donovan kay costigan

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je n'y ai jamais réellement réfléchis en fait. Je préfère vivre et faire survivre ceux qui me sont cher. Vivre pour mener à bien ce combat que nous nous sommes promis de mener en sortant de ce District qui nous à vu naître. Cependant, en y réfléchissant un peu, je ne me vois pas mourir tranquillement dans une petite famille que j'aurais pu avoir. Déjà que je doute de ma capacité à fonder une famille mais là n'est pas la question. Je me vois bien mourir au combat en défendant les valeurs pour lesquelles je me bats, en défendant les gens que j'aime, en défendant ma petite sœur chérie. Je ne vois pas une autre mort plus belle et honorable que cela. Mourir pour ceux qu'on aime, mourir pour leur permettre la victoire.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Comme dit plus haut, je mourais sans aucune peur pour ma sœur. Juliet est plus que tout à mes yeux. Elle tient une place importante dans ma vie et c'est grâce à elle que je suis l'homme que je suis aujourd'hui. Sans elle à mes cotés, je ne sais pas comment j'aurais pu survivre jusqu'à maintenant. Elle est ma petite sœur et je mourais pour elle sans aucune crainte.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Ma connaissance des armes à feu. J'en suis un expert et je les manies toute à la perfection. Aucunes d'entre elles n'a de secret pour moi, je suis un tireur remarquable et dangereux. Doté d'une discrétion à toute épreuve lorsque je dois en faire la distribution dans les quartiers rebelles et d'une force de caractère sans précédent. Et puis bien sûr, le combat au corps à corps est une spécialité que j'essaye de faire évolué pour pouvoir me défendre en cas d'attaque.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Heureusement pour moi non. Grâce à mon père, qui s'est sacrifié pour nous, ma sœur et moi avons pu éviter d'être tiré au sort et avons pu vivre une nouvelle vie ailleurs. Je lui en serais pour toujours reconnaissant de cette chance qu'il nous à offert.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Ce fut délicat lors de notre arrivés. Nous n"étions que des enfants et de plus, j'avais la garde de ma sœur. Cet homme que je ne connaissais pas, je ne lui faisais pas confiance. Je ne faisais confiance à personne. Surtout que Juliet étant une petite fille, je me devais de veiller sur elle quand je voyais des yeux bizarres se poser sur sa personne. J'avais peur, j'étais effrayé et pourtant, j'ai refouler tout cela en moi pour paraître fort. Pour éviter qu'on nous embête. aujourd'hui, après plus de 12 ans, j'ai enfin réussi à trouver ma place. A me sentir mieux en quelque sorte. Cependant, je reste toujours sur mes gardes, n'accordant ma confiance qu'à de rare personne, ne pouvant de toute manière compter que sur Juliet.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, MAIS JE VIS A PRESENT DANS UN MILIEU défavorisé? AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient légèrement de la légende. DU COUP, MON NOM A aucune chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE confection d'arme à feux et distributeur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 24 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET heureusement. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. [/size]

reality is here.

tell us your story.

Il est dit qu’au moment de mourir, toute notre vie repasse en l’espace d’une demi-seconde devant nos yeux. Une demi-seconde qui parait une éternité. Je peux le certifier. Alors que je me retrouve attaché à une chaise, dans une pièce sordide tenant lieu à une cave crasseuse, que des poings s’écrasent sur mon visage au rythme des gouttes d’eau fuyant de se tuyau maudit et s’écrasant sur le sol, je revois chaque moment de ma vie. Clairement, comme si tout ceci c’était passé il y a de cela quelques secondes. Les coups qui martèlent alors mon visage ne me font plus rien. Mon esprit divague et je sombre dans mes souvenirs, oubliant le temps présent, oubliant l’endroit, oubliant mon bourreau.

Les yeux clos, je me retrouvais dans mon lit. Dans ce petit lit que j’affectionnais tant et dans lequel je dormais comme un gros bébé. Le sourire aux lèvres, je rêvais de choses fabuleuses et me sentais bien, apaisé, en sécurité. C’était sans compter sur le fait qu’en pleine nuit, me sortant de mes songes, me faisant tirer une mine de dégout et d’incompréhension, mon père venait me réveiller, me soulevant comme si je n’étais qu’un poids plume et me sortant du lit. « Dépêche toi Donny, habilles toi et prépares des affaires, nous partons… » Nous partions ? Mais où ? Je ne comprenais rien. J’avais encore la tête dans le derrière, j’étais encore à moitié endormi lorsque je me mis à faire ce qu’il me demandait. Après tout, il devait certainement avoir une bonne raison. Baillant en me grattant la tête, je prenais un sac, puis un autre et encore un autre, et mettais mes affaires dedans, ne prenant pas le temps de ranger le tout à la perfection. J’enfilais un jean, un t-shirt, un pull puis une doudoune et enfin laçais mes chaussures et mis mon bonnet en rejoignant mon père qui se dirigeais dans la chambre de ma sœur juste à coté de la mienne.
La pauvre était bien entrain de dormir profondément. Je voyais un petit sourire s’afficher sur son visage aux traits fins. Qu’elle était belle comme ça, cela me faisait mal au cœur de devoir la réveiller. Suivant les ordres de mon père, je poussais doucement ma petite sœur pour que cette dernière se réveille. Mais je n’y arrivais pas. J’étais trop doux avec elle et n’osais appuyer. Mon père venant à mon aide et sans ménagement, poussais ma sœur jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle aussi n’avait pas l’air de comprendre ce qui se passait. A peine réveillée, elle faisait à son tour son sac et se préparait. Je restais là, l’aidant quand je la voyais galérer, en attendant qu’elle soit prête. Cependant, une petite chose me dérangeait et m’inquiétait. Je ne voyais pas mon père faire ses affaires. Les avait-il fait avant de venir nous réveiller pour ne pas perdre du temps ? C’était certainement ça vu comment il était pressé. C’est à ce moment là que je vis la tête d’un homme que je ne connaissais pas sortir de l’encadrement de la porte et nous regarder, ma sœur, mon père et moi. Il annonça froidement à mon père qu’il ne pouvait faire ça. Que les autres l’apprendraient et qu’ils nous retrouveraient. De qui parlait-il et surtout, de quoi parlait-il ? Je n’arrivais pas à comprendre. Je croisais le regard de ma sœur qui était aussi perdu que moi, et reportais mon attention sur mon père et l’homme avec qui il parlait.

