Adrian Hayden Asgar

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La Mort, quel grand mot, non ? Un processus naturel de la vie. Nous retournons d'où nous sommes. Une sorte de big crunch - pour ceux qui savent pas ce que c'est google est leur ami héhé - de la vie, une âme qui quitte son enveloppe corporel pour rejoindre un monde inconnu. Mais ma mort mêlera solitude et sensation de ne pas avoir accomplis ma tâche qui m'était donné. Mais ainsi va la vie et mon destin décidera de mon sort, néanmoins je ne me laisserai jamais faire ni influencer. Mon destin m'appartient et seul lui dirige ma vie.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Rien qu'en défendant le district 13, c'est-à-dire la rébellion: je peux mourir. Mais le sentiment de mourir pour des milliers de personnes compense ma perte et l'appréhension de la mort. Après... même si mon frère est pacificateur ou m'a abandonné me laissant seul trop vite, jamais je ne pourrais le voir mourir sans avoir tout donner. Non, même si je le hais... je sais qu'au fond... je pourrais faire n'importe quoi pour lui. Si sa vie dépendait de mon camp... je crois que... je changerai, je suis capable de n'importe quoi pour le préserver. Mais la question n'est pas là... je... je ... laissez tomber... question suivante.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Les gens me remarquent à peine, je suis invisible face aux autres regards voir même inexistant. C'est à la fois une qualité, mais aussi une vraie souffrance. Pourtant je ressemble terriblement à mon frère physiquement et... lui est beaucoup plus remarqué que moi. Sans doute parce que son corps est beaucoup plus marqué par les jeux ou que sa force qui est plus grande que la mienne lui donne une présence, inexistante chez moi. Non, mon petit plus est plutôt ma sagesse et ma persévérance. Je ne suis pas naïf comme mon frère qui se fait corrompre par le luxe et sa soif de sadisme. Au final... lui n'a pas su contrôler sa rage... alors... franchement, de qui de nous deux est le plus faible ? Donc pour en revenir à la question... ma force est tout simplement de croire et d'espérer.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui, ma soeur et mon frère... deux véritables cauchemar.J'étais énormément attaché à elle, pas plus que mon frère, mais elle comptait quand même. Sa perte reste une blessure qui alimente ma soif de rébellion. Puis mon frère... j'ai cru qu'il allait réunir tout le monde, essayais de sortir de ce cercle vicieux ou je ne sais quoi... pourtant il a tué sans aucune pitié les autres tributs... il était peut être sadique ou toutes les choses néfastes que vous pouvez dire... mais je croyais que derrière cette armure impénétrable se cachait un cœur chaud... mais je me trompais...

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Une abomination, mon père rigolais à chaque fois qu'un innocent se faisait lâchement tuer. J'avais envie de hurler ma haine... mais je me contenais, étant obliger de voir ce carnage à cause de justement mon père plus sadique que Snow. J'avais fixé une fois les yeux de mon frère... on avait l'impression qu'il aimait ça. Mais je me mentais... je me disais qu'il cache son jeu comme moi... me serais-je trompé ? Je le sais... mais ne me le dite pas...

