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 RAVEN&MILENA ⊱ ❝i tried so hard, thought i could do this on my own❞

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Raven H. Abernathy
DISTRICT 13
Raven H. Abernathy
△ correspondances : 2104
△ points : 1
△ multicomptes : thybalt, gwendal, eurydice (denahi)
△ à Panem depuis le : 22/01/2012
△ humeur : la mort de Coin, dont les idées commençaient à lui déplaire, a donné un nouvel élan à son implication dans la lutte contre le Capitole
△ âge du personnage : trente-six ans
△ occupation : lieutenant-colonel dans l'armée du 13 (chef de section, tireur d'élite) ~ membre du conseil de décision post-Coin


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MessageSujet: Re: RAVEN&MILENA ⊱ ❝i tried so hard, thought i could do this on my own❞   RAVEN&MILENA ⊱ ❝i tried so hard, thought i could do this on my own❞ - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep - 1:08

Parfois j'avais l'impression de comprendre le raisonnement de la Présidente, lorsqu'elle s'entêtait à ne considérer ses hommes que comme des pions, des armes utiles à l'idéal de rébellion qu'elle s'était forgé. Je n'adhérais pas à cette idée et ne changerais très certainement jamais d'avis à ce sujet mais parfois j'avais la sensation que je réussissais à la comprendre, parce que je devais bien me rendre à l'évidence : c'était de notre attachement que découlaient nos principales faiblesses. J'avais besoin de Miléna plus que de n'importe quoi d'autre, j'avais besoin d'elle parce que sans elle je me sentais incomplet et que cette affreuse sensation de vide qui m'avait collé à la peau durant trois longues années me prenait facilement à la gorge mais il fallait que je me rende à l'évidence, elle était de ce même fait devenue la plus grande de mes faiblesses. Et ça à vrai dire je n'avais pas attendu aujourd'hui pour m'en rendre compte, cela faisait déjà bien longtemps que je l'avais compris, avant même notre rupture … C'était pour cette raison que peu avant que la mission au district cinq ne vienne tout chambouler ma décision de la changer d'unité était déjà prise ; Tout ce que j'attendais à l'époque c'était le moment opportun pour en parler à Miléna. Bien sûr que de l'avoir toute la journée dans mon champ de vision était réconfortant, bien sûr que s'il ne s'était agi que d'une question d'envie personnelle ma décision aurait été toute autre, mais je m'étais fait la promesse que dans notre cadre professionnel jamais je n'avantagerais Miléna de quelque manière que ce soit, et ferait mon possible pour la traiter comme n'importe quel autre membre de l'équipe, c'est à dire sans aucun traitement de faveur particulier … Et cette promesse je ne l'avais pas fait que par bonne conscience, je l'avais fait parce qu'il n'aurait été bon ni pour elle ni pour moi que notre relation déteigne sur notre travail et nous mette dans une situation délicate vis-à-vis du reste de l'équipe. Mais cette promesse j'avais eut de plus en plus de mal à la tenir au fil des semaines, des mois. Sans même parfois m'en rendre compte je me surprenais à être déconcentré par sa présence, en mission mes réflexes me forçaient malgré moi à surveiller plus souvent les arrières de Miléna que celles des autres soldats, et petit à petit j'avais compris que mon désir de ne rien voir lui arriver nuisait peut-être -sans doute- à la sécurité des autres personnes dont j'étais responsable. Alors j'avais décidé, j'avais choisi de ne plus mélanger mon boulot et ma vie privée -si tentée qu'il soit possible d'en avoir une dans un district comme le nôtre- et j'avais considéré qu'il était mieux pour Miléna comme pour moi qu'elle intègre une autre unité. Je ne savais pas comment elle l'aurait pris, mal sans doute, mais j'avais l'espoir que j'aurais fini par lui faire comprendre le bien fondé de la chose, ne serait-ce que parce qu'elle savait très bien qu'à l'époque mon désir de ne pas l'avantager m'avait aussi poussé inconsciemment à la traiter parfois plus durement que les autres, juste pour prouver que je ne faisais pas de favoritisme … Mais enfin, tout cela nous ne le saurions jamais.
Reste qu'avec le temps et en ne travaillant plus avec elle j'avais pensé que cela s'estomperait, que mon inquiétude sans disparaître deviendrait raisonnable … Mais c'était sans compter tout ce qui avait suivi. C'était sans compter ces trois longues années à retenir mon souffle dès que son équipe était en difficulté ou ne rentrait pas à l'horaire prévu, c'était sans compter le fait qu'on l'avait pensée morte, c'était sans compter le fait que lorsque nous l'avions trouvé au Capitole elle était dans un état tel que j'avais d'abord cru être arrivé trop tard … C'était sans compter le fait que depuis que je l'avais retrouvé j'avais réalisé à quel point j'avais besoin d'elle. Et c'était sans compter le fait que désormais elle attendait un enfant, qui même si je le désirais de tout mon cœur devenait une raison de plus de m'inquiéter. Alors elle ne s'imaginait pas comme moi aussi j'avais besoin d'elle, et lorsqu'elle m'avait dit « Mais moi c'est de toi dont j'ai besoin. » j'avais eut l'impression qu'elle ne s'en rendait sans doute pas compte alors que pourtant je le lui avais déjà dit. C'était même l'une des premières choses que je lui avais dit, lorsqu'elle m'avait demandé de lui pardonner je n'avais pas pu lui répondre que oui mais je lui avais dit comme j'avais besoin d'elle et ce n'était pas moins vrai aujourd'hui. Mais j'étais réaliste, je savais aussi que nous vivions des temps troublés et que si rien n'était jamais acquis notre survie faisait tout sauf exception, au contraire …. Et c'était égoïste parce que dans le cas inverse je n'étais pas certain de pouvoir faire face, mais la chose dont j'avais encore plus besoin c'était de savoir que s'il m'arrivait quelque chose elle aurait une raison de ne pas baisser les bras. Je voulais croire qu'elle finirait par aimer cet enfant parce que je voulais croire que si un jour je devais disparaître elle aurait encore quelqu'un pour lui prouver que tout n'était pas perdu. En croyant l'avoir perdu j'avais cru me perdre moi aussi et si je n'avais jamais eut peur de la mort en revanche j'avais peur de l'abandonner, de LES abandonner, et de faillir ainsi à ma promesse selon laquelle je ne la laisserais plus.

