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 II,1. la moisson du district huit

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Caesar Flickerman
MAITRE DU JEU
Caesar Flickerman
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MessageSujet: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeVen 11 Mai - 22:32


La moisson
“ district 8 ”


(c) peacekeepers
« La Moisson approche. La tension dans les districts est à son comble, et chacun fait de son mieux pour paraître détaché. Parmi les plus jeunes, il y a ceux qui sont terrifiés à l'idée d'entendre leur nom appelé, et il y a ceux qui trépignent d'impatience de pouvoir participer à ces Jeux. Les habitants sont invités à rejoindre l'hôtel de ville de leur district. Les préparatifs sont déjà terminés, et l'endroit grouille de Pacificateurs, prêts à intervenir au moindre débordement. D'un côté, les adultes, ceux qui ne sont plus éligibles se rassemblent, anxieux à l'idée de voir leurs enfants partir. De l'autre, il y a les potentiels tributs. Au centre de la grand place, une estrade se tient, prête à accueillir l'hôtesse Poppy Jones (inventé). Sont déjà présents, le maire Marcus Bleder, ainsi que la mentor Silk Preston. »

Vous pouvez déjà poster après ce message, des rp courts de préférence. Tous les habitants des districts sont invités à participer. La suite arrivera demain, avec l'annonce des tributs féminins. Soyez patients, et puisse le sort vous être favorable.


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Silk Preston
DISTRICT 8
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can you save me?
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 2:12

    Elle pouvait voir les gens commencer à s’agglutiner sur la grande place depuis la petite fenêtre des toilettes de la mairie. Inspire, expire, ils ne peuvent plus te faire de mal. Le blanc des uniformes des pacificateurs était trop éclatant contre le gris des usines, déplacé encore plus qu’à l’ordinaire. Elle observait, les enfants dans leurs habits du dimanche, leurs mains tremblantes entrelacées dans celles de leurs parents. Pour deux d’entre eux, la vie s’arrêterait aujourd’hui, parce qu’un simple bout de papier tiré par une main manucurée l’avait décidé, parce que la cruauté du Capitol était sans limites et que personne ne pouvait l’arrêter. Silk descendit du siège de toilette où elle était perchée et sortit de la cabine. Inspire, expire, ils t’ont déjà choisi, tu ne crains plus rien.

    Elle contempla son reflet dans le miroir au dessus du lavabo fêlé pendant de longues secondes. Elle ne vit rien d’autre qu’une gamine terrifiée. Inspire, expire, personne ne doit voir que tu as peur. Son cœur battait contre sa poitrine, elle pouvait sentir le sang pulser contre ses tempes. Elle inspira profondément et aspergea son visage avec un peu d’eau. Il fallait retrouver une contenance, redevenir le mentor, la meurtrière. C’était ainsi qu’elle s’était construire, toujours un coup d’avance sur ceux qui pourrait la trahir. Elle avait construit une barrière, entre et les autres, un mur érigé comme un bouclier contre le monde extérieur. Inspire, expire, ils ne peuvent pas t’atteindre. Elle ouvrit la porte et sortit. Elle ne pouvait pas se cacher plus longtemps, l’année dernière Adonis avait dû venir la chercher. Les officiels attendaient le début de la cérémonie à l’intérieur de la mairie, dans une des pièces adjacentes à celle où les tributs seraient conduits plus tard. Silk plaqua un sourire sur son visage, redressa le dos et lissa inutilement la robe que les stylistes du District lui avaient fait parvenir. Une robe aussi courte ne pouvait être qu’une idée d’Orube. Elle tira sur le bout de tissus une dernière fois et poussa la lourde porte en bois. Le maire au visage livide écoutait d’une oreille distante les élucubrations de Poppy à propos des arènes possibles pour cette année. Silk savait que comme tous les parents du District, Marcus avait peur pour son fils. Certes, il était peu probable qu’avec si peu d’inscriptions dans l’urne Frost soit sélectionné, mais le sort est un allié capricieux, et personne ne pouvait prédire qui il allait frapper cette fois.

    « Silk ! Ma chère venez donc vous joindre à nous. »

    Elle essaya de sourire à l’hôtesse. Poppy ne voulait pas mal, elle était juste particulièrement stupide et naïve. Un vrai produit du Capitol.

    « Je suis tellement heureuse de vous retrouver ! Et vous savez qui d’autre a hâte de vous voir. Orube, elle n’arrête pas de parler de vous. Si vous saviez à quel point elle est excitée à l’idée de travailler pour notre district ! »

    Elle se retint de dire qu’Orube était même excitée à l’idée de se repoudrer le nez, mais elle s’abstint, se contentant acquiescer légèrement. C’était vraiment de mauvais goût, critiquer la femme qui la laissait coucher avec son mari sans rien dire. Marcus profita de la distraction pour boire une gorgée depuis une fiole en métal. Il capta son regard, elle ne dit rien. Inspire, expire, tout le monde a peur.

    On vint les chercher, les faisant sortir à la file indienne. Elle connaissait son siège, c’était le même depuis 15 ans, il resterait le même tant que ses tributs continueraient de tomber comme des mouches. Elle croisa les jambes et posa ses deux mains sur ses genoux, elle tira à nouveau sur sa robe, sans succès. Adonis était certainement en train de se moquer d'elle.

    Elle le chercha du regard dans la foule d’uniformes blancs. Alignés ainsi ils ressemblaient à une armée de petits soldats de plomb. Ils se ressemblaient tous, unis pour une même cause. Peut-être y avait-il parmi eux des parents, des frères ou des sœurs, tout aussi terrifiés que le reste de la population. Ils n’en montraient rien, impassible dans leurs carapaces de kevlar. Silk scanna la population à la recherche de visages familier. Elle aperçu Satine et tenta de sourire, elle ne réussit qu'à faire la grimace.

    Ce n’état pas un ciel de moisson. Aucun jour aussi radieux n’aurait dû être gâcher ainsi. Parmi les enfants alignées par tranche d’âge, il y avait deux futurs tributs, deux futurs potentiels cadavres. Poppy prit sa place devant le micro. Le spectacle allait commencer.

    C’est une année comme une autre, inspire, expire, ils ont déjà gâché ta vie, ce n’est pas ton tour aujourd’hui.