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Il ne faut pas poser cette question à moi. J'ai d'abord vécu à l’extérieur du district puis en plus étant chef de la sécurité je pars souvent escorter des espions ou quelque chose du genre. Mais ces souterrains ne me gène pas au contraire. Je me sens chez moi là-bas, bien que le manque la moitié de mon âme est trop loin... comment suis-je arrivé là ? Enfin... pour moi les gens se plaignant du 13 ne savent pas ce qui se passe réellement dans les districts les plus pauvres.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0% de chance d'être tiré . J'EXERCE LE MÉTIER DE chef de la sécurité du 13 ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 34 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Douce flamme, douce lumière, douce chaleur. Brûle-moi, éclaire-moi, réchauffe-moi... cette braise.. vous la connaissez n'est-ce pas ? Oui, la braise de notre coeur, allégorie des sentiments et de l'espoir. La flamme spirituelle, doux feu de Rome protégé par la douce Vesta. Cette lueur, nous l'avons tous en notre coeur, cet éclat nous guide vers un chemin que nous avons choisi. Chacun de nous contient un foyer, chez certain il se fane tel une rose du printemps, chez d'autre il se ravive devenant parfois dangereux voir même cataclysmique. A vous de choisir l'intérêt de cette flamme. Pourquoi est-elle là ? Le Capitole... ou la Rébellion ? Oui, c'est la grande question de la flamme qui nous habite ces temps-ci. Être ou ne pas être s'en rapproche, vous vous demandez pourquoi je fais toute cette tirade incompréhensible ? Et bien c'est pour vous expliquer un peu mieux mon histoire, non elle ne commence pas par « il était une fois » c'est trop simple. Mon histoire se sépare en deux parties distinctes. La partie ou mes braises sont éteintes, où elles sommeillent au fond de moi de peur de l'incendie autour d'elles. Et l'autre partie... non, je ne vais pas tout vous racontez d'un coup voyons... commençons par le début, car chaque histoire mérite une introduction pour introduire aussi la fin.

CHAPTER ONE BELIEVE

Cyprian Cassandre, ou autrement dit : mon frère. Nous sommes effectivement jumeau, des jumeaux d'ailleurs physiquement parfaits, mais nous sommes aussi différents à l'intérieur. Nous naquîmes donc dans le district 2 avec un père à la tête d'une entreprise. Cyprian naquit d'abord en premier, mon père avait tendu les bras émerveillé et surtout aspirant à un destin grandiose pour son fils, il lui sourit tendrement. Mais ce sourire admiratif s'estompa quand on lui annonça un deuxième enfant... il n'avait en revanche pas prévu ça. Il adressa un bref regard à l'enfant avant de retourner du côté de Cyprian repensant à son avenir déjà tracé. L'enfant repoussé par son paternel se nomme Adrian Hayden, c'est à vrai dire moi. Je n'ai jamais été aimé par mon père, il était trop occupé par sa lubie de voir Cyprian devenir un homme populaire et célèbre. Dès notre plus jeune âge nous avions eu droit à des entraînements intensifs tous les jours. Nous avions la même rapidité, la même agilité, la même force, la même carrure déjà très jeune. Pourtant je montrais déjà une certaine crainte du monde qui m'entourait, j'étais plutôt réservé et peureux comparé à mon frère. Lui était adoré de notre père et moi de notre mère. La différence était sans doute dans notre regard, le miens innocent et le sien persuasif. Déjà très jeune nos personnalités étaient opposées. Notre père nous entraînait pour les Hunger Games.

Cyprian... Oh Cyprian... il était différent, il me surprotégeait de peur de presque tout le monde. Il repoussait chaque amitié que j'avais faites dans son dos, je lui en voulais pas non. Au contraire j'appréciais de savoir que je comptais pour lui, au moins pour une personne j'avais une valeur. Je l'aidais aussi de mon côté dans ses devoirs où je lui expliquais tous les détails. Lui était la pratique et moi la théorie. Je suis celui qui reste derrière son ombre l'aidant aussi en rectifiant parfois son comportement, il ne comprenait pas pourquoi je le rectifiais à chaque fois qu'il critiquait quelque chose. Notre soeur fut choisie un jour de moisson, je me sentai perdre d'abord des pieds. J'étouffais dans mon district... je me sentai d'un coup ravagé. Elle mourra après quelques jours, j'avais fixé Cyprène lors des anciennes éditions, on avait l'impression qu'il adorait voir ces jeunes se faire assassiner lâchement... c'est à ce moment que je compris qu'il s'éloignait...