Parce qu'aujourd'hui je savais, contrairement au jour où je l'avais quittée je savais désormais que me perdre ne la laisserait pas de marbre, que ce que j'avais ressenti durant une année entière n'était pas le fruit de mon imagination ou bien de sentiments qui se voulaient à sens unique. Et j'aurais tellement souhaité pouvoir m'en rendre compte avant, pouvoir la regarder dans les yeux à l'époque sans avoir l'impression de n'y voir que le reflet de ma propre colère mais pas un seul indice de nature à me faire penser que tout cela la touchait elle aussi … Je m'étais rarement senti aussi seul qu'à cet instant là et si elle avait fait ne serait-ce qu'un pas vers moi, un geste ou prononcé un seul mot pour tenter de me retenir peut-être que … J'avais secoué la tête, presque imperceptiblement. Peut-être les choses auraient-elles été différentes oui, mais ça non plus nous ne le saurions jamais, et toutes ces questions ne nous rendraient de toute façon pas les années que nous venions de perdre. Il n'en demeurait pas moins que pris par ma colère j'avais dit des choses que je regrettai d'avoir dites aujourd'hui, des choses qui si j'étais resté rationnelles ne seraient jamais sorties de ma bouche et que pourtant j'avais dit parce que je voulais voir de la déception, de la peine ou n'importe quoi d'autre que de l'indifférence dans ses yeux et que j'avais tenté d'appuyer là où cela pouvait faire mal. Là où je pensais pouvoir faire mal à la Miléna que je pensais connaître … Et si à l'époque j'avais conclu qu'elle n'en avait tout simplement rien à faire je regrettai aujourd'hui amèrement ses paroles parce que même si Miléna finissait par me les pardonner elle ne lui oublierait probablement jamais.

