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"Bienvenue, la grande maison Wolff vous présente aujourd'hui sa nouvelle collection."

Il m'avait fallut un mois pour tout préparer. Enfin.. Je m'y suis pris un mois à l'avance. J'ai mis une semaine à tout planifier. Il n'y avait pas grand chose à faire. J'ai d'abord fait les affiches. Un podium blanc et un automate sur le devant de celui-ci. Le même que j'ai fais fabriquer pour mon annonce. Puis j'ai fais faire l'affichage et le montage du décor.. Épuré.. Tout doit être blanc pour faire ressortir le noir de ma collection. Cette ligne n'a que quelques touches légères de violets. Tout avait était livré et fini en une semaine. Il n'y avait plus rien à faire. Une répétition par semaine et le spectacle sera grandiose.

C'est le grand soir. Les cartons d'invitations ont étaient envoyés.  120 places au total. Je ne veux pas de défilés "grand public" pour ma maison. Je préfère de loin voir des gens porter mes vêtements parce qu'ils aiment personnellement mon travail plutôt que parce que c'est devenu un genre et que c'est la "mode". Dans une grande verrière blanche, j'ai donc fais installé ma scène. De chaque cotés ont été disposés des fauteuils immaculés. Je ne sais pas qui sera présent pendant la présentation de ma ligne car pour être sur la liste, il faut appeler et donner son adresse, je n'ai donc aucun nom, juste un groupe d'adresses anonymes. Premier arriver, premier servis.

C'était l'heure. Dans une demie heure, les portes serai closent et le défilé commencerai. Le maquillage était en cour de finition tout comme la coiffure. Je présentais ce soir 100 tenus complètes -vêtements, chaussures, bijoux, sac et accessoires. Parmi lesquels, 10 tenus masculines. En coulisse, tut était déjà prêt pour les changements. Le moins que l'on puisse dire c'est que je suis organisé. J'entends le gros verrou de la porte claquer. Derrière, en préparation, plus un bruit. On entend le bruissement des ailes des papillons. Une demie-heure plus tard, les portes se ferment et la musique démarre. 

Une musique pleine de peps aux accent dubstep et électro retentis dans toute la salle et un petit automate s'avance sur le devant de la scène. Il est fait de petits engrenages mordorés et a des yeux bleu comme l'azur. Les engrenages sont en rotation permanente et le papier à musique qui habille le petit être mécanique se met à virevolter autour de celui-ci. " Mesdames et Messieurs, la maison Wolff est heureuse e vous présenter sa nouvelle collection. Vous allez découvrir dans ce show des tenus extraordinaires. Monsieur Wolff a encore une fois sut assembler l'élégance du noir et la haute couture. Merci d'être là et que le spectacle commence." La bande de papier sort du corps de l'automate qui éclate en une nuée de papillons mécaniques qui déploient des ailes voilettes et noire, le papier part en une pluie d'étincelles. La nuée de lépidoptères entre en coulisse et la musique reviens.
Le public est bouche bée. Je suis heureux d'avoir réussi mon effet. Quand les gens viennent me voir. Il ne vois pas que de vulgaires vêtements. Ils voient toute une vie et ressentent des choses. Mes défilés sont souvent qualifiés à juste titre de show spectaculaires. 

le premier mannequin se lance, suivi quand il arrive en bout de piste par le deuxième puis la machine démarre et tout se suit. Une coordination parfaite est nécessaire au spectacle. Et tout se déroule à merveille. Mes mannequins sont voluptueux et pulpeux. Les femmes ont des formes et les homme sont musclés à la perfection. En backstage, tout s'enchaîne très vite. On entend des acclamations et des applaudissements, des cris parfois où encore des moment de mutisme stupéfiés. Je suis heureux. Je suis heureux de ses réactions et je sais que certains modèles plaisent. Les gens restent silencieux en voyant les robes évolutives que j'ai créé. Surtout la robe bustier dont le pliage savant permet quant on enlève la broche d'obtenir immédiatement une traine de près de deux mètres. Je sais qu'il n'y a que moi qui créé ce types de vêtement qui créent un effet instantané.
Mais je donne le coup de grâce avec mon couple de mariées. La robe blanche de la jeune femme est parsemée de petits papillons noir qui battent des ailes et font voler la traine de satin blanc comme un nuage. Le costume du marié, lui, est entièrement noir et orné de papillons blanc qui, à ses côtés, portent  les coussin des alliances. 
Je passe devant est vais saluer le public.
Tout les monde est soufflé par les show. les gens sont sous le choc et les souffles sont court. Je crois que j'ai fais bonne impression. Les gens ne se lèvent pas, ils sont trop abasourdis et au bout de quelques minutes finissent par réagir. Je retourne en coulisse.