Dernière édition par Silk Preston le Sam 12 Mai - 21:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 13:50

Mes plus beaux habits posés sur mon lit, je savais déjà quel jours nous étions. Cela faisait des semaines que je redoutais cet instant, cette journée de terroir où l’angoisse s’abat froidement sur le district. J’avais peur, peur pour moi, peur pour les personnes que j’appréciais. Peur pour les deux futurs tributs qu’on allait envoyer comme de la chair à pâté à l’abattoir. Enfilant la chemise lisse que ma mère m’avait préparée, je boutonnais cette dernière face au miroir posé sur le mur de ma chambre. Les cernes mangeaient mon visage, je n’arrivais plus à dormir depuis quelque temps. Je n’étais pas apaisé, le sommeil ne venait plus, j’avais peur, j’avais peur comme tous les gamins de mon âge et tous les plus jeunes. Pourtant, j’espérais, je faisais des prières, j’étais à vendre mon âme pour que ça soit quelqu’un d’autre que moi. Quelqu’un d’autre que Velvet, pour que cette année encore on soit épargné. J’avais besoin de croire, j’avais besoin de m’apaiser, mais rien n’y faisait. Une fois habillé, j’allais manger un sobre repas avec mes parents avant qu’il ne soit l’heure de se rendre sur la grande place, cependant rien ne passait. Aucun mot ne s’échappait de ma gorge, je ne pouvais avaler aucun aliment. J’étais pétrifié, terrifié, incapable de réfléchir ou de respirer sans que mon cœur ne soupire d’inquiétude. Ce dernier criait, battait avec rage comme pour me hurler aux oreilles « ça va être toi, ça va être toi… » J’allais finir par devenir dingue à force d’attente, mais déjà il était l’heure de se diriger vers la grande place. Une bref accolade donner à mon paternelle et quelques mots de réconfort que ma mère m’eut donné plus tard, nous étions en chemin. Comme le reste du district, j’arrivais sur la grande place sachant déjà ce que je devais faire. Mais avant d’aller avec les garçons de mon âge, je tournais la tête à gauche et à droite pour trouver Velvet du regard. Elle était un peu derrière moi, avec son frère. Sans plus un mot pour mes parents, je remontais les courant, bousculant parfois quelques garçons et filles qui, la tête baissé, se dirigeaient à l’abattoir. Une fois devant Velvet et son frère, je me sentis stupide, qu’est-ce que je pouvais bien dire ? Dans ce genre d’instant il n’y a rien, pas d’espoir, juste la peur, une peur sourde et diffuse qui se loge dans chaque parcelle de votre personne. Un sourire bien pale, bien trop pale aux lèvres, je finissais par souffler : « On se verra une fois que tout ça sera fini. » Quelques mots, une promesse même pas prononcé. Un rien qui semblait être beaucoup. Sans plus de cérémonie, je me retournais prêt à subir le sort qu’il m’était réservé. Sans plus de force, je trainais les pieds pour aller rejoindre les garçons de mon âge. Une fois à ma place, perdu au milieu d’autres brebis attendant leur sort, je restais immobile. Soumis à ma condition, incapable de me révolter ou bien d’affronter la dure réalité.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 14:09

« Lily, debout. »

Dans un faux sommeil, j’ouvre les yeux et me lève doucement tandis que ma mère s’empresse d’aller réveiller toute la fratrie. La tension est palpable et personne n’a dormi de la nuit. Nous le savons tous : ce matin, le soleil apporte la mort avec lui. C’est le jour de la moisson, et le silence est pesant, que ce soit dans la maison ou dans le district. Tout le monde se prépare en silence. Maman retient ses larmes. Le soulagement de ma dernière année d’éligibilité se mélange à l’extrême angoisse de la première moisson de mon frère cadet. Devant notre maigre déjeuner, tout le monde se regarde sans savoir quoi dire. Papa a fait l’effort de se lever pour l’occasion. Après tout, c’est peut-être la dernière fois qu’il voit l’un de ses enfants. Il n’aura pas la force de nous suivre sur la grande place.

Le reste va très vite ; nous nous débarbouillons rapidement et nous parons de nos plus ‘’beaux’’ vêtements. Mon frère me suit à la trace, cherchant en moi une présence rassurante. Malheureusement, je suis incapable de faire quoi que ce soit pour lui. À défaut de rien, je reste le plus calme possible pour ne pas l’effrayer d’avantage. Il n’a pas besoin de ça.

Sur le chemin de la grande place, les pleurs et les cris habituel. Mon frère, d’ordinaire si courageux, se cramponne à mon bras. J’avance d’un pas décidé, sans montrer l’ombre d’une émotion. Je ne tente ni de raisonner, ni de le rassurer. Lui dire que tout ira bien serait lui mentir, et le raisonner serait inutile. Je me souviens de ma première moisson, et rien ni personne n’aurait pu m’empêcher de pleurer à ce moment là.

Nous nous enregistrons, puis nous nous séparons difficilement pour nous ranger selon la règle. Une fois à ma place, je ne cherche ni mon frère, ni ma famille des yeux. Je fixe simplement l’estrade en attendant que le jugement soit rendu. J’ai peur, comme tout le monde. Peut-être même un peu plus. Mais j’ai appris à me maîtriser mes émotions en six ans. Sans le montrer, et même si je ne crois en rien, je prie pour que mon petit frère soit sain et sauf.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 15:14

Lucas aurait voulu ne jamais se réveiller, passer la journée dans un demi-sommeil, caché sous sa couette, sans que rien ni personne ne vienne le déranger, laissant ce jour funeste se dérouler sans lui. Malheureusement, il avait déjà suffisamment traîné, et il savait que ses parents n'auraient pas la force de venir le presser. Soit. Après un long soupir, il se leva enfin, résigné.

Il s'habilla avec soin, et contempla un instant son reflet dans le miroir. La peur lui rongeait les entrailles, pourtant, son regard pétillait de colère. Encore une fois, le Capitole allait s'agiter devant les écrans géants, jubilant devant ces scènes d'horreur et de meurtres terribles de pauvres enfants arrachés à leur famille et enfermés dans une arène qui avait tout d'hostile. Et encore une fois, tous les districts seraient obligés de participer à la fête.

Tout ce petit manège commençait à peser gros sur ce que Lucas pouvait supporter. Les conditions de vie déplorables faisaient presque partie de l'habitude, et ils avaient appris à se débrouiller avec, mais cette journée, tous ces gens qui s'impatientaient pour découvrir le visage des nouvelles victimes de l'année... Lucas se demandait encore aujourd'hui comment tout cela pouvait être réel.. Et le silence du district 13 après leur message-pirate au cours de la dernière moisson avait fait planer le doute de leur implication dans la rébellion chez Lucas. Allaient-ils continuer encore longtemps de se cacher après avoir crié leur existence dans tout Panem ?! En sentant les larmes monter face à son impuissance, il détourna le regard et quitta sa chambre, le cœur gros.