    « Je sais … Je veux dire, au fond je le sais … Mais … Quand tu as dit ça … Je crois pas que t'ai jamais pris conscience de mes craintes à ce sujet là, je veux dire même quand on était encore ensembles, et ce que tu as dit, quand tu as dit ça je … ça fait qu'encore plus nourrir mes peurs, et je suis incapable de m'empêcher de me demander … » Elle avait raison, je ne comprenais ni ne réalisais vraiment comment encore aujourd'hui elle pouvait considérer Vanya comme une menace potentielle. A moi le fait qu'elle fasse partie d'un passé que je ne regrettais en rien mais qui ne me manquait pas non plus pour autant … J'avais été heureux avec Vanya, je ne pouvais pas le nier, et je l'avais sincèrement aimé, parce qu'on ne restait pas autant d'années avec quelqu'un sans que les sentiments soient là et soient sincères. Mais c'était tellement loin tout ça maintenant, c'était comme une vieille photo qu'on retrouverait des années après et sur laquelle on sourirait en se souvenant du jour où elle avait été prise, tout en sachant que depuis les choses et les personnes avaient changé. « Je suis désolé … » je l'étais, pour ce que j'avais dit et pour avoir sans le savoir alimenté ses craintes. « Mais c'est toi que je veux, ça sera toujours toi ... » Parce que j'avais vécu ma relation avec Vanya comme on vivait un premier amour, celui avec lequel on apprenait à grandir et celui qui, dans certains cas, finissait par se faner une fois arrivé à l'âge adulte. Et si après avoir quitté Miléna j'avais eut des doutes quant à la sincérité de ce que nous avions vécu cela n'avait rien à voir avec Vanya non plus, si tel avait été le cas j'aurais eut trois ans pour tenter de la récupérer et pourtant je n'avais rien fait … N'était-ce pas une preuve suffisante ? « J'ai jamais pensé que c'était un jeu … ça a jamais été un jeu. » avait-elle finalement murmuré, le ton de sa voix tremblant sur la fin de sa phrase. Fermant les yeux quelques instants elle les avait rouvert pour me regarder à nouveau, et son simple regard réussissait à littéralement me couper la parole « Je … pendant trois ans … à part cette nuit avec Cray y'a un mois et demi, à part ça pendant trois ans je … A part cette fois-là après notre rupture je … j'ai jamais fréquenté personne … ni émotionnellement ni intimement. » J'avais dégluti, lentement, sans rien répondre. Parce que je savais ce que ça voulait dire au fond, ça voulait simplement dire « alors que toi oui » … et c'est vrai, même si nous ne nous devions plus rien à l'époque j'avais fauté bien plus qu'elle à ce niveau là. Mais ça ne voulait pas dire que j'étais passé à autre chose, c'était même tout l'inverse … j'avais simplement cru à tort tourner la page plus vite de cette façon. Je m'étais naïvement imaginé qu'en remplaçant Miléna par la première venue je finirai par en trouver une qui réussisse à me faire oublier à quel point elle me manquait et à quel point chaque matin je sentais mon cœur se serrer en réalisant qu'elle n'était pas là. « J'ai jamais réussi à en avoir ne serait-ce que l'envie. C'était comme si ... » Marquant une pause elle sembla chercher ses mots, avant de reprendre en esquissant un sourire que je me sentais incapable de déchiffrer « Comme si toi aussi tu m'avais arraché toute chance d'être à nouveau bien avec quelqu'un d'autre en entrant dans ma vie. » Je n'avais rien dit. Pendant plusieurs secondes je m'étais contenté de la regarder dans les yeux sans rien dire, et de simplement tenir sa main sans trouver quelque chose d'assez fort ou d'intelligent à dire. Finalement je m'étais décidé « Y'a un an … l'an dernier, peu après que le Major Hawkins se soit fait tuer une autre opération a mal tourné et je … j'suis pas resté longtemps là-bas avant de réussir à rentrer mais … sur toutes les choses auxquelles j'ai pensé, sur le très court instant où j'ai pensé ne pas revenir ici mon plus grand regret c'était de pas pouvoir te revoir une dernière fois. Et que les dernières choses que je t'ai dites ça ait été uniquement dans le but de te faire du mal ... »

