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 I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX

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MessageSujet: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeLun 2 Avr - 16:08

« Vous allez arrêtés de vous tourner les pouces Lewis ! Me faites pas croire qu’entraîner ces gosses vous amuse ! » Le pacificateur regardait son supérieur avec un air désespéré. Cela faisait quelques jours qu’il était revenu au district deux, et il s’entraînait pour sa future mission dans le district treize. Il n’était pas au meilleur de sa forme, et même il avait plutôt des tendances à la dépression. Et cela était sans nul doute compréhensible. Il avait passé un mois loin de sa femme. Loin de celle pour laquelle il vivait : Aileen Carter. Il n’arrivait pas encore vraiment à comprendre ce qu’il s’était passé quelques jours auparavant, quand il était revenu chez lui, qu’il l’avait enfin retrouvé. Elle lui avait manqué, atrocement. Elle avait semblé bouleversée en le retrouvant. Le fait qu’il ait perdu un œil sans qu’elle soit mise au courant l’avait choquée. Elle avait pleuré dans ses bras. Une chose qu’il détestait plus que tout au monde c’était de voir Aileen pleurer. Et encore plus à cause de lui. Il ne pouvait pas supporter d’être à l’origine de sa douleur. Il s’était promis de la protéger, de tout faire pour qu’elle ait enfin la vie à laquelle elle n’osait pas rêver. Et pourtant, alors qu’elle l’avait poussé à bout, il n’avait pas longtemps hésité avant de la tromper, lorsqu’il avait retrouvé Siloe. Mais apparemment, pour ce qu’il en savait, elle n’avait pas non plus regretté sa nuit passée dans les bras d’un autre homme. Comment pouvaient-ils simplement supportaient cela ? Phoenix était arrivé à l’idée simple qu’ils n’étaient pas capables d’aimer normalement, comme tous les autres le faisaient. Leur peur de voir l’autre mourir les rendait désespérés. La peur d’être seul était une obsession pour eux. Et le sexe un échappatoire. Depuis des années ils ne couchaient que pour échapper à la solitude. Il était difficile d’accepter l’idée que le sexe soit un gage d’amour, une preuve de leur appartenance l’un à l’autre. Et pourtant, en apprenant qu’elle l’avait trompé, Phoenix n’avait pas tant eu un sentiment de honte ou de déception. Mais surtout d’injustice. Il avait eu l’envie de la faire sienne, de lui rappeler qu’elle était sa femme, à lui, et à aucun autre. Il n’avait pas été écoeuré de l’apprendre dans les bras d’un homme, mais choqué qu’elle ose penser qu’elle ne lui appartenait pas. Il n’était pas un homme jaloux, en ce qui concernait Aileen il ne l’avait jamais été. Cela faisait des années qu’il l’aimait. Des années qu’elle avait passé parfois aux bras d’autres hommes. Mais durant toutes ces années il savait qu’il avait une place particulière pour elle. En apprenant qu’elle l’avait trompé, il avait eu l’impression d’être une de ces nombreuses conquêtes, et non pas son homme. Un amant comme tous les autres, simplement. C’est cela qu’il n’avait pas accepté. Pourtant il n’avait pas de soucis à se faire. Il le savait. Bien sur qu’ils s’appartenaient. Et bientôt tout le monde le saurait. Le fait est que la preuve que leur amour allait bientôt devenir évidente : Aileen était enceinte.

Rien qu’en y pensant un sourire heureux se dessina sur ses lèvres. Il n’arrivait pas encore à croire que dans 6 mois il deviendrait père. Qu’il allait avoir une famille avec Aileen. Il ne pouvait pas y croire, car cela lui semblait être hors d’atteinte depuis des années. Il n’avait pas le droit à l’amour, alors encore moins de fonder une famille. Peu de Pacificateurs ne fondaient une famille. Pourtant, pour ce qu’il en savait, les meilleurs pacificateurs autour de lui jouissaient d’une vie de famille presque impeccable. Mais il n’était pas marié à n’importe quelle femme. Aileen travaillait personnellement pour Snow. Aileen appartenait à Snow depuis toujours. Phoenix ne voulait pas encore penser à la manière dont celui –ci allait réagir. Pour le moment Aileen continuait de travailler normalement. Même si cela déplaisait à Phoenix. Elle devrait s’arrêter, un temps. Le temps de sa grossesse. Reprendre le travail lors des prochains jeux de la faim… Les prochains Hunger Games. Cela aussi il préférait ne pas y penser. Cependant, pour la première fois depuis qu’il était mentor, il n’irait pas au Capitole. Il ne tiendra pas ses devoirs de mentor. Il laissera les tributs à Alexiane. Il n’avait plus rien à faire avec eux. Il pourra simplement être un pacificateur, et ne plus penser au Hunger Games une fois par an. Il n’aura plus à retourner dans ce couloir où il avait pleuré sa sœur. Dans ce couloir où il avait marché main dans la main avec Domino. Il ne reviendrait pas sur le plateau de télé de Caesar. Il n’aura plus à s’occuper de toutes ces conneries. Il pourra être uniquement un pacificateur. Mais là encore, s’il voulait être un bon pacificateur il allait devoir s’habituer à son œil unique à présent. C’est pour cela qu’il était au District deux. Certes il y habitait à présent, mais surtout il pouvait aller s’entraîner, et entraîner les tributs de carrière pour réapprendre à tirer. Il n’arrivait pas à tirer avec son flingue. Cependant, il avait retrouvé sa dextérité au lancée de couteau. Mais alors qu’il passait ses journées à entraîner ses jeunes il ne faisait plus guère de mission. Ce qui avait fini par exaspérer son chef. « Et que diriez-vous de faire un petit tour dans les grottes ? On dit qu’une bande de rebelles s’y cachent en ce moment. » Phoenix se mit à rire. « Les rebelles n’ont pas peur des fantômes alors ? » Dit-il d’un ton moqueur. Son chef roula du regard et se détourna. Il était temps pour lui de laisser Phoenix se préparer à sa mission. « Et je vous enverrais du renfort. Vous partez dans une demi-heure. » Du renfort ? Soupirant Phoenix quitta la pièce et alla revêtir son uniforme blanc, prit le flingue qu’Aileen lui avait offert, et entoura sa taille d’une ceinture emplie de couteaux. Une demi-heure plus tard il se trouvait devant les grottes.

Il n’aimait pas plus que cela ces lieux, mais en réalité il ne comprenait pas vraiment toutes les légendes locales à leurs sujets. Peut être parce qu’il n’était pas né dans le district deux, alors il était quasiment insensible aux histoires de fantômes qui faisaient peur à tout le monde. Il attendait depuis cinq minutes, dans l’ombre. Le soleil commençait à descendre à l’horizon. Il avait pris une lampe de poche, pensant qu’il y avait des risques pour que la nuit tombe avant qu’il ne sorte des grottes. Il avait son renfort , et commençait à perdre patience, lorsque soudainement il entendit un bruit de pas. Léger, très léger. Il tourna le regard vers la droite, et ne bougea plus. Il était caché dans l’ombre et s’il c’était un rebelle il lui suffirait de prendre un couteau et de lui enfoncer dans la gorge. C’est pour cela que sa main chercha instinctivement un manche de couteau. Il resta là, tendu, en attendant de voir la silhouette se dessiner. Alors il en reconnut les traits et avança en riant. « Je pensais encore devoir mener une mission avec un bouler, mais il semble que je sois chanceux cette fois ! » Dit-il en avançant vers la jeune femme en souriant. Il arriva à sa hauteur, et pris sa main qu’il mena à sa bouche pour baiser sa main d’une manière galante. Il la regarda dans les yeux et lui sourit avec charme. « C’est une joie de te revoir, douce Zelda. » Il aimait bien cette jeune femme à la beauté fatale. Faire cette mission avec elle était une chance. Il sentait qu’il allait aimer cela finalement.
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMar 3 Avr - 15:37

Phoenix && Zelda
Concentrée, déterminée, focalisée sur son objectif, Zelda était perdu dans son univers, désireuse de remporter cette partie si importante de sa vie, désireuse de pouvoir un jour dire à ses enfants « oui, je l’ai fait »… Les yeux fixés sur son but, la belle ne semblait plus enclin à ressentir le monde qui l’entoure, trop au prise avec ses … cartes. Oui, elle était là, assise à son bureau, en train de faire un château de carte comme si il s’agissait de la découverte du saint Graal. Personne ne devait la déranger, personne ne devait détruire son rêve, personne ne devait ouvrir cette foutue porte et malheureusement, comme on s’en doute, quelqu’un le fit. Tout sourire, un jeune Peacekeepers arriva dans la pièce, laissant un vent violent s’engouffrer autour de cet immense château de carte qu’elle s’apprêtait à terminer, un château qui s’effondra lamentablement sous la bourrasque, laissant notre petite blonde figé dans ce geste qui aurait du être l’ultime accomplissement de sa mission du jour. Le temps sembla se stopper durant quelques minutes, Innocence toujours totalement pétrifié, alors que son vis-à-vis, lui, était tiraillé entre l’envie de fuir et la peur de rester. Elle leva finalement les yeux sur lui, doucement, avec se sourire qu’on lui connaissait bien, puis elle lança, avec une certaine nonchalance tout aussi habituelle chez elle. « Vous avez conscience que maintenant, je vais devoir vous tuer? » Le pire, c’est qu’elle était sérieuse… Car mine de rien, il y a deux choses qu’il ne fallait pas faire avec elle, s’en prendre à sa famille, critiquer sa coupe de cheveux et détruire ses châteaux de cartes… Ok, ça fait trois, mais le numéro deux et trois sont un peu dans la même catégorie … Bref. Notre Pacificatrice allait le faire, elle comptait réellement et sincèrement lui envoyer un couteau dans l’épaule ne serait-ce que pour le faire souffrir à défaut de pouvoir réellement le tuer (ben vi, allez expliquer pourquoi le type qui vous apporte votre café c’est retrouvé avec un couteau entre les deux yeux… l’excuse « il avait oublier le sucre » ne marcherait sans doute pas très bien…) manque de chance, son vrai assistant, le seul capable de réellement comprendre la jeune femme et donc de la « contrôler », fit son apparition, faisant rapidement sortir son ex potentiel victime du bureau. Tant pis, elle avait une mémoire d’éléphant elle se vengerait d’ici quelques années quand il aurait oublié son abjecte crime.