Sa mère pleurait silencieusement, et son père tremblait. A leur vue, la colère de Lucas se dissipa, et il se sentit à nouveau submergé par la tristesse et la peur. La peur de les perdre à jamais. Ils veillaient tous les uns sur les autres, que ce passerait-il si Lucas devait disparaître dans l'arène.. ? La vie continuerait, de toute évidence, mais il ne serait plus là pour payer les médicaments de sa mère... En chassant ces sombres pensées, il tenta de se montrer le plus rassurant et le plus confiant possible, dans l'espoir de les apaiser, et profita des moindres instants qu'il pouvait encore passer avec eux.

Lorsque le moment fut venu, ils quittèrent la maison, et le silence s'installa entre eux. Lucas replongea dans ses pensées, s'imaginant ce qui allait suivre, et enlaça ses parents une ultime fois avant de les quitter pour s'enregistrer et se ranger dans la colonne attribuée. Une fois à nouveau seul, il se contenta d'attendre l'agitation du Capitole en songeant tristement aux amis qui devaient se trouver non loin de lui. Finalement, son regard se fixa sur l'estrade et il se surprit à espérer à nouveau un autre message du district 13 qui mènerait cette fois à une rébellion prochaine.


Dernière édition par Lucas Mandrake le Sam 12 Mai - 15:55, édité 1 fois
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II,1. la moisson du district huit Vide
MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 15:21

II,1. la moisson du district huit Tumblr_m2sfus7WMs1r6myj4o9_250

Des mèches rousses passaient devant mes yeux, des yeux d'un vert éblouissant virevoltaient devant moi, mon corps était allongé comme sur une table d'opération, et la voix de cette femme qui souffrait le martyre me regardait avec tristesse.
« Enora, tu es la plus forte de tous, je crois en toi ... Mon enfant ... » Je relevais la tête en repoussant mes draps blancs, reprenant ma respiration doucement. Ma poitrine allait explosait, je le sentais tout au fond de moi. Cette sensation me rappelait que j'étais en vie et que je portais toujours un coeur. Mais dans ce coeur, il n'y avait personne ... Peut-être ma mère?Non mon père l'avait achevé?Mon père?Je pense que oui ... C'était le seul à pouvoir me sauver. Mais à quoi ça lui avancerait?Je ne suis qu'une gamine inutile ... Oh oui, je le sais, je le sens ... La mort, c'est elle, ma meilleure amie, c'est elle que je tiens dans mon coeur, tout comme la solitude et le sang ... Oui, la mort est sûrement avec mon père, les seules personnes que je portais dans mon coeur.

« Gamine, tu te lèves ou je t'enfonce mon point dans ta petite gueule ?! » Le ton de sa voix glaciale me fit reprendre mes esprits, oh oui, qui ne connaît pas cette voix dans le district huit?Qui ne connaît pas la voix du pacificateur Candria, qui ne le connaît pas tout simplement. Passant ma main droite sur mes cheveux roux et emmêlés je posais mon regard bleuté sur la paume de mon autre main. Celle-ci était en train de cicatriser sur la grande coupure que mon miroir cassait m'avait fait et ou l'on distinguait la petite marque de couteau que mon père m'avait enfoncé. Qu'elle malin celui là, même pas entrée dans l'arène que j'étais déjà blessé. Je posais mon regard sur ma chambre, et mon miroir cassé. Génial ! Enfilant un vieux pantalon avec un petit pull, je descendis les escaliers. Mon père m'y attendait et me regarda. Nous nous fixâmes jusqu'à ce que mon père se dirige vers la cuisine. Quand je vis la table, j'allais exploser. Elle était recouverte de bonne nourriture.
Il me faisait rire malgré son air méchant. Je cachais ce sourire en moi et nous nous dirigeâmes pour aller déjeuner. Avalant un bon bol remplis d'une poudre marron foncé appeler « chocolat » et un bout de pain, je posais mon regard sur mon père qui avalait son café, sans sucre. Je trouvais ça amère et dégoûtant, mais je devais en boire parfois pour me redonner de la force. Il se leva ensuite en se dirigeant vers l'armoire et sortit une paire d'habit plié avec des chaussures par- dessus.

« Je t'ai acheté ça, tu n'as qu'à aller enfiler ça pour la moisson, surtout grouille toi tu vas être en retard sale mioche ! »
Dans un silence je me dépêchais de prendre ses habits et de monter dans ma chambre. Je fis un tour dans la salle de bain, me déshabillant et me lavant à l'eau froide, comme toujours. Le froid me rappelait ce que j'étais, une reine des glaces prêtent à n'importe quoi pour ne rien dire d'important.
« C'est peut-être ton dernier repas avec moi, alors j'ai payé des gens pour te faire un bon repas, mais n'en profite pas pour te goinfrer gamine, je veux qu'il y ait des restes ! »
Oh oui je crois que quand j'ouvrais la bouche, c'était monumental ! Égouttant mes cheveux, je me séchais grâce à la serviette. J'enfilais des sous-vêtement de femme, ce qui me parut un peu bizarre, moi qui étais habitué aux tissus simples. Je dépliais l'habit et par surprise je tombais sur une robe, une robe ... Je n'en avais jamais porté. Celle-ci était blanche recouverte de petite fleure rose. Je regarda le tissus. Il avait osé me prendre une robe?Oh non pitié, pas ça ...
Déposant un regard sur les chaussures, c'était des ballerines blanches. Je fermais les yeux et enfila le tout, pour me regarder enfin dans la petite glace de la salle bain. Une surprise étrange me parut devant les yeux. Je ressemblais à une femme, à ma mère.