Le podium se soulève à la hauteur d'une table te une nappe brodée en sort, ainsi que de nombreux mets délicieux aux saveur toutes plus divines les une que les autres. Je n'ai pas le temps de voir tout le monde mais je vois des gens très connus et d'autres qui ont beaucoup d'influence. Tout le monde semble satisfait et plusieurs personnes m'ont demandé ma carte pour passer me voir et commander. Comme toujours, j'irai faire don d'une partie de l'argent récolté au grand orphelina du Capitole. La réception se termine. Je récupère mes affaires et sort par la porte de derrière. Elle donne dans une petites ruelle où j'ai stationné ma moto. Je ferme la porte à clef derrière moi. Il fait nuit. J'entend des talons résonner dans la ruelle sombre. Je me retourne et je vois une silhouette féminine que je reconnaitrais entre toutes. Elle était donc présente? C'est un honneur qu'elle soit venue. Grace Selena Johnson.

[HS]Toutes mes plus plates excuses pour le temps incommensurable que j'ai mis pour répondre mais les idées et l'inspiration n'y étaient plus. Toutefois j'espère que l'attente sera suffisamment récompensée par ma réponse qui je l'espère, te satisfera [/HS]


J'avais reçu un carton d'invitation au défilé de Wael Wolff, j'étais assez touchée qu'il ait pensé à moi mais je me doutais que j'en serai. Après tout je ne suis pas la fameuse Grace Selena Johnson pour rien ! Je comptais parmi les intimes de la famille Snow et également de la famille Flickerman, sans compter l'ensemble des bons partis qui gravitent autour de ma famille. Dire que j'ai un véritable carnet d'adresse n'est pas peu dire. Je compte dans les personnes influentes. Bien entendu, en tant que gentille fille de mon politicien de père, je n'ai pas encore été à même de pouvoir véritablement évaluer la grandeur de cette influence mais un jour viendra où ce sera le cas.

En attendant, je me demandais bien ce que j'allais porter ce soir et quelque chose de me dit que ce sera encore phénoménal ! Contrairement aux grandes modes du Capitole je n'ai jamais eu d'attrait pour tout ce qui est changement de couleur de peau ou tenues extravagantes. Bien évidemment, par le passé j'en ai régulièrement porté mais ce n'était que pour les shoots ou certaines prestations publiques. De manière générale, j'ai toujours trouvé que face à l’exubérance de certaines femmes haut placées du Capitole, le naturel était la plus belle forme de beauté et sur ce point, la Première Dame soutenait mon avis ce qui me rendait folle de joie.

Je traversais mon dressing en cherchant LA tenue à porter pour ce soir lorsque mon regard s'arrêta sur une tenue qui me parut faire tout à fait l'affaire. L'avantage de ma position est que ce n'est pas une équipe de préparation qui choisi mes tenues mais moi-même. Je dois admettre que j'ai toujours eu de la chance de faire preuve de bon goût. Ainsi, je pris tranquillement une douche en attendant que mes fidèles maquilleuse et coiffeuse ne daignent venir. Je repensais alors à mon parcours, à la femme que je suis devenue et à ces Hunger Games qui venaient de se finir. J'avais eu l'occasion de rencontrer la gagnante, Gemma. Elle m'avait fait forte impression. Tant de peine se lisait dans son regard. On pouvait facilement voir qu'elle revenait de l'enfer et je dois admettre que je n'enviais pas sa position. Je me demandais alors si j'étais à sa place, comment aurai-je pu traverser ça? Et c'est là que je pris conscience de mon insignifiance, de ma lâcheté et du peu de courage que je possédais car la première chose qui me vint en tête était de fondre en larmes.

Que m'arrivait-il donc? Depuis quand me souciais-je du sort des inconnus? Mais je ne pouvais ignorer ce que j'avais vu... Tout un district était entrain de se révolter, une véritable émeute avait jaillit au District 13 et le Capitole était en alerte générale. Les gens étaient mécontents. Il faut dire qu'on ne se souciait aucunement de leurs vies du moment qu'on avait tout ce que l'on voulait. Etait-ce le grand moment? Celui où la famille Snow tomberait? C'est peut être la question que sont entrain de se poser tous les juges et hauts dignitaires au courant de la situation dans les Districts. Et si c'était MA chance? Je devrai sans doute tenter de prendre contact avec les rebelles, faire quelque chose. De toute manière dans les deux cas, je pourrais être gagnante. Peu importe qui gagne, je pourrais conserver une place de choix si je joue bien. J'aurai tout à y gagner.

