finley murtagh blythe

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣ J'aimerais bien vous dire que je me vois mourir très vieux avec une ribambelle d'enfants autour de moi et la femme que j'aime qui me tient pas la main me murmurant que tout va bien aller. Sauf qu'apparemment, le Capitole en a contre ma famille. Je ne peux pas vous dire ce que mon père a fait ou ce que ma mère n'a pas fait après avoir gagné les jeux, mais j'ai vraiment l'impression que je ne trouverai pas une mort paisible. Peut-être même devrais-je affronter l'arène avant d'être tout à fait libéré. En espérant que cet hypothèse ne reste qu'un hypothèse...
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣ Je suis prêt à mourir pour protéger ceux que j'aime ainsi que les plus faibles. Je ne veux pas perdre la vie pour servir d'exemple, mourir en martyre n'est pas non plus chose que je voudrais. Je ne suis le pantin de personne, être indépendant. Je lutte contre le joug du Capitole et compte bien mourir en ayant fait quelque chose contre eux. Je vais mourir en héro, en protégeant la femme et l'enfant. Et même si je devais perdre la vie à cause des Hunger Games, soyez certains que le Capitole et Panem en entier se souviendront de moi.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣ Si je devais participer aux jeux, je ne serais pas un concurrent carrière. Ma mère ayant déjà participé aux jeux à toujours insisté pour que nous nous gardions en forme. « Au cas où... », disait-elle. Au fils des ans, je suis devenu un homme plutôt musclé. Je suis fort, agile et très rapide à la course. N'ayant jamais vécu dans la misère, je n'ai jamais eu à développer mon esprit de survie. Je connais néanmoins quelques base en chasse ainsi que certaines connaissances dans le domaine des plantes. Je sais faire un feu avec n'importe quoi, chose très facile pour moi. Étant donné que le troisième district se situe au abords des Grands Lacs, je suis plutôt habile à la pêche bien que ce ne soit qu'un passe temps. Évidemment, je sais nager. Certainement moins bien que les habitant du District quatre, mais je me débrouille très bien. Je suis quelqu'un de persuasif. Les mots peuvent être un arme redoutable lorsque vous savez en user à leur meilleur...
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣ Ma mère est la gagnante des 46ème jeux. Autant vous dire que la vie n'est pas toujours rose à la maison. Bien que nous ne manquions de rien avec ce que le Capitole verse mensuellement à ma mère ainsi que le travail de PDG de mon père. Le traumatisme de l'arène la réveil régulièrement dans la nuit. Elle tente de nous le cacher depuis toujours, mais ce n'est pas chose facile... Et la participation désastreuse de mon aîné, Hielder, il y a sept ans n'a pas arranger les choses. Parce que oui, mon frère a perdu la vie lors de la 67ème édition. L'année suivante, le grand frère de ma meilleure amie, Kieran Whitaker, y partait à son tour. Heureusement que lui est revenu...
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? ♣ (tu participes, tu ne participes pas, tu les empêches de continuer, t'as peur...) Comptez sur moi pour y participer. Certes, je ne me lancerai pas dans cette guerre tête baisée. J'attendrai de voir si les motifs des combattants sont valables, mais les miens le seront. Le Capitole à traumatisé ma mère à vie, a tué mon frère et continuer de mettre à mort, tous les ans, vingt-trois jeunes innocents. Il a gâché ma vie et celle de nombreuses autres familles. Je ne suis pas prêt à laisser passer une chose pareil !



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante, mais elle n'est quand même pas en surplus. DU COUP, MON NOM A sept chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE génie électronique, j'aide à l'avancement des produits sur le marché et au développement de nouvelles techniques. Mes études ne sont toutefois pas terminé ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup ce que je fais. En particulier ce qui a attrait aux armements millitaires et à l'aérospatiale. JE SUIS DANS LE troisiÈME DISTRICT. AYANT dix-huit JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. Pas que j'aie peur, mais après l'histoire avec mon frère lors de ma première moisson, je reste sur les nerfs à chaque fois. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