Zelda se laissa lourdement tomber sur sa chaise en soupirant d’agacement, observant Monsieur X (appelons le comme ça pour l’instant car je compte en faire un pv mais je n'ai pas encore fait un choix de prénom (a)) avec insistance, ce dernier avait apparemment tout un tas de chose à lui dire concernant bien sur leur job et étrangement, elle sentait que la plupart de ses informations n’allaient pas lui plaire. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle… Je commence par laquelle? » La Ducani-Hayne grimaça un peu avant de répondre qu’elle désirait plutôt la bonne en première, histoire d’aplanir le terrain. « La bonne nouvelle, c’est que votre fille à réussit … A écrire son nom sans faute d’orthographe majeur… » Innocence arqua un sourcil, se levant pour venir s’asseoir sur le coin de son bureau, avec un sourire accusateur mais surtout curieux sur le visage. « Ca fait deux fois que tu me sors cette bonne nouvelle… C’est pas parce que c’est mon enfant que je dois me réjouir à chaque fois qu’il pisse droit… Allez, sors moi ta seul et unique vrai nouvelle de la journée… Une nouvelle que je ne vais pas apprécier apparemment.... » X le savait, il était piégé, cela dit, c’était un peu stupide de tenter d’amadouer une femme comme elle, c’était un peu comme vider l’océan avec une fourchette à escargot, ça n’avait pas de sens… « En réalité… Vous êtes envoyé en mission… Dans les grottes… On dit que des rebelles s’y cachent… » Zelda semblait calme de prime à bords, presque un peu trop si vous voulez mon avis… Je crois qu’en fait, il lui fallut une bonne dizaine de secondes pour que l’info arrive au cerveau et fasse son office. La bouche entre ouverte, l’air choqué, la pauvre mit sa main sur son torse, inspirant et respirant fortement, comme si elle était en train de faire une violente crise d’asthme. « Ho mon dieu, je crois que je suis en train de faire de l’hyperventilation… je vais m’évanouir d’ici peu! » Totalement calme son interlocuteur répliqua avec un je-m’en-foutisme effarant. « Vous avez déjà sortit cette excuse la semaine dernière lorsqu’on vous a demandé d’aller dans le district 4 alors que vous ne vouliez pas y croiser votre sœur… » Étrangement, d’un coup, notre Peacekeepers retrouva une posture tout à fait normal, comme si rien ne s’était passé, laissant échapper un simple soupire, se rendant compte qu’elle ne pourrait pas échapper à cette corvée. Pour le coup, si elle avait sut, elle aurait supporter sa sœur dans le district 4 si ça lui avait permis d'échapper à ça...

En soit, les missions, ça ne la dérangeait pas tant que ça, au contraire, ça lui permettait d’éviter un maximum de personne et surtout, de s’amuser un peu… Non, le seul problème dans tout ça, c’était le lieu de cette mission. Les grottes, tout le monde dans le district 2 sait que ses cavités rocheuses sont hantés par des fantômes et autre monstre effrayant, et peu importe qu’elle soit une scientifique dans l’âme, elle détestait tout ce qui était un temps soit peu surnaturelle. Je sais, ça casse un peu le mythe, mais elle n’y peut rien, sa mère est une vrai croyante qui passe son temps à radoter de vieilles histoires de famille ou sur les districts, résultats, elle a fait de la majorité de ses enfants des psychopathes affolés à l’idée de se retrouver seul, dans le noir. Freud avait raison, les mères sont responsables de tout. Enfin bref, ne pouvant reculer, Zelda se rendit donc jusqu’aux grottes, armée de sa tenue blanche de Pacificateurs, une tenue qu’elle avait ajusté en retirant tout ce qui ne mettait pas ses formes en valeurs… sans parler de cette ceinture de couteau des plus singulière, chaque lame étant doté d’une couleur particulière et incrusté de topaze multicolore... C’était important d’avoir un certain standing, on peut être un Peacekeepers et avoir du style après tout. Lampe de poche en main, la jeune femme marcha jusqu’au lieu dit pour rejoindre son mystérieux acolyte espérant qu’il ne s’agirait pas d’un gringalet puceau, histoire qu’elle puisse se cacher derrière lui… Et elle ne fut pas déçue. Puceau, peut-être l’était-il (qui sait…), mais gringalet surement pas. Mieux que ça, elle le connaissait, ce qui la fit sourire avec malice. « Et oui, il y a des jours comme ça où on a de la chance! » Galant, il lui offrit un baisemain des plus gentlemen, ce pour quoi elle répondit par une légère révérence, toujours un sourire amusée sur son visage…

Sur le coup, elle n’avait pas remarqué le léger détail dont elle avait entendu parler mais qu’elle n’avait pas encore vu de ses propres yeux… Le cache-oeil de son cher Phoenix. Il savait qu'il avait été blessé, cependant, elle n'avait pas eut l'opportunité de le croiser... Ce fut donc une certaine surprise pour elle. Brandissant sa lampe dans le visage de son camarade, elle lâcha, avec un certains sarcasme. « Et alors, où sont passé ton perroquet et ta jambe de bois?… » Oui, soyons honnêtes, avec cet œil en moins il perdait cinquante pour cent de sa crédibilité aux yeux de la jeune femme même si certains irait surement trouver ça charmant…. Enfin, elle ne doutait pas non plus de ses talents et avait dit ça davantage pour le taquiner que pour autre chose, c’était un peu sa façon peu diplomate de lui demander s’il allait bien malgré ce petit … problème oculaire. Il fallait savoir être subtile parfois.
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMer 4 Avr - 6:37

Quand il était enfant, Phoenix avait rarement eut l’occasion de profiter d’instant de calme avec ses parents. Vous savez, ces instants familiaux, où les enfants, tous couchés dans leur lit respectif, écoutaient leur mère leur raconter une histoire alors que dehors la nuit engloutissait tout. Ces histoires qui rapportaient les périphéries des loups-garous, des jeunes filles prudes, et des monstres sanguinaires. Des ogres, des vampires, des sorcières, ou encore des pirates. Cependant, Phoenix se souvenait que sa sœur avait essayé de lui en raconter, alors qu’elle était encore enfant. Elle n’avait jamais connu leur mère, et en cela elle ressentit sans doute un manque qu’elle se sentit obligée de combler elle-même. Mais à dire vrai, tout ce que Phoenix retenait de ces histoires c’était leur profonde nullité. Sa sœur, Domino, était sans doute douée pour beaucoup de chose, mais raconter des histoires n’en faisait apparemment pas parti. Tout du moins, quand elle avait cinq ans, et croyait encore au gnome des champs, qui laissait des cadeaux pour les enfants dans les prairies le premier jour du printemps, elle avait la seule et unique qualité d’être pleine de bonne volonté. C’est à la même époque que Jérémy – allias Phoenix – avait commencé à apprendre à tuer. S’entraîner pour les jeux est une chose interdite, mais très sincèrement, quand on sait que les districts un, deux, trois et quatre ont des institutions spécialisées pour entraîner les carrières, comment ne pas succomber à la tentation d’apprendre à lancer des couteaux ? Cependant, alors qu’il avait grandit, et quand il avait commencé à suivre des cours et à aller travailler dans les champs. Phoenix avait commencé à écouter plusieurs histoires, mais surtout à apprendre des chansons. Certaines sont des comptines pour enfants, mais beaucoup rythment le travail des habitants du district onze. Il se souvenait de cela. Ces chants repris par les geais moqueurs. Peut être les apprendrait-il à sa fille… ou à son fils. Qu’importe, mais il était sur que s’il devait un jour parler de son district natale à son enfant, il ne lui parlerait pas de Domino, de leur enfance maudite, ou de son tirage au sort dans les jeux. Mais il lui apprendrait les chansons qu’il avait lui-même appris alors qu’il recueillaient les céréales qui nourrissaient tout Panem. Il se souvenait que certaine étaient anciennes, et reprenaient des histoires d’un autre temps. Comme cette chanson, fantastique, qui l’avait fait rêver durant des années. Dans l’étendu immense du ciel, sous la brise qui secoue les nuages, glisse les ailes de l’éternel. La mélodie lui échappait parfois, mais en repensant aux paroles elle lui revenait dans une caresse. Il aimait cette comptine qui lui rappelait que le monde était vaste, qu’il pourrait sans doute trouver refuge, ailleurs. Qu’ils n’étaient pas seuls. Simplement. Mais encore pire, alors que la comptine continuée il apprenait que l’éternel n’était autre qu’un brigand qui fuyait sa patrie. Non pas par pêcher, mais parce qu’il avait appris… que d’autres trésors l’attendaient ailleurs. Riant, le pacificateur secoua la tête. Depuis que tous les matins dans le miroir il constatait le troue béant qui avait remplacé son œil, il ne pouvait s’empêcher d’y repenser. Ce brigand à la recherche de trésor. D’autres beautés que celles qui se trouvaient devant lui depuis toujours. Ce Pirate. Alors, souriant, il plaçait son bandeau et partait travailler. Il ne s’agissait pas juste pour lui d’un délire, ce bandeau servait à protéger sa blessure et à éviter les infections. Ainsi il pourra sans doute recevoir bientôt un nouvel œil. Il l’espérait. Il le désirait vraiment. L’impression d’avoir perdu la moitié de ses capacités risquaient de le rendre fou.

Phoenix s’était toujours considéré comme un pacificateur à part. Cela l’avait souvent aidé à tenir, et l’entraînement d’Aileen y était sans nul doute pour beaucoup. Il ne pouvait pas croire que cela était réel. Parfois il repensait à ses regards haineux, ses sourires moqueurs, et son inquiétudes, sa méfiance à son égard. Il se demandait quand est-ce que les sentiments de la jeune femme avait changé en un amour passionné. Car au départ il n’était qu’un gamin pommé, riche, et solitaire, qui avait fait son entré dans l’armée du Capitole. Les gagnants des jeux étaient peu nombreux à entrer dans l’armée du Capitole, et en réalité Phoenix n’en connaissait que deux qui soient dans ce cas. Il ne pouvait pas s’expliquer leurs choix respectifs, et il ne cherchait pas à le faire en doute. Il ne tenait pas à remuer de vieilles blessures. C’est pour cela qu’ils n’en parlaient jamais, malgré le fait qu’ils soient proches les uns des autres. Ils se comprenaient, simplement, sans avoir besoin de mettre des mots sur cette décision douloureuse, difficile. Cependant, Phoenix n’arrivait jamais au stade du regret. Il ne voulait pas que cela commence à présent qu’il n’avait plus son œil. Il était sans nul doute plus instable psychologiquement, et plus enclin à la colère. Mais il devait se maîtriser, il ne devait pas perdre sa réputation à cause de ce malheureux contre-temps. Surtout qu’il était persuadé qu’il retrouverait son œil bientôt. Il devait s’attacher à cette idée, et simplement reprendre l’entraînement. Sans craindre de retourner sur le terrain. Il devait continuer à avoir confiance en lui. C’était une chose sans nul doute essentiel dans ce métier.. La confiance. En soi, certes, mais également en ces collègues. Et ce que Phoenix détestait par dessus tout c’est de faire des missions auprès de pacificateurs stupides, fous, ou encore enclin aux plaisanteries lourdes sur sa nouvelles conditions. S’il devait faire une mission avec un collègue il préférait le connaître, et si possible l’apprécier. Il n’imaginait pas se trouver en présence de Zelda. Et en réalité, il était plus que ravi de voir la jeune femme.