Rapidement, nous nous retrouvions dehors, le froid nous lacérant le peu de peau du visage qui combattait la température négative extérieur. J’avançais, sans rien comprendre. Étions-nous entrain de déménager ? Comme ça en pleine nuit ? Cela y ressemblait. Enfin… cela ressemblait à une fuite plus qu’autre chose. Mais passons, je n’avais que 12 ans et je ne comprenais encore pas tout ce qui se passait autour de nous. Les deux continuaient de parler sans que je n’entende quoi que ce soit. Je serrais la main de ma sœur dans la mienne, les suivant sans ralentir. Se tournant vers nous, notre père nous adressa une dernière parole. Une parole que je ne compris pas très bien. Seulement quelques mots trottaient dans ma tête. « Que nous partions ? Pourquoi ne parles-tu pas de toi Papa ? » Lui demandais-je alors sans avoir de réponse. C’était bien ce qu’il venait de dire non ? Je me tournais vers ma sœur, attendant confirmation de sa part. Elle comme moi avait compris la même chose que moi. Cet homme que nous ne connaissions pas était sur le point de nous emmener loin de notre maison. Loin de notre père. Et ça… c’était quelque chose que notre père avait prévu depuis longtemps. Pourquoi nous lâchait-il ? Pourquoi nous laissait-il partir avec cet inconnu ? Je ne comprenais pas.
Les adieux furent horribles. Déchirant. J’entends encore ma sœur crier de tous ses poumons le nom de mon père. Un cri horrible qui me fit froid dans le dos. A ce moment là, je compris une chose. C’était la dernière fois que je verrais mon père. La dernière fois que nous serions tous les trois, vivant comme une vraie famille unie. Ma sœur dans mes bras, je pleurais silencieusement en essayant de la calmer alors que la silhouette de mon père disparaissait petit à petit dans la nuit. J’avais parfois l’impression de le voir encore. Ce n’était qu’une image désabusé de mon esprit fatigué et torturé par le chagrin. L’homme qui nous accompagnait ne parlait pas, seulement quelques mots pour nous dire vers où nous allions. Et pourquoi nous y allions. Du coin de l’œil, je le regardais, n’ayant absolument pas confiance en cet individu.

Entendant encore et toujours les gouttes tomber, formant une flaque dans cette pièce glauque et insalubre, je rouvrais les yeux. Les coups avaient cessés de pleuvoir sur mon visage et mon torse, les deux étant certainement vilainement marqué. Comment avais-je pu me faire prendre ? Ils n’avaient aucun indice de toute façon, voila pourquoi ils essayaient de me faire cracher quelque chose. Seul, je regardais autour de moi et réussi finalement, après de longues minutes de lutte, à faire céder les liens me tenant attacher. Usant de toute la discrétion dont j’étais capable je sortais de cet endroit et pris la route pour rentrer chez moi. La mission que j’avais accepté pour livrer les dernières armes ne c’était pas correctement déroulé mais l’essentiel c’était que le boulot avait été fait. Quelques petites heures passèrent lorsque j’arrivais enfin chez moi. Il faisait nuit noir et ma sœur dormait profondément. La regardant quelques minutes, je partais prendre de quoi me désaltérer avant de revenir à toute hâte vers elle. Elle venait de faire un cauchemar, toujours le même. « Ça va ? » Lui demandais-je alors qu’elle détournait le regard, essuyant ses joues qui étaient remplies de larmes. Elle avait encore pleuré dans son sommeil. Je détestais cela. Sans rien dire, je m’avançais vers elle et m’installais à ses cotés, enroulant mes bras autour d’elle et la serrant tout contre moi, la berçant légèrement dans une petite étreinte qui pouvait la calmer. Elle avait besoin de moi, encore aujourd’hui, à 22 ans, elle avait besoin de moi. Et j’étais là pour elle, comme toujours. Et j’espérais le plus longtemps possible. « Je n’aurais jamais pu supporter te voir là-dedans. » Lança-t-elle d’une petite voix. Je la serrais un peu plus, sans rien dire pendant quelques secondes. « Je n’aurais jamais pu moi aussi. Tout va bien Ju, je suis là. » Et dans cette dernière étreinte, nous nous endormîmes tranquillement, l’un contre l’autre, enfin en paix, se promettant comme tous les soirs que nous ferons payer aux dirigeants tous ce qui avait pu nous arriver, à nous, mais aussi aux autres dans notre cas.