callie ruth ellington

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la manière dont j'allai mourir. Quand j'y pensais, c'était lors des moissons. Le coeur battant à tout rompre comme à chaque fois, j'imaginais, la peur au ventre, que mon nom était tiré au sort. Personne ne se portait volontaire pour prendre ma place et je finissais dans l'arène. N'ayant à présent plus l'âge d'être moissonnée pour les jeux, je m'imagine plus mourir chez moi, dans le district 7 de vieillesse... Oui je ne vois que ça.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrai mourrai pour les personnes que j’aime. Plus particulièrement pour mon père. Il fut un temps où j’aurai également cité ma mère mais, malheureusement, elle n’est plus de ce monde. Je donnerai également ma vie pour Clay. Après, serais-je capable de mourir pour quelqu’un d’autre, pour autre chose ? Sans doute que oui. Cette "option" ne s'étant pas encore présentée, je ne peux émettre que des suppositions. Après tout, on ne sait jamais comment on réagira réellement face à telle situation.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

J’aime grimper aux arbres. Depuis mon plus jeune âge, je côtoie la forêt. Celle-ci est, pour ainsi dire, devenue ma seconde maison. Au début, j’avais commencé par de petits arbres insignifiants pour ensuite m’attaquer aux plus grands. J’avais cette facilité à trouver sur quelle branche je devais prendre appui en premier et ainsi de suite. Au fil des journées, des mois et des années, je finis par devenir l’une de mes meilleures grimpeuses du district. Du temps où je pouvais encore être sélectionnée comme tribut, j’avais nettement conscience que le fait de savoir grimper aux arbres ne me donnerait pas la victoire. Néanmoins, cela aurait pu m’aider à survivre quelques jours …

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Dans mon entourage, je ne connais personne qui ait participé aux Jeux. J’ai eu de la chance. Par contre, je ne peux pas en dire autant de Clay. Son frère Julian fut sélectionné comme tribut. Son frère jumeau. Ce fut terrible pour eux. D’un côté, Clay tellement distant était rongé par la peur de perdre son frère et de l’autre, Julian plongé au cœur de l’arène. De choses pareilles, on n’en sort jamais indemnes. Comment reprendre le cours de sa vie avec ce qu’il s’est passé dans ces Jeux ? Oh, certains s’en sortent remarquablement. Mais même pour moi qui n’aie jamais été sélectionnée, visionner ces jeux revint à les vivre comme si j’étais l’un des tributs.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Donner une réponse à cette question est assez difficile. D’un côté, je trouve répugnant tout ce qui tourne autour de ces Jeux. J’ai en horreur le Capitole et sa dictature. Il serait donc fort stupide que je tente quoi que ce soit pour stopper la révolte qui est en cours. Mais de là à rejoindre les rebelles…Je n’en suis pas capable. Cela voudrait dire que je devrai abandonner tout ce que j’ai ici, dans le district 7. Même si je ne possède pas grand-chose, je tiens à mon travail. Et si je n’étais plus là, qui s’occuperait de préparer les remèdes adressés aux malades ? Non, je ne rejoindrai pas les rebelles.




JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A aucune chance d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE pharmacienne ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT vingt-cinq JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende les futurs jeux. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Quand les points de couture tournent aux points de suture.

Il pleut. Debout, les larmes aux yeux, je ne sais plus quoi faire. Je m’appuie contre le premier mur que je croise. J’observai mes mains. Celles-ci étaient désespérément vides de toute nourriture. Mon but en sortant sous cette pluie abondante avait été de trouver de la nourriture. Qu’importe qu’il s’agisse de plantes, de racines ou encore de champignons du moment que cela avait un apport nutritif. Cependant, j’avais vite constaté que je ne rapporterais rien chez moi en ce jour. Je n’avais pas trouvé un seul champignon dans la prairie et dans la forêt…Rien. L’idée de rentrer chez moi sans rien et voir mon père et ma mère les yeux remplis d’espoir pour ensuite les baisser et entendre leur ventre crier famine me donnait la nausée. Je commençai à avoir froid. Mes vêtements étaient trempés et mes larmes ne faisaient que s’accentuer. Désespérée, je maudissais la vie. Je la maudissais, je lui en voulais. Ma vie n’avait rien de très amusant. C’était tout le contraire. On était loin du luxe du Capitole. Mon père travaillait à la scierie avec courage, mais cela ne nous permettait pas de manger à notre faim. De plus, ma mère étant malade, il fallait également penser à la soigner. Tout ceci se mélangeait dans ma tête. Y avait-il encore une place, juste une petite place pour l’espoir ? J’en doutai sérieusement. Je tentai d’essuyer mes larmes lorsque je remarquai une présence en face de moi. Un jeune garçon. J’ignorai tout de son identité. Il me semblait l’avoir déjà croisé une fois ou deux sans jamais lui avoir adressé la parole. Une main tendue vers moi, je m’aperçus que dans celle-ci se trouvait de la nourriture. Des plantes. Perdue, je ne comprenais pas où il voulait en venir. Enfin si, plus ou moins. Seulement, j’avais du mal à comprendre le bien-fondé de son geste. Pourquoi diable me donnait-il de la nourriture ? On ne se connaissait pas. Nous n’étions que des inconnus… Néanmoins, la faim prit le dessus et j’empoignai délicatement les plantes. « Merci. » murmurai-je simplement. Pour ne pas qu’elles soient abimées encore plus par la pluie, je les plaçai dans les poches de ma veste trempée. Si j’avais trouvé de la nourriture grâce à ce garçon, le froid qui prenait possession de mon corps restait un problème. J’allai me décider à partir, rentrer chez moi lorsqu’une nouvelle fois, le garçon me tendit quelque chose. Sa veste. Pantoise, je regardai cette veste sans bouger. Il dut comprendre que je n’avais nullement l’intention de la prendre, car il me la pose de lui – même sur mes frêles épaules. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement à ce simple geste. Je le remerciai une nouvelle fois. « Je m’appelle Clay. » prononça-t-il distinctement. « Callie. »