Et ce constat m'avait tourmenté de longues nuits après mon retour. Plusieurs fois j'avais hésité, m'était demandé si je ne devais pas tenter une approche, même brève, pour lui dire au moins ce que j'avais sur le cœur quitte à me faire rembarrer … J'étais prêt à prendre le risque. Mais à chaque fois j'avais reculé à la dernière seconde, je n'osais pas aller frapper jusque chez elle, dans les couloirs elle n'était jamais seule et à la cafétéria presque toujours avec Cray, Kathleen ou bien cette autre gamine dont je ne connaissais pas le nom. Parfois elle était seule c'est vrai, et j'aurais pu aller m'assoir en face d'elle, comme je l'avais fait il y a un mois et demi … mais alors je me trouvais une nouvelle excuse, souvent ridicule, parce que la vérité c'était que j'avais trop peur de me faire jeter. Et puis finalement le temps avait passé et j'avais fini par me dire que mieux valait laisser les choses comme elles étaient, et qu'il n'était pas nécessaire de remuer le couteau dans la plaie … Quel imbécile. Est-ce qu'en baissant les bras ce jour là je ne nous avais pas fait perdre une année de plus ? J'avais de plus en plus la sensation que si.

Et pourtant, il suffisait que ses lèvres frôlent à nouveau les miennes pour que momentanément du moins toutes ces choses s'envolent de mon esprit, et pour que j'en oublie le passé autant que l'avenir pour me concentrer juste sur le fait que si la chose avait été possible j'aurais voulu pouvoir effacer tout ce qu'il y avait autour et faire de cette seconde là une éternité. Et c'est sans doute parce que je n'étais pas habituée à ce qu'elle le fasse, surtout pas aussi brusquement, que la façon dont Miléna avait mis fin à notre baiser m'avait pris au dépourvu … et inquiété, parce qu'il n'y avait rien que je fasse mieux que ça au fond. « Non, t'en fais pas. » m'avait-elle répondu, mais elle devait bien se douter que me demander de ne pas m'en faire ne signifierait pas que je le ferais … et d'ailleurs « Trop tard. » Voilà. Je me sentais tel un imbécile, j'avais tellement été préoccupé par le fait de lui reprocher d'être allée se jeter dans la gueule du loup que la sachant sortie de l'infirmerie je ne m'étais pas posé plus de questions, supposant qu'elle allait bien. Et je ne lui avais même pas demandé, en fin de compte, si elle allait réellement bien … Imbécile et égoïste, voilà les deux mots qui tout de suite m'étaient alors venus à l'esprit. Chose qui n'était pas allée en s'arrangeant lorsque lâchant finalement ma main elle avait doucement soulevé son tee-shirt, juste assez pour que je puisse me rendre compte par moi-même de l'étendue des dégâts. Si tenté que ce soit encore possible, ma haine pour Blackbird-Crowley venait en l'espace d'une seconde de monter encore d'un cran. Lentement mes mains étaient remontées de ses hanches jusqu'à sa taille mais finalement j'avais eut peur de lui faire mal et avait fini par la lâcher.

    « C'est … c'est une côte. C'est pas réellement grave, et ils peuvent rien faire ils ont dit que ça se réparerait tout seul. » Je savais que c'était la vérité, que c'était vraiment « tout seul » que ça se réparait, mais pourtant malgré cela la seule chose que j'avais eut envie de répondre c'était qu'un médecin qui disait que ça se soignerait tout seul était un incompétent. Et puis malgré moi je devais l'admettre, comme si m'inquiéter pour Miléna ne suffisait pas il fallait que je le sois pour LUI aussi. Me mordant la lèvre de manière presque imperceptible je n'avais pourtant pas fait de réflexion … s'il y avait eut un souci elle me l'aurait dit ? Elle me l'aurait dit, je le savais. Alors finalement je m'étais contenté de soupirer, de secouer légèrement la tête et de répondre en tentant la plaisanterie « Je suppose que ça veut dire que je devrais m'occuper moi-même de transférer tes affaires chez … nous ? » Hésitant, j'avais attrapé à nouveau une de ses mains et relevé complètement la tête pour la regarder dans les yeux. C'était quelque chose auquel je pensais depuis quelques temps, quelque chose dont j'avais prévu de lui parler rapidement … est-ce que c'était le meilleur moment, je ne savais pas, à vrai dire je n'avais pas vraiment réfléchi. « Si tu as envie … bien sûr. »