Descendant en bas, je me rappelais que mes cheveux n'était pas en place. Mon père me regarda, l'air étrange et intriguait. Je lui rendis son regard. Que devait-il pensait?J'étais sûrement laide. Il passa ma main dans mes cheveux pour me les remettre en place. Non!Non Enora tu ne dois pas!Non Enora ne pleure pas!Non non et non, tu dois lutter!Je releva la tête en le regardant ouvrir le seuil de la porte.
Nous voilà arriver sur la grande place. Je lui adressai un dernier regard avant de le voir rejoindre son escadrille de pacificateur. Au moins si j'étais choisie, il me mènerait sur la scène part lui-même. Je regardais, beaucoup de gens étaient là. Quand je vis le mentor du huit, Silk, elle avait l'air assez drôle et bizarre, un peu comme moi, mais en plus divertie. Je rejoignis la place des filles du huit, attendant les paroles de l'hôtesse. Je prenais de ma main droite, ma main gauche et je la serrai au niveau de la blessure, en me parlant à moi-même dans ma tête
« papa, je t'aime ... »
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 15:50

Je n’avais pratiquement pas dormis de la nuit, je savais que la Moisson était le lendemain et je savais que je devais dormir si je ne voulais pas ressembler a un cadavre alors que tout le monde dans le district se faisait beau au cas ou le pire arriverait. Mais mes yeux refusaient de se fermer et mon esprit était trop préoccuper par les Jeux. Je pris une longue inspiration lorsque je vis les premiers rayons de soleil traverser ma fenêtre et me levai difficilement. J’étais fatiguée, bien sur, mais mon corps avait l’habitude après toutes ces nuits de vol. Ma mère se trouvait déjà dans le salon lorsque je m’y rendis. Elle avait préparé un maigre repas avec ce que j’avais rapporté la veille et Silk en mangeait déjà un peu. Toujours trop peu pour m’en laisser plus a moi et à notre mère. Alors je remplis un peu plus son assiette « Ne dis rien, de toute manière si je suis prise ils ne me laisseront pas mourir de faim. » dis-je avec un faible sourire. Mon frère ne le prit pas bien et se renfrogna. Il me fit ensuite un signe en direction du jardin, cette vieille tradition qui voulait qu’on se dise au revoir sous notre vieil arbre, juste avant la Moisson. Je n’avais pas encore enfilé ma robe mais si je pleurais, je préférais le faire sur cette vieille chemise emprunté à mon père. Je me levai et le suivi, là il me prit dans ses bras et je pus me laisser aller à ma peur panique d’être tirée au sort. Des larmes d’angoisses perlaient aux coins de mes yeux et je sentis son emprise sur moi se faire un peu plus forte. « Velvet, tu ne seras pas prise, il y a des filles plus vieilles que toi et dont la famille est plus nombreuse. » dit-il dans un souffle. Je hochai doucement la tête, j’allais ouvrir la bouche mais je n’osais pas lui dire que je m’inquiétais aussi pour Adrayan, le guérisseur de notre district. Il ne savait pas à quel point il était important pour moi et il ne devait pas le savoir. Je finis par le quitter et montai dans ma chambre ou ma mère avait préparé ma robe. Elle était blanche et étonnement propre. C’était ce qu’elle faisait sur son temps libre, depuis des jours. Je la soulevai, l’admirai et l’enfilai après avoir au préalable retiré mes vêtements. Ma mère monta voir le résultat et me pris dans ses bras, sans un mot comme toujours. Puis elle attacha mes cheveux en une queue de cheval haute, laissant quelques mèches libres sur mon visage. J’étais belle pour avancer vers cette Moisson, vers, peut être, ma mort imminente. Je me rendis ensuite sur la place publique, avec Silk, quand je vis Adrayan venir vers moi. Je souris, j'avais envie de le prendre dans mes bras, juste au cas ou, mais les caméra tournaient surement déjà alors je ne bougeai pas, je restai stoïque. Il me dit juste une chose, qu'on se reverrait quand ce sera finit. Je hochai la tête et ajoutai « Ce ne sera pas toi ! », juste au moment ou il se retournait. Puis je me rendis près de la Pacificatrice qui prélevait une goutte de sang des potentiels tributs féminins et me rendis ensuite avec les autres filles de 16 ans.


Dernière édition par Velvet Furbereen le Sam 12 Mai - 17:24, édité 1 fois
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△ à Panem depuis le : 20/04/2011
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 16:30


Premier tirage
tribut féminin



(c) avalon
« La population du District Huit est enfin rassemblée devant l'hôtel de justice, prête à entendre la Moisson. Et le moment que certains redoutent, et d'autres attendent avec impatience débute. L'hôtesse, Poppy Jones, apparaît et salue la foule. Après quelques banalités d'usage, il laisse place aux écrans géants présentant avec passion et dévouement le Capitole. Cette ville qui épargne chaque année un tribut pour le couvrir de richesse, cette ville qui a sauvé douze districts d'une révolte. Alors que la projection prend fin, le symbole de Panem apparaît et l'hymne retentit. A peine est-il terminé que l'hôtesse déclame la phrase incontournable du début de la Moisson. “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” Et comme le veut la tradition, c'est le tribut féminin qui est choisi en premier. “ Commençons par les dames! ” L'hôtesse s'approche de la bulle de verre, et sort sa main avec un petit papier où se trouve le nom du tout premier tribut de cette nouvelle édition des jeux.

“ Lily Ann Ayling! ” »


Les personnages voulant se porter volontaire à la place de Lily Ann (donc uniquement des filles) doivent poster avant samedi prochain pour se déclarer comme indiquer dans l'annonce générale. Postez à la suite tout comme précédemment.


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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 17:06

II,1. la moisson du district huit Tumblr_m2sfus7WMs1r6myj4o9_250

Mon corps me démangeait. Quand j'entendis le nom de la fille sélectionnée, je posais mon regard sur elle, sur son petit corps fin et son air assombrit. Elle avait beau être plus grande que moi, elle me faisait pitié, pitié de mourir pour rien, pitié pour mourir pour des gens qui ont envies de voir des adolescents se tuer et surtout qu'elle n'était pas capable de gagner les HG. Non personne dans le huit serait capable de battre une carrière du 1 ou du deux, de tuer des abeilles piquantes, de se battre contre une personne ou un animal crée par le capitole. Non personne ne serait capable. Sauf moi ...

Oui, j'avais ce sang de guerrière qui bouillonnait en moi. Je voulais prendre sa place. Je fermais les yeux un instant et réfléchie à la situation. Que devais-je faire. Attendre et la voir mourir devant tout le monde, sachant qu'on sera tous morts, l'année dernière il y avait un sois disant sauvetage, mais cette année le capitole a dû redoubler d'effort.

J'examinais dans ma tête chaque mouvement que je ferais si j'étais dans l'arène contre une carrière. Contre une mutation génétique du capitole. J'étais une ancienne carrière, je n'avais pas d'amis et en guise de famille un père sadique. Je n'étais pas vraiment riche et personne n'avait l'air de m'apprécier. Je repensais aux paroles de ma mère
« Enora, tu es la plus forte de tous, je crois en toi ... Mon enfant ... » . Était-ce un signe ? Que devais-je faire ? Si je suis plus forte que tout, si je crois en moi, si je me sens de taille, suis-je prête à risquer ma vie pour cette fille. Elle avait une famille et je pouvais voir ses proches. Il devait sûrement avoir une tête effroyable. Je croisais le regard de mon père. Je détournais vite la tête.

« papa je t'aime fort, très fort, et tu dois le savoir ... »

Maintenant ce n'était qu'une question de temps. Le froid allait-il me glacer les mouvements, allais-je regarder la jeune fille partir et mourir aux jeux ... Je n'en savais rien ...


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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 17:19

L’hôtesse s’avança pour nous parler de la tradition de Panem : les Hunger Games. Elle passa même cette petite vidéo qui retraçait l’histoire des Jeux, comment la rébellion avait massacré Panem et comment, dans son immense bonté, le Capitole avait décidé de conclure la paix. C’est ainsi que, pour contenir toute tentative de rébellion, les Hunger Games furent instaurés. Je me trouvais là, debout au milieu des filles de mon âge, pour la quatrième fois déjà. Je serrais les dents alors que l’hôtesse annonçait avec une joie non dissimulée que les filles passent d’abord. Alors j’eus un reflexe idiot, je fermis mes yeux. Mes mains se fermèrent en un poing et je priais intérieurement ‘Pas moi, pas moi’. “ Lily Ann Ayling! ” Je rouvre, les yeux et tourne la tête pour apercevoir notre tribut, celle qui a été choisie pour représenter le district huit, l’un de plus pauvres de Panem. Mais je ne la vois pas. Elle est surement pétrifiée d’horreur, je ne sais pas si j’aurais moi-même le courage de m’avancer et de monter sur l’estrade auprès des Pacificateurs, de Silk et de Poppy, notre hôtesse. Mais je ne suis pas prise et je ne connais pas cette fille. Je ne me porterai pas volontaire pour me faire tuer à sa place, même si j’ai surement plus de chances qu’elle de gagner les Jeux, il est hors de question que je m’avance vers cette mort comme ça. Tant pis, je suis lâche, mais l’un de nous mourra, deux surement, si on compte les garçons. Et je n’arriverai pas a prendre la place de cette fille.
Comme je ne l’aperçois pas monter sur l’estrade, je cherche quelqu’un d’autre des yeux, Adrayan. Je repère rapidement l’espace réservé aux garçons de 17 ans et là, au milieu des chevelures brunes, je l’aperçois. Je me mords la lèvre inférieur mais esquisse un sourire, je ne veux pas qu’il sache que je m’inquiète pour lui, je suis censée croire en sa bonne étoile comme il l’a fait pour moi, non ? Et si il était pris ? Je ne pouvais pas penser comme ça, il ne pouvait pas partir aux Jeux, parce qu’il sera trop tard pour que je me porte volontaire et pour que je l’accompagne. Les autres ne chercheront qu’a le tuer, face aux carrières il n’a aucune chance, aucun de nous n’a une chance face à eux. Alors je continue d’espérer en attendant la suite et fin de la Moisson. Il l'a dit, on se reverra quand ce sera finit.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 19:04

Pourquoi dormir ? Pourquoi lutter contre sommeil ? Pourquoi lutter tout court ? Pourquoi se dire que tout ira bien, alors que non, tout n'ira pas bien ? Assis sur le toit de l'hôtel de ville, je regardais le soleil qui dardait ses rayons pleins de promesses sur le district encore endormi. Promesses fausses et mensongères évidemment puisqu'aucunes ne pourra jamais empêcher les Hunger Games. J'aurais voulu partir. Partir et m'envoler loin, là ou se lève le soleil. Dommage. Dommage que je n'aie jamais quitter le district. Dommage pour les tributs. Dommage pour leurs familles. Dommage pour leurs amis. Dommage pour les jeux. Jamais je ne me suis autoriser à songer à une sans jeux. Une vie sans cette douleur qui vous compresse le coeur chaque matin. Pourquoi en rêver alors qu'on sais pertinemment que ça n'arrivera pas. Le Treize n'existe pas. Et quand bien même il existerait, qu'est ce qu'il faisait ces dernières années ?

Des voix. Ca s'agite sur la grand-place. Des gens sont venus installer les immenses écrans qui retransmettront l'événement à ceux qui n'ont pas "la chance" d'être sur la grand-place mais dans les rues adjacentes, signe que je ferais bien de dégager au plus vite. Mes jambes, restées croisées toute la nuit me font mal quand je me relève pour me glisser dans une des fenêtres de la maison du maire, adossées contre l'hôtel de ville. J'ai juste le temps de refermer la fenêtre que déjà Martha ouvre la porte et dépose des vêtements propres sur le lit. "J'ai préparé tes affaires pour la moisson" dit elle d'une voix éteinte. "Merci" je réponds. Elle me regarde un instant puis m'étreint de ses mains ridées et calleuses. "Tout ira bien." je lui murmure à l'oreille. Martha à toujours été là. Elle arrivée un soir, avec ma mère. Elle n'a rien dit, juste :"C'est Martha, elle va vivre avec nous désormais." Puis, Martha est montée s'installer dans une des chambres de domestiques. Le lendemain, elle nous préparait le petit-déjeuner.

Une fois lavé, habillé et après avoir avalé un quignon de pain, je marche calmement vers la grand-place que j'ai passé la nuit à observer. Je suis suremment le seul enfants du district qui participe à la moisson sans ses parent derrière les barrières. Martha doit rester à la maison et mon père, levé très tôt, se trouve sur l'estrade. Après un moment, j'attend, les bras croisés face à l'hôtel de justice. Je devais être en avance, il n'y avait personne dans l'espace réservé aux garçons de quinze ans. Les minutes qui suivirent je fut rejoins par un garçon, puis un autre puis de plus en plus plus jusqu'à ce que nous soyons tous là. J'adressai un sourire triste à Adrayan que je croisai dans le lot. Après avoir demandé le silence, mon père s'avance et commence à parler d'une voix forte. J'écoute d'une oreille distraite son discours qu'il s'obstine à changer chaque année. Je lui ai déjà dit que 'était inutile que les gens n'attendais tous qu'une chose : les noms. Les noms bon sang ! Qu'il soit tirés et qu'on en finisse. Mon regard traine sur chaque éléments, chaque objets, chaque personne. Il y a Silk. Toujours là. Depuis ma première année. Je l'ai déjà croisée un ou deux fois, en dehors de la moisson, lors des repas organisés chez le maire mais sans plus. Combien de tributs à t elle vu mourir ? Combien mourront les prochaines années ? Combien de personnes que je connais ? De mon coté, il y a Adrayan et d'autres garçons, moins riches ou très pauvres dont les noms doivent remplir les deux-tiers de l'urne . A l'autre bout de la place il y a Enora, la carrière et aussi cette autre fille, déjà rencontrée, jamais appréciée. Comment s'appelle t elle déjà ? C'est une fille de l'usine qui... "Lily Ann Ayling !" Poppy hurle presque le nom. C'est elle. Cette fille que je hait par dessus tout qui m'a dénoncé aux Pacificateurs. C'est elle qui va se faire tuer dans l'arène cette année. Je devrais me réjouir. Elle va enfin disparaitre de ma vie. Mais pourquoi ais je la gorge nouée ? Pourquoi mes yeux me piquent ils tout d'un coup ? Je vais pas pleurer quand même ? Je la connais pas. Enfin, à peine. Juste assez pour la détester. Juste assez pour la pleurer ?
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Adonis Nightsprings
DISTRICT 8
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406
△ points : 12
△ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy
△ à Panem depuis le : 01/04/2012
△ humeur : Blasé.
△ âge du personnage : 35 ans
△ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08


can you save me?
statut: Single.
relationships:


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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeSam 12 Mai - 21:47

    Le soleil avait déjà atteint son zénith. C'était l'heure. Adonis leva la tête pour observer le ciel. Dieu, ce qu'il faisait beau ! C'en était presque malsain. Malsain, comme le sourire qui s'affichait sur son visage. Depuis sa plus tendre enfance, le Pacificateur avait acquis les Hunger Games. Ils faisaient partis de sa vie. Il les avait aimés puis détestés. Détestés car il n'avait pas été l'élu. Il n'avait été qu'un garçon du District 2 parmi tant d'autres. Il n'avait jamais eu la chance de pouvoir se démarquer. Il n'avait jamais eu la chance de participer à ce qui aurait pu changer sa vie à tout jamais. Il avait haï les Jeux pour lui avoir bousillé sa vie, ses rêves de petit garçon. Ô, tous les petits garçons rêvent de guerres et de grandes batailles ! Ils rêvent de devenir le meilleur guerrier, le héros, celui qui serait accueillit comme le vainqueur. Il en avait tant rêvé... Et ses rêves de grandeur avaient été annihilés. Anéantis. Avec un simple nom. Avec un tout petit papier qui tenait à peine dans le creux de la main. Et ce tout petit bout de papier, un an après, avait détruit la vie de sa sœur. Karunta était morte. Non pas dans l'arène, mais par ses propres moyens. Adonis aussi avait tenté de mettre fin à ses jours. Et il avait échoué. Sa sœur réussissait toujours là où il échouait de toute façon. Toujours première, toujours meilleure, toujours plus belle. Il l'avait haïe elle aussi. Cela semblait si loin désormais. Tellement loin que cela ne paraissait être qu'une chimère de plus. Et aujourd'hui, il n'était plus le petit garçon qui voulait devenir un héros. Il était un héros. L'un des héros de Panem, ceux qui servent et protège le Gouvernement. Il était grand, il n'avait plus à chercher la gloire. Elle était déjà là. Bel et bien là.

    Le Pacificateur se tenait au garde-à-vous, en rang avec les autres. Certains se lançaient des regards inquiets. Beaucoup n'étaient pas comme Adonis à vouloir déceler chaque rebelle du District. Il y avait des Pacificateurs qui avaient fait leur vie ici, des pères, des mères, des frères, des sœurs, des amis... Lui... Et bien, il n'avait rien. Il n'avait personne à regarder dans l'assemblée. Il savait que Candria avait une fille qu'il chérissait plus que tout. Adonis ne pouvait pas connaitre cette peur, celle qui envahissait le père lorsqu'il voyait sa petite fille attendre le coup du sort. Il ne pouvait pas connaitre la peur de Silk de voir les enfants mourir et de devoir affronter le regard des parents en deuil. Il ne connaissait pas ce sentiment. Son cœur ne battait pas la chamade lorsque les hôtes montaient sur l'estrade, tapotant le micro pour voir s'il marchait. Il observa le flux d'enfants qui venaient, s'avançaient vers l'estrade augmenter. Ses yeux se levèrent automatiquement sur l'hôtel de ville. Silk devait être dedans, à vomir le peu qu'elle avait sûrement réussi à ingurgiter. Son sourire s'effaça. Tous les ans, depuis qu'il la connaissait, c'était la même chose. Ce même rituel. Et il n'avait pu être là pour lui donner une petite tape dans le dos, la rassurer, se moquer et l'emmerder pour l'aider à faire passer la pilule. On lui avait dit que cette année, il serait dans l'assemblée à monter la garde et escorter les deux tributs choisis. Ça ne l'enchantait pas plus que de devoir tenir les cheveux de Silk pendant qu'elle vomissait.

    Ses yeux retombèrent sur l'estrade d'infortune, construite le matin même pour accueillir les hôtes, le maire, le mentor ou encore les tributs. C'est là qu'elle sortit. Adonis pinça les lèvres, se retenant de rire. C'était magnifique. Il n'était pas prêt à l'oublier, cette image de Silk avec la robe la plus courte qu'il n'avait jamais vu. Il n'avait aucune idée de qui était cette robe, mais en plus d'avoir mauvais goût, il ne connaissait rien de ceux de Silk. Si seulement il avait eu de quoi la prendre en photo, pour immortaliser ce moment. Si en plus, elle se cassait la gueule, il ne pourrait se retenir de rire. Mais étrangement, la voir si stresser lui enleva son sourire niais. Les enfants continuaient d'arriver. Quelques uns pleuraient. D'autres gardaient la tête haute. Et les parents qui se donnaient la main... Il y avait de quoi leurs cracher dessus. C'était un privilège. Il fallait le voir comme ça. Un véritable privilège de revenir couvert d'or et de gloire. Qu'ils étaient pathétiques...

    Le brouhaha de la foule se remplaça par ce silence annuel et déconcertant. Ses épaules remuèrent. Ils étaient tous au garde-à-vous depuis bien trop longtemps. Et la chaleur... Le soleil paraissait se moquer d'eux. Et il ne pouvait même pas enlever son casque pour essuyer son front. Une dernière fois, l'hôtesse tapota le micro pour faire son petit discours. Les lèvres d'Adonis bougèrent toutes seules, répétant, susurrant cette petite phrase comme un leitmotiv :

    " - Et puisse le sort vous être favorable. ".

