|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: Comme un père pour moi Jeu 7 Juin - 20:50 | |
| Je n'ai jamais vraiment apprécié cet orphelinat. Mais aujourd'hui je le haïssais par dessus tout. Le garçon que j'avais prit pour un ami venait de me trahir. Je lui avait pourtant tout révélé de moi. Je ne comprenais pas pourquoi les gens pouvaient être ainsi. Lui pourtant semblait très gentil. Mais comme d'habitude je me suis laisser tromper par les apparences. Voilà trois ans qu'il en ai ainsi. Et pourtant je reviens tous le temps à la charge.
Je pensais que me faire des amis me permettrais de ne plus succomber à mes inquiétudes. Et le psychologue de l'orphelinat voulait que je vois des gens. Il disait que rester seul n'arrangerait rien à ma situation. Il disait aussi qu'il comprenait ma tristesse. Mais que je me devais de la vaincre. Sinon je serais toujours enfermé dans les tourments. Alors bon j'avais tenté l'expérience. Je m'étais fait un copain.
Mais voilà qu'après lui avoir fait confiance il s'était moqué de moi. Avait tout raconté aux autres et de surcroît me faisais passer pour un gamin. Il disait que les peluches c'était pour les bébés de quatre ans pas plus. Et après m'avoir frappé, il avait subtilisé ma peluche. Heureusement, j'avais réussi à la lui reprendre. Puis je m'étais précipité dans ma chambre.
Je m'étais alors effondré sur le lit en pleurant. Je me ressassais encore ce moment où mes parents avaient été assassinés. Je passais un long moment ainsi puis je prenais la seule photo d'eux qu'il me restait. Mes larmes coulant encore, moitié du à mes souvenirs, moitié à la douleur qui traversée mon ventre, j'envahissais peu à peu le cadre d'eau.
C'est alors que des coups furent tapés à ma porte. Il n'y avait que Mickaël pour faire ça. Les autres surveillants entraient comme bon leur voulait. Je disais d'une voix à peine audible un vague "entrez". Il ressemblait plus à un râle mêlé de pleur qu'autre chose mais cela suffit pour que la silhouette rassurante du charmant jeune homme fasse son apparition sur le seuil de ma porte. Je courais alors dans ses bras et me blottissais contre lui en pleurant. Je voulais qu'il me sorte de ce lieu sordide. Je voulais partir avec lui. Mais je savais aussi cela impossible car l'orphelinat interdit à ses employés d'adopter un enfant d'ici.
Contre lui, je me calmais peu à peu. Et puis sentir sa chaleur et son amour à travers les gestes qu'il faisait pour me consoler me rassuré. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Jeu 7 Juin - 21:43 | |
| J'entendis des bruits de pleur au fond du couloir, je cherchais d'où il pouvais venir car, je ne pouvais pas me dire, de laisser un enfant seul avec lui -même. Je compris venais d'où ses pleurs c'était de la chambre de Jason, je ne savais pas trop comment mis prendre pour le consoler mais je m'approche alors de la porte avec une volonté de fer et je me dit que mes sentiments seront me guider.
Je frappais à sa porte, les autres surveillant trouvaient cela stupide mais, c'était pour moi une forme de respect envers tous ses petits bonhomme et encore plus pour Jason qui n'avait que pour seul refuge sa chambre où il gardait précieusement le seul souvenir de son passé la photo de ces parents. J'entendis sa petite voix me dire d'entrer j'ouvris la porte et il me sauta quasi instantanément dans les bras et sera aussi fort qu'il le pouvait.
A ce moment je sentie comme une chaleur m'envahir je ne pouvais savoir pourquoi mais le savoir auprès de moi me réconfortais et me donner envie de me battre encore plus fort pour lui, je le regardais avec ces petits yeux remplie de larmes, je les essuyais alors et vie par la même occasion qu'il avait la photo de ces parents auprès de lui, quand je la vis, se fut comme un électrochoc je revis en quelque instant toute cette souffrance que j'avais enduré, tous ses hiver ou je n'avais pour seul compagnons un froid glaciale jusqu'au jour ou il arriva et me sauva. Tout cela m'aida à essayer de consoler Jason car il n'était peut-être pas mon fils mais je le voyais comme telle.
