Aria Eden Mädelstorm

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je n’ai pas envie de mourir, je n’ai que dix-sept ans après tout. Même si la vie n’est pas toujours facile, j’ai envie de continuer à vivre, pour tomber amoureuse, fonder une famille. Peut-être avoir des enfants si les Hunger Games devaient être stoppés un jour … Idéalement, j’aimerai mourir le plus tard possible, d’une mort naturelle, m’endormir dans mon lit et ne jamais me réveiller. Mais si jamais je devais être tirée au sort pendant la moisson, je me demande si je n’essayerai pas d’avaler quelques baies non comestibles pendant les premières heures dans l’arène, pour ne pas recevoir une lance ou un épée en plein dans le ventre. Je n’ai pas envie de souffrir, que ma famille me voit souffrir.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je suis peureuse, mes frères se moquent assez de moi et me le rappellent assez souvent, mais ma famille est très importante pour moi. Et ce sont actuellement les seules personnes pour qui je pourrais être capable de mourir. Même si actuellement, je pense que ce serait plutôt le contraire qui aurait lieu, que ce seraient mes frères qui me protégeraient. Je me rappelle de cette édition des Hunger Games, ou un tribut du 10 ou du 11, je ne me rappelle plus, s'était sacrifié que la petite fille de douze ans du 9 puisse échapper aux Carrières qui la poursuivaient. Peut-être que dans une arène, sous le coup de l'adrénaline, je pourrais être assez courageuse pour faire ça. Mais honnêtement, je ne crois pas.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je ne sais pas vraiment s’il s’agit de petits plus, surtout que le premier ne me sert pas à grand-chose à part me permettre d’observer les animaux. J’ai toujours été très discrète, douée pour surgir derrière les gens et les effrayer en leur donnant une petite tape dans le dos. Et pendant mes balades en forêt, j’arrive à marcher en silence. Presque sans faire de bruit. J’ai déjà pu observer des cerfs de bien plus près que d’autres jeunes de mon âge. Et grâce à ma maman institutrice, qui a dans sa classe un livre sur les plantes, je suis capable de reconnaître les baies, plantes et champignons comestibles de ceux qui seraient mortels. J’ai toujours eu une bonne mémoire. Et en ramener à me famille est toujours un petit plaisir pour moi, c’est ma façon à moi de participer un peu à la survie de ma famille.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Arianna, la soeur cadette de ma mère, a été tirée au sort lors des 50e Hunger Games. Elle n'en parle pas beaucoup, mais mon père m'a une fois dit que comme maman avait dix-neuf ans, elle n'avait pas pu se porter volontaire pour la remplacer, et qu'Arianna est décédée dès le premier jour car comme elle boitait suite à une mauvaise entorse mal soignée, elle n'a pas pu s'enfuir assez vite de la corne d'abondance. Je ressemble énormément à ma tante apparemment, ne serait-ce que par-ce que j'aime me perdre en forêt, le seul endroit où je me sens en sécurité.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Mes parents se disent trop vieux pour prendre part à cette « guerre », mais je sais qu’ils sont d’accord avec Coin sur pas mal de choses. Je pense surtout qu’ils veulent nous laisser faire nos propres choix. Mon frère ainé vient d’être papa, je ne pense pas qu’il prendra le risque de s’enrôler dans quoi que ce soit. Mais mon frère préféré, celui avec qui je suis le plus proche, qui a dix-neuf ans, qui a vu sont meilleur ami se faire noyer dans une flaque de boue par un carrière cherche à aller dans le treize pour prêter main forte aux rebelles. De mon côté, je ne sais pas où me placer, en partie parce que je sais que je suis inutile en quelque sorte, incapable de la moindre action de rébellion par peur des représailles. Je serais plus du genre à fuir, à me cacher au fond de la forêt en attendant que le conflit se termine, en priant pour que le Capitole soit le grand perdant, que Snow ravale son sourire pervers, et que la démocratie promise par Coin existe un jour.

reality is here.

tell us your story.

« Le jour où on aura une fille, j’aimerai qu’on l’appelle Arianna, comme ma sœur. J’ai besoin de lui rendre hommage. »
Tout en se confiant à mon père, ma mère tenait dans ses bras Mars, mon frère le plus proche, de deux ans mon ainé. Elle avait déjà accouché de deux garçons, Dale qui avait quatre ans de plus que moi, et Icare, l’ainé de la fratrie, dont sept années nous séparaient. La plupart des familles auraient adoré être dans la situation de mes parents, avoir trois garçons en parfaite santé, forts et vigoureux, qui une fois majeurs, pourraient travailler dans la forêt ou dans les usines, et aider à nourrir leur famille. Mais depuis le décès de sa sœur cadette pendant les cinquantièmes Hunger Games, et parce qu’ayant dix-neuf ans et qu’elle ne pouvait pas se porter volontaire comme tribut à sa place, ma mère ressentait le besoin d’avoir une fille pour se pardonner d’avoir en quelque sorte abandonné sa sœur, de ne pas avoir pu la sauver, alors que tout le monde savait qu’elle n’aurait aucune chance dans l’arène à cause de sa boiterie. Quand je vis le jour, le premier matin de printemps de l’année 2294, elle pleura de joie une journée entière tout en me serrant contre elle. Elle avait sa fille, sa nouvelle Arianna à protéger et à chérir. Tout le monde me dit que j’ai hérité de ses yeux bleus, de ses traits délicats et de sa chevelure blonde, qui auraient plus leur place au Capitole que dans un district travailleur comme le notre. Comme elle, j’étais frêle, douce, naïve, et aussi à la fois curieuse et peureuse.