Dire qu’il était en bon termes avec elle était sans nul doute peut dire, car en réalité, la relation qui le liait à Zelda était plus ou moins complexe. Elle faisait partie des femmes les plus séduisantes qu’il eut connu, et à une époque où il n’était pas marié, s’engager dans des relations de courtes durer avec des femmes aussi séduisante que Zelda étaient plus ou moins dans ses habitudes. Mais étrangement, chaque fois qu’il se trouvait en situation pour profiter de ses charmes il se trouvait dans l’incapacité de se satisfaire, et de la satisfaire par le même moyen. Il était simplement incapable de coucher avec elle. Il ignorait si ce sentiment venait d’une quelconque impuissance – ce dont il doutait fortement – ou de sentiment profond et sincère d’amitié qui les liait – et il préférait largement cette seconde explication. Il considérait Zelda comme une sorte de meilleure amie – quoi qu’il dénigrait le terme bien trop enfantin à son gout. . « Et oui, il y a des jours comme ça où on a de la chance! » Répondit-elle avec un sourire empli de malice. Il remarqua que son nez se plissait lorsqu’elle souriait, lui donnant un air de gentille fille sage, et prude. Tout ce qu’elle n’était pas en outre. Elle répondit à son baisemain par une révérence sur le même ton de la plaisanterie et de la galanterie. Il se rendit compte qu’il était incapable de ne pas être séducteur avec elle, et loin de le frustrer cela l’amusa. Le jeu pouvait continuer, car après tout, ce n’était qu’un jeu. Apparemment, il était incapable qu’il se passe quoi que ce soit entre eux. Jamais. Il releva le regard vers elle et alors, une fois de plus, il constata qu’elle changea d’expression. Il pria simplement pour ne pas voir un sentiment de pitié se peindre sur son visage. Il voulait simplement qu’elle… passe outre. Qu’elle évite les plaisanteries sur son manque de sex appeal évident à présent. Sa femme le lui avait sans doute assez fait remarquer… « Et alors, où sont passé ton perroquet et ta jambe de bois?… » Dit-elle avec un ton sarcastique qui arracha à Phoenix un rire sincère. Evidemment, il ne pouvait pas s’attendre à ce qu’elle l’accuse d’être devenu moche. Elle était Zelda, et elle l’adorait au moins autant qu’il tenait à elle. Alors, sur le même ton il lui répondit en ces termes : « Ils se sont fait la mal quand je les ais quitté du regard pour admirer ta splendeur qui m’éblouit deux fois plus à présent que je n’ai qu’un œil pour m’en satisfaire. ». Ok… c’était sans nul doute mauvais d’en rire. Mais s’il n’en riait pas que pouvait-il faire ? Il devait sans nul doute passer sa frustration de la sorte. Par le rire. Après tout, le rire est une force libératrice, et en ce sens elle était enclin à le soigner de ses maux. Rire avec Zelda lui faisait le plus grand bien sans doute, plus encore que n’importe quel cachet ou pommade. En même temps, il faisait référence à la lampe qu’elle lui avait mis en pleine figure et qui l’éblouissait véritablement. Il souriait. Vraiment. Pour la première fois depuis un mois, il souriait parce qu’il prouvait par là d’un sentiment réel de joie.

Il se tourna vers la grotte, et inspira profondément avant de se pencher vers la jeune femme. « Prête à partir pour la chasse aux fantômes ? » demanda-t-il d’une voix digne d’un film d’épouvante. Il en avait vu peu, mais les costumes grotesques des acteurs du Capitole avaient vite fait de tourner le sujet du film vers un burlesque film d’action. « Tu as pris ton pieux et ta croix en argent ? » Après tout n’était-ce pas avec cela que l’on tuait les créatures fantastiques dans les contes et les histoires fantastiques ? Peut être qu’il mélangeait tout… mais qui sait, s’il existait vraiment des fantômes dans ces grottes peut être que ca pourrait leur être utile. Et s’il y avait des rebelles… côté discrétion Zelda et Phoenix pouvaient repasser. En même temps, dans ces grottes, ils étaient faits comme des rats. Enfin, avant d’avancer dans l’enceinte obscure de la grotte, Phoenix se rappela que la jeune femme était – elle – issue du district deux. L’idée qu’elle crut à ces légendes traversa l’esprit du pacificateur qui y était insensible. « Tu n’as pas … peur j’espère. » Demanda-t-il sur un ton de défis. Il devait la pousser à entrer là-dedans, et connaissant le caractère buté de la jeune femme, il était sur de passer un bon moment, sans doute, une fois qu’ils seront à l’intérieur. Si comptait qu’elle accepte d’entrer…


HS : I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  1904686264 TON POST M'A TROP FAIT MARRER !!!! J'étais écroulé hier ! C'est juste un pur plaisir de Rp avec toi chou Je tenais à te le dire I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  173490454 !!! Donc je t'ai répondu tout de suite I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  4209083858 .... Je suis navré de la qualité j'ai terminé d'écrire mon post à minuit après 3h de philosophie ..... donc ce doit être ... médiocre I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  1943435900 je me ferai pardonner I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  3523041270
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I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Vide
MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeJeu 5 Avr - 10:46

Zelda n’aimait pas les grottes du District 2, c’était un fait avéré et attesté par tous, pourtant, elle n’était pas du genre à détester tout et n’importe quoi, je dirais même qu’elle aimait ce que les autres n’aimait pas et qu’elle s’intéressait à ce qui pourrait sembler totalement inintéressant pour le commun des mortels. Alors en toute logique, les grottes hantés, ça aurait du être « son kiffe » pour parler vulgairement, (oui j’aime parler le « jeune » de temps en temps, prochaine étape un rp entier en langage sms!), ou en tout cas ça n’aurait pas du la toucher de cette façon là… La Pacificatrice la plus effrayante qui soit, celle qui pouvait discuter avec une mygale sans ressentir l’envie de fuir, celle qui pouvait torturer un homme pendant des heures, cette femme si forte, était effrayée par des histoires de fantôme ridicule. Pathétique, c’est certains. Cela étant, il y avait une cause à cette peur irrationnelle et cette cause, on l’appelle communément « avoir des grands frères stupides ». Oui, la belle était peut-être âgé de…. « 25 ans » (sous-entendait par-là la bonne trentaine) mais elle restait l’une des plus jeunes de sa fratrie, ou en tout cas, elle a grandit dans une maison remplis d’adolescent adorant faire peur au plus jeune de leur clan. Tous les soirs, ces derniers s’amusaient à raconter des histoires abracadabrante à Zelda et ses cadets, des histoires horribles sur les grottes, pour la plupart fausses, mais qui ont conditionné l’image qu’elle se faisait de cette partie du district 2. Très jeune elle se montrait déjà téméraire et déterminée, se mettant souvent en danger par pure plaisir, sauter d’une falaise pour atterrir dans une rivière, pas de problème, mais aller se promener près des grottes, ça avait toujours été « niet » . Tous les Ducani-Hayne étaient effrayés par cet endroit, encore aujourd'hui pour certains, pour les plus jeunes surtout et personne n’ait jamais venue vers eux pour leur dire « mais on plaisantait, c’était une blague » alors évidemment, pour elle, malgré son intelligence supérieur, tout était vrai, car toute légende se base sur un fond de vérité, c’est bien connus.

Enfin bref, tout ça pour dire que la jeune femme aurait largement préféré une séance de torture dans un endroit clos qu’une chasse aux rebelles dans un coupe-gorge pareil. Cependant, la bonne nouvelle du jour, c’est qu’elle ne serait pas seule à affronter les monstres féérique qui vivaient surement dans ses cavités rocheuses, non, pour la protéger, ou plutôt lui servir de bouclier humain, il y avait Phoenix Lewis. Grand, fort, intelligent… Grand… Avec une beauté… Enfin… Avec une personnalité flamboyante… Oui bon, elle n’arrivait pas à le trouver attirant! En fait, si, elle n’était pas aveugle et évidemment, il entrait dans les critères de beauté de la majorité des femmes, c’était évident, cela dit, même si elle le trouvait terriblement séduisant, entre eux, c’était impossible… Et pourtant, ils avaient essayés plus d’une fois mais à chaque fois… Panne, autant de son côté que de celui de notre blondinette, un comble quand on connait ses performances sexuels, non mais sans dec, tout le monde le sait, surtout elle-même, Zelda est un bon coup, aucun homme n’a jamais « bloqué » devant elle, même son frère ba…Oubliez cette dernière phrase. Ce que je veux dire c’est que biologiquement parlant, la Ducani-Hayne fait de l’effet aux hommes, alors la seule explication logique à tout ça c’est que Phoenix n’était pas un homme, mais bel et bien une femme bodybuilder. Ou alors ils étaient trop proches pour passer à l’acte? Ils étaient peut-être un peu comme des « âmes-sœurs amicalement parlant » ? Peut-être que dieu ou toute autre entité cosmique était contre leur « union » ? … Non non, Lewis est une femme, à point c’est tout.

Bref, Zeli’ était ravis de collaborer avec cette chère Phoenix, elle savait qu’ainsi personne n’irait la poignarder dans le dos et la bonne humeur serait aussi au rendez-vous, car mine de rien, quand ils étaient dans la même pièce, on ne pouvait pas ne pas sourire et c’était tant mieux. Bosser en faisant une tronche de cinq mètre de long ce n’était clairement pas le truc de la jeune femme, peu importe si son job ne prêtait pas à sourire, elle préférait tout de même le faire avec « la banane » et elle ne comprenait pas ceux qui n’adhérait pas à cette optique, franchement, être Pacificateur c’était déjà glauque, alors à moins d’être suicidaire, autant y mettre un peu de gaité non de dieu! Passons, le jeu de pseudo-séduction commença donc entre nos deux protagoniste, un jeu qui n’était qu’un jeu pour une fois et qui ne mènerait à rien, c’est d’ailleurs ce qui le rendait si amusant. Rapidement la Pacificatrice fit une remarque joviale sur l’œil perdu de Phoenix, la seule et unique remarque qu’elle lui ferait à ce sujet d’ailleurs, elle se doutait que ça ne devait pas franchement être une partie de rigolade d’avoir été autant blessé… Même si étrangement, elle ne put s’empêcher de se dire que même avec un œil en moins, elle, elle serait toujours sexy, peut-être même plus… Bref. C’est toujours souriante qu’elle lui répondit « Ils se sont fait la mal quand je les ais quitté du regard pour admirer ta splendeur qui m’éblouit deux fois plus à présent que je n’ai qu’un œil pour m’en satisfaire. » « Je suis quasi certaine que tu dis ça à toute les femmes que tu croise… Et si c’est pas le cas… tu devrais! » Quelle femme résisterait à ce genre de phrase après tout? Hormis Zelda évidemment… Elle laissa échapper un petit rire amusé avant de se retrouver face à face avec cette foutu grotte qu‘elle avait presque oublié pendant quelques minutes.