J'étais derrière mon frère qui avançait fièrement sur la place, il était serein et sûr de lui. Moi ? J'étais terrorisé, même si j'avais de fortes chances de gagner je ne voulais pour rien au monde participer à cette tuerie. Le District 2 est réputé pour ses carrières entraînaient depuis tout petit, c'est aussi là que le Captiole trouve ses pantins les plus fidèles. Je ne voulais pas entrer dans leur jeu ni même les obéir. Non, je n'étais pas de nature à me laisser manipuler, pas aussi facilement avec une méthode aussi flagrante, voir mon frère tomber entre leurs mains me fait un peu peur, mais j'ai confiance et je crois en lui. Nous étions tous réunis, séparé par le sexe nous étions devant une immense estrade. Les adultes étaient derrière nous, ma mère m'adressait un bref sourire et mon père ne prit même pas la peine de me regarder. Non, lui miser tout sur son premier fils, lui était plus docile et surtout il avait le même caractère que lui, un sadique ayant de la haine pour à peu près tout le monde. Mon empathie n'avait pas sa place dans la famille, j'étais beaucoup plus réfléchit, il n'aimait pas ça. Non, il était frustré que je sois mon docile, au final je n'étais pas le plus naif. Mon frère avait le charisme et la force de caractère que je n'ai pas, néanmoins je me laisse moins manipuler par le Capitole. Je fixais alors l'hôtesse qui venait d'entrer sur l'estrade. Elle avait l'allure d'un sapin de noël avec tous ses accessoires on aurait dit un lampadaire à la Gay Pride. Elle commençait d'abord à touiller l'urne des filles. Je voulais que ça soit fini... les souvenirs de ma soeur affluaient. C'était trop douloureux je ne pouvais rester là encore. Elle annonça le nom et une fille s'avança fièrement, elle semblait heureuse... c'était stupide. Elle allait sans doute tuer ou se faire tuer et elle riait aux éclats... je ne comprenais pas pourquoi elle avait autant d'enthousiasme... elle était idiote ou c'était un jeu ? Puis l'hôtesse vint à l'autre urne, celle des garçons. Tout le monde semblait si serein... calme... ils savent pourtant qu'ils vont assister à la barbarie de l'homme... et ils sourient, espèrent participer. Certains même rient aux éclats racontant des blagues salaces. Non... je n'ai pas ma place ici... j'étouffais, ma tête me lâchait et la température de mon corps augmenté. J'étais différent... j'étais humain. Même mon frère... je le fixais avec intensité... il était toujours aussi impassible affichant un sourire narquois. Puis la douce voix de l'hôtesse s'éleva :

« Encore un Asgard ! Espérons que celui-ci ait un meilleur sort ! Cyprian Cassandre Asgard ! »

Impossible, un vide m'emplis. Je fixais à nouveau mon frère, sourire fier de lui... non... Cyprian... pas toi... ne devient pas comme eux je t'en supplie... . Je fixais sincèrement ses yeux, son regard... il était sincère... il était fier... d'une arrogance sur-dimensionnée. Je baissai le regard, honteux... pour la première fois un sentiment de haine m'envahit envers lui. Je le détestais... il m'avait trahi... . Quand il monte sur l'estrade avec un large sourire je tournai le dos partant de la place. Je ne voulais pas assister à son égoïsme, non... mes ailes se déploient à présent, je ne veux plus être passif, à moi d'embrasser mon coeur, à moi de participer à la rédemption humaine... que mes plumes s'illuminent dans une luminescence infinie.

