THETI HUNTSMAN

❝ I RESPECT THAT YOU'RE A BIT SLUTTY ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

"Entre mes 12 et mes 18 ans, j'étais persuadée de mourir dans l'arène. On m'avait souvent répété que les enfants des vainqueurs avaient plus de chance d'être tirés que les autres. Je pense que mon père aurait aimé que je participe aux jeux… du moins, s'il m'avait cru capable de gagner. J'étais tellement persuadée de mourir aux jeux - avouons-le, je ne me serais jamais vu gagner - que ma vie prit une toute autre dimension quand ma dernière moisson s'acheva. J'étais soudainement confrontée à un futur bien plus vaste que celui auquel je m'étais préparée. J'ai dû changer l'idée que je m'étais faites de ma mort par la même occasion. Aujourd'hui, j'ai dû mal à la concevoir, comme si cette courte amnistie salutaire m'interdisait d'avoir à nouveau peur de mourir. Si je meurs, je me vois mourir jeune, comme toute personne qui se respecte. Je pense mourir dans une guerre qui n'est pas la mienne. J'espère au moins que ce sera par choix."

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

"En 18 ans, la totalité des personne pour qui j'envisagerais de ma sacrifier s'élève au nombre de trois. La première est mon père, l'homme de ma vie, celui pour qui j'aurais tout fait rien que pour l'un de ses regards. Lux est venu s'ajouter à la liste quelques années plus tard, quand la haine a laissé place au désir capricieux propre à l'adolescence. Aujourd'hui encore, bien que bercée par la rancune, j'ignore ce que je ferais pour lui, mais je sais que le moindre de ses mots peut provoquer ma perte. Et enfin Joris. Celui que j'ai cru pouvoir abandonner sans chagrin et qui m'aura apprit qu'on regrette toujours ce qu'on croyait comme acquis. Aujourd'hui, sans hésitation, je mourrais pour ces trois là. Les hommes de ma vie."

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

"Premier atout, l'argent. Je n'ai jamais eu à me battre pour survivre - ce qui, quand on y pense, représente un terrible désavantage au moins autant qu'un atout -. Deuxièmement, mon habilité toute particulière à ne pas me mettre dans des situations périlleuses. Troisièmement, une bonne base défensive. Mon père ne m'as jamais laissée affronter le monde - et les jeux - sans rien. Il m'a donc apprit à me battre comme tous les autres. Je ne pense pas faire le poids contre un garçon de mon âge, je n'en aurais pas la force nécessaire. Mais je me considère comme assez intelligente pour survivre en milieu hostile. Pour finir, mon nom. "Huntsman", en lui même, représente une aura suffisamment menaçante pour qu'on ne me cherche pas d'ennuis."

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

"Mon père, Rick Huntsman. Il est sortit victorieux des jeux peu avant ma naissance. On se souvient encore de lui comme le vainqueur le plus terrifiant qui ait existé. Celui qui a commit les crimes les plus effroyable dans l'arène. Certains parlerait même de cannibalisme, mais aucune véritable preuve n'a jamais été établit. Son physique entièrement tatoué n'a pas amélioré son image. Il fait peur, une aura diabolique semble planer autour de lui. Mais c'est mon père. J'ai cru pendant longtemps que Nux ou moi serions tirés nous aussi. Mais je suis ravie de ne pas avoir à ajouter l'un de nos deux noms à la liste des participants des jeux de la faim."

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

"Les jeux m'indiffèrent totalement. Je les regarde par obligation et non par appétit. Je n'aurais sans doute pas pensé la même chose si Lux ou Joris s'était retrouvé là bas. Je n'aurais sans doute pas été aussi imperméable à la compassion. Mais voilà, l'ambiance des Hunger Games et ceux qui y meurent ne me font ni chaud ni froid. Tout au plus, je trouve le spectacle médiocre et parfois larmoyant. Les tributs trop jeunes pour se battre me provoquent des hauts de cœur, ceux qui se pavanent sous leurs étiquettes de carrière m'arrachent des rires caustiques. Je trouve tout ce petit monde là bien pitoyable. Et c'est chaque années la même routine."

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

"Ni l'un ni l'autre. Mon éducation me rangerait plus volontiers du côté du capitole, après tout la révolution qui a eu lieu il y a 75 ans n'a rien arrangé, sinon pire. Pourtant j'avoue parfois être contre leurs méthodes. Mais je ne pourrais jamais trahir les miens. Mon frère s'est rangé du côté des pacificateurs, mon père est un vainqueur. Il serait anormal pour moi d'entretenir une estime, même infime, à la rébellion et à ceux qui l'incarne. Pourtant Joris les a rejoint, et j'envisage de les retrouver à mon tour pour lui, pour m'assurer qu'il est toujours quelque part encore vivant. Je pense que Coin, ou un quelconque autre aspirant au pouvoir, ne sera pas mieux que ne l'est Snow. L'esprit humain, avide de puissance, se corrompt aisément."