Je lui dit : « Que c'est-t-il passé Jason ? » Le connaissant comme personne depuis qu'il était arrivé à l'orphelinat je savais que j'aurais du mal à lui faire dire ce qui n'allais pas, car il a du mal à parler avec les personnes qui l'entoure il parait triste et désespérer a première vue mais je sais que quelque par on fond de lui il y a cette envie de vivre et de bonheur qui ne demande cas être découverte et cela mettra peut-être du temps mais je ferais pour que se fils puisse vivre une vraie vie doter de bonheur de joie qu'il a si besoin et que malheureusement je ne peux lui fournir. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Dim 10 Juin - 17:48 | |
| Je me contentais de rester contre lui. Je ne voulais pas répondre à sa question. Et puis même si je n'aimais pas trop les autres enfants, je ne voulais pas leur causer de problèmes. S'il y a bien une chose dont j'ai horreur c'est que les gens se fassent fâcher par ma faute. Donc je faisais en sorte de tout garder pour moi. Je me contentais donc de noyer mes larmes dans son tee-shirt en tentant de me calmer.
Cela arriva quelques minutes après son arrivée. J'étais alors assis sur ses genoux et lui sur mon lit. Je regardais son visage. Il était vraiment beau. D'autant plus quand il souriait. Un véritable ange. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi il n'avait pas de petite amie. En tout cas pour moi il restait mon ange gardien. Celui qui était toujours là pour moi. Je restais donc ainsi calmement à l'observer tout en pensant à ma réponse. Je finis par dire :
"Je me sens pas bien. Mes parents me manquent. Et puis ici personne ne m'aime en dehors de toi. Alors les jours où tu n'es pas là je suis seul. Et ça me fait mal. Je veux pas que tu parte."
Je me levais et allais vers ma fenêtre. Je me roulais en boule. Les genoux ramenés sur le torse et mes bras autour. C'était comme une coquille pour moi. Et seul Micka avait le droit de m'approcher quand j'étais ainsi. Je sais que cela va vous paraître étrange mais c'est le seul moyen que j'ai pour réfléchir. Il n'y a qu'ainsi que je me sens pleinement rassuré.
Je savais aussi que mes paroles n'avaient eu aucun effet sur le jeune homme. Il savait que je mentais et du coup je suis quasiment sur qu'il allait revenir à la charge. Bien que d'habitude il ne cherche pas à savoir, que je m'enfuis de la cours où tous le monde s'amuse serait sans doute pour lui le déclic qui le ferait insister. Alors je préparais une autre réponse. On ne sais jamais.
Je l'entendais alors se lever du lit. Je ne regardais pas. Concentrais sur ma prochaine excuse au cas où il me demande. Bien vite je sentis sa présence rassurante prêt de moi. Sa main chaude sur mon épaule. Qu'allait-il bien me demander ? |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Lun 11 Juin - 20:23 | |
| Au début il se contenta de rester coller à moi comme si... il cherchais une sorte de réconfort auprès de moi. Il est vrai que je suis un surveillant d'orphelinat mais, il est aussi vrai que je ne connaissais rien au sentiment que pouvait avoir un enfant, hors c'est Jason qui depuis son arriver qui, chaque jour m'appris a devenir un père, bien entendu mon propre père me donna une ligne a suivre pour me guider en quelque sorte, bien qu'en soit elle ne me permet pas de passer la plupart des obstacle au rôle de père.
Au moment ou Jason me dit que ses parents lui manquaient je su a sont regards que ce qu'il disait n'était pas la réalité, mais ce qui me mis sur cette hypothèse c'est que peu de temps après qu'il m'ait dit quelque chose il alla se mettre en boule vers la fenêtre. A se moment je compris que ce n'était ni ses parent ni même le fait que je ne sois pas la qui le rendait si triste mais tout simplement du fait que tout comme moi d'ailleurs Jason avait du mal a s'intégrer avec les autres. Et pour avoir vécu tout cela je savais que nos différences nous séparais grandement des autres personnes de ce monde, mais au fond et j'espère qu'un jour Jason le comprendra, ce sont ses différence qui fait de nous des personne unique.