En d'autres circonstances et avec d'autres personnes on aurait pu penser que c'était aller vite en besogne, après tout Miléna et moi n'étions à nouveau ensemble que depuis … un mois et demi. Mais c'était bien plus que ça, cela faisait cinq ans, et si la première année m'avait servi à être sûr, les quatre suivantes m'avaient permis -parfois même dans des moments ou j'aurais voulu l'oublier- que Miléna était LA bonne personne. Celle à côté de qui je voulais me réveiller chaque matin jusqu'au dernier jour de ma vie, et quatre ans c'était largement assez … non ? Et pourtant il y avait toujours cette petite partie de moi qui craignait un refus, qui avait peur de peut-être avoir dépassé une limite invisible parce que ça nous plus nous n'en avions jamais parlé ; Nous n'en avions pas eut le temps. Je ne savais pas ce qui pourrait la pousser à refuser, tout comme je ne savais pas vraiment ce qui l'avais retenue de me dire clairement qu'elle l'aimait aussi, après l'avoir entendu le lui dire des dizaines de voir avec, il faut être honnête, un réel espoir de finir par l'entendre moi aussi un jour … Je ne savais pas ce qui pourrait la pousser à refuser, et à vrai dire cette crainte ne me paraissait pas aussi réelle avant que je ne me décide à en parler, mais désormais elle prenait tout son sens.
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Miléna E. Andréis-Wheeler
DISTRICT 13
Miléna E. Andréis-Wheeler
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MessageSujet: Re: RAVEN&MILENA ⊱ ❝i tried so hard, thought i could do this on my own❞   RAVEN&MILENA ⊱ ❝i tried so hard, thought i could do this on my own❞ - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep - 22:20

Je me sentais égoïste, tellement égoïste alors qu'il était là à me parler de mon enfant, potentiellement notre enfant, et alors que la seule chose à laquelle j'arrivais à penser c'était que je n'en voulais pas, que la seule chose qui comptait à mes yeux c'était Raven et seulement lui, que la plus grande peur que cette grossesse avait réveillé c'était la peur de le perdre un jour et de ne pas pouvoir passer toute ma vie avec lui. J'avais l'impression d'être la pire personne du monde, mais qu'est ce que j'étais censée faire ? Forcer des sentiments, les feindre, alors qu'ils ne venaient tout simplement pas naturellement comme c'était censé être le cas ? Est-ce que c'était réellement une bonne chose, de prétendre, de faire commme si tout allait bien, comme si l'annonce de cette grossesse me remplissait de bonheur ? Je n'étais pas capable, plus aujourd'hui, et certainement pas avec Raven. Je n'étais pas capable de prétendre avec lui, je l'avais peut être été, ou plutot j'avais été capable de me fermer à tout sentiment, mais ces derniers temps je me sentais comme si la moindre contrariété pouvait me faire fondre en larme. Il y a ne serait-ce que trois mois jamais je n'aurais à ce point étalé mes peurs, mes craintes et mes sentiments comme j'étais en train de le faire, et pourtant me voilà aujourd'hui, voilà où j'en étais. A quoi c'était du je ne le savais pas, ce que je savais, c'est que dans un certain sens ça ne me plaisait pas vraiment.
Et non contrairement à ce qu'il pouvait peut être croire, je ne cherchais pas le conflit, je ne cherchais pas à faire comme s'il passait son temps à me reprocher tout et rien, si j'avais même pu j'aurais voulu juste entrer dans cette salle et me lover dans ses bras, parce que j'avais besoin de sentir son étreinte, et je l'aurais embrassé, parce que je mourrais d'envie de sentir son souffle chaud contre mes lèvres, pour me rassurer, pour me permettre de me dire que j'étais rentrée à la maison, et que tout allait bien. Et je savais très bien depuis le début qu'il mettrait certainement du temps à me pardonner, mais si j'avais su qu'elle nous pendait à nez j'étais pour autant loin de me douter que cette discussion, la discussion, nous l'aurions maintenant, dans les vestiaires de la salle d'entrainement. Peut être que c'était mieux, peut être que c'était le moment idéal parce que ce serait un mauvais moment à passer puis ça serait terminé, mais j'avais tellement envie de pouvoir passer à autre chose, maintenant et toute suite. Pourtant je savais que c'était loin d'être terminé, et que tant que cet enfant serait là et que je serais toujours aussi morte de trouille, on serait pas capable de réellement avancer. Mais j'étais pas capable, non j'étais pas capable de faire autre chose que de me laisser envahir par ma peur. Et le fait de voir Raven si confiant n'aimait pas, pas entièrement en tout cas, même si j'aurais voulu que ça soit le cas.

