nox jules winstead

featuring britt robertson © tumblr

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

NUMBER FOUR .

NUMBER THREE .

Elle n’a rien fait, n’a rien demandé à personne et pourtant elle se retrouva là, à l’arrière de cette voiture incontinente n’ayant sans doute aucune idée de l’endroit où elle se trouve à cet instant précis. Son corps frêle et pas bien épais était allongé à l’arrière de la voiture, ces cheveux blonds ondulés lui tombaient sur le visage, elle avait l’air angélique comme elle le semblait toujours d’ailleurs. Elle portait une tenue simple, pourtant réalisé sur mesure, ayant toute une arde de serviteur exécutant ces désirs bien qu’au fond elles ne les voyaient que comme des choses inutiles aimant simplement la simplicité. A l’avant de la voiture un homme, conduisant l’air un peu stressé, les cheveux bruns, un visage plaisant, à son apparence, il devait faire partie « des rebelles » ces gens prêt à tout pour reversé le système. L’acte qu’il venait de commettre n’allait pas être sans conséquence mais il devait ignorer encore qui était cette demoiselle à l’arrière. Elle avait l’air si paisible, si paisible que cela pouvait sembler étrange, mais elle avait le visage et le corps d’un ange, une grâce et une douceur, elle était de la haute société et cela se voyait, rien que par le palace dans lequel il avait décidé de la kidnapper. Ce n’était autre que Nox-Jules Winstead, l’héritière d’un des hommes les plus puissants du capitole, son père Paul Winstead avait un charisme presque à couper le souffle, c’était un homme puissant, puissant et riche, ayant un grand pouvoir de décision dans cette ville, il élevée sa fille seule depuis maintenant plusieurs années, sa mère ayant trouvé la mort après une longue et douloureuse maladie. Epreuve difficile qui avait rendu la jeune femme un peu plus forte malgré la protection de son père.

Citation :

(Flash-Back). Le dimanche venait de se lever sur la ville, encore endormi Jules profitait du calme de sa chambre pour rêver d’un monde parfait ou tout irait bien. C’était une jeune femme doté d’un optimisme à tout épreuve, elle connaissait la cruauté de ce monde et se refusait à se laisser aller dans des histoires salasse et triste. Elle croyait presque en la magie et en toutes ces légendes du monde. Mais sa vie était facile, elle avait tout ce qu’elle voulait dans une magnifique maison, presque un palace, jamais elle n’aurait à subir les épreuves de la ville et les jeux qu’elle trouvait un peu trop étrange. On petit son la sortie de son sommeil, le bruit d’un poing frappant contre une porte, se redressant, elle plaça correctement ses cheveux « Bonjour mon enfant, comment allez-vous ce matin ? » depuis la mort de sa mère, il y a exactement cinq mois, son père se montrait encore plus protecteur envers elle mais elle l’aimait plus que sa propre vie. De sa démarche élégante, il s’installa au bord de son lit et déposa ses lèvres sur le front de son enfant qu’il avait l’habitude d’appeler princesse. Elle était heureuse de voir que malgré la disparition de leur mère, il était toujours là et qu’il semblait survivre. Elle lui sourit « Tu as l’air heureux papa » il effleura doucement sa joue avant de la regarder dans les yeux, ils avaient le même regard, à la fois rassurant et puissant, elle était bien sa fille, aussi fougueuse et curieuse que lui « Je le suis Princesse, et tu verras que tout ira bien pour nous deux, je te le promets » ils échangèrent quelques marques d’affection, comme quand elle se glissa dans ces bras pour profiter de ce moment de tendresse puis sourit et accepta de le rejoindre pour déjeuner quand elle serait habillé correctement ne portant qu’un pyjama.

Elle ouvrit doucement les yeux à l’arrière de la voiture, son premier reflex fut de regarder autour d’elle, c’était assez sombre et froid mais elle était en vie, elle se demandait alors ce qu’elle faisait là, allongé, les mains liées. Elle avait la sensation de ne pas avoir pris de douche depuis des jours, et son ventre crié presque famine, c’est alors qu’elle se souvenue.

Citation :

(Flash-Back). Jules se trouvait dans la maison, son père étant parti rendre visite à l’un de ces très bons amis. Elle avait l’habitude d’être seule, elle n’avait pas réellement d’ami, et encore moins de petit ami, d’ailleurs jamais elle n’avait embrassé, touché un homme, c’était presque comme interdit, son père ne souhaitant pas que sa fille se fasse briser le cœur ou voler sa pureté comme il le disait. Elle allait passer à table dans quelques minutes sans doute. La joie de vivre qui l’habité généralement était là aussi ce matin. Elle virevolté comme une jeune femme respirant le bonheur. Alors qu’elle s’apprêter à descendre, sa vie bascula, elle aurait pu hurler si une forte pression ne s’exercer par sur sa bouche, elle tenter de se débattre mais elle n’était qu’une petite chose par rapport à son agresseur. Prise dans un faux mouvement, elle se cogna la tête et s’évanouie. Les heures semblèrent longues, et quand elle ouvrit doucement les yeux elle ne vit que le noir de la voiture, une odeur étrange qu’elle ne connaissait pas et le froid juste le froid puis sa visage dans le rétroviseur, il ne semblait pas méchant, loin de là, son visage la rassurer pour une raison qu’elle ignore, elle s’approcha du siège avant, et dans un élan de naturel « Alors on va ou ? » il fut surpris, elle fut naturel.

Assise à côté de lui, elle ne se sentait plus comme un otage mais comme une passagère. En plusieurs jours elle avait eu l’occasion de partir et de s’enfuir plusieurs fois et pourtant elle était toujours là, à tenter de comprendre l’homme qu’il était, et au fond elle avait besoin de cette liberté. Elle tourna la tête vers lui, il semblait si concentré, mais elle prenait du bon temps étrangement, découvrait le monde et la liberté. Elle essayait de le comprendre sans grand succès, il semblait prisonnier dans un litige ou dans des fantômes de son passé. Elle n’avait aucune idée de la destination, elle ignorait si demain elle serait encore en vie, si son père allait bien et si le monde survivrait, mais à cet instant précis, elle vivait pour elle … enfin.