Sa fessais plusieurs nuits que je n'arrêtais pas de penser à ça, est-ce que Jason était près à voir et a comprendre se que j'allais lui montrer et qui plus est serais t'il capable de mesurer le poids de se que j'allais lui confié. Au plus profond de moi je savais que Jason était bien assez mature pour le comprendre mais qu'est-ce que cela allait lui faire, je ne voulais en aucun cas qu'il ai peur de moi je tenais tellement a lui mais, tout comme mon père me le disait si souvent : « mon fils si tu ne peux surmonter les obstacle qui barre ta route, alors tu n'as qu'a les contourner ».
Et ce soir la j'allais passer le cap et m'aventurer plus loin que je ne l'ai jamais été. Je me rapprochas de Jason et lui mis ma main sur son épaule et lui dit : « vient pour oublier tout ça on va aller faire un tour ». au début il paru surpris, mais au bout de quelque minute il se releva et pris ma main et la sera aussi fort qu'il le pouvais. Au début je ne savais pas trop comment lui dire ça est en plus il fessait déjà nuit et Jason commençais à avoir un peu froid je pris ma veste et lui mis sur les épaules puis je lui dit : « que dirais tu d'aller boire un chocolat chaud chez moi ? » il me fit un grand sourire et me dit rapidement « c'est d'accord ! ». Et c'est à ce moment que tout allais se jouer.
Nous rentrions tous les deux dans mon appartement qui il est vrai n'était peux être pas adapté pour un enfant, en effet j'aimai beaucoup les sculptures de dragon et mon appartement en était remplie et il est vrai que se même appartement étais très sombre, mais Jason était plutôt émerveiller devant toutes ses statue et comme tout enfant de son âge me demanda « je pourrais en avoir une ? » je ne savais pas pourquoi mais je mis attendais en quelque sorte et j'avais une statue qui tenait une grande place dans mon cœur, c'était une statue noir ébène ou l'ont pouvait voir un dragon enroulé autour d'une orbe ou et si on la regardais bien on voyait au centre de cette orbe un œil ouvert, elle représentait pour moi le fait que peux importe ou se cache la vérité elle reste la plus précieuse des ressource. Quand j'expliquais à Jason se quelle représentais il paru touché, peut être étais ce par ce qu'il ne m'avait pas vraiment dit la vérité mais sa réponse me surpris davantage, « Mickael je vois que cette statue te tient a cœur mais pour moi elle te représente toi tu est se dragon qui partout et où que je suis est auprès de moi ».
C'est peut-être pour ça que Jason bien qu'il soit jeune me surprendra toujours. Il avait se dons pour toucher les gens qu'il aimait plus que tout et il avait réussi. Je m’attelas à aller préparer son chocolat pour lui et une bonne tasse de thé pour moi, je lui dit de venir pour le boire il arriva en courant, à ce moment j'allais ouvrir la boite en bois sombre que j'avais posé sur la table et Jason me prit de court « qu'il y a t'il dans cette boite ? » me demanda t'il ? A cette instant je su qu'il était temps de lui dire la vérité.
J'ouvris la boite qui contenait mon bien le plus précieux, l'héritage mon père une paire de desert eagle où sur la crosse on pouvaient voir un faucon symbole de notre famille et de mon renouveau. Cette paire d'arme était d'une précision incroyable et d'une légèreté incomparable mais aussi le dernier legs que me fit mon père avant de partir rejoindre la rebellions, suite à cela chaque je m'entrainais à me perfectionner au maniement de ses armes qui avais vu tant des membre de cette famille dont je fessais parti depuis que je pris possessions de cette héritage. J'expliquai a Jason ce qu'étais se legs et pourquoi mon père était parti si loin de moi et que du faite que je lui montre cela qu'il était devenu pour moi mon fils. Je vis Jason me regarder avec un regard qui m'était inconnue et que je ne pouvais encore percer le sens. Je ne m'étais pas trompé en lui montrant cette héritage mais je n'arrivais pas à deviner comment il allait réagir fasse a tout ce que je venais de lui avoue. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Jeu 14 Juin - 12:03 | |
| Je regardais Mickaël avec des yeux très reconnaissants. Il ne m'avait pas demandé quoi que ce soit alors qu'il savait que je mentais. Du coup, je lui faisais un câlin. Mais quand il me demanda si je voulais aller faire un tour avec lui pour oublier, j'acceptais sur le champs. Nous partîmes tellement vite que j'en oubliais ma veste. Le tour était vraiment agréable. Nous parlions de tout et de rien, Mickaël me paya un boisson avec un crêpe. Je lui étais vraiment reconnaissant de tout ce qu'il pouvait faire pour moi.
Mais je ne comprenais absolument pas pourquoi ma situation le touchait tant et pourquoi il semblait s'occuper plus de moi que de tous les autres. Et surtout pourquoi ma situation le touchait autant. En quoi un garçon comme moi pouvait bien l'attirer ? Et surtout en quoi ma situation faisait qu'il semblait vraiment m'aimer. Tout cela me surpassais. Les autres surveillants et surveillantes. D'habitude on m'ignore et on me laisse tranquille. Mais lui non. Dès ces premiers jours, il avait fait en sorte de se rapprocher de moi.
Et pourtant je ne le laissais pas faire. Je m'étais montré vraiment dur parfois avec lui. Lui demandant de me lâcher sinon je le ferais virer. Mais lui n'avait pas lâché prise. Il avait tout fait pour me comprendre. Et un jour il a finit par poser les bonnes aux bonnes personnes. Et bien sur, il avait compris la raison du fait que je ne voulais pas lier aux autres. Il avait compris que j'avais peur de perdre ces gens comme j'avais perdu mes parents. Il avait compris que je me sentais coupable. Que je prenais sur moi le poids de la mort de mes parents.
Je frissonnais. Il commençait à faire vraiment froid. C'est alors que le jeune homme me passa sa veste autour des épaules en me proposant un chocolat chaud chez lui. J'acceptais directement et lui faisais un bisou. Il m'emmena donc chez lui. C'était un bel appartement. J'étais ébahi par toutes les statues qui s'y trouvaient. Et toutes étaient vraiment belle. Tant et si bien que je ne pu me retenir et lui demandais si je pouvais en avoir une. J'en voulais vraiment une. Je voulais avoir quelque chose à lui dans ma chambre. Ainsi, il ne serait jamais loin de moi. Il m'en donna une vraiment magnifique. Noir ébène autour d'une boule qui ressemblait, si on y regarde bien, à un œil grand ouvert.
Cette statue le représentait à mes yeux. Toujours à faire attention à moi. Toujours là pour moi. Pour me protéger, m'aimer. Et ça je lui en serait éternellement reconnaissant. Je me plaquais contre lui pour le remercier. Puis après il alla me faire mon chocolat chaud. Quand il m'appela pour aller déguster la boisson une boîte était posée sur la table. Et ma curiosité habituelle m'ordonna de lui poser la question de savoir s'il voulait bien me dire ce qu'il y a dedans. Puis j’allai m'asseoir à côté de lui. Tout en buvant la boisson chaude, je l'écoutais m'expliquer ce que cette paire d'armes représentait pour lui.
J'étais absorbé par son histoire. Je l'écoutais d'un bout à l'autre sans l'interrompre. Je comprenais pourquoi cet objet était si important pour lui. Il représentait la dernière chose que ses parents avaient pu lui donner. En quelque sorte, même si cela était plus dangereux, c'était un peu comme ma peluche. Cela me fît monter les larmes aux yeux. Je regardais fixement ce précieux legs. Puis je posais la tasse sur la table et allais me réfugier dans les bras de Mickaël :
"T'es comme moi. Voilà pourquoi tu me comprend tant. Voilà pourquoi tu ne me laisse pas tomber. Je t'aime Mickaël. Je voudrais vraiment vivre avec toi." |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Lun 18 Juin - 22:00 | |
| Je pense que pour une fois, je n'ai pas voulu voir les conséquences mais plûtot voir sa réussite et cela ma très certainnement fait passer un cap. Je ne pensais jamais reussir à avouer mes sentiments à Jason et pourtant. Sa réponse ne m'avais pas surpris car je le savais d'avance, mais la manière dont il l'a formuler m'a quelque peut étonner étant donné que je le voyais bien plus grand que son âge mais il restait un enfant.
Il n'y a pas si longtemps que ça une jeune et forte ravissante jeune femme était venue à l'orphelinat pour voir Jason. Je ne savais pas trop pourquoi mais j'étais assez attiré vers elle. Je ne compris guère pourquoi mais avant d'aller voir le petit Jason elle pris ma veste qui je pense devais passer plus inaperçu que la sienne. La directrice hurlait de colère car cette jeune femme avait décidé d'aller elle même voir les enfants et passer ainsi les longues explications inutiles pour savoir parler à tous ces enfants. Mais cette demoiselle n'avait pas peur et cela me prouva quelle pouvait aller seule vers ces enfants. Je ferma la porte et la laissa seule et je la vis se mettre à côté de Jason. A ce moment il détalla vers moi mais pour lui et son bonheur je lui dit de retourner vers cette femme en essayant tant bien que mal de le rassurer. Jason avait beaucoup de mal à parler aux gens mais cette personne semblait dégager une sorte de lien que Jason avais certes un peu de mal a appréhender mais bizarrement il avait l'air aussi attiré que moi vers cette personne qui, je l'avoue m'attirait de plus plus et peux de personne, à par moi, avaient réussi à parler à Jason mais elle avait réussi et pour moi cela était un signe.
Avec toute ces pensées en tête je ne me rendis pas compte que nous étions arrivés à l'orphelinat. Heureusement pour moi, personne n'était présent ce jour là, ce qui permit d'arrêter de penser a tout ça et pour le coups je ne rendis même pas compte que Jason c'était endormi sur mon épaule. Collait à moi, je vis l'heure et me décida à le laisser le bordant et le mettant dans son lit, espérant pouvoir le revoir le lendemain. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Mar 26 Juin - 9:11 | |
| Nous étions en train de retourner à l'orphelinat. Nous commencions à faire le retour vers ce lieu que je haïssais. Mais en même temps, la fatigue me gagna. En fait cela faisait déjà un petit moment que je baillais mais j'avais fait en sorte de ne pas le lui faire remarquer. Mais là je n'arrivais plus à faire semblant. Mickaël le remarqua et me souleva. Il me retint ainsi contre lui. Je souriais et lui faisais un bisou avant de poser ma tête sur son épaule.
Il semblait perdu dans ses pensées. Je souriais. Il était vraiment adorable avec moi. Jamais personne, en dehors de mes parents, ne m'avait tant aimé. Avec lui, je me sentais normal. Alors que quand il n'est pas là, je me sens différents de tous les autres. Je ne suis qu'un solitaire. Il n'y a qu'avec lui que j'arrive à m'épanouir.
Puis soudain c'est le noir total. Les mouvement du jeune homme me berçaient. Je me réveillais dans une belle chambre. Il y avait des posters de mes héros favoris tout autour de cette dernière. Je me levais et me dirigeais vers la porte. C'est alors qu'un jeune homme entra. Enfin plutôt Mickaël. Je souriais et lui sautais dessus. Il me rattrapa et me serra fort contre lui alors que je lui déposé un bisou sur la joue. C'est alors qu'une autre personne entra. Une magnifique jeune femme. Elle m'ébouriffa les cheveux et m'embrassa tendrement après m'avoir pris dans ses bras. Mickaël profita de cette promiscuité avec la jeune femme pour l'embrasser et me gratifia d'un "allez hop petit déj' fiston."
Mais alors que j'allais parler, un bruit sourd et lointain. Je sursautais et mes yeux s'ouvrirent. J'étais dans mon lit et Mickaël semblait finir de me border. Un rayon de lumière traversa le ciel, filtrant à travers la fenêtre. Puis à peine une seconde plus tard un énorme grondement explosa. Je tremblais et attrapais la main du jeune homme :
"Reste s'il te plais. J'aime pas l'orage ça me rappel........Des trucs."