Soudain la sonnerie retentit, j'ouvrais les yeux et pris conscience du changement. Comme une renaissance. Je venais d'ouvrir mon esprit à de nouvelles perspectives. Je sortis alors de la douche, parfumée à la rose et rejoignit la porte pour ouvrir à mon équipe de choc. Après bien une bonne heure et demi à me faire pouponner je ressortais totalement transformée et parée pour me rendre au défilé. Il ne manquait plus que ma limousine personnelle qui devrait bientôt arriver. Lorsque la sonnerie de la limousine retentit dans l'appartement, je jetais un dernier regard dans le miroir et m'y redécouvrit :



C'était parfait ! Ni trop ni trop peu. Je me trouvais néanmoins changée, plus mature, presque femme. Cela me troubla un instant mais le deuxième coup de sonnerie de la limousine me rappela à l'ordre. Je m'avançais alors et entra à l'intérieur du véhicule qui m'emmena porte à porte à la cérémonie. A ma sortie de voiture, devant le crépitement des photographes, je souriais. J'étais habituée maintenant à tout ce cirque médiatique autour de moi et étonnamment il paraît que c'est une chose qui n'a pas changé avec le temps, les moyens de maintenant sont juste plus sophistiqués qu'avant tout simplement. J'entrais après avoir posé quelques questions et avoir délivré mes plus beaux sourires et me laissa conduire à ma place, sans omettre de serrer pas mal de mains au passage. Je glissais de temps à autres également quelques compliments à ces dames qui se trouvaient toujours charmées qu'une femme telles que moi les complimentent sur leurs tenues pourtant horribles ou leur coiffures trop hautes ou trop colorées à mon goût. Si seulement elles avaient conscience de cette hypocrisie ! Tout ce qui les rendait intéressantes étaient uniquement leur rang social. Les malheureuses se contentaient aux bras d'hommes qui n'hésitaient pas à aller voir ailleurs dès la première occasion, prétextant bien sûr qu'une réunion importante les retenaient... Bien rares étaient les femmes de pouvoir, assez belles pour retenir leurs époux et assez intelligentes pour se mêler des affaires de l'Etat sans éveiller les soupçons de ces derniers. C'étaient une attitude qu'Alicia Snow et ma mère partageaient. C'était peut être sans doute pour cette raison qu'elles étaient à la fois autant amies et rivales l'une et l'autre.

Je prenais enfin place sur l'un des sièges réservés, auprès de quelques personnes de ma connaissance lorsque le défilé débuta. J'avais déjà paradé dans cette salle qui se prêtait fort bien à ce genre d'exercice mais Wael l'avait totalement métamorphosée et c'était tout à son honneur. J'étais bouche bée face à sa créativité, cet automate dont jaillissait des papiers ou ces tenues toutes plus époustouflantes les unes que les autres. J'avais entendu parler de Wael de réputation mais n'avais encore jamais eu l'occasion de travailler pour lui mais là c'était fait, l'envie y était. Il fallait que l'on travaille ensemble c'était sûr !

J'avais profité du défilé pour à la fois me rincer l'oeil mais aussi me reposer un peu de tout le travail protocolaire qui entourait ma position. Lorsque ce dernier fut terminé et que le podium se transforma en table, ornée des mets les plus fins du moment, je soupirais à l'idée de devoir recommencer tout ça. Après avoir de nouveau serré quelques mains, fait la conversation avec deux ou trois personnages importants qui me demandaient ce que j'avais pensé du défilé, je m'éclipsais (il ne faut jamais être la dernière célébrité à quitter ce genre de soirée). J'entrai dans ma limousine et demandais à mon chauffeur de faire un large tour du pâté de maison et de discrètement trouver la sortie de secours que l'on utilisait dans ces cas précis comme entrée des artistes. J'attendis alors là dans la limousine que le héros de la soirée sorte et lorsque ce fut fait, je sorti de la limousine et rejoignit la porte d'où il venait juste de sortir. Mes talons résonnaient sur le bitume de la route. Sa moto était garée non loin. A vrai dire, c'était le seul véhicule de toute l'allée avec le mien.

Lorsqu'il se retourna je su qu'il me reconnu. Un homme comme lui avait du talent, de l'oeil pour les choses, sinon il n'arrivait à rien et je savais le sien être affûté, sans quoi il n'aurai pas pu réaliser une telle splendeur. Je m'approchais de lui, le sourire aux lèvres et la main tendue pour le saluer poliment.

- Wael Wolff, je suis ravie de vous rencontrer. Je suis Grace Johnson. Je tenais à vous féliciter personnellement pour le fabuleux spectacle que vous nous avez offert ce soir.

Je lui souriais avec sincérité. Quelque chose me disait que cette conversation n'allait bizarrement ni finir ici, ni se limiter à la mode... mais peut être me trompais-je?