Désormais Innocence n’avait plus le choix, elle devait accomplir sa mission ou au moins, faire semblant… Après tout, peut-être que Phoenix aussi n’aimait pas cet endroit? Ils pourraient donc s’arranger, faire comme si ils avaient visité les grottes alors qu’au fond, ils auraient juste trainé au bar du coin? Elle espérait que ce soit le cas… Une espérance qu’elle balaya d’un revers de main lorsqu’il lui posa sa première question, tout ça avec un sourire qui trahissait une vérité ; il ne croyait pas du tout à ses histoires de fantômes. Crispé elle laissa échapper un petit rire avant de rétorquer. « Ouais… Je … Suis totalement prête… Go… Go… Go. » Étrangement, sa voix ne semblait pas aussi déterminé que de coutume, quelque chose clochait, elle était contractée, irritée, pas aussi nonchalante que d’habitude. Par contre, c’est avec un vrai naturel qu’elle répondit à la suite, comme si c’était normal et pas du tout surréaliste. « Tu as pris ton pieux et ta croix en argent ? » « Mais non, les pieux c’est pour les vampires et les trucs en argent c’est pour les loups-garous… Y’a juste des fantômes là-dedans, faut que du gros sel et … » Là, elle se rendit compte que ce qu’elle disait pouvait paraitre stupide, elle enchaina, avec un sourire qui se voulait malicieux mais qui fut surtout un peu maladroit. « Enfin, je veux dire si tous ça existait, ce qui n’est pas le cas...! » La Ducani-Hayne se mit à rire jaune, se concentrant de nouveau sur l’entrer de la grotte, espérant qu'il oublie ce qu'elle venait de débiter même si elle se préparait déjà à sortir quelques excuses pour expliquer sa pseudo-connaissance sur le surnaturelle. Elle resta les yeux rivé sur l'entrée avant de tourner violemment la tête vers Phoenix en entendant sa question, une question qui lui remit bien vite les idées en place. Hors de question qu’il s’imagine qu’elle pétait de trouille devant une stupide grotte! « Peur? Moi? Pfff qu’est-ce que tu vas imaginer! C’est qu’une grotte… Sombre… et froide… et hanté… Et effrayante… … » Ses deniers mots avaient été dit de moins en moins fort, de tel sorte que son camarade ne dut surement pas les entendre, surtout qu’elle se mit à avancer, d’un pas prudent, lampe torche pointé vers l’intérieur de cette caverne… Zelda prenait la tête par fierté, cependant, elle n'espérait qu’une chose ; Vite sortir de ce trou à rat…



HS: Hooooo merciiii venant de toi ça me fait doublement plaisir *w* Contente que mon poste t'ais plus en tout cas chou I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  742856855 Et puis nawak, il était parfait ton poste chou chou
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeLun 9 Avr - 18:23

Phoenix ne craignait pas d’entrer dans les grottes du district deux. Il ne comprenait même pas pourquoi les rebelles auraient choisi cette cachette-ci. Il ne connaissait pas vraiment ces grottes, il n’y était venu que lors d’entraînement lorsqu’il suivait la formation de pacificateur. Il se souvenait qu’il y était venu avec Aileen Carter, et plusieurs autres soldats en formation. Parmi eux, certains étaient natifs du district deux et avaient fait tout un cinéma pour ne pas entrer dans cet endroit sombre et lugubre. En ce qui concernait Phoenix, il allait bientôt être envoyé au district onze où il allait officiellement exercer son métier. C’était une des dernières missions qu’il ferait en tant qu’élève dans cette formation. Les autres semblaient se focaliser sur l’entrée de la grotte, lui il était surtout omnibullé par les ordres d’Aileen et sa manière de se tenir. Déjà, à l’époque, elle le subjuguait. Elle se trouvait avec le chef des pacificateurs du district deux. Elle avait donné ses ordres à Phoenix, et sans réfléchir il était entré dans les grottes, il avait choper deux enfants qui s’y cachaient, et il les avait ramené. Les histoires de fantômes qui entouraient ce lieux faisait surtout parti d’une sorte de folklore à ses yeux. C’était sujet à des blagues entre collègue d’autres districts. Blagues que beaucoup de pacificateurs natifs du district deux n’appréciaient pas vraiment. Phoenix n’en avait cure, car jusqu’à présent – en réalité – il n’était pas revenu dans ces lieux.

Il pensa que, paradoxalement, bien qu’il fut un gagnant des jeux et un pacificateur, il n’avait pas peur de grand chose. En réalité, la seule source de ses frayeurs n’était autre que sa femme : Aileen Carter. Il était étonnant de voir qu’il était sorti vivant de l’arène, mais que ce qu’il craignait le plus c’était de la décevoir elle et de subir ses foudres. Aileen était une figure d’autorité pour lui, plus encore que simplement la femme qu’il devait protéger. Elle avait toujours été son supérieure hiérarchique, ils s’étaient connus ainsi, il ne pouvait pas l’omettre ou l’oublier. Il avait sans aucun doute un énorme complexe d’Œdipe. Il avait perdu sa mère très tôt, et son père – dévasté – n’avait pas été vraiment une figure autoritaire pour lui. Il avait toujours tout fait pour permettre à sa sœur et ses deux frères de manger à leur faim, et de vivre confortablement. Il n’y était pas toujours parvenu en outre. Et quand il était arrivé chez les pacificateur, Aileen était devenu son supérieur. Il ne devait pas faire comme il l’entendait, mais comme elle l’ordonnait. Il avait déchargé des années de responsabilités sur ses épaules à elle. Ce n’était pas vraiment étonnant qu’il soit incapable de lui refuser quoi que ce soit. Il avait toujours tout fait pour la satisfaire, pour répondre au mieux à ses attentes, à ses exigences. En tant de chef, puis en temps que maîtresse, et aujourd’hui en tant que femme. C’est peut être aujourd’hui qu’il s’en sortait le moins bien. Et il allait devenir père … Bordel. Rectification. Devenir père, ca aussi ca l’effrayait.

Mais il ne devait pas y penser tout de suite. L’idée même qu’Aileen porte son enfant lui faisait faire des crises de panique énormes. Peut-être qu’il devrait en parler à Zelda. Peut être que ca allait changer les idées de cette dernière quand ils entreront là-dedans, parce que Phoenix n’avait pas le souvenir qu’il y ait d’autres sorties que celle qui se trouvait devant eux. Il y avait peu de chance pour que – s’il y avait des rebelles là-dedans – ils puissent leur échapper. Il regarda la jeune femme à ses côtés. Elle était toujours aussi sublime que dans le souvenir que gardait Phoenix. Chaque fois il lui semblait se rappelait que Zelda était une véritable bombe sexuelle. Et à chaque fois il se souvenait de son impuissance face à elle. Il aurait pu en avoir honte, si de son côté aussi elle n’avait pas été aussi frigide quand elle se trouvait dans ses bras. Ils étaient sexuellement écoeurés l’un par l’autre. Au vue de l’incroyable et flamboyante personnalité de Zelda, qui parfois faisait plus peur encore que ses collègues masculins, Phoenix en était arrivé à la conclusion qu’elle sécrétait trop de testostérone. Cette hormone mâle que son corps lui dictait de ne pas approcher de trop près. Voilà, Zelda était trop virile, elle était un homme dans le corps d’une bombe sexuelle. De ce fait, elle ne pouvait pas avoir de rapport sexuel avec Phoenix qui ne couchait pas avec des hommes. Ce devait être ça. Ou un truc dans le genre. En tout les cas, c’était frustrant.

Cela n’empêcha pas le pacificateur de rejouer les gentleman avec elle. Il ne pouvait pas résister à l’envie de flirter avec Zelda, cela le soulageait de la frustration de ne pas pouvoir coucher avec elle. C’était déjà bien. Alors quand elle répondit à son baisemain par une belle révérence, il ne pue que lui succomber à nouveau et la gratifier d’une sourire malicieux. « Je suis quasi certaine que tu dis ça à toute les femmes que tu croise… Et si c’est pas le cas… tu devrais! » Il ne put contenir un rire amusé. En effet, Zelda avait ce caractère à la fois autorité, joueur, franc, et subtil. Elle était tout à fait étonnante, et surtout troublante pour les hommes qui ne la connaissaient pas aussi bien que Phoenix. En ce qui le concernait, c’était surtout une femme avec qui le jeu en valait vraiment la peine. « Je ne le dis qu’aux femmes qui en vaillent la peine, j’avoue. J’ai même réussi à en séduire une au point qu’elle m’épouse avec ca. Je suis un séducteur de géni ! » Dit-il, se vantant encore pour un mariage que beaucoup critiquaient encore dans son dos. Il n’en avait cure en réalité, il était véritablement fier d’être le marié d’Aileen, d’être l’homme qui partagerait sa vie pour le restant de son existence. Et au vue de leurs métiers, l’existence risquait d’être courte durée en réalité.

Il changea de sujet, une fois encore, il était décidé en réalité à en finir avec cette mission. Il voulait le prendre sur le ton de la rigolade et du jeu. Il tenta tout d’abord de la motiver pour cette mission. Pour deux pacificateurs avertis comme eux cela relevait surtout de l’amusement. Phoenix ne prenait pas cela sérieusement, c’était surtout un moyen pour ses chefs de le voir faire autre chose que du baby-sitting ou le pot de fleur depuis qu’il avait son œil en moins. Pour Zelda… Ce devait être … Un passe-temps ? « Ouais… Je … Suis totalement prête… Go… Go… Go. » Il la regarda étrangement, mais ne put retenir un rire moqueur. « Je t’ai déjà connue plus enthousiaste Zely-chow. » C’était un surnom stypide qu’il utilisait pour l’énerver et la rendre combattive. Il savait que Zelda était native du district deux, mais au vue de son caractère fort et viril il doutait qu’elle croit à ses choses là. Et pourtant, alors qu’il lui demandait si elle avait tout son attirail de chasseuse de démons, la réponse de ZElda se fit pour le moins… explicative. « Mais non, les pieux c’est pour les vampires et les trucs en argent c’est pour les loups-garous… Y’a juste des fantômes là-dedans, faut que du gros sel et … » Il la regardait carrément avec un air effaré. Il ne pouvait pas croire qu’elle était en train de lui faire un court sur la … les monstres fantastiques et les manières de les tuer ? Il ne savait pas s’il devait s’inquiéter pour sa santé mentale, ou simplement passer outre, et prendre cela comme un complément d’information pour sa culture générale. Il avait aussi une envie irrépressible de rire, mais il doutait qu’elle le prenne bien. Alors il essaya de se contenir. Il préféra passer outre et lui demandait plutôt si elle n’aviat pas peur. Il commençait sérieusement à se poser des questions. « « Peur? Moi? Pfff qu’est-ce que tu vas imaginer! C’est qu’une grotte… Sombre… et froide… et hanté… Et effrayante… … » Il n’était pas du tout convaincu. Alors, sans attendre son reste il lui sourit sadiquement et parti d’un pas décidé vers la grotte. « Bien, allons-y dans ce cas. » Il entra dans l’antre sombre et écouta les bruits qui l’entouraient.