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM N'A jamais été tiré au sort, dieu merci. JE N''EXERCE AUCUN MÉTIER POUR L'INSTANT, ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'ignore ce que je ferais quand il sera l'heure. JE SUIS DANS LE 6^ème DISTRICT. AYANT 18 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET c'est un immense soulagement. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DE CE FORUM DE MASOCHISTE OÙ TOUT LE MONDE AIME ÊTRE TORTURÉ, TUÉ, ET JE NE SAIS QUELLES AUTRES HORREURS.

tell us your story.

"Amuse toi bien là bas". Caustique, acide, ta voix sonne comme indifférente, tu as appris depuis longtemps à ne pas laisser entrevoir les troubles qui naissent en toi. Tu relèves sur lui un regard tranchant, sibérien et imperturbable; plantes tes yeux dans les siens, comme une provocation silencieuse. Puis tu lui tournes le dos et quittes la pièce. Aujourd'hui Lux t'abandonne, lui aussi.

Votre rencontre est gravée dans ta mémoire. Il était apparu un matin comme par magie, ton père l'avait ramené. Tu te souviens l'avoir regardé du haut de tes 8 ans, il était plus grand que toi. Ils traversaient le jardin sans te voir, et franchir la pore de ta maison. Tu t'étais levée en silence pour les suivre. Des questions te brûlaient les lèvres, mais tu ne dis rien, ton père serait énervé de te voir l'interrompre. Il lui faisait faire le tour de la maison, tu les suivais comme une ombre. Qui était ce garçon ? Un futur tribus, comme tu en avais vu tant défiler à la maison ? Mais la moisson était loin... Tu ne comprenais pas ce qu'il venait faire là.

Tu lançais un regards interrogateur vers ton père, mais il n'avait d'yeux que pour lui, alors tu observa de plus près le sujet de sa fascination. Un garçon. Un grand garçon blond à l'air effrayé. Tes prunelles effleurent le sol d'un air mécontent. "Theti, je te présente ton nouveau frère". Tes lèvres se déforment dans une grimace, tu tournes les talons et tu t'éloignes du parasite. Tu le détestes déjà.

A cette époque, tu pensais qu'il venait te voler ton père, celui qui ne t'accordait que peu d'attention déjà. Alors tu décidas de l'ignorer, continuant à vivre comme s'il n'avait jamais existé. C'était moins facile que d'ignorer les caquetages des habitants du 6, parfois tu étais même obligée de lui parler. Les mois passaient et "Nux", comme tu aimais l'appeler, ne t'incommodait plus. A la manière d'un chat sauvage qui s'accoutume d'une présence, tu t'étais laissé domestiquer.

Il était le seul que tu avais admis à tes côtés. A l'adolescence, tu ne le considérais déjà plus comme un "frère"; vous n'aviez jamais vraiment bien joué vos rôles fraternels respectifs. Tu rêves de t'évader dans ses bras les soirs, feignant l'indifférence la journée pour n'éveiller les soupçons de personne. Tu n'avoueras jamais les aspirations que tu alimentes à son sujet. Tu préfères que cette situation reste incertaine. L'ambiguïté à ce petit quelque chose de rassurant qu'elle est instable et ne demande aucune implication particulière. Tu préfères rester insaisissable.

Il est partit depuis deux ans pour devenir pacificateur. Tu ne lui as jamais pardonné son abandon. Blessée et orgueilleuse, tu as rompu tout contact. Tu as continué ta vie comme si son absence t'importait peu. Tu as passées tes deux dernières moissons sans lui. Et tu t'es laissée dompter par Joris, pensant qu'il te ferais oublier Lux. Tu crois avoir réussis à le subjuguer, tu le laisse s'emparer de toi; il ne t'abandonnera jamais.

"J'ai rencontré quelqu'un qui peut nous faire entrer dans la résistance. Sirius a dit qu'il…" tu fronces les sourcils "nous ?". Il te prêche un discours moralisateur sur la libération des district, sur la tyrannie du capitole. Tu vois bien qu'il tente de te convaincre, il veut que tu viennes avec lui. Tu es touchée, mais tu as entendu un tout autre discours depuis ta plus tendre enfance. Tu te détaches de lui, et hausse les épaules. "Fais comme tu veux, mais je ne te suivrais pas". Il est parti sans rien dire, son regard d'habitude si aimant s'était assombrit. Tu as appris sa disparition un mois plus tard, regrettant ta froideur. Tu l'imagines mort, torturé, mutilé, et cette vision t'arrache des hauts de cœur. Le nom de Sirius sonne comme une provocation à tes oreilles; alors tu serres les poings, et te jure de le retrouver quoi qu'il en coûte.

Rebienvenu parmi nous Sergi !