    « Je suis désolé … » J'avais baissé les yeux. Qu'est ce que je pouvais répondre. Il était désolé. Avant aujourd'hui toutes ces choses je l'avais pardonné de les avoir dites, parce que j'avais besoin de lui, mais à présent je n'étais pas certaine de pouvoir lui pardonner de suite de les avoir pensées. Non, je n'étais pas prête à le lui pardonner desuite, il fallait que j'encaisse ça, parce qu'il y avait des choses que je n'aurais jamais pu croire qu'il disait en étant sincère. Ces choses je ne les oublierai jamais, et à présent, je n'oublierai pas non plus qu'il y a eu ne serait-ce qu'un instant où il y avait crues. « Mais c'est toi que je veux, ça sera toujours toi ... » J'avais besoin, ces choses j'avais réellement besoin qu'il me les dise, voir qu'il me les répète, souvent, autant de fois que j'en aurais besoin pour oublier qu'avant moi il avait du les dire à Vanya, comme il avait du lui dire qu'il l'aimait et qu'il voulait passer le restant de ses jours avec elle, comme il lui avait demandé de l'épouser et comme il avait du lui susurer dans l'oreilles des choses auquelles je ne voulait même pas penser tant le simple fait de l'imaginer me faisait mal. Mais j'étais incapable, j'étais incapable de pas me pourrir la tête de toute ces choses, comme j'avais été incapable de le faire après notre séparation. Et je m'étais demandé, si dans deux mois, deux ans il dirait ces mots dans l'oreille d'une autre femme, après Vanya, après moi, j'en étais même venue à me dire que oui, il le ferait très certainement, alors que moi je ne me sentais pas capable de les penser pour quelqu'un d'autre que lui un jour. Et j'en avais pas été capable, j'en avais pas été capable et lorsque pour la première fois je l'avais surpris au bras d'une fille, ça m'avait fait mal, et j'avais trouvé ça trop tôt. Ce jour été arrivé, et c'était beaucoup, beaucoup trop tôt. « Y'a un an … l'an dernier, peu après que le Major Hawkins se soit fait tuer une autre opération a mal tourné et je … j'suis pas resté longtemps là-bas avant de réussir à rentrer mais … sur toutes les choses auxquelles j'ai pensé, sur le très court instant où j'ai pensé ne pas revenir ici mon plus grand regret c'était de pas pouvoir te revoir une dernière fois. Et que les dernières choses que je t'ai dites ça ait été uniquement dans le but de te faire du mal ... » Je savais, je savais ce que c'était, cet indescriptible sensation de gâchis, que tout, tout était du gâchis. C'était ce que je m'étais dit, la bas au capitole lorsque j'avais pensé que c'était mon heure, mon tour de mourir, je me l'étais dit, je m'étais dit que Raven aurait du être là, que je pouvais pas mourir sans avoir Raven pour me tenir la main, et sans avoir eu l'occasion de lui dire une seule fois dans ma vie de vive voix à quel point il avait compté pour moi. Et lorsque mon regard avait accroché le sien avant que je perde connaissance je m'étais dit que ça y est, ça y est c'était mon heure, je divaguais, je voyais ce que je voulais voir et j'étais en train de mourir.

Cet opération j'en avait entendu bien sur, et si je n'avais pas eu le temps de m'inquiéter pendant la durée de l'opération une fois qu'il était revenu et que j'avais après la mort de Hawkins je m'étais dit et si ça avait été Raven ? Si il était mort en se disant que je ne l'avais jamais aimé, et qu'il avait gâché une an de sa vie avec moi ? Comment j'aurais vécu ça, si c'était ce que c'était passé. Mais j'avais chassé ces idées de ma tête, Raven était passé à autre chose, et tenter de ne serait-ce qu'échanger quelques mots avec lui pour lui dire que j'étais désolée, juste que j'étais désolée, ça serait remuer le couteau dans la plaie plus qu'autre chose. Que c'était du gâchis mais que je devais vivre avec, parce que c'était ma faute et qu'il était trop tard pour effacer ce que j'avais fait et trop tard pour lui demander pardon. Trop tard pour qui change d'avis sur notre relation, et sur qui j'étais moi. « Mais c'est pas le cas. » Non c'était pas le cas. Il ne lui était rien arrivé, et je n'avais même pas envie de penser à cette éventualité.

Pourtant quand ses lèvres s'étaient emparées des miennes ce n'était plus à ça que je pensais, je ne pensais à rien d'autre qu'au fait que s'il m'en voulait très certainement pour ce qu'il s'était passé au district 1 il était là, il était là et il n'allait pas me quitter, il ne me laisserait pas, exactement comme il me l'avait promis. Parce que j'avais tenté de l'enfermer dans un coin de ma tête, mais j'avais eu peur, peur qu'il me dise que c'était fini, qu'il ne pouvait plus. Je n'aurais pas invoqué sa promesse, sa promesse de ne plus jamais me laisser, ou si peut-être que je l'aurait fait, certainement que désespérée je l'aurais fait, mais j'aurais su au fond que je n'avais pas le droit de ne pas le laisser la reprendre, après ce que j'avais fait. Je n'avais pas le droit de l'empêcher de baisser les bras. Mais plus maintenant, maintenant c'était différent, parce qu'il savait comme je l'aimais, parce que nous nous étions dit toutes ces choses et parce que j'attendais un enfant, son enfant et que je me rendais peu à peu compte qu'il était le seul capable d'empêcher le simple fait d'être enceinte de me rendre folle, maintenant je serais incapable de le laisser partir. Pas sans me battre, pas sans crier, pas sans pleurer et implorer.
Ses lèvres contres les miennes, je pouvais presque oublier tout ça, oublier que dans ma tête c'était un bordel sans nom et que c'était pas prêt de se calmer. Non, alors que je sentais la chaleur de son corps contre le mien je ne pensais pas à ça, je pouvais l'oublier. Je pouvais tout oublier et c'est pourquoi j'avais même pas pensé qu'il soit possible que ce soit parce que j'avais des doutes que j'avais mis fin à notre baiser, me séparant de lui. Et c'est aussi pour ça que lorsqu'il avait lâché un « Trop tard. » je n'avais pas pu m'empêcher de me mordre la lèvre en souriant. Pourtant voyant l'inquiétude se dessiner sur son visage lorsque j'avais relevé mon tee-shirt je n'avais plus eu envie de rire, quand bien même je savais que ma blessure n'était pas grave. Cette inquiétude, la douceur de ses mains lorsqu'il les avait montré au niveau de ma taille, j'avais retenu mon souffle jusqu'à ce que Raven m'ayant lâchée surement par peur de me blesser j'avais redescendu doucement mon débardeur. Je l'avais regardé, ne pas quitter d'abord mon abdomen puis ma blessure des yeux quelques secondes, avant de finalement prendre la parole. Etait-il en colère contre moi parce qu'il réalisait le danger dans lequel j'avais mis ce bébé, plus que moi je ne l'avais de toute façon réalisé ?

    « Je suppose que ça veut dire que je devrais m'occuper moi-même de transférer tes affaires chez … nous ? » Il avait attrapé ma main et j'avais brusquement planté mes yeux dans les siens, réellement surprise. Il me proposait réellement de... Il me demandais réellement de faire une demande d'appartement pour deux, de vivre avec lui ? J'étais restée trop choquée et surprise pour émettre le moindre son, et il avait du prendre ça comme une hésitation, puisqu'il ne m'avait pas laissé le temps de répondre. « Si tu as envie … bien sûr. » Oui. Oui je pouvais le dire, j'en avais envie. J'avais envie que Raven soit la première personne que je vois tous les matin, et si nous dormions pratiquement tous les soirs l'un à l'appartement de l'autre j'avais envie d'avoir ça, le grand lit, et un appartement qui serait le notre et pas le sien. Bien sur si je devais avoir cet enfant c'était dans la suite logique des choses, mais je n'y avait pas pensé et ça ne m'avait pas efleuré l'esprit, c'est pourquoi j'étais à la fois si touchée et émue. Finalement je m'étais mordue la lèvre avant de l'attirer contre moi et de déposer un baiser contre son cou. « Tu réalises que ça veut dire que tu vas devoir me supporter tous les jours du matin jusqu'au soir ? » J'espérais qu'il réalisait, et même plus j'espérais bien que c'était justement ce qu'il voulait. Finalement j'avais repris un ton sérieux, avant de passer mes bras autour de son cou pour pouvoir murmurer au creux de son oreille. « Bien sur que j'en ai envie. »

FIN DU SUJET
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