Un bruit répétitif se faisait entendre dans le silence environnant. Le pacificateur n’y voyait strictement rien alors se tournant vers Zelda il soupira d’exaspération. « Tu sais j’y vois rien. Un fantôme ou un zombie pourraient venir me manger que je ne pourrais pas me défendre parce que tu n’auras pas éclairé mon chemin. Tu ne veux pas avoir ma mort sur la conscience tout de même ? » Sa question était à moitié ironique, amusée, et moqueuse.
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeSam 5 Mai - 10:55

C’était donc avec ce genre de baratin que le petit Phoenix avait réussit à épouser Aileen…. Elle qui pensait que le simple test de grossesse positif avait réussit à lui faire passer la bague au doigt de la demoiselle… Ben ouais, qu’est-ce que vous croyez, évidemment qu’elle sait que l’un de ses meilleurs amis va être papa, elle a des espions partout la belle et puis de toute façon, comment ne pas être au courant hein? Mais passons, elle lui offrit un sourire amusé avant que les choses sérieuses n’arrivent enfin… Les grottes, les grottes hantées du district 2... Effrayantes, froides, lugubres, il était quasi certain que des monstres légendaires habitaient dans ses cavités rocheuses, après tout, toutes les légendes sont en général basé sur un fond de vérité, alors oui, il y avait peu de chance pour qu’une licorne fasse son apparition un jour en plein Hunger Games, mais les vampires, les zombies, les fantômes, tout ça, ça existait, surtout dans ce genre d’endroit, c’était un fait scientifique… Ou une hallucination collective, au choix, quoi qu’il en soit la Pacificatrice n’aimait pas cet endroit et elle n’espérait qu’une chose ; rentrer, faire deux pas, observer, et repartir en courant. Il était inutile de s’engouffrer trop dans ce genre de lieu et puis, d’un point de vue technique et purement militaire, des grottes c’est pas le meilleur endroit pour engager un quelconque combat, si ils venaient à rencontrer des ennemies, de n'importe quel sorte, ce serait eux qui aurait l’avantage sur nos deux pacificateurs, donc le mieux c’était de partir et ce, simplement pour ne pas se retrouver embarqué dans un combat perdu d’avance et… Non en fait, elle a juste la trouille, point barre.

Zelda n’avait toutefois pas le choix, c’est donc à contre cœur, inquiète, qu’elle entra dans la grotte, lentement, laissant son camarade passer devant et se gardant bien d’éclairer son chemin, ouais, pour le moment elle voulait juste s’éclairer elle, toute seule, lui qu’il se débrouille… Un bruit intense se faisait entendre à l’intérieur, un bruit inquiétant si vous voulez mon avis et peut-être était-ce son imagination mais la belle ne pouvait s’empêcher d’entendre des sortes de murmures, des soupires las… Le vent sans doute, mais actuellement dans sa tête sa sonnait plutôt comme « mort », « fantômes », « chat en train de mourir » cette dernière option se classant bien loin derrière le célèbre « mort vivant sur le point d’attaquer sa proie et qui arrivera derrière Zelda sans qu’elle ne s’en rend compte malgré un entrainement militaire rigoureux. ». Ha la peur, c’est fou le pouvoir qu’elle peut avoir sur les gens parfois. En parlant de peur, Phoenix, lui, ne semblait pas en éprouver, il semblait même s’amuser de la situation le fou! Il rira bien quand il se fera violer par un mort-vivant en manque d’amour….

« Tient! » Elle lui lança une petite torche. « Allume-toi tout seul… » Vive le sous-entendu tendancieux. «  Et puis, les fantômes ça bouffe pas les gens, tu lis parfois? Dans quel monde t’a vu que des fantômes bouffaient des gens… Et arrête de prendre tout ça à la légère, continue, et les fantômes et autre zombies seront le cadet de tes soucis. » Sous-entendu ‘continue à me faire flipper comme ça et je te dégomme la droite de ta vie, celle qui te fera jou*r tout en t’ôtant la vie.’ , oui, je floute ce mot, pour ne pas choquer les plus jeunes, un peu de tenue que diable...

Intrépide, plus ou moins, Zelda fit de nouveau quelques pas, lampe torche serré entre ses mains, les yeux rivés sur tout ce qui lui paraissait suspect, cet à dire un peu près toute la grotte et c’est d’ailleurs en examinant chaque coins de ce lieu qu’elle aperçu une sorte de silhouette se faufiler derrière un rocher à une dizaine de mètre d’elle. Réflexe, elle sortit une lame avec un manche… jaune à pois rose, la tenant fermement en main tout en pointant sa lampe vers la « menace non identifié ».

« Y’a un truc là… Sérieux, y’a quelque chose… Va voir. » Ouais, elle donne des ordres, parce que techniquement, elle est un peu son supérieur non?...

Un fantôme? Un monstre sanguinaire? Un mort-vivant?… Un rat?… une souris?… Une hallucination?… Ce n’était surement pas elle qui irait vérifier. Allez Phoenix, fait ton job, soit un homme et n'espère surtout pas la moindre aide si un zombies t'attaque brutalement…
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMar 8 Mai - 17:26

Il n’avait pas peur des fantômes ou des zombies. Il n’avait pas peur des vampires, des loups-garous, ou des créatures sanguinaires qui se cacheraient dans l’ombre. Dans le district onze, la vie était si rude que cela n’était pas utile pour effrayer les enfants. Ces histoires de monstres n’étaient que trop réelles et personne n’aurait voulu en connaître plus encore. Ils se contentaient des histoires de tous les jours. Les enfants perdus dans les champs, les familles détruites, ou les ivrognes tués dans la rue. Les seuls monstres que Phoenix avait eu à craindre de sa jeunesse n’était autre que les soldats du Capitole. Les pacificateurs du district onze étaient sans doute les plus dangereux de Panem. Il l’était aujourd’hui. Enfin il l’était jusqu’à ce qu’il perde son œil. Aujourd’hui il avait du mal à préserver un peu de crédibilité. Il soupirait, bombait le torse, et il montrait les dents. Il ne pouvait pas faire grand chose d’autre. Tout cela parce qu’il avait eu la folie de vouloir tuer un rebelle. Cet enfoiré lui avait arraché un œil. Aujourd’hui si Phoenix devait tomber sur Thybalt, il le tuerait même s’il se trouvait de dos. Il n’était plus question à présent de faire preuve de noblesse ou de grandeur d’âme. Phoenix était prét à tout pour liquider cet enfoiré de la surface de la terre. Alors, se retrouver dans une grotte entouré de fantôme ne lui faisait pas peur. Il n’avait pas peur de grand chose en réalité. Du noir peut être. Mais pas de ces histoires stupides de fantômes. Il regardait autour de lui, et il était vrai qu’à part la pénombre il ne voyait pas grand chose.Il n’y avait pas de grottes dans le district onze, il n’était pas familier à ce genre de lieux. Mais souvent lui et sa sœur se cachait dans les forêts alors il était habitué à la pénombre. Il écoutait tous les bruits autour de lui mais n’en trouva pas un seul de suspect. Pas de bruit de murmure, de pas, ou de coup de feu.

Seulement les pas hésitants de Zelda dans son dos. Phoenix avançait dans les grottes avec son amie près de lui. En arrière. Il leva les yeux au ciel. Elle était adorable. Mais il ne lui dirait sans doute jamais. Elle le prendrait sans doute mal s’il se mettait à la complimenter parce qu’elle était terrorisée par ces histoires stupides. Cependant, il trouvait que cette peur irrationnelle aussi avait quelque chose de mignon. Il souriait, il avait l’impression de se retrouver avec sa sœur, quelques années auparavant, alors qu’elle le suppliait de la protéger de quelques monstres étranges. Alors, comme il l’aurait fait avec Domino, il ne prit pas du tout Zelda au sérieux, et essayait plutôt de la mettre face à sa propre étrangeté. Comment pouvait-elle craindre de se retrouver face à un fantôme ? Alors qu’il se posait la question, il butta sur une roche, et s’arrêta. Il était bien trop enfoncé dans la grotte, et Zelda semblait décider à se battre contre les spectres à coup de lumière artificielles. Il lui demanda de l’éclairer lui aussi. « Tient! » dit-elle en lui envoyant une lampe de poche. Il se tourna vers elle juste à temps et récupéra l’objet. « Allume-toi tout seul… » Pour toute réponse il se mit à rire, alluma l’objet et éclaira – tant bien que mal – le chemin devant lui. Alors que pendant ce temps-là, Zelda essayait de le convraincre que tout cela n’était que folie pure. Il soupirait, levant les yeux au ciel et l’écoutait en essayant de se contenir de rire.

« Et puis, les fantômes ça bouffe pas les gens, tu lis parfois? Dans quel monde t’a vu que des fantômes bouffaient des gens… Et arrête de prendre tout ça à la légère, continue, et les fantômes et autres zombies seront le cadet de tes soucis. » Il s’arrêta et se tourna vers elle. Il voulait voir si vraiment elle était sérieuse. Elle l’était… Il resta sceptique pendant un moment. Il se pinçait les lèvres pour retenir son rire moqueur, et essaya de reprendre contenance. Il acquiesça. « oui… oui… C’est évident. Les fantômes bouffent pas les gens …. » Murmura-t-il en cachant son sourire. Il se retourna pour continuer son chemin lorsqu’un mouvement à côté de lui l’arrêta encore. Il allait continuer sans en faire cas, lorsque Zelda le retint une fois encore. Elle était … Pétrifiée de peur. « Y’a un truc là… Sérieux, y’a quelque chose… Va voir. » Elle lui indiqua le lieu avec sa lampe, recroquevillée sur elle-même comme si quelque chose de terrible allait lui sauter dessus pour la bouffer. Il hésita… Puis se tournant vers l’ombre il s’approcha de cette bête terrifiante… Doucement. Un éclaira le lieu et découvrit alors …. UN RONGEUR NOIR AVEC DES YEUX ROUGES… Il mit deux secondes à réagir. La bête monstrueuse le regardait. Alors, l’envie fut trop grande. « Ouais y a … WAAAAAAAAAH !!!! » Il hurla comme un fou ! et ce cris fut accompagner d’un mouvement vers l’arrière tentant de reproduire l’émotion de peur. Il se mit alors à rire et se tourna vers Zelda.
« Y'a de la joie! Bonjour, bonjour les hirondelles
Y'a de la joie! Dans le ciel par dessus les toits
Y'a de la joie! Et du soleil dans les ruelles
Y'a de la joie! Partout, y'a de la joie! »
Chanta-t-il, se souvenant de cette comptine qu’ils chantaient dans les champs l’été, et en se tournant vers Zelda. « Les mulots aussi ca mangent les gens ? » Demanda-t-il à la demoiselle en riant, continuant de s’enfoncer dans les grottes en espérant tomber sur des rebelles…. Avant que Zelda ne l’assassine lui.
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMer 23 Mai - 16:27

C’était une évidence, cet idiot ne prenait pas du tout au sérieux les dires de sa camarade et ce, malgré l’air presque grave qu’elle prenait à chaque fois qu’elle daignait lui expliquer les fondements même du paranormal. Zelda n’était pas aveugle, elle voyait se sourire qu’il tentait de cacher, elle sentait se rire qu’il essayait de ravaler, elle était pleinement conscience que pour ce borgne de service les histoires de fantômes ou autre zombies c’était de la comédie, des contes de bonnes femmes tout juste bon à effrayer les gamins, après tout, lui, il venait d’un district pourris où ce genre de conte est remplacé par un calvaire quotidien et réel, les monstres sous le lit ça n’effraie personne chez lui, alors que dans le district 2, ses grottes, elles font clairement flipper tout le monde pour parler vulgairement. La plupart des pacificateurs se refusait à venir les visiter, les enfants y venait pour se faire peur et les ados, trop stupide, y venait pour se bécoter sans être embêtés par qui que ce soit, c’était donc un repère de choix pour d’éventuelles rebelles... Pourtant, personne n'y venait jamais faire de ronde, hormis les étrangers et les idiots congénitales, voir les deux en même temps, preuve que tout a été sérieux. Pour Zelda se moquer de ses grottes revenait à se moquer d’elle, donc évidemment elle ne s’amusait pas du tout des remarques ironiques de son vis-à-vis, son visage trahissait même un certain agacement et soit-dit entre nous si Phoenix n’était pas Phoenix mais un simple collègue de travail quelconque, elle lui aurait crevé son dernier œil avant de lui arracher les couilles avec les dents et de les lui faire bouffer. Oui, rien que ça. On ne critique pas les fantômes et les zombies-mangeur-d’hommes d’une Ducani-Hayne, qu'on se le tienne pour dit.

En parlant de zombies-mangeur-d’hommes, la belle eut l’étrange sensation d’être épié, observé, avant d’apercevoir une ombre menaçante à quelques mètres d’elle… Pétrifiée de peur, Zelda pointa sa lampe torche sur cet ennemi invisible, ordonnant au borgne eunuque -surnom officiel adopté- d’aller vérifier ce qu’il en était, de jouer les boucliers humains en somme. Bien sur, dans son esprit, la jeune femme se voyait déjà dévoré par un quelconque monstre, ou plutôt, elle s’imaginait s’enfuir en courant pendant que son brave camarade mourrait dévoré par un quelconque monstre… Oui oui, si ça devait arriver elle se montrerait surement lâche en abandonnant son ami et ce, peu importe l’affection qu’elle lui portait, car entre nous, sa peur irrationnelle de ses lieux était bien plus grande que l’amour qu’elle portait à sa propre famille, alors vous imaginez bien que si le futur papa se retrouvait déchiqueté par un monstre sanguinaire gluant, elle ne l’aiderait évidemment pas. Désolé. C’est la vie. Astaluego. Gun baby gun. I see no difference. Like a boss. Et tutti quanti. Bref, Phoenix se rapprocha donc de cette étrange menace, il semblait concentré , déterminé, presque sérieux, alors lorsqu’il sursauta en laissant échapper un cri, Innocence ne put s’empêcher de faire de même, hurlant en cœur avec lui en secouant sa lampe comme si il s’agissait d’une poupée de chiffon… Un crie qui se stoppa net lorsque ce futur cadavre ambulant se mit à … chanter. C’était donc vrai… Phoenix Lewis désirait mourir jeune… A cet instant, sur le visage de Zelda, voici ce qu’on pouvait aisément voir ; ceci et/ou ceci. Autant vous dire qu’elle ne riait pas du tout, d’ailleurs, si un regard avait eut le don d’assassiner quelqu’un, la pauvre Aileen serait désormais veuve … Une bénédiction pour elle mine de rien, ça ne devait pas être aisé de vivre avec un borgne eunuque aussi viril qu'une boite de haricot congelé….

« Sérieusement, tu veux que je te démonte la tête à coup de lampe de poche ou quoi? … Refait moi un coup comme ça et je te crève l’œil qui te reste avant de te faire bouffer tes coui****… »

Et elle le ferait. Toujours anxieuse, la blonde continua tout de même de s’enfoncer dans la grotte, suivant d’un pas hésitant son camarade… Les bruits se faisaient de plus en plus présents, l’obscurité prenait de plus en plus de place et chaque petit mouvement étrange lui paraissait être l'attaque furtive d'un fantôme mangeur de nouveau née bref, elle n’était jamais allé aussi loin dans ses foutues grottes et c’est un fait, elle se serait aisément passé de cette nouvelle expérience… Surprise par un bruit non loin d'elle, encore, Zelda avança d’un pas plus rapide, devançant avec hâte Phoenix en jetant des coups d’œils inquiets derrière elle.

« Je suis le chef d’équipe, JE passe dev… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que le sol sous leur pied se déroba brutalement , sans crier gare, les laissant tomber dans une espèce de large tunnel dans lequel le « couple » de pacificateur glissa sans ménagement sous les cris affolé de notre petite Zelda. Il était courant de voir des bouts de pierres tomber du plafond dans ses grottes, cela dit, elle ne s'attendait pas vraiment à être le bout de pierre en question... La descente ne dura qu’une minute ou deux, et c'est avec violence que tout se stoppa, la rude glissade laissant place à une chute douloureux sur le sol, et étrangement, malgré l’arrêt de leur descente vertigineuse, la blondinette ne semblait pas avoir envie de cesser de crier… En vérité, elle se releva même d’un coup, fermant les yeux en continuant de hurler tel une damné qu'on tenterait d'agresser sexuellement… Pourtant, il n’y avait plus aucun danger à l’horizon, la chute était terminé et l’endroit semblait plus avenant que la première grotte puisqu’un lac souterrain plutôt jolie leur faisait face, malgré tout, la Ducani-Hayne ne cessait pas de crier, encore et encore, s’écorchant la gorge comme si elle ne parvenait plus à se stopper… Y’a pas à dire, les grottes, c’est vraiment pas son truc…
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeJeu 7 Juin - 6:45

Il s’amusait beaucoup de la situation actuelle. Principalement parce que – pour la première fois depuis qu’il la connaissait – il sentait qu’il avait l’avantage sur Zelda. La jeune pacificatrice était tout simplement terrifiée, et semblait décidée à avoir l’air la plus ridicule possible, hurlant après des fantômes et des monstres terrifiants. Qu’ils viennent, se disait Phoenix, il voulait voir quel genre de bestioles pouvaient terrifier cette femme. Il l’avait vu tenir tête à des mecs qui faisaient six têtes de plus qu’elle et dix fois sont poids. Il l’avait vu enfourcher vingt hommes sans même sembler essoufflée. Il la voyait, chaque jour, plus virile que la majorité des soldats du Capitole. Plus viril que lui aussi, parfois. Mais cela il ne lui avouera jamais. Oui, Zelda avait réussi à le faire sentir comme une mauviette, une minable, un lâche, ou un bon à rien. Elle savait le faire mieux que personne. Alors, la voir se recroqueviller de la sorte, derrière lui, pour échapper à des ombres, des rats et des petits bruits, c’était une situation tout à fait jouissive et jubilatoire pour le jeune pacificateur. Il savait qu’il n’aurait l’occasion de vivre cela sans doute qu’une seule fois dans sa vie, alors il en profitait largement. Peut être un peu trop largement, mais lorsqu’elle l’envoya en première ligne pour vérifier l’origine d’un mouvement, il ne put que lui montrer l’étendue de sa trouille irrationnelle. Cependant, il se demanda, durant un instant, ce qu’il serait advenu si c’était vrai, et si un monstre aux longues dents se serait jeté à sa gorge. Est-ce que Zelda aurait fait le moindre mouvement pour essayer de le sauver. Sans doute pas, alors qu’elle cria comme une enfant hystérique quand il sursauta, jouant avec sa phobie. Cela fut accueillie par un immense éclat de rire de la part de Phoenix qui se tenait les côtes en essayant de contenir son fou rire face à la réaction de sa meilleure amie qui resta stoïque devant lui.

Elle venait de prendre conscience qu’il se moquait d’elle, et cela ne devrait sans doute pas l’étonnait. Mais le jeune homme savait aussi qu’elle n’appréciait pas cela, et il se félicita d’être son ami. Un bon ami. Sans doute était-il tombé dans sa liste de préférence à cet instant, mais il était de son côté et c’était suffisant pour ne pas se retrouver six pieds sous terre à cet instant. Il doutait que le veuvage convienne à Aileen. Peut être qu’il devrait faire en sorte d’être plus prudent à présent, car il doutait que la patience de Zelda tienne très longtemps avec ces conneries. Mais au moins, une fois dans sa vie, il a pu jouir de la preuve qu’elle n’était pas invincible. Elle avait des faiblesses et des peurs comme tout le monde. Cela le rassurait quelque part. Sa paire de couilles n’était pas si énorme qu’il l’avait pensé. Elles étaient impressionnantes, mais pas divines. C’était déjà ca de prit. Et si un regard pouvait tuer… Il serait mort une bonne dizaine de fois depuis qu’il était entré dans la grotte. « Sérieusement, tu veux que je te démonte la tête à coup de lampe de poche ou quoi? … Refait moi un coup comme ça et je te crève l’œil qui te reste avant de te faire bouffer tes coui****… » Des menaces… Des menaces… Qu’elle mettrait sans doute à exécution si effectivement il ne faisait pas plus attention. « A moins qu’un fantôme en chaleur les bouffe avant n’est-ce pas ? » Demanda-t-il, sans pouvoir s’en empêcher, imaginant un ectoplasme femelle se jeter sur lui pour le violer, ôtant à Zelda le plaisir de lui faire bouffer ses couilles… Ce serait une chose bien triste en réalité. Mais comme les fantômes n’existent pas … Il pouvait reprendre le chemin avec tranquillité, reprenant la marche.