    Les demoiselles d'abord. Comme toujours. Adonis esquissa un bref sourire moqueur. Le nom de la gamine retentit dans tout le District 8. Le Pacificateur ne connaissait pas la jeune fille. Pourtant, il l'avait déjà entendu dans la bouche de l'un de ses collègues. Un nom parmi tant d'autres. Le nom d'une petite fille enlevée à ses parents, à toute sa famille, à ses amis et peut-être même à son petit ami. Et elle ne serait plus “ Lily Ann Ayling " mais un numéro, un District. Un tribut.

    Une vague de chaleur envahit Adonis. Ses yeux clignèrent plusieurs fois. La fillette n'était que le premier tribut. Le tribut féminin du District 8. Ce serait ensuite au tour du tribut masculin du District 8. Son sang s'arrêta, se glaça. Ô, cette peur qu'il ne connaissait pas... Cette peur dont il avait rit... Elle était en train de le submerger. Des gouttes de sueur glissèrent sur son visage, dans son dos. Ce n'était pas possible. Il ne pourrait pas être prit de toute façon... Il ne pouvait pas, hein ? Ce petit garçon aux yeux bleus. Il n'avait pas le droit d'être choisit. On n'avait pas le droit de le lui prendre. Son cœur s'arrêta de battre alors que son regard se posa sur Silk. Puisse le sort lui être favorable...

    Ne me l'enlevez pas.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeDim 13 Mai - 6:05

    « Vous devriez fermer sa gueule à votre gamin où croyez-moi il va avoir de vraies raisons de pleurer. »

    Implacable et glaciale. Ma voix habituelle. Ce timbre qui ne me quittait plus, même si je me laissais aller de rares fois à un peu plus de douceur. C’est ainsi que Panem m’avait voulu, ainsi que j’honorais mon contrat. Lorsque je les regarde alignés semblables à des tombes, projetant leurs ombres maussades, je me rappelle l’essentiel : nous sommes morts dès l’instant où la providence a fait de nous le petit peuple. Au moment même où notre nom nous fut donné nous avions déjà une épitaphe gravée sur le front : « Ci-git une pauvre âme de plus, abusée et pervertie. Que le sort soit plus favorable à d’autres. » Le sort hein ? Quel hasard pouvait bien entrer en compte dans toutes ces conneries ? Cette éternelle phrase répétée comme une incantation, « Puisse le sort vous être favorable. » Est-ce que quelqu’un avait seulement comprit, réfléchit une minute à son vrai sens prononcée dans la bouche d’une de ces potiches peinturlurées du Capitole ? A mes oreilles elle sonnait étrangement comme « Puissiez-vous crever atrocement et nous en offrir le spectacle. » Ce n’était pas une conjuration, c’était un appel.

    Et il me soulignait combien avant d’être un pacificateur, j’étais un père.

    Je ne peux pas vraiment dire que je m’étais levé ce matin-là. Je ne peux pas mentir sur les cernes qui prenaient leurs aises sous mes yeux. Pas plus que je ne pouvais ignorer le tremblement qui trahissait mes mains alors que je préparais les vêtements d’Enora. J’avais beaucoup à faire. Trop. Mais si jouer mon rôle pouvait me permettre de penser à autre chose qu’à l’instant du verdict alors tout était bon à prendre. Faire de chaque seconde la dernière, j’étais doué pour ça. Je vivais ainsi depuis plus de dix ans après tout. J’avais ce mauvais pressentiment, le même à chaque période de moisson. C’était probablement la seule époque de l’année ou je me sentais en phase avec mes concitoyens. Où j’aurais presque ressentit de l’empathie pour mon prochain. Si son enfant ne risquait pas de me priver du mien. Non, il n’y avait de pitié à avoir pour personne. Chacun pour soi et que le plus faible verse son sang en offrande.

    La femme me jette un regard haineux en plaçant une main sur la bouche de sa progéniture incontrôlable. Mais je ne la regarde déjà plus, ne pouvant me détacher de ma propre chair dont la chevelure rousse démarque le rang des filles. Dirigeant les dernières opérations en ma qualité de chef pacificateur je tente d’ignorer ce sentiment qui lentement prend place en moi. Mais ils n’ont pas besoin que je les guides, ils ont trop l’usage de la procédure. Certains semblent d’ailleurs à l’aise avec la tension qui flotte dans l’air. C’est une situation trop vécue pour prendre la peine de réfléchir et d’agir autrement qu’en simples automates. Ce sont les mêmes scènes répétées inlassablement, la même vidéo immonde pour nous rappeler que nous payions pour la rébellion de nos ancêtres. Les images pour nous apprivoiser, les jeux pour nous contenir. Pourtant ils créaient en moi le gouffre du paradoxe. Mes mains se resserrent sur mon arme à feu pour me donner plus de convictions. Le métal est chaud même au travers de mes gants. Lui aussi il bouillonne de rage. Il serait si simple, si aisé d’ouvrir le feu et faire taire cette femme. La révolte hein ? Engendrer le chaos tient à un geste, mais celui qui croit être apte à le contenir et l’assumer se fourvoie. Tout comme tu t’es fourvoyée ce jour-là, Zorah. Il y a trop à perdre.

    Je ne veux pas la perdre.

    J’avais pris place. D’un instant à l’autre nous aurions le premier nom à rajouter sur le planning de la faucheuse. Le premier. Le plus important. Le seul dont j’avais quelque chose à foutre à vrai dire. Mes doigts s’agrippent un peu plus fort au canon de mon arme, mon regard perdu dans le vide ne la cherche même plus. Si ça affectait la nomination, je pourrais volontiers arrêter de respirer.

    « Lily Ann Ayling ! »

    Mes muscles se relâchent instantanément. On ne m’arrachera pas ma fille aujourd’hui. Pas encore. Plus que deux ans. Plus que deux Enora. Un sourire crispé point sur mon visage sous le coup de la rechute de tension. Merci, merci d’exister et d’avoir pris la place de ma fille sur la liste des futurs cadavres.

    Je quitte mon poste, me dirigeant vers le tribut. Je l’avais vue quelques fois parmi les visages des habitants mais je ne m’en serais pas souvenu si toutes les attentions ne convergeaient pas maintenant vers elle. J’imaginais ma fille à sa place. C’était affreux, probablement terrifiant pour une adolescente. Voilà c’était ça, le vrai visage de Panem. Cristallisé dans cet unique moment où un agneau est nommé pour devenir un loup et dévorer ses semblables. Je pourrais compatir, avoir un geste doux pour la mener jusqu’à la scène. Mais moi je suis déjà un carnivore depuis bien longtemps. Expose les entrailles de leurs enfants avant qu’ils n’égorgent les tiens. Le sang des Candria est bien trop précieux.