Dès mon plus jeune âge déjà je détestais l'orage. J'y voyais des horreurs. Chaque orage apportait son lot de déboire. Et notamment la mort de mes parents. Je le regardais suppliant espérant qu'il resterais dormir avec moi. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Dim 8 Juil - 20:53 | |
| Je m'apprêtais à partir voir si tous les autres enfants allaient bien et surtout qu'ils n'avaient pas disparu. Puis je devais aller préparer le réfectoire pour le lendemain, mais je n'allais pas encore partir vers mes tâches, car je savais que Jason avait peur des orages. Et sa ne manqua pas, l'orage arriva. Jason me serra la main tout tremblant de peur cela devait lui faire repenser à de mauvais souvenir, qui je l'espère un jour, disparaîtront dans l'oublie. Je le serais fort contre moi, tout en lui caressent tendrement les cheveux, espérant le réconforté pour qu'il puisse un tant soit peu dormir.
Il pleurait, pas de peur mais plutôt de ces dernier souvenir qui le traquaient et ne le laissais jamais en paix, je ne savais pas trop quoi faire, alors je fie comme à mon habitude avec mon instinct, je lui raconte une histoire d'un jeune vivant dans la rue dont les parents furent assassiner devant ses yeux et il du apprendre à se débrouiller seul jusqu'au jour ou une personne vient le voir et lui demanda : « Où sont tes parents ? », le jeune homme d'abord méfiant lui répondit : « Il sont parti loin, très loin et ne reviendrons pas », Alors la réponse de cette personne surpris le jeune homme au plus haut point, il lui dit en le regardant avec son regard aussi froid que l'hiver : « tes parents sont parti mais moi je ne partirais pas » . Mais Jason ne savais pas une chose c'est que cette histoire, étais mon histoire.
Jason c'était rendormie sur mon épaule et je borda à nouveau veillant à ce qu'il ne prenne pas froid, puis je dus rester une bonne heure veillant sur lui et les heures passèrent, je me réveilla le lendemain non pas dans mon lit, mais assis sur une chaise auprès de Jason. À ce moment je lui fis un baisser sur le front est parti à mes occupations le cœur lourd de devoir le laisser encore seul dans cet enfer. La matinée passa j'avais fini de nettoyer et de préparer le déjeuner dans le réfectoire, j'allais partir réveillé les enfants, car j'étais peu adapté du réveille à la « sonnerie ». Je terminais alors par la chambre de Jason où je vis mon petit bonhomme se réveiller près affronté une nouvelle journée et pour tout ce qu'il m'a apporté et donner, il était ma plus grande fierté. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Sam 14 Juil - 12:57 | |
| Mickaël me prit contre lui et me réconforta. Enfin il tenta car s'il y a une chose dont j'ai vraiment peur, c'est bien les orages. Je tremblais tellement que j'en faisais trembler Mickaël. Blottit contre le jeune homme, je revoyais tout ce dont j'avais le plus peur. Mes parents morts, les journées que j'avais vécu en enfer. Puis il était apparu. Tel le rayon de soleil que j'ai toujours cherché.
Les débuts avec lui avaient été difficiles. Je ne comprenais pas qu'il puisse m'apprécier. Moi qui avait toujours fuit les liens avec les gens. Lui faisait en sorte de toujours être là pour moi. Alors bon je m'étais surpris à l'aimer. A lui montrer mes faiblesses. Du coup aujourd'hui je me retrouvais tout tremblant dans ses bras.
Je me calmais à son contact. Ses tendres caresses et ses mouvements pour me bercer me calmèrent et je finis par m'endormir sur son épaule. Je me retrouver à rêver que j'étais lié à lui. Que je l'appelais papa. Je me sentais vraiment bien. Je me retrouvais en famille pour la première fois depuis très longtemps. C'était comme si la vie avait cessée de me jouer des mauvais tours.
Puis le jour perça. Je sentis la chaleur et j'ouvrais les yeux. Il était là. Je lui souriais et me levais pour aller lui faire un bisou. Je montais dans ses bras :
"Je t'aime papa."
Je ne savais pas pourquoi je venais de dire ça. D'autant plus que je savais qu'il ne pouvait pas m'adopter. Mais je voulais lui faire comprendre que je l'aimais vraiment. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Mer 1 Aoû - 14:49 | |
| Jason avait vraiment peur et je le sentais, il tremblait tellement qu'il me fessais moi-même trembler ! Il tremblait et pleurait, il semblait terrifié je ne savais pas trop quoi faire à par le serrer dans mes bras et tenter de le réconforter. Le temps passais plus vite que je n'aurais pu le penser les nuit étais longue mais avec lui je ne voyais plus le temps passer, j'étais juste heureux. Jason avait l'air de se calmer, quand il me dit trois mots qui résonneraient à tout jamais dans mon esprit : "je t'aime papa".