Je n’étais pas un garçon manqué, loin de là. J’étais gracieuse, jolie, et surtout, j’aimais les jolies robes que me cousait ma mère en récupérant les siennes, un peu déchirées, qu’elle rapetissait pour moi. Le fils du maire m’avait une fois offert un ruban bleu « comme tes yeux Aria », que je conservais jalousement dans un petit coffret en bois que Mars m’avait offert pour mes six ans, et que ma mère me tressait dans les cheveux quand j’avais envie de me faire belle, comme presque tous les dimanches, seul jour où on pouvait manger en famille car il n’y avait pas école et que l’usine qui employait mon père était fermée. Mais tout cela ne m’empêchait pas de m’aventurer en forêt, pour suivre mes frères, ou juste me promener, errer dans les sentiers, m’arrêter parfois pour observer un oiseau sur une branche ou un écureuil sauter d’arbres en arbres. En grandissant, je finis par arrêter de suivre mes ainés, parce que je connaissais à présent les bois comme ma poche, et surtout parce qu’il leur arrivait de tirer sur les animaux pour rajouter un peu de viande dans notre menu quotidien, vu comme j’avais un appétit d’oiseau me suffisait, mais pas à eux. En fouillant la classe de ma mère, j’étais une fois tombée sur un livre plein d’illustrations, recensant toutes les plantes et champignons qu’on pouvait trouver en forêt, les comestibles, les insipides, les délicieux, et les mortels. A force de l’emmener avec moi, et de comparer toutes les végétaux rencontrés avec les illustrations du livre, j’ai fini pas devenir une experte en plantes, et j’avais pris l’habitude de toujours ramener de quoi améliorer notre soupe quotidienne. Je ramenais surtout des baies quand j’en trouvais, car leur gout très sucré me plaisait énormément. C’était la seule façon pour moi de prendre part à la survie de notre famille, car même une fois atteint mes douze ans, l’âge de ma première moisson, mes frères et mon père ont toujours refusé que je prenne des tesseraes supplémentaires, argumentant qu’à eux trois, ils en avaient déjà assez, et qu’ils n’était pas nécessaire que je force le destin à me tirer au sort. Je savais qu’ils me mentaient un peu, pour me protéger, mais j’en étais contente. A force de voir les éditions sur notre petite télévision du salon, j’avais fini par être terrorisée, à faire des cauchemars tous les soirs précédant les moissons, à échafauder des plans pour me suicider si jamais j’étais tirée au sort. Ce qui pour l’instant, n’est heureusement jamais arrivé. Je crois que ma mère mourrait si jamais une telle chose devait arriver. Je sais bien à quel point elle tient à moi, bien plus qu’à mes frères. Mais je feins de ne pas m’en rendre compte.

J’aurais bientôt dix-sept ans, plus que deux moissons. Plus que deux années et je serai majeure. Connaissant mon savoir en plantes, ma mère m’a présentée à la guérisseuse du village qui m’a prise sous son aile, et m’a déjà plusieurs fois emmenée avec elle en forêt pour me montrer les plantes qu’elle utilise pour soigner les maux les plus courants. J’ai rajouté les croquis à la suite des autres dans l’atlas des plantes de maman, pour pouvoir toujours m’y référer en cas de doute. Je me suis découvert un don pour le dessin, pas vraiment utile dans mon district. Lorsqu’il a s’agit de soigner mon premier patient, un homme qui s’était entaillé la main en coupant des rondins de bois, je suis allée vomir dans le jardin de la guérisseuse. Sa plaie était infectée, suintait le pus, et dégageant une odeur abominable. Je me suis demandais si j’étais vraiment capable de prendre sa relève. Puis j’ai découvert une plante qui mixée, puis posée sous le nez, dissimulant la plupart des odeurs nauséabondes. Une bénédiction pour moi, et mon odorat délicat. J’ai pu recommencer à aider mon professeur. Et pour éviter de devoir retourner en forêt à chaque fois, j’essaye de faire pousser certaines des plantes les plus utilisées dans un jardin derrière chez moi, sous un grand drap de lin pour les protéger du froid. Mais pour le moment, elles refusent tout simplement de pousser. Tant pis, je réessayerai au printemps.

Les gens autour de moi parlent de plus en plus de révolte, de rébellion, de rejoindre Coin dans le district 13 qui n’avait pas été anéanti comme le clamait le Capitole. Pour ma part, je n’ose rien faire pour le moment. Je serai bien contente d’être débarrassée des Hunger Games, que quelqu’un rende tous les districts égaux, et que le pays ne soit plus dirigé par une seule personne mais par un conseil, mais pour l’instant, je ne sais pas si je dois y croire ou non. Alors je préfère attendre, voir comment les choses évoluent. Prier pour faire moins de cauchemars que l’an dernier, et prier encore plus fort pour que je ne sois pas choisie pour les prochains jeux …

Tu viens d'être validé, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. S'il est membre d'une équipe de préparation (mentor, styliste, hôte(sse), c'est par ici que ça se passe. A vérifier que le rôle convoité est bien libre.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay