Hécate Roeann-Bryséïs Levy

❝ It's you. It's all for you. Everything i do. ❞

about games and relative.

« Happy Hunger Games! And may the odds be ever in your favor. »

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La mort est inévitable, il vaut mieux vivre avec plutôt que d'y songer. Personnellement, je ne me suis jamais posée cette question. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi est-ce que je le ferai. J'entame une vie joyeuse, je suis épanouie - en quelques sortes - et je suis plongée dans mon travail. Je n'ai pas le temps de penser à cela. Je ne peux me permettre de poser des questions existentielles et passer des heures à réfléchir. Je suis peut être trop lâche, trop attachée à la vie pour m'imaginer un jour, morte ?! Mais aussi, je n'arrive pas à voir mon présent comment voulez-vous donc que je sois capable d'imaginer ma mort ?! Cependant, je peux très bien imaginer la mort de Drake. Mon cher fiancé ne cesse de fréquenter des gens assez "louches" récemment. Leurs apparences ne m'inspirent guère de la confiance. J'espère que je me trompe, ça serait vraiment idiot de mourir de la sorte.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Touchée. Pour lui, sûrement. Je crois qu'il l'ignore. Je ne le lui ai jamais avoué préférant éviter d'évoquer ce sujet. Il a effleuré la mort plusieurs fois et s'en est sorti vivant. Je suis superstitieuse. Non je me transforme en une fille croyante et superstitieuse quand il s'agit de lui. Je l'aime. Il a volé mon coeur en un laps de temps très court et a bien chamboulé ma vie. Je ne sais cependant si je serai prête à mourir pour lui si jamais mes parents m'ordonnaient de ne pas le faire ? Je ne sais pas, vraiment. Je suis confuse. Je déteste vos questions. Je vais arrêter de répondre, à présent.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Mon charme, je suppose. Je m'en suis sortie plusieurs fois rien qu'en usant de mon charme, de ma beauté. C'est systématique, machinal, ça se fait tout seul.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non. Je déteste ça. C'est tout simplement horrible et barbare. Je n'arrive pas à saisir que l'on puisse s'amuser rien qu'en regardant des enfants s’entre-tuer. Je n'ai jamais approuvé les méthodes utilisées par le Capitole, mais que voulez-vous ? J'en fais partie. C'est ma famille. Mon père ainsi que mon fiancé sont des juges dans les Hunger Games. Je n'ai pas le choix. Je ne peux qu'avoir de la peine pour ces enfants dont la malchance a fait en sorte que leur nom soit tiré pour participer à cette course contre la mort.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je ne sais pas. Ça serait bien d'arrêter ces jeux stupides, une bonne fois pour toute. C'est tellement injuste et barbare. Rompre avec cette tradition bien inutile serait un exploit. Mais je me permets de garder une position bien passive. Je fais partie du capitole et je ne supporterai voir mon monde s'écrouler à cause des TREIZE. Donc je ne sais pas. Je préfère ne pas répondre. On verra bien ce qui arrivera.

tell us your story.

« He seemed intressed by the way you came in. So. Tell us a story. I know you're not boring. »

« La naissance est un acte sonore, une action qui engendre le bruit :
chaque naissance est un cri qui se déroule, se répercute à travers la vie. »

Non non, c'est encore tôt. Non je ne veux pas qu'elle arrive plus tôt que ce qu'on a prévu. Non, hors de question. Jasmine, voyons ma chérie, ce n'est pas grave. Allez respire et pousse. J'ai dit Non. Maintenant ferme-la et arrête de me demander de respirer. ÇA FAIT MAL B_RDEL DE M_RDE. Elle poussa un cri aiguë avant d'essayer de respirer à nouveau. Mme Levy s'il vous plait, c'est le moment. Le bébé va suffoquer. Vous pourriez le tuer. Allez. Poussez, c'est la nature des choses, vous ne pouvez quand même pas défier la nature, n'est-ce pas ? La jeune femme ouvrit grand les yeux avant de tirer la langue au docteur en face d'elle. Oh ce qu'ils l'énervaient tous à ce moment précis. Elle avait tellement envie de les massacrer l'un après l'autre en commençant par ce bébé qui lui faisait un mal de chien. Fermez-la. Sortez tous, je pourrais faire ça toute seule. Hors de ma vue, MAINTENANT.
Mm, je pense que c'est bien pour cet incident spécialement que je n'ai pas du tout le sens de l'orientation et que je réagis un peu plus tard que la normale. Disons aussi que l'impatience a apparemment toujours été mon point fort. Ma mère avait tout programmé à l'époque, elle était quelqu'un de très maniaque et ordonné. Elle détestait les plans de dernière minute et voulait que tout aille exactement comme elle l'a prévu à l'avance et ma naissance faisait partie de ces "choses". Elle avait prévu que je sois née après neuf mois, mais apparemment ça ne se passa pas comme prévu. Elle perdit ses eaux à huit mois et cela la mit hors d'elle. Bien évidemment, elle n'arriva pas à retarder les contractions ou les calmer vu que je fis mon entrée dans ce merveilleux monde ce soir là. Oui un bébé prématuré, impatient, beau et en très bonne santé heureusement. Tout ne s'était peut être pas passé comme ma mère l'avait prévu mais croyez-moi quand je vous le dis, elle a vraiment foutu le docteur dehors. Elle a presque accouché, toute seule. Elle avait même coupé le cordon. D'ailleurs je n'arrive toujours pas comment elle a pu le faire. Elle n'a cessé de me répéter que c'est cela l'avantage d'être une styliste, on est doué avec les ciseaux. Bref. J'étais très attendue et les festivités ne cessèrent qu'après une semaine au capitole. J'étais le premier enfant des Levy : Hécate Rosalina- Bryséis.

Melle Levy ? Melle Levy ? C'est à vous. Ce sourire nostalgique se transforma en une petite grimace au moment ou elle entendit la voix aiguë de monsieur Anderson. Elle laissa échapper un soupir désespéré avant de le suivre dans son bureau. Toujours la même décoration: le même grand divan installé au fond de la pièce, cette lampe ridicule en forme de femme cubaine et finalement le fameux fauteuil tout vieux, tout grincheux... exactement comme son propriétaire. Elle se demandait comment les gens pouvaient supporter cette routine, cette vie si monotone et lasse. Pourtant c'est tellement simple. Il aurait suffi de déplacer les meubles pour donner un peu de vie à cette pièce misérable et pleine de malheur. Installez-vous. Vous savez très bien comment on procède. Comme toujours soixante minutes. Soyez à l'aise. On commence quand vous le voulez. Oh oui, elle sait très bien comment cela marche. Elle collectionne les psychologues depuis l'âge de 14 ans. Et ce nombre s'est multiplié il y a deux ans. Revenons au tout début de l'histoire, le déclenchement de ce malaise. Le noeud. D'après vous, c'est quoi ? Elle arqua les sourcils suite à cette question, c'était une de ses nombreuses manies. Elle arque toujours les sourcils quand elle essaie de réfléchir à une question. Honnêtement ? Je ne sais pas. Ou peut être que si. J'ai toujours été heureuse. J'ai passé une enfance vraiment agréable. J'étais comblée, épanouie. Je pouvais avoir tout ce que je voulais; non j'avais absolument tout ce dont j'avais besoin et je ne demandai rien de plus. Le temps passe tellement vite au Capitole. Je me suis rapidement trouvée âgée de vingt ans et prête à croquer la vie à pleine dents. Enfin... c'est ce que je pensais. Elle marqua une pause pour laisser échapper un soupir désespéré avant de poursuivre. Mes parents sont très conservateurs. Ils se soucient de leur réputation, de ce que les gens du capitole vont penser. Ils veulent absolument tout contrôler. Ils veulent que je sois parfaite, mariée à un homme parfait et avec des enfants parfaits. Je ne suis pas du tout le genre de filles rebelles. Je ne peux pas me permettre de leur tenir tête. J'accepte donc. Ils sont - si on peut le dire de la sorte - la cause de la plus part de mes malheurs. Mais j'ai appris à vivre avec. Surtout depuis que j'ai fait sa connaissance. Tant qu'il est là, tout va bien.Il ? Rose ouvrit grand les yeux au moment ou le Docteur l'interrompit. Elle se transforma en un instant en cette petite fille offensée et blessée. Ce ne fut pas l'interruption en elle-même qui l'offensa mais plutôt la question de monsieur Anderson. Pour elle, le faite d'oser poser cette question, de se demander qui était ce "it" dont elle parlait, était absurde. C'était tellement évident. Elle répondit donc d'un ton sec: Lui. Kieran ; qui d'autre ?

Demain... Les mots restèrent étouffés dans sa gorge et n'eurent pas le courage de sortir. Elle ne voulait y penser. Demain serait un jour décisif. Demain, Kieran allait participer aux jeux de la faim. Elle n'avait pas pu fermer les yeux de toute la nuit et était certaine que c'était son cas à lui aussi. Elle avait donc décidé de le rejoindre dans sa chambre. Ils étaient là, assis contre le mur et enveloppés dans une couverture. Ils ne parlaient pas. Mais le silence ne les avait guère dérangé. Chacun d'eux était capable de lire les pensées de l'autre ou du moins les deviner. Elle s'était rendue qu'elle l'aimait à cet instant précis. Ce n'était pas du tout de l'amitié qu'elle éprouvait envers lui. Il hantait ses pensées, elle pensait à lui nuit et jour. Cependant, elle n'eut pas le courage de lui dire. Elle préféra donc se taire et lui laisser le temps de se reposer au moins mentalement. Le lendemain, elle l'avait regardé partir loin d'elle sans même pouvoir lui exprimer se qu'elle ressentait envers lui. Elle avait peur. Elle craignait de le perdre à jamais. C'était quelqu'un de fort, rusé mais ce n'était vraiment pas évident qu'il en sorte vivant. Elle passa une semaine d'horreur. La semaine la plus dure de toute son existence. Scotchée devant sa télévision elle avait suivi les Hunger Games sans se décoller de son divan. Elle priait Dieu toutes les seconds afin de protéger Kieran et pour qu'il s'en sorte vivant. Ce qu'elle croyait impossible se réalisa. Il fut le vainqueur des jeux. Il était sain et sauf. Rose était heureuse et aussi amoureuse mais n'avait toujours rien avoué au jeune homme. Ils s'étaient revus juste après mais ne s'étaient toujours pas avoués leurs sentiments. Six mois passèrent lentement avant qu'ils ne se croisent à nouveau pour la Tournée de la Victoire. Il osa enfin lui avouer ce qu'il ressentait. Ce jour là, ils eurent leur tout premier baiser. Ils préférèrent garder cela pour eux, fuyant les regards indiscrets. En même temps, ils n'avaient guère le choix. La famille de Rosa bien trop conservatrice ne comptait en aucun cas accepter l'idée que leur fille soit en couple avec un ancien tribute. Mais elle s'en foutait. Ils s’en foutaient, tous les deux. Ils étaient amoureux, heureux et ensemble et rien au monde n'allait changer cela même pas Drake.

Rosalina? Vous m'entendez ? Ah oui. Pardon docteur, je me suis laissée emporter. Dites donc vous êtes très nostalgique, aujourd'hui à ce que j'ai pu comprendre. La jeune blonde lui adressa un sourire en guise de réponse ne voulant pas l'interrompre. Ce dernier ajouta sagement: Et vous savez ce qu'on dit à ce propos ? Que la nostalgie est le désir d'on ne sait quoi. D'après vous, c'est quoi ce que vous désirez, Melle Levy ? Oh lui il vient définitivement de signer son arrêt de mort. Elle ne va plus jamais le consulter. Elle déteste ces questions très... utiles. Oui il avait ce don pour poser les questions qui faisaient le plus mal, qui touchaient le plus son point faible. Et cela l'agaçait. Au tout début elle avait accepté de consulter un psychologue seulement pour faire plaisir à sa mère. Cette dernière avait eu l'idée d'emmener sa fille consulter un psychologue suite au choc qu'avait eu Rosa en visionnant pour la première fois les jeux de Hunger Games. C'était très dur pour elle d'accepter le concept même de ce jeux stupide qui consistait à tuer des enfants, gratuitement. Elle était très douce, très gentille pour s'amuser à visionner cette horreur. Elle eut donc sa première consultation à onze ans. Depuis, elle eut l'habitude de se rendre à ces séances une fois par semaine. Elle n'avait pas vraiment de confident et se confier à quelqu'un lui faisait du bien. Ignorant complètement la question que lui avait posé le docteur Anderson il y a deux minutes, elle dit: Docteur. Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à l'aimer comme il se doit ? Je ne comprends pas. Il est pourtant si gentil, si adorable. Mais je n'y arrive. C'est plus fort que moi. Kieran occupe toutes mes pensées. Il ne laisse de place à personne d'autre. Je suis perdue. Je suis confuse. Trouvez-moi une réponse. Je vous paie n'est-ce pas ? Alors, aidez-moi. Merde. Elle commençait à s'impatienter. Ces nombreuses consultations ne lui faisaient toujours pas du bien. Elle n'arrivait toujours pas à oublier Kieran à accepter l'idée qu'elle était fiancée à quelqu'un d'autre, à présent.




Elle était là, assise devant son piano, effleurant des bouts de ses doigts les touches du clavier. Elle était tellement emportée par la mélodie qu'elle ne prêta pas attention aux cris provenant de la cuisine ni à la porte qui se ferma d'un coup sec. Il s'approcha d'elle doucement, lui vola un baiser la faisant sortir de ses pensées. Drake. Qu'est-ce qui se passe ? Le jeune brun verrouilla rapidement son téléphone puis afficha un sourire chaleureux. Rien. Suis-moi. Elle ne savait pas ce qui se passait mais pouvait ressentir la colère de Drake. Ses mains tremblaient. Elle le connaissait par coeur. Il s'était sûrement disputé avec quelqu'un. Peut être certaines tributs ? Bref. Elle n'insista pas. Elle savait très bien qu'il n'allait rien lui dire et lui fit donc confiance. Il lui demanda de se dépêcher et elle le suivit sans poser de questions. Quinze longues minutes de marche et toujours rien. Subitement, il s'arrêta devant une petite cabane en bois qu'il avait découvert récemment. Il se tourna rapidement vers Rosa, lui adressa son sourire si réconfortant et habituel puis lui demanda: Tu me fais confiance ? Il n'attendit pas sa réponse étant donné que pour lui, c'était une question tout simplement rhétorique. Il pouvait lire ses pensées rien qu'en la regardant dans les yeux. Il était fou amoureux d'elle et pouvait interpréter tous ses faits et gestes. Le soir il pouvait passer des heures à l'observer dormir: si douce, si belle, si paisible. C'était sa princesse à lui. Elle lui appartenait. Il leva sa main vers son visage, éloignant une mèche rebelle qui lui tombait devant les yeux. Il s'approcha d'elle, doucement et passa ses mains au tour de ses hanches. Cette dernière se laissa aller. Son front collé au sien, il plongea son regard dans celui de Rosa avant de murmurer: Épouse-moi. Il n'attendit pas sa réponse. Il était certain qu'elle dirait oui. Elle ne pouvait se permettre de refuser: il croyait qu'elle l'aimait, non il en était sur et certain. Il avait tout programmé, depuis des mois. La bague, la demande, la cabane... Absolument tout. Elle fut surprise. Mais elle était bien plus douée que lui. Elle pouvait dissimuler ses sentiments facilement. Elle se força à sourire et colla ses lèvres contre celles de Drake en guise de réponse. Des larmes coulèrent de ses yeux, caressérent doucement sa peau de visage en en effleurant ses lèvres avant de se réunir - finalement - au niveau de son menton pour se casser sur le sol avec fracas.

Respirez. Tenez, essuyez vos larmes. Elle était tellement plongée, emprisonnée dans sa bulle de pensées qu'elle ne remarqua pas qu'elle était en train de pleurer. Elle essuya rapidement ses larmes, mais cela ne servit à rien vu qu'elle fut tout de suite saisie d'une série de sanglots qui ne cessèrent pas. Ce n'est pas grave. Pleurer fait du bien. Laissez-vous aller, vous en avez besoin. Pas la peine de résister ça fait longtemps que vous n'avez pas ouvert votre coeur. Dès que vous vous sentez prête, vous pourrez commencer. Pas de pression. Docteur Anderson était un très bon psychologue que consultait aussi la petite soeur de Drake: Aciden. Cette dernière, ayant quelques troubles psychologiques a du consulter un psychologue pour lui prescrire des médicaments. Rosie la considère comme sa petite soeur, sa protégée. Elle s'est rapidement attachée à elle. Cependant, cette dernière ne semble pas ressentir la même chose. L'attention un peu exagérée de Rosie l'exaspère. Elle ne veut point d'une belle-soeur protectrice encore moins une deuxième maman. Pourtant c'est toujours Rose qui vient à son secours chaque fois qu'elle a des emmerdes surtout au bar. Elle réalisera très bientôt que la famille passe avant tout. Bref. Comme je l'ai dit au tout début de l'histoire, Rosie a eu ce petit passe-temps favori récemment qu'est de collectionner les psychologues. Elle avait beaucoup d'argent et consulter plusieurs psychologues en une semaine ne la dérangeait pas. Mais malgré le nombre de ses psychologues elle n'a jamais pu se mettre à l'aise, n'a jamais pu vider son coeur et parler de ses problèmes et d'ailleurs c'est peut-être pour cela que son état n'a pas du tout évolué. Cette fois cependant, elle pleura. C'est une première et peut-être que c'est un bon signe après tout. Peut être qu'elle pourra enfin avoir une vraie consultation. Dites-moi, Rosalina. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui vous effraie tellement que vous craignez de tout m'avouer ? Ce que vous allez me raconter maintenant est secret et personne n'en entendra parler. Vous pourrez même me poursuivre en justice si jamais je dis votre prénom à qui que ce soit. Je vous en donne ma parole. La jeune blonde laissa échapper un petit rire nerveux par-dessus ses sanglots. En fin de compte ce vieux Docteur n'était pas aussi antipathique qu'il en avait l'air. Je ne suis pas amoureuse de mon futur mari. C'était bref, direct et rapide. Elle a toujours été le genre de fille calme et directe. Elle déteste les sous-entendus, le fait de lire entre les lignes ou de deviner. Elle préfère être directe vu que quel que soit ce qu'elle va dire ça passera plus rapidement si elle dit directement sans passer par mille chemins. Un petit son si bizarre, aiguë et enfantin s'échappa de sa bouche. Elle aspira une bonne bouffée d'air, l'emprisonna dans ses poumons puis soupira. Je suis perdue, docteur. J'ai connu Kieran il y a bien longtemps. J'étais tout de suite tombée amoureuse de lui. Je ne peux m'imaginer vivre sans lui. Il avait remporté les jeux de la faim. C'était le plus beau jour de ma vie. Il était en vie et je commençai déjà à imaginer notre bel avenir ensemble, tous les deux. Cela ne se passa pas comme prévu. Ma famille étouffa rapidement l'affaire. Il était hors de question que je sois amoureuse d'un tribut. Je n'étais pas prête à l'abandonner. Je l'aimais trop pour ça. On ne peut mettre fin à l'amour. L'amour n'a pas de date d'expiration. C'est incontrôlable, intouchable. On continua de se voir: une fois par an, parfois deux. C'était horrible mais fort heureusement on avait toujours les téléphones, les lettres. Elle laissa échapper un rire nerveux qui fut rapidement étouffé par ses sanglots déchirants. Aucune expression ne se dessina sur le visage du Docteur et Carly pensa alors que soit il était tellement horrifié qu'il en était paralysé ou devait être un excellent psychologue. J'allais bien, j'étais heureuse et épanouie jusqu'au jour ou Drake fit irruption dans ma vie. Notre rencontre fut assez explosive... tout comme notre relation d'ailleurs. Elle s'interrompit soudain affichant un petit sourire nostalgique en se rappelant de leur rencontre puis reprit: Il m'avait sauvée. Il avait été là au bon moment. Je ne sais pas ce me serait arrivé si il ne si il ne s'était pas pointé. Il était courageux, intelligent et extrêmement charmant. Tout se passa tellement vite et je me retrouvai fiancée à l'homme le plus convoité du Capitole. Mes parents étaient très fiers, trop. Je continuais de voir Kieran secrètement. Ce dernier réagissait d'ailleurs d'une façon bien étrange. Il acceptait Drake. Il pensait même que cela rajouterait quelque chose de nouveau à notre relation. Étrange. Drake tombait amoureux de moi, de plus en plus. Je pouvais le sentir rien qu'à son regard, rien qu'à sa façon de m'embrasser... Ça me rappelle tout ce que je partage avec Kieran. Je me sens cruelle, méchante. Cela me frustre. Je ne l'aime pas. Je veux dire si je l'aime bien mais je n'éprouve aucun sentiment amoureux envers lui. Il est adorable, il est gentil mais pas plus que ça. Docteur voyez-vous ? Je ne suis pas du tout comme toutes ces autres fiancées toutes excitées attendant impatiemment la date de leur mariage. Pour moi, c'est tout simplement un cauchemar que de m'imaginer marié à un autre homme. C'est Kieran que je désire et je ne pensais pas qu'un jour je serai obligée de passer le restant de ma vie avec quelqu'un qui m'est bien étranger. Bref. Je ne sais pas quoi faire. Il est tellement gentil. Peut être qu'avec le temps je pourrai oublier Kieran. Quoi que j'en doute. Je pourrai apprendre à vivre avec ma douleur, mes blessures. Je pourrai surtout apprendre à l'aimer. Monsieur Anderson n'afficha aucune expression, encore une fois ce qui agaça la jeune blonde. Il ouvrit par contre la bouche pour poser cette question cruciale : Vous avez essayé d'en parler à quelqu'un d'autre ? Non. Vous êtes fous ? Mais je suis sûre que Jaeger se doute de quelque chose. Votre meilleure amie ? La jeune femme explosa de rire avant de répondre, fit une grimace avant d'ajouter en arquant un sourcil. Ma meilleure amie ? Non. Mieux encore. C'est la meilleure amie de Aciden. D'ailleurs elle me déteste. Pire, même. Je crois qu'elle a le béguin pour Drake. Pauvre petite chose. Il la considère comme la meilleure amie de sa petite soeur. Je ne sais pas. Je sens qu'elle est très fouineuse. Qu'elle guette le moindre faux pas de ma part pour tout balancer à Drake et à tout le Capitole. Elle est styliste aussi. On va travailler ensemble. Elle ne me fait pas peur. Je ne veux juste pas qu'elle découvre mon secret. J'ai toujours été douée à bien cacher mes secrets les plus profonds. Ce n'est pas maintenant que ça va changer. Du moins, je l'espère. Il l'accompagna jusqu'à la porte de sortie ou l'attendait - le sourire aux lèvres - son fiancé, Drake.