    « Lily Ann Ayling, avancez et suivez-moi. »

    Visage fermé, je l’incite à se démarquer d’un léger coup de la crosse de mon arme contre son bras. Je ne te souhaiterais pas la faveur du sort. Je ne serais pas hypocrite en ayant des mensonges d’espoir. Mais si tu as un père quelque part dans la foule, alors je sais ce qu’il ressent.

    A tous ces parents qui succombent à l’amour en enfantant un sacrifice de plus, pleurez donc pauvres cons, on l’aura bien mérité.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeDim 13 Mai - 10:32

Immobile, entouré des autres garçons de mon âge, je regarde l’hôtesse avancer sur l’estrade et nous saluer comme s’il s’agissait du plus beau jour de l’année. Les dents serrées, je subissais la vidéo de présentation du Capitole et sa grande miséricorde, espérant que quelqu’un puisse enfin arrêter ça. Plus le temps passe, plus je me crispe, les yeux inlassablement posé sur Poppy sa joie irréductible me donnait envie de vomir. Comment pouvait-elle avoir autant de plaisir à envoyer deux jeunes gens au bucher ? C’est la gorge noué que je la regardais enfoncé sa main dans le récipient plein des noms des potentiels tributs féminins. Lorsque, après avoir ménagé son suspens, elle en retire un, j’ai l’impression de ne plus avoir d’air. Je sens ce pincement au cœur qui m’était si familier les jours de moissons et je ne peux qu’haïr un peu plus les dirigeants qui nous imposent cela. Poppy regarde le papier sur lequel était inscrit le tribut féminin du district. Même de loin on peut remarquer à quel point elle jubile à l’idée de savoir qu’elle sera la pauvre enfant qui ira se faire déchiqueter entre les mâchoires du Capitole et de leur Jeux de la Faim infâme. « Lily Ann Ayling! » Après un soulagement certain, mon sang se glace lorsque je fais le rapprochement entre le nom prononcé et la personne qui venait d’être désigné. Je connaissais Lily, je connaissais son père que je soignais. Je savais que la vie n’était pas simple pour la jeune femme et même si nous n’étions pas véritablement des amis, elle ne m’ignorait pas. Ce qui semblait être quelque chose d’incroyable pour elle. Levant les yeux vers les filles, je la cherchais du regard, quel âge avait-elle encore ? Le mien, enfin je crois. Perdant mes yeux dans la foule, j’aperçois Velvet qui semblait me fixer, j’étais sincèrement soulagé qu’elle ne soit pas prise. C’était un fardeau en moins sur mes épaules, bien que ça soit une autre des personnes que je connaissais qui se dirigeait vers l’estrade, vers l’arène, vers la mort. Face au sourire de Velvet, je n’ai la force de rien, pas même en esquisser un à mon tour. Je repose simplement mes yeux sur l’estrade attendant que Lily ne rejoigne l’hôtesse et ne se prête à cette dernière représentation macabre devant un district avec lequel elle avait coupé tout lien. Tachant de respirer calmement, de faire le vide dans mon esprit, j’y serais peut-être arrivé, si je n’avais pas vu un pacificateur se diriger vers la jeune femme. Comme chaque année, j’avais honte, honte d’être soulagé, honte de ne rien pouvoir faire et de voir un autre des visages qui avait peuplé ma vie disparaître. De toute manière, la vie ici ne se résumait qu’à cela. Attendre la prochaine mort, attendre le prochain tribut qu’on nous prendra. Peut-être que ça sera un ami, une connaissance, Frost, ou un autre. Peut-être que ça sera moi. Une goutte de sueur coula dans mon dos me glaçant l’échine.
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MessageSujet: Re: II,1. la moisson du district huit   II,1. la moisson du district huit Icon_minitimeDim 13 Mai - 10:37

« Lily Ann Ayling ! »

Ce nom, le mien, semble se répéter dans un écho sans fin. Quoi ? J'étais tellement préoccupée à prier pour mon frère que j'ai délaissé mon propre tirage. Je me demande si je n'ai pas rêvé, mais les regards soulagés ou compatissants qui se tournent vers moi ne trompent pas : je suis le nouveau tribut féminin du district huit, moi qui entamait ma dernière année d'éligibilité. Je ne sais ni quoi faire ni où regarder, complètement démunie face à cette situation que je n'avais pas envisagée. Je fixe cette pauvre fille sur l'écran, lui posant cette même question stupide alors que je sais parfaitement ce qu'on attend de moi.

Maman, Violette et les autres doivent être en larmes derrière les barrières. Mon cœur me hurle de me tourner vers eux l'espace d'un instant, juste pour leur assurer que tout ira bien. Mais je ne peux décemment pas leur mentir. Tout n'ira pas bien, et ils le savent. Je ne suis qu'une faible ouvrière qui ne s'est jamais entraînée en vue des jeux. Je suis partie pour mourir et j'en ai conscience. Je n'ai pas peur de ça. Ma seule crainte est que le sort s'acharne sur notre famille. Mon petit frère, Matt... L'idée qu'il doive me suivre dans l'arène me glace le sang. Un instant, je regrette que mon père n'ait pas pu nous suivre jusqu'ici. Si j'avais su, je l'aurais serré dans mes bras avant de partir. Mais j'ai été assez stupide pour penser que cette année encore, ce serait une autre que moi qui partirait mourir dans l'arène.

J'inspire profondément. Malgré ce qui m'attend, je ne veux pas donner l'image d'une fille fragile. Rien ne réussira à m'ébranler. J'ai décidé d'être forte. Au moins mentalement.

La foule s'écarte. Un pacificateur se fraye un chemin vers moi, sans doute bien décidé à me voir enfin décoller de ma place. Je reste immobile et impassible jusqu'à ce qu'il s'arrête devant moi et m'ordonne de le suivre, ce que je fais sans discuter. Je marche vers l'estrade, hasardant de temps à autres quelques regards par delà les lignes ordonnées des potentiels tributs. J'en reconnais beaucoup, et je me surprend à me demander si il sont heureux ou non de me voir sélectionnée. Il faut dire que je n'ai pas la sympathie de beaucoup de monde ici. Ma disparition s'effacera vite des mémoires. Ce n'est pas plus mal pour le district, au final.

J'arrive devant les marches du podium de la mise à mort. L'hôtesse Poppy et son sourire niais m'attendent au bout de l'escalier. Sans me poser de question, je monte et me contente de suivre les indications de cette femme ridicule. Face la foule, je reste interdite. Que voulez vous que je vous dise ? Tous les discours du monde seraient inutiles.
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