Il éclairait devant lui en espérant ne pas tomber dans une crevasse tout en pouvant remarquer la trace de quelques rebelles qui seraient venus récemment dans le coin. Mais rien, il n’y avait absolument rien, comme si ce sol n’avait pas été foulé depuis des mois, ou des années. Ou peut être plus, si le district deux était aussi attaché aux légendes au sujet de ces grottes, et si tous les habitants et les pacificateurs du coin étaient aussi terrifiés que Zelda à l’idée de venir se promener dans le coin. Il était perdu dans ses pensées, éclairant un peu plus loin, s’étonnant de voir une partie de la grotte plus noir encore, lorsque Zelda lui passa devant soudainement. « Je suis le chef d’équipe, JE passe dev… » Il n’arrivait pas à éclairer plus loin, le sol se dérobait. Il comprit alors, mais trop tard et elle avançait trop vite. « ZELDA NON ATTENTI… !!! » Elle tomba, et comme il avait essayé de la rattraper, en lui saisissant le bras, il se retrouva projeter à sa suite. Il aurait pu crier, sans doute, mais cela n’aurait servi à rien sous les cris aigues que poussaient la jeune femme. Les oreilles de Phoenix se mirent à siffler, le tympan éclata sous le bruit atroce et il fut projeter sur le sol avec bonheur, espérant qu’elle se calmerait après avoir touché le sol.

Mais non. Elle continuait à hurler comme une alarme incendie. Il ne fallut qu’une seconde à Phoenix pour agir. Il lui fourra sa lampe de poche dans la bouche, le côté lumineux vers la grotte qui les entourait. La cavité était immense, et il fut impressionné en découvrant … un lac. Mais il se pencha vers Zelda. « Tu devrais crier encore plus fort au cas où il y aurait encore quelques fantômes pour ignorer notre présence. » Dit-il avec un air désespéré. A croire que la peur la rendait folle et stupide. Il sourit et s’avança un peu dans la grotte. Mais il ne pouvait pas aller bien loin, car la majorité de l’espace était occupé par les hauts. « As-tu déjà vu quelque chose de plus … incroyable ? » demanda-t-il alors que les eaux foncés s’étendaient devant lui. Le néant, les ténèbres, tout ce qu’il pouvait y avoir de plus sombre, et qui gardait en son sein, l’origine même de la beauté. Une eau, qui ne rencontrait jamais de lumière et qui n’avait – de fait – pas de reflet.


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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMar 3 Juil - 17:57

Zelda le sentait, à cet instant, face à lui et pour la première fois depuis longtemps, elle était clairement en position de faiblesse. Ses croyances stupides la mettait à mal et elle se comportait comme une enfant terrorisé, la nuit allongé dans son lit, observant son armoire en se disant qu’un quelconque croque-mitaine en sortirait pour la dévorer si elle venait à fermé les yeux. C’était idiot, rabaissant, immature, toutefois la pauvre ne pouvait s’en empêcher, elle croyait réellement à toutes ses conneries de fantômes et de monstre légendaire, alors qu’en règle général, même la mort ne l’effrayait pas. Un paradoxe digne de Zelda, incompréhensible, surprenant et… incompréhensible, oui, deux fois incompréhensible parce que admettez quand même que voir une femme de trente ans… enfin de vingt-cinq ans… bref, voir une femme mature flipper comme une gamine de six ans devant des bruits imaginaires, c’est tout de même assez inexplicable. Elle qui était si forte en général… La belle se doutait bien que Phoenix jubilait intérieurement, qu’il devait se faire une joie de voir enfin un peu de faiblesse dans ce petit bout de femme qui de coutume fait passer les hommes pour des loosers, oui, c'était certain, à cet instant il devait bien se fendre la poire, rire aux éclats intérieurement et ça, elle le voyait bien sur son visage, chaque rictus qu'il tentait de dissimuler se dessinant presque sur ses lèvres. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle décida de passer devant l’imbécile borgne, désireuse de lui montrer qu’elle restait la chef, la meilleure et qu’elle n’était que partiellement moins forte que d’habitude. Et voilà le résultat… Une chute vertigineuse à travers une espèce de toboggan en pierre, un hurlement strident qui avait déchiré violemment les entrailles du silence ambiant et un atterrissage pour le moins douloureux sur un sol rocheux. Que du bonheur. Qu’on s’étonne après ça qu’elle déteste les grottes en tout genre. Enfin bref, malgré la fin de cette petite aventure rocambolesque, la jeune femme ne cessa pas de crier, par peur, par surprise, totalement prise au dépourvus et dieu seul sait qu’elle n’aimait pas les surprises, hormis lorsqu’elles étaient bonnes. Heureusement, Phoenix, lui, semblait plus calme, les rôles c’était de nouveau inversé et c’est presque agacé qu’il décida de faire taire notre blondinette en lui offrant la primeur de gouter à sa … lampe de poche. Oui il y aurait eut un autre moyen tout aussi efficace et dont la forme n’aurait pas été si différente que celle-ci, mais mon petit doigt me dit que la femme du borgne n’aurait que moyennement apprécié cette simulation. Passons.

Zelda cessa donc de hurler, gardant quelques secondes la lampe dans sa bouche en jetant un regard blasé face aux paroles de son vis-à-vis, comme si des deux c’était elle qui pouvait se permettre de l’être. Retirant enfin l’objet d’entre ses lèvres elle commença à faire quelques pas, observant elle aussi les alentours, pointant chaque recoin avec sa lampe, l’air inquiète. Aucune sortie ne semblait se présenter à eux, quant à l’ambiance général de cette cavité … Hé bien, disons qu’on pourrait dignement célébrer des funérailles en ses lieux, surement pas un anniversaire… C’est en tout cas la pensée qui traversa l’esprit de la belle alors qu’elle continuait d’observer les alentours, finalement coupé par Phoenix. Quelque chose de plus incroyable? A ses mots, intriguée, la jeune femme pointa sa lampe sur cette étendu d’eau souterraine, un magnifique petit lac qui n’avait surement jamais connus la chaleur du soleil et qui semblait d’une pureté rare. Elle fit quelque pas, l’air tout aussi subjuguée que son camarade, rétorquant alors. « Woaaaaaaaa » Et là elle reprit un air totalement blasé en regardant Phoenix. « De l’eau. » Secouant la tête, toujours l’air agacé elle rajouta. « Tu t’émerveille face à un lac? Y’en a partout des lacs…Si c’était une mine de diamant, là, je me serais émerveillée, je t’aurais tuée et j’aurais ramassée autant de pierre que possible, mais une rivière souterraine… » Que de paroles réconfortantes pour ce pauvre petit borgne. Le pire, c’est que tout était vrai… On ne se met pas entre une femme et des diamants, c’est bien connu. Bref, elle fit de nouveau quelques pas, cherchant une quelconque sortit, mais aucune lumière ne semblait filtrer à travers la roche et la seule ouverture était celle dont-ils venaient et autant vous dire que remonter serait très difficile, pour ne pas dire impossible… Heureusement que parfois, notre pacificatrice a des éclairs de génie. « Attend, si il n’y a aucune ouverture ici, c’est forcément que l’eau vient de l’extérieur… Doit avoir une quelconque ouverture qui donne surement sur un lac… » En disant ses mots la blondinette se mit à genoux, pointant sa lumière jusqu’au fond du lac, il n’était pas très profond et après quelques secondes de recherche elle put apercevoir une espèce de cavité, assez grande pour laisser passer plusieurs personnes et qui donnait, peut-être, vers l’extérieur, ou alors sur d’autre grotte à moitié inondé, en tout cas, l’eau venait forcément de par là. Se relevant, elle donna une tape sur l’épaule de son cher ami avant d’enchainer « Vas y, plonge y‘a une espèce d‘ouverture, si tu reviens pas ce sera le signe pour moi que le chemin jusqu’à la sortie est totalement inondé et trop long pour y arrivé sans mourir noyé… Dit toi que tu auras potentiellement sauvé ma vie… » Ben voyons…



PS ; Désolé du big big big retard, j'irais plus vite now ;_;
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMer 18 Juil - 16:02

Phoenix sentait que Zelda n'était pas à l'aise, loin de là même et cela le faisait beaucoup rire. Principalement - sans doute - parce qu'il ne croyait pas tout ce qui se disait sur les grotte du district deux. Il pensait surtout que c'était des endroits sombres, humides, un peu lugubre, et que les habitants du district deux avaient commencé à trouver des excuses pour ne pas s'y rendre. A force de se foutre dans le luxe et la paresse, ils cherchaient tous les moyens pour éviter de faire le moindre effort, ou d'aller dans le moindre endroit un peu étrange, ou désagréable. Des grottes n'étaient pas le lieu le plus appropriée pour bronzer, s'entrainer, ou vendre des objets précieux. Cela Phoenix ne pouvait pas le nier, mais il ne pensait pas non plus que l'excuse des fantômes soit justifiée. Elle devait être utile pour élever les enfants sans doute, ici. alors que ceux-ci ne semblaient pas risquer grand chose de la part des pacificateurs - qui étaient leurs pères ou leurs oncles, ou de la part du Capitole qui les surprotégeait. Il n'était pas jaloux, loin de là, mais il ne pouvait pas réellement comprendre. Les parents leur disaient sans doute sois sage ou le fantôme viendra te manger et cela leur permettait de se faire respecter. Lui n'avait pas eu besoin de ces foutaises pour apprendre à vivre et à être quelqu'un de bien. Pour apprendre à respecter l'ordre, la loi, et les règles. Dans le district onze, cela était une nécessité si on voulait atteindre l'âge de douze ans, et être envoyé aux jeux. C'était presque un échappatoire. Il n'y avait pas de rêve, de possibilités pour les enfants du district onze. Dans le district deux, les gamins pouvaient décider de qui ils voulaient être plus tard. Les relations privilégiées avec le Capitole aidaient en cela. Peut être était-ce pour ces raisons que le Pacificateur avait accepté d'emménager ici avec sa femme. Peut être était-ce pour ces raisons qu'il était soulagé d'apprendre que son enfant grandirait ici. Il ou elle pourra choisir sa voie, sa destiné, son avenir. Elle ne sera pas frustrée par des pacificateurs en colère, ou par des impôts trop lourds pour sa famille. Elle survivra, et elle vivra confortablement. C'est tout ce qui importait pour Phoenix aujourd'hui.