A. Loa-Skann Skopje a écrit:

OMG


Je t'aime J'adore ta description
Fouette moi


J'ai hâte de voir ce que ça va donner

On attendra donc que vos deux fiches soient finies pour choisir

Je t'aime aussi. Mais ça tu le sais déjà.
Owhii. Attends, j'enfile juste ma combinaison de Catwomen et je te rejoins.

D'accooord.

Callie: Merci.

Oh. F*ck. Tonkin.

Merci, ma belle.

Gold A. Flickerman a écrit:

Validez-la tout de suite moi je dis! Je donne ma voix à cette demoiselle! *Quoi? Comment ça personne ne me l'a demandé ? *
Bref, me gusta ta description, rien que pour ça je te validerais de suite ... Si j'étais admin, en attendant, je me contente de t'apporter mon soutient indéfectible et je t'envoie plein de bonnes ondes pour te porter chance
Tout ça pour dire, BIENVENUE et FIGHTING pour ta fiche

Ohwi validez-moi qu'on en finisse. Comme ça je pourrai courir te demander un lien de la mort qui tue.
Le message est passé, j'espère ?!
Sinon. Merci ma chère pour ce magnifique accueil - j'en ai les larmes aux yeux. - & oui bombarde-moi de tes ondes positives, on ne sait jamais.

Slik: Merci.