La moisson était certainement le moment dans l’année que personne n’attendait. Cet instant où l’on attendant, où l’on appréhendait entendre le nom de notre fils, notre fille, notre sœur, notre frère, l’un de nos amis… La tension que chacun ressentait avant que les noms des deux jeunes voués à une mort presque certain était trop… Je ne saurais vous dire avec certitude le sentiment que l’on ressentait. C’était juste trop. Trop cruel. Trop horrible. Trop entêtant. Trop sadique de la part du Capitole. Trop triste de voir les familles sur le point de perdre l’un des leurs. Trop de souffrances sur les visages, dans les yeux de ceux qui vous entouraient. J’avais toujours détesté le jour de la moisson. J’aimais voir les gens heureux, les rendre heureux, mais en ce jour noir, je ne pouvais rien faire pour les aider. Je n’avais pas le pouvoir d’empêcher que l’un de leur proche soit tiré au sort. Je me refusais à leur dire que tout allait bien aller. C’était mentir. Je n’aimais pas mentir parce que le mensonge, ça fait mal. Ça brise des gens.

Aujourd’hui était ma première moisson. La première fois où mon nom courrait la chance, ou plutôt la malchance, d’être tiré. Le matin même, ma mère avait tenu à nous voir tous revêtir nos plus beaux vêtements. Je me demandais depuis toujours quel était l’intérêt de se mettre sur son trente-et-un pour aller participer au tirage de la mort. Ouais! C’est ainsi que nous l’appelions avec mes frères. Nous trouvions que c’était ce qui définissait le mieux le jour de la moisson. Pour en revenir à l’instant présent, nous nous dirigions comme tous les ans, vers la place publique. Le terrain vague devant l’hôtel de ville. Le lieu de calvaire de beaucoup puisque c’était ici que les pacificateurs donnaient les sanctions à ceux qui n’avait pas respecté la loi. Dans le District trois, les sanctions n’étaient pas chose rare. Le simple fait d’oublier un crayon appartenant à l’une des usines dans sa poche pouvait vous faire mériter une quinzaine de coup de fouet. On vous accusait de voleur. Si vous voulez mon avis, c’était chose très ridicule que de fouetter quelqu’un pour un crayon alors que le Capitole lui, nous avait volés notre liberté et arrachait chaque année la vie de vingt-trois enfants innocents.

« Finley! Finley, reste près de moi. », me dit mon père d’une voix anxieuse. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je ne m’étais pas rendu compte que nous étions déjà arrivé sur la place publique. Il y avait foule le jour de la moisson. Tout le monde devait se regrouper ici et signer un registre pour attester de sa présence. Si vous ne vous présentiez pas, vous encouriez le risque d’être emprisonné, voir peut-être même plus. Je ne saurais vous dire quelle serait précisément la sanction puisque personne, à ma connaissance, n’avait osé défier cette règle. Et puis, s’aurait été plutôt stupide de laisser un membre de sa famille, un voisin ou un ami partir aux Hunger Games sans lui faire ses adieux. C’est sans cœur.

Cela faisait déjà quinze minutes que nous attendions. La foule était dense et la chaleur étouffante. J’aurais bien aimé me trouver au lac, en compagnie de Moïra, mais j’étais tenu d’être en ce lieu stupide pour attendre les noms de pauvres enfants, dont je risquais de faire partie, pour participer, contre leur gré, à ces jeux sanglants et cruels. Finalement, une femme de la vingtaine avec les cheveux d’un rose flamboyant grimpa sur le podium où se trouvaient deux grosses sphères de ver dans lesquels se trouvaient les noms de tous les jeunes entre douze et dix-huit ans de tout le district. Le mien s’y trouvait une seule fois, celui de Leven trois alors que celui d’Hielder y était cinq fois. Aucun de nous n’avait eu besoin de prendre de tesseraes puisque nos parents gagnaient assez pour nous faire vivre tous les cinq. La femme du Capitole aux cheveux roses s’éclaircit la voix avant d’entamer le discourt qu’on nous faisait chaque année. Elle nous présenta ceux qui allaient être les mentors des deux tributs puis annonça que le moment était venu de piger les noms. Son ton joyeux me donnait envie de vomir. Je n’arrivais pas à croire qu’elle puisse être si heureuse de faire tuer deux enfants. Elle tira le nom de la fille en premier, comme le voulait la tradition. Je ne connaissais pas cette dernière, Leven et Hielder non plus. Elle était âgée de quinze ans selon ce qu’elle dit à la femme, mais elle ne semblait pas avoir peur. Elle se tenait droite, le regard absent et son visage, bien que livide, ne laissait paraître aucune émotion. Elle était courageuse, bien qu’elle sache pertinemment que sa mort était toute près. La femme aux cheveux couleur gomme lui serra la main puis annonça que le moment était venu de désigner son co-tribut. Elle plongea sa main aux doigts vernis dans la grosse sphère et en ressorti par un, mais deux papiers. Sans jeter un regard au deuxième, elle le laissa retomber parmi ses semblables. Lentement, elle déplia celui qu’elle avait toujours en main. Ses yeux parcoururent les lettres finement tracées, puis d’une voix forte, elle annonça le nom.