Alors partir en mission dans les grottes c'était de la rigolade pour lui, et il doutait même de rencontrer des rebelles dans le coin. Par contre, il ne s'attendait pas à y voir un lac. Dans les étendus arides de son district ils n'avaient pas de lac. Pas vraiment, ou alors ils détournaient l'eau pour arroser les champs, alors autant dire qu'ils n'en profitaient pas vraiment. Se retrouver devant cette étendue d'eau pure laissa le pacificateur patois d'admiration. Il regardait la surface noire et il n'avait d'envie que de s'y plonger. Cependant l'angoisse de ne pas y trouver de fond le retenait. Il n'avait pas vraiment envie de prendre le risque de ne jamais remonter à la surface. Soudainement, il semba que Zelda reprit ses esprits et vint le rejoindre. Il ne tourna pas la tête vers elle, continuant d'éclairer l'eau miroitante. « Woaaaaaaaa… De l’eau. » L'expression de Phoenix se fit simplement blasé. Levant les yeux au ciel il retint un ricanement et regarda plutôt la cavité dans laquelle ils étaient tous les deux tombés. Sa meilleure amie n'était pas des plus sympathiques, elle se moquait de lui. mais il avait fait de même… alors c'était donnant donnant sans doute. Cependant, elle le pariait. Pour une fois qu'il faisait preuve d'admiration, et de poésie, elle le remettait à sa place, semblant dire non continuer de faire croire que tu ne pense qu'avec tes couilles et ton flingue et n'essaie pas d'être un poète, tu as à l'air d'une tapette.. Il comprit le message, bomba le torse et recommença à jouer les gros durs. « Tu t’émerveille face à un lac? Y’en a partout des lacs…Si c’était une mine de diamant, là, je me serais émerveillée, je t’aurais tuée et j’aurais ramassée autant de pierre que possible, mais une rivière souterraine… » Il tourna vers elle un regard faussement outragé. « Et toi tu tremble devant des ectoplasmes qui sont sans doute incapables de te toucher. Devant un ours, ou un loup peut être que je comprendrais, je le laisserai te dévorer et je partirai en courant sans hésitez mais là…  » Répondit-il du tac-au-tac. Que de paroles réconfortantes pour la belle demoiselle apeurée. Et quelle idée de tomber sur un grotte emplie de diamants. Ils n'étaient pas dans le district un, ces choses-là n'existaient pas ici. Ils commencèrent à regarder autour d'eau. Phoenix se retourna et regarda d'où ils venaient. Impossible de ressortir par là, et il ne semblait pas y avoir d'autres issus…

« Attend, si il n’y a aucune ouverture ici, c’est forcément que l’eau vient de l’extérieur… Doit avoir une quelconque ouverture qui donne surement sur un lac… » Phoenix se tourna vers Zelda alors qu'elle pointait sa lampe dans le lac. Il s'approcha d'elle et en fit de même. Ils ne dirent rien pendant un moment jusqu'à ce qu'elle tape sur l'épaule du pacificateur. « Vas y, plonge y‘a une espèce d‘ouverture, si tu reviens pas ce sera le signe pour moi que le chemin jusqu’à la sortie est totalement inondé et trop long pour y arrivé sans mourir noyé… Dit toi que tu auras potentiellement sauvé ma vie… » Je t'aime Zelda. Vraiment… heureusement que je t'aime d'ailleurs sinon c'est ta tête que j'aurai enfoncé dans l'eau à cet instant précis. Phoenix resta impassible pendant un instant. Il regardait le fond, et s'imagina aller jusque là-bas… Se levant, il ôta le haut de son uniforme et ne garda que le strict minimum pour être à l'aise dans l'eau. Torse nue, sa ceinture plus fortement attachée à ses hanches, et sans chaussures, il se remit sur le bord et regarda Zelda. « Tu as de la chance que le centre de formation m'ait appris à nager… Si je n'en reviens pas, dis à ma femme que je l'autorise à épouser Hunter ou Sergei à ma place mais personne d'autre.  » Il se laissa glisser dans l'eau qui n'était pas froide, pas tant que cela. Il mit la lampe allumée dans sa bouche et descendit vers le fond … il en remonta deux minutes plus tard. « Navré de te déranger encore princesse mais le passage est trop étroit pour moi … Je n'ai pas ta ligne, tu vas devoir venir m'aider un peu… a moins que tu ais aussi peur des monstres marins ? Il est censé y avoir un dragon à six têtes là-dessous ?  » Demanda-t-il en l'éclaboussant un peu et en lui tendant la main pour qu'elle le rejoigne.


hs : désolée pour l'attente et la qualité médiocre I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  178029134
j'ai du mal à rp en ce moment I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  1881463262 I love you
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MessageSujet: Re: I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX    I'm the "who" when you call "who's there"? || ZELDA&PHOENIX  Icon_minitimeMar 2 Oct - 0:26

« Et toi tu tremble devant des ectoplasmes qui sont sans doute incapables de te toucher. Devant un ours, ou un loup peut être que je comprendrais, je le laisserai te dévorer et je partirai en courant sans hésitez mais là… » « Le simple fait que tu utilise le terme « sans doute » prouve que mes craintes sont bien plus crédibles que ton admiration devant… de l’eau. Et sache, que tu t’enfonce… Tu fuirais vraiment devant un ours ou un loup ? Excuse-moi, j’ignorais que tu avais perdu , une nouvelle fois, tes cou***es en cours de route… Décidément, ça devient une manie. » ET PAN ! 2-0 pour Zelda et ce en moins de dix secondes, je pense qu’on peut applaudir l’exploit. D’un côté, il lui a tendu tout un tas de perche le bougre, qu’il ne s’étonne donc pas de recevoir des coups alors qu’il tend lui-même le bâton pour se faire batte. Que de métaphores en si peu de temps. Mais passons, bien que la belle adorait remettre son meilleur ami (ou SA meilleurE amiE? Là , pour le coup, le doute est permis (a) ) à sa place, elle devait se concentrer sur leur gros problème actuel, à savoir, sortir d’ici vivant ou au moins sortir tout court , qu’ils aient le droit à des funérailles descentes et qu’ont ne les catalogues pas comme déserteurs si leur corps ne venait à n’être jamais retrouvé. Et pour être honnête, ça en prenait le chemin, car hormis le lac devant lequel Phoenix c’est sentit subitement poète, il n’y avait rien de bien probant dans cette grotte… Autant dire que c’était mal partit. Par chance, sur nos deux pacificateurs, l’un avait un peu de jugeote, preuve en est, Zelda émis l’hypothèse fameuse que l’eau devait forcément venir de quelque part et qu’il y avait donc forcément une ouverture… Plonger elle-même pour trouver cette ouverture ? C’est une possibilité, mais elle décida d’opter pour l’option Phoenix, après tout, il fallait bien qu’il serve à quelque chose et puis c’était de sa faute si ils étaient arriver jusqu’ici, c’est la pensée qui lui traversa l’esprit lorsqu’elle lui offrit une tape amicale en lui faisant comprendre qu’il devait faire le grand plongeons au péril de sa vie.

Et apparemment, il était prêt à le faire puisqu‘il se prépara à plonger, se retrouvant bien vite torse nus ce qui… n‘émoustilla pas le moins du monde la belle et pourtant, en règle général un beau mec à moitié nus, c‘est toujours tentant, mais là, avec lui, c‘était fou mais il ne se passait rien… Pas de papillons dans le ventre ou d‘envie subite. Ce type était une pub ambulante pour l‘abstinence, une espèce de contraceptif brutal, une sorte de gaine-culotte-tue-l‘amour-made-in-bridgett-jones à lui tout seul… Inexplicable, mais pourtant tellement vrai. « Tu as de la chance que le centre de formation m'ait appris à nager… Si je n'en reviens pas, dis à ma femme que je l'autorise à épouser Hunter ou Sergei à ma place mais personne d'autre. » Zelda lui lança un regard surpris, presque choqué avant de rétorquer avec nonchalance, les bras croisés. « Tu te fous de ma gueule? Hunter ? Vraiment ? C’est un psychopathe homosexuel… Et Sergei…. » Petit silence avant de reprendre rapidement. « … C’est un psychopathe homosexuel. Tu veux vraiment lui pourrir la vie jusqu’au bout à ta femme, déjà que tu la déformé en la mettant en cloque… » Oui, elle avait beau avoir des enfants, elle trouvait le fait d’être enceinte totalement abominable, elle avait d’ailleurs eut plusieurs crises de « je te hais pour ce que tu m’as fait » après ses accouchements envers les pères de ses enfants. Enfin passons. Attentive, elle l’observa descendre au fond de l’eau, l’éclairant autant que possible, jetant plusieurs regard autour d’elle, comme si elle s’attendait à être sauvagement attaqué par un quelconque monstre, ce qui était un peu le cas. Finalement, le bougre revint bien vite et pas vraiment porteur que de bonne nouvelles. « Navré de te déranger encore princesse mais le passage est trop étroit pour moi … Je n'ai pas ta ligne, tu vas devoir venir m'aider un peu… à moins que tu ais aussi peur des monstres marins ? Il est censé y avoir un dragon à six têtes là-dessous ? » « On voit tout de suite que c’est moi le génie de notre duo de choc… Si tu passe pas, en quoi je vais pouvoir t’aider?… Je vais passer, peut-être sortir et après ? … Non, j’ai un meilleur plan finalement, sort de l’eau fillette. » Sur ses mots elle sortit une espèce de pâte à modelé grisâtre de l’une de ses petites sacoches accroché à sa ceinture, elle la colla violemment au mur avant d’y planter des fils étranges en quelques secondes seulement. Elle se recula en courant tout en laissant échapper un « A l’abris ! » festif et souriant avant de se cacher derrière un rocher au fond de la grotte, Phoenix eut tout juste le temps de la suivre avant qu’elle n’appuie sur un bouton pour déclencher une explosion plutôt bruyante mais qui n’eut pas l’effet escompté vu que le mur semblait toujours intact. « Merde, ça aurait du exploser mieux que ça… » Apparemment dieu, ou une quelconque entité cosmique, entendit ses paroles, puisque la paroi de la grotte commença à se fissurer, lentement, laissant de petit jets d’eau se glisser brusquement entre les fissures… Ce qui ne présageait rien de vraiment bon. Zelda tourna la tête vers Phoenix, l’air de rien, avant de dire. « Hé bien, finalement, on est pas à côté d’un lac, mais SOUS un lac… Je te conseil de retenir ta respiration mon bichon... » Sur ses mots la belle prit une grande inspiration… attendant que le mur explose et que des tonnes d’eau viennent se déverser sur nos deux pauvres pacificateurs, leur laissant au passage l'opportunité de remonter a la surface, ce qui arrivera dans 3...2...1... BOUM.


hs : je t'envoie d'hors et déjà toutes mes excuses ici puis par mp o-o
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