait pas constamment sa vie dans les mines pour nous mettre le pain sur la table. Nous pourrions vivre de notre petit commerce, plus que ce que je vendais sur la Plaque. Je pourrais avoir une vrai boutique et aider les gens avec leurs problèmes de santé. J’aurais aimé devenir médecin, mais n’ayant aucun vrai médecin dans le District, n’y les ressources nécessaires pour pratiquer la médecine, ce rêve m’était tout simplement impossible. Je me contentais donc de vendre mes concoctions qui réchauffaient le cœur et guérissait les petits maux de la vie. Rien de bien spectaculaire, mais c’était bien suffisant pour aider mes voisins et amis.

Mes concoctions, aussi agréables puissent-elles être, je ne pouvais les vendre que sur la Plaque et ce, à condition de rester loin des Pacificateurs. Ou pas… Cette journée là, je me promenais avec mon panier de petits sachets herbales sous le bras. Je fendais la foule pour me rendre à cet endroit que j’avais convoité durant trois jours. Le vendeur de bijoux qui s’y trouvait avait finalement décidé de lever le voile voyant que son commerce battait de l’aile dans cet endroit où les gens cherchaient plus le moyen de vivre et de manger que le luxe d’un bijoux de bois. M’approchant de la petite table laissée par l’ancien propriétaire des lieux. Déposant mon panier par terre, j’étalai le morceau de tissus qui me servait de nappe sur la table. J’installai ensuite mes petits sachets en six rangées différents, puis plaçai mon panier sur le bout de la table. Dans ce dernier se trouvait d’autres plantes séchées, de petits sacs de jute vides et des cordes que j’avais teindu de différentes couleurs à l’aide de plates diverses. Rares étaient les gens qui portaient de la couleur dans le District. Encore une fois, c’était un luxe qu’ils ne pouvaient généralement pas se permettre. Pour ma part, j’adorais la couleur. J’aimais beaucoup teindre mes vêtements avec de petites plantes colorées, question de rendre ma vie moins terne. Malheureusement, je ne pouvais le faire souvent puisque je devais utiliser beaucoup de végétaux pour la couleur et qu’ainsi, je perdais beaucoup de ces précieuses plantes que je pourrais vendre. J’en profitais toutefois pour colorer les rubans que j’accrochais à mes cheveux lorsque je teignais des cordes destinés aux sacs de concoctions. Je le faisais aussi pour les fillettes de mon école qui adorait avoir des rubans colorés. Les couleurs n’étaient pas parfaites, mais ça suffisait à nous rendre heureuse.

Après m’être installé convenablement, ce qui ne dura que quelques minutes, je m’installai devant mon stand et commençai mon baratin habituel. J’apostrophais les gens venu faire leur couses. « Bonjour madame. Auriez-vous un quelconque problème de santé? Un mauvais rhume, des mals de tête chronique, des nausées ou de simples ecchymoses? Je suis certaine qu’il y a un petit quelque chose qui vous embête. Avec mes concoctions ici présentes, je peux vous soulager de vos petits mots. Suffit que vous me dites ce que vous avez et je vous conseillerais. Le prix est très bas et les résultats sont garantis. Je sais également soulager la douleur causée par la perte d’un membre ou une lésion profonde. » La femme me sourit tristement et continua son chemin. Les gens avaient toujours cette attitude face aux « miracles » que je pouvais produire, mais j’arrivais généralement à les convaincre de me faire confiance.

La matinée s’écoula rapidement. Je vendis beaucoup de marchandises. À cette période de l’année, les gens souffraient d’engelures et de grippes. Je savais soulager le mal sans toutefois le supprimer complètement. Mais ça leur suffisait grandement. Le commerce roulait de bon train jusqu’à qu’un Pacificateur ne débarque dans le coin. J’avais appris à m’en méfier. Ils se fichaient des autres commerçant, même qu’ils leur achetaient leurs produits, mais moi, peut-être était-ce dut à mon bas âge, ils en avaient toujours après moi. Alors qu’il s’avançait en ma direction, je me préparai à fuir. Descendant mon panier de la table, j’y fourrai mes sachets en vitesse et ma nappe sur le dessus. Alors que j’allais m’enfui en courant, pas question d’être fouetté en publique, le Pacificateur me héla d’une voix cassante : « Non! Attend. J’ai besoin de ton aide. » M’arrêtant net, je me retournai vers lui. Prenant bien soins de mettre tout le mépris que je ressentais pour eux dans mon regard, je lui répliquai d’un ton froid. « Je savais qu’un jour vous alliez avoir besoin de moi, vous et vos amis. » Un moment se silence s’installant sur la Plaque alors que tout le monde écoutait ce qui se passant entre moi et le Pacificateur. « Je vous répondrai ce que vous m’avait dit il y a six mois en m’interdisant de vendre mes produits : « Vos problèmes ne sont pas les miens, trouvez un autre moyen d’y remédier. » Vous aviez qu’à y penser à deux fois avant de m’arrêter, me poursuivre et me faire pendre de nombreux clients et produits à cause de votre rang dans la société. Si j’ai bien compris, je suis la seule à pouvoir vous aider, mais je ne le ferai pas. » Sur ces belles paroles, quelque peu suicidaires, je me retournai et m’enfuis à la course. Il n’était pas question que je me laisse intimider par ces stupides agents de la loi en tenue blanche. Pendant que j’y pense, ils avaient l’air un peu efféminé dans leur habit… Quoiqu’il en soit, ils avaient toujours été horribles avec moi, à mon tour de leur rendre la pareil.

FIN SOUVENIR

Toujours sur ma branche à regarder mon patelin, je repensais à ma mère et mon frère. À l’époque où ils avaient perdu la vie, j’étais encore jeune. Je ne connaissais rien à la médecine, aux remèdes. Je n’avais pas encore cette passion pour la guérison du coup, lorsqu’ils avaient attrapé simultanément la mort je n’avais rien put faire pour les sauver. À tous les soirs depuis quatre ans, alors que mon père enlevait ses bottes de mineurs devant la porte et lançait un regard triste vers le salon où ma mère était toujours assise avant qu’elle ne nous quitte, j’avais ce pincement au cœur. Si j’avais connu tout ce que je connais à cet époque, j’aurais put faire descendre la fièvre et la sauver, les sauver comme j’avais sauvé de nombreuses personnes ces trois dernières années. Les expériences que je menais sur les souris, les lapins et moi-même m’avaient permis d’acquérir beaucoup de connaissance. J’arrivais à beaucoup avec de petites plantes. Calmer la faim qui me tenaillait l’estomac sans toutefois manger, supprimer les nausées, les douleurs musculaires et le sang. J’étais en train de chercher un moyen de stopper le feu. Onyx m’aidait beaucoup de mes recherches. Elle était ma meilleure amie, ma sœur de cœur. Sa mère et la mienne étaient de grandes amies. À la mort de la mienne, je m’étais renfermée sur moi-même et décrépissait à vu d’œil. Onyx et sa mère avaient été là pour moi. Elle m’avait sauvé de cette dépression. Aujourd’hui, j’étais redevenu la jeune fille souriante et amusante que j’étais étant plus jeune. J’étais toutefois plus mature, mais également plus insouciante et concernée par le monde dans lequel je vivais. La vie nous réserve plein de surprises, faut savoir les apprivoisées, bonnes ou mauvaises.

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