J'étais tous sauf un père et pourtant ce petit bonhomme me prouvais le contraire je ferais tous pour le protéger et l'aider à passer les étapes que la vie allait lui donner , mais de la à ce qu'il me voit comme un père ! cela ne me rendit pas plein d'émotion mais plutôt d'un certain ressentiment, celui d'avoir réussi là ou je pensais qu'échoué, je pensais ne jamais être un père pour ne jamais que mes enfants souffrent à cause de moi et de mes choix , mais ce fils m'a prouvé que malgré tout je méritais d'être un père et ce quelle que sois mes choix, j'avais droit à cette chance et je ne laisserais pas passer.
Encore une fois je ne me rendis pas compte que Jason c'était endormie. Je le bordait et lui caressa les cheveux avant de partir les yeux remplie de joie ou de tristesse je ne pouvais savoir. Je partais faire ma ronde ne savant guère trop a quoi penser à par ses dernières paroles qui allaient m'accompagner tout au long de la nuit...
Le lendemain j'allais voir Jason pour le réveiller il semblait remit de ses émotions du soir et semblait content de me voir, bien que je ne lui fessai pas voir, c'était réciproque. Je profitais de ses quelle que instant avec lui pour lui donner un cadeau que j'avais trouvé chez moi, c'était une balle cela pouvait paraitre commun, mais je pensais que c'était une bonne idée.
Après le petit-déjeuner et la "phase de nettoyage" comme je l'appelle, je fis sortir les enfants. Jason ne voulait pas sortir alors à ce moment je lui dit : "tu ne veux pas sortir pour faire une partie de balle avec moi" avec un grand sourire qui me rendait idiot, mais ça semblait le faire rire. Je partis avec lui dans l'arrière cour et nous passions l'après midi entière a joué ensemble.
|
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi Lun 27 Aoû - 15:52 | |
| Je le regardais sourire après sa demande. Toujours ce même sourire qui le faisait passer pour un idiot mais qui me faisait énormément rire aussi. Du coup, même si je ne voulais pas y aller, j'acceptais de jouer avec lui. Nous nous mettions hors de vu des autres enfants. Mais du coup, il était parfois obligé d'aller les voir. Je passais un très bon après-midi en sa compagnie. Nous avons joué à la balle, raconté des histoires drôles, fait une sieste à l'ombre, du moins moi car lui devais surveiller les autres. Mais vint bien sur le moment où il du nous faire rentrer et aller préparer la salle à manger pour le repas.
Je rentrais donc dans ma chambre et faisais ma toilette. Puis je me jetais sur mon lit et me mettais à lire un livre pour enfant. Un livre qui expliquait la grande guerre et son prix. Autant pour nous que pour les districts. Enfin, la cloche retenti, signalant que l'heure du repas était arrivée. Je me levais et me dirigeais donc au réfectoire. J'attendais quand même un peu pour éviter l'influence du couloir. Mais cela me permis aussi de me trouver un coin calme pour manger sans que personne ne me parle ou ne m'embête.
Après le repas, je retournais un peu dehors dans le soleil couchant. Je trouvais Mickaël non loin de là et je m'approchais de lui avant de monter dans ses bras. Je ne disais rien, observant la beauté du soleil couchant. Je me demandais si c'était la même dans les districts, où même si l'un des enfants prenait le temps de l'observer. Je me tournais alors vers le jeune homme qui me tenait dans ses bras et lui demandais :
"Tu crois que les enfants des districts peuvent avoir les même couchés de soleil que nous ? Qu'ils les observent ?"
En fait, je ne comprenais pas pourquoi ont les forcé encore à faire ces jeux. Enfin plutôt ces horreurs. Pourquoi le gouvernement ne stoppait pas cela ? Moi j'en avait marre de suivre cette horrible jeu que les gérants nous forçaient à regarder. Je me blottissais contre Mickaël le froid ce faisant sentir. Mais je ne disais rien. Je voulais encore partager ce moment avec lui. |
| | |
| Sujet: Re: Comme un père pour moi | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|