Je clignai des yeux, incertain. Avais-je bien entendu? Non. Ce n’était pas vrai. Pas possible. Je connaissais le tribut, je le connaissais même très bien. Je me refusais de croire que c’était lui qui avait été tiré. Il avait si peu de chance. Le nombre de fois que son nom avait été écrit pouvait se compter sur une seule main. Je sentis la main de mon père me serrer l’épaule. Un geste qu’il faisait pour me donner du courage. Lentement, j’avançai vers l’estrade laissant ma mère en sanglot derrière. Elle qui avait du vivre le calvaire de l’arène l’année de ses dix-sept ans. Elle qui avait tant souhaité que ses fils soient épargnés.

Alors que je grimpais les marches, je sentais les regards posés sur moi. Je ne voulais pas regarder ses gens qui ne faisaient que s’apitoyer sur mon sort. « Il est si jeune. », murmuraient les-uns. « Cette famille est réellement maudite », disait les autres. « Pauvre petit! », soufflaient les vieilles dames. Je n’avais pas besoin de ça. J’avais envie de m’enfuir loin de leur regard, de leur pitié. Je voulais prendre ma famille dans mes bras, les serrer très fort et leur dire que je les aime. Vivement que la dame cesse de parler qu’on nous amène dans l’hôtel de ville. Mais elle ne semblait pas prête à finir. Elle aussi disait qu’il était dommage qu’un aussi beau jeune homme doive affronter les gens. Je n’en avais rien à foutre de sa pitié. Elle en vint finalement à l’explication sur le train et tout avant de demander s’il n’y avait pas des volontaires pour prendre notre place à la fille et à moi. « Je vais le faire! », lança une voix dans l’assistance. Malgré la distance, je l’aurais reconnu parmi milles. Jetant un regard affolé en direction de ma famille, je vis ma mère toujours en pleur. Mon père me fit un petit geste de la tête signifiant qu’il n’avait rien put faire contre. Je regardai Leven qui me lançait des éclairs puis mon regard se posa sur Hielder qui fendait la foule pour atteindre l’estrade. J’étais choqué. J’aurais voulu lui crier de laisser faire, de me laisser y aller. Il était plus vieux, plus instruit. Il allait devenir bien plus utile pour la famille que je ne pourrais l’être. Je n’arrivais toutefois pas à dire le moindre mot. Cette boule qui s’était formée au creux de mon ventre à l’adresse de mon nom remontait désormais le long de ma gorge menaçant de me faire vomir. Hielder grimpa sur l’estrade au moment où la femme du capitole disait combien j’étais chanceux. Moi. Chanceux. Mon frère allait mourir bordel! Il allait mourir à cause de moi. Ce n’allait pas être le Capitole qui allait le tuer, ça allait être moi. Mon aîné me poussa discrètement vers l’escalier. « Allez! Va retrouver maman et papa. Ne t’en fait pas pour moi! », me murmura-t-il d’une voix douce. Éberlué, je descendis l’escalier en bas duquel je retrouvai les bras chauds de ma mère.

Le reste de la journée fut terrible. Je m’emportai contre Hielder lors des adieux. J’étais furieux contre lui et Leven, l’était contre moi. Il disait que c’était de ma faute. Que si je n’avais pas toujours cherché à me faire protéger par Hielder, il n’aurait jamais pris ma place. La semaine suivante fut un enfer. Nous n’avions pas le choix de regarder les jeux. Je ne voulais pas voir mon frère mourir alors que j’étais impuissant, mais je n’avais pas le choix. Il survécu au bain de sang. Il fut parmi les huit derniers, puis les six, les quatre, les trois et finalement, les deux. Il succomba finalement aux pièges du Capitole sous les yeux du tribut du district 10.