Mes yeux s’ouvrirent doucement tandis qu’un faible rayon de soleil passait à travers la fenêtre. Cela faisait quelque temps que je n’avais plus rêvé de ma rencontre avec Clay. Tout ceci, ces souvenirs remontaient très loin. Ils appartenaient au passé. Comme beaucoup d’autres choses nous concernant lui et moi. Après notre rencontre, nous attentions les moissons avec de la peur. Surtout pour moi. Lors de chaque tirage au sort pour le tribut masculin, je fermai les yeux et croisai les doigts espérant que Clay ne soit pas sélectionné. Notre relation n’avait fait que s’accentuait au fil du temps. Peu de temps avant la Moisson pour la soixante-troisième édition des Hunger Games, on s’est embrassé. Ce n’était qu’un simple baiser, rien de plus. Et pourtant, j’avais aimé. Pour moi, tout allait bien. De par notre passion commune pour les plantes, on s’apprenait mutuellement des choses sur ces dernières. Et puis, dans mon petit monde plus ou moins parfait, la Moisson arriva. Encore une fois, malgré les tesserae que j’avais pris, je ne fus pas sélectionnée comme tribut. Je fus soulagée, les Jeux me faisaient peur et j’avais la nette impression que je ne tiendrai pas deux jours de suite dans l’arène. Un soulagement qui fut de courte durée lorsque Julian Hawkes fut appelé. Pas lui. pensai-je mentalement. Le frère jumeau de Clay. La peur me prit au ventre. La peur que Clay se porte volontaire, qu’il prenne la place de son frère. Cependant, il n’en fut rien.

La suite ? La suite fut qu’un fossé se creusa entre Clay et moi. Un fossé que je n’arrivai pas à combler. J’avais beau le rassurer du mieux que je le pouvais en lui disant que son frère s’en sortirait, je ne recevais rien en retour mis à part l’impression de me faire rejeter. Les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Je n’étais pas du genre à abandonner si facilement la partie, j’étais têtue. Alors malgré la distance entre nous, malgré les « rejets », je m’acharnai à lui parler, à le rassurer. Un jour, il pleuvait encore, tu m’as parlé, tu m’as laissée te consoler et on a fini par s’embrasser. Une deuxième fois. Mais forcé été de constaté que ce baiser n’a rien changé. Clay était toujours distant. Lorsque son frère remporta les jeux, il s’installa au village des vainqueurs. Des discussions plus ou moins longues, nous en étions arrivés au stade « échange de quelques mots ». Ca me faisait plus penser à de la simple courtoisie qu’autre chose. Comme si le destin s’était ligué contre moi, la maladie finit par avoir raison d’elle. J’avais seize ans. Je me retrouvai seule avec mon père. Je n’avais plus que lui. Clay est venu me voir. Il avait appris pour ma mère. Il m’aida du mieux qu’il pouvait. Je surmontai la mort de mère tant bien que mal avec lui. Afin d’augmenter les maigres rentrées d’argent, j’acceptai un emploi à la scierie. J’étais loin d’aimer, mais si en plus de prendre des tesserae je pouvais aider mon père de cette façon, il fallait que je tienne. A force de travailler dans cette scierie, je remarquai vite les quintes de toux, les différents maux qui faisaient partis du quotidien des ouvriers. Si bien que je commençai à réaliser de petits remèdes à leur intention. Clay devint médecin tandis que je me trouvai un petit emploi à la pharmacie. On se parlait un peu plus, on ne se croisait plus souvent. Quand on discutait ensemble, il me parlait souvent de son frère. Ah Julian… Julian le gagnant, Julian le rebelle. Car oui, Julian était devenu un rebelle. Clay me disait tout. Il me parlait de ses petites escapades afin d’aider son frère. Et ça m’inquiétait. Ca m’inquiétait vraiment, mais je gardai ça pour moi, je me taisais. J’ai fini par avouer mes sentiments à Clay. De but en blanc, comme ça. Le stress étant bien sûr de mise. J’avais ressenti le besoin de lui dire, car le savoir en dehors du district me faisait peur. S’il ne revenait pas ? S’il lui arrivait quelque chose ? Autant de questions qui m’avaient obligée à franchir le cap. Il y eut un baiser. Ce baiser, je m’en souviendrai longtemps. Très longtemps, car peu de temps après, en rentrant du travail, je trouvai une lettre. Une lettre venant de Clay. Dans cette lettre, il m’annonçait qu’il partait, qu’il devait quitter le district 7. Il précisait qu’il m’expliquerait le pourquoi du comment à son retour très prochainement. Je me doutai que son départ devait avoir un rapport avec Julian. Je détestai sincèrement son frère. Si Clay avait des ennuis, c’était entièrement de sa faute. À part m’inquiéter, je ne peux rien faire d’autre qu’attendre. Attendre que Clay revienne. En forme, en bonne santé.