CHAPTER TWO HOPE

Mon père m'avait interdit de la voir partir, il m'avait interdit de lui dire au revoir. De toute façon je n'aurais pas voulu y aller après son attitude. Il n'avait plus d'importance à mes yeux. Il savait pourtant que je haïssais ce comportement et il ne m'a même pas prit en compte. Il m'a trahi... Je refusais de voir cette édition, mais mon père m'y obligea. Il riait, il souriait, il applaudissait... je voyais mon frère, tuer sans aucune pitié ni compassion. Mon coeur s'effondrait au fur et à mesure des jours... j'ai perdu ma famille à cause du Capitole, ma soeur puis la fraternité qui m'unissait d'un lien avec mon frère qui avait tant compté à mes yeux. Le frère protecteur était parti... il a changé, sans doute trop changé. Je n'avais plus aucun espoir de le voir se rallier à moi et mes idéaux. Je sentais encore ses bras m'entouraient me chuchotant doucement de me battre et de ne pas me morfondre, quand nous étions plus petits. Il y a toujours un dominant et un soumit chez les jumeaux, le choix était vite fait. C'est lui qui m'avait donné la force de me battre contre la vie même s'il essayait de me rallier au Capitole et moi de le rendre un peu plus humain. Je crois que depuis le début il savait que j'allais d'un jour à l'autre changer mon fusil d'épaule, même s'il a toujours était à sa place, du côté de la rébellion. Je ne comprends pas comment il a pu se faire aussi facilement endoctriné par l'utopie capitoline. Normalement je suis le plus faible donc le plus naïf et pourtant c'est l'inverse, lui c'est le plus fort, mais le plus naïf et moi sans doute le plus lucide sur la réalité. Je n'avais plus aucune chance de changer son camp... mais moi dans tout ça ? Quel camp ai-je choisi ? Le camp du mensonge où je serais au chaud auprès de mon frère ou le camp de la vérité où règne la mort ou le rejet ? Mon destin a pourtant déjà choisi à ma place en envoyant mon frère à cette tuerie... les rebelles m'attendent. Ma présence va bientôt arriver cher amis, mes pensées vont accompagner vos doutes de victoires et votre lubie de liberté. La rédemption de l'humanité est proche... mon coeur s'apprête à s'embraser pour rejoindre le champ du destin, mon destin... oui je sens cette flamme se raviver en moi. Cette chaleur...

Après que mon frère ait remporté les jeux je ne lui adressai plus un regard, dans mon coin je dressais un plan d 'évasion... le District 13, certaine rumeur circule sur ce district, comme quoi il serait encore là préparant leur résurrection. Ce n'est qu'une légende urbaine. Mais je songe à aller voir, de mes propres yeux. La décision soudaine de Cyprian voulant rejoindre le pacificateur trancha mon choix. Un beau soir, je pris discrètement mes affaires avant de sauter le grillage et m'aventurer dans la forêt avec une carte volée de Panem. District 13... je suis là... je serais à présent à ton service... ma vie est entre tes mains et la tienne entre les miennes. Cyprian... pardonne-moi de t'avoir laissé seul, pardonne-moi de mon retour de flamme... tu me manques... tes battements identiques au miens sont dans un camp opposé, mais seul notre lien sentimental nous relis, seul ce lien peut faire chavirer ma flamme... seul ce lien peut me convaincre à mourir...

Cyprian... à toi...

CHAPTER ZERO TO INFLAME

Mon corps nu était léché par l'eau, les bruits autour de moi devinrent des murmures au loin. Mes yeux devenaient légèrement trouble, mais je pouvais deviner le fond du lac et aussi la forme de la lune qui se posait sur les cieux comme pour me tendre son regard et me chuchoter sensuellement qu'elle m'éclaire. Je faisais quelques mouvements dans l'eau pour rester en profondeur. J'étais immobile laissant parfois échapper quelques bulles d'air. Voilà quelques semaines que je me suis enfuis du district deux à la recherche du légendaire district treize. Je m'étais arrêté à un lac près du douze. J'y étais presque et ma détermination était légèrement ébranlé. Mon frère me manquait, sa présence et son regard persuasif, je n'étais même pas sûr que le district treize existe à vrai dire. Le doute s'empreignait de moi comme les algues qui s'enroulaient autour de moi. Je fermais les yeux, le lac était frigorifiant et le seul tissu que je portais était mon caleçon. Mais je devais me changer les idées, même la pensée d'abandonner et de rejoindre le Capitole m'avait pris. Je n'étais plus sûr de moi, l'ai-je au moins étais ? Je ne sais pas encore une fois... non je ne suis plus sûr de rien... Après tout... je suis le plus faible de ma famille, rejeté par un père aspirant de gloire pour son autre fils et une mère déjà trop occupé. Je me sentais seul, avant mon frère était toujours là pour m'épauler, me motiver et me rassurer en me prenant dans ses bras. Je suis le plus peureux, le plus timide et le plus soumis aux autres même si je ne me laisse pas facilement me manipuler. C'était sans doute mon seul plus contre mon frère... lui est fort, moi rapide, il fonce tête baissée, moi je réfléchis, il a plus de charisme, moi je suis invisible et lui est violant, moi empathique. Au final... je ne vaux plus rien pour personne... je n'ai plus de raison de me battre...

« Adrian... tu sais, c'est quoi ta qualité ? C'est de voir celle des autres ! La vie n'est pas une question de supériorité ou d'infériorité, physique ou intellectuelle. Non, c'est l'ambition qui détermine vraiment ta force et surtout le regard que tu portes sur le monde. La violence ou le sadisme qui nous entoure n'est qu'une preuve de la peur des oppresseurs, une peur que leur pouvoir tombe, la peur de voir leur contrôle se perdre... Adrian... tu es l'une des rares personnes qui vit dans le luxe à baisser le regard et non monter la tête et bomber le torse... tu détiens en toi une force que toi même ignore. Mais cette force dépasse celle de Cyprian, cette puissance tu la détiens en toi. Dans ton coeur ou tes sentiments affluent demandant juste à être écouté. Donne toi les moyens de te libérer des chaînes qui sont autour de toi, alors cesse de dire que tu es faible ! »

Je rouvrais doucement les yeux, cette conversation était plus ancienne. Une des rares filles rebelles qui était dans mon district, j'avais parlé d'elle à personne et nous avions pour projet de partir. Mais elle se fit abattre par un pacificateur plus tard. J'étais attaché à elle aussi, elle me connaissait par coeur et savait ce qui pouvait me réconforter... elle avait raison...

Je remontais à la surface fixant la lune perdue dans mes pensées. Dans les contes de ma petite enfance on parlait de magie et de miracle. De douces paroles qui nous donnent envie de croire à la vie, de croire qu'en nous nous détenons quelque chose de spécial. Je replongeai allant un peu plus vite et explorant les eaux, mon torse frôlait quelque rocher. Toute ma vie je cachais mon jeu, j'étais terré dans mon coin laissant faire les autres faire pour moi. J'étais protégé dans les bras de mon frère, son souffle berçant mon coeur. Cette image me fit légèrement sourire, j'étais très câlin à l'époque et Cyprian très possessif. Parfois il me traînait dans la boue en m'insultant de n'importe quel nom, mais il s'excusait à chaque fois après un peu honteux. La rébellion doit sonner, la résurrection humaine doit avoir lieu, brisons nos liens et enflammons le geais moqueur. Mon sourire nostalgique se transforma en sourire narquois. Un sourire arrogant et sûr de lui, douce flamme, douce puissance embrasant tant de sentiments donnant une force sur humaine à un simple mortel. Douce lueur guidant mes pas incertains, douce chaleur me prenant dans ses bras, allégorie de la rédemption, allégorie de la renaissance... Phénix... toi, oiseau suprême. Oiseau de feu, rappelant aussi le Geai moqueur, oui avec tes plumes de braises et ton bec de charbon. Illumine mes pensées et ouvre mon coeur à mon destin, associe mes ailes à ta force divine. Haine et espoir se mêle ... mon pas gronde sur les dalles de l'histoire. Ma main s'enferme sur une autre ralliait à une muraille bloquant le tsunami que représente le Capitole. Oh oui Phénix... le glas de ta venue à sonner... ma détermination s'embrase, mon coeur s'illumine de ta lumière, mon âme se réchauffe autour de tes plumes... le glas de la renaissance a sonné...

Capitole... entends ma mise en garde... l'incendie embrassera Panem une nouvelle fois... et ton pouvoir s'effondrera sous la chaleur de nos coeurs.