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 SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]

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MessageSujet: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 17 Juil - 2:05

SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Tumblrm6ztven5zw1rvm5a2

C’était la première journée de répit que Thyäm avait depuis des semaines: avec son nouveau travail de matelot et l’école, il n’avait pas beaucoup de temps libres. Il avait décidé de consacrer sa journée à ses amis afin de se détendre un peu et avoir l‘air d‘un adolescent normal, pour une fois. Depuis la mort de son père, lui et son frère ainé aidaient à contribuer au bon déroulement de la routine familiale en versant un revenu à leur mère. Cette journée, il l’avait réservée pour son amie Sagitta. Enfin, il fallait dire ça rapidement: Sage était une connaissance à lui. Ils se voyaient principalement à l’école et partageaient ensemble une bonne complicité. Lors des derniers Hunger Games, le frère de la belle brune a été pigé comme tributs et il est décédé dans l’Arène. Ça l’a visiblement affecté et Thyäm semble toujours être d’une bonne oreille pour écouter les problèmes des gens. D’ailleurs, il connait le sentiment dû à la perte d’une personne très chère, ayant perdu son père quelques années plus tôt.

Sagitta et Thyäm se retrouvaient donc ensemble cet après-midi là, traînant en parlant de tout et de rien. Tous deux se trouvaient aux falaises, observant la magnifique mer s’échouer sur les rochers. Le jeune homme s’amusait à lancer des cailloux, ne sachant pas trop comment briser le silence qui s’était installé entre les deux. Il ne voulait pas brusquer Sagitta. On ne sait jamais comment une personne peut réagir à la mort d’un proche et puis... Bon, il se décida de la laisser parler par elle-même. Les filles, c’était beaucoup trop compliqué pour un adolescent de 16 ans seulement. Ce fût donc elle qui commença à parler et il l’écouta sans l’interrompre. Il démontra sa sympathie en déposant quelques fois sa main sur l’épaule de la jolie brune, sans plus. Puis, ils décidèrent d’aller marcher au bord de la forêt du district, question de se changer un peu les idées. Parler de mort, c’est pas le sujet le plus intéressant ni le plus joyeux dont on peut parler, hein. On discutait à nouveau de tout et de rien et un sourire charmeur apparut sur les lèvres du beau Thyäm.

« Bon, je crois que je vais y aller, on m’attend. J’ai été content de te voir Sage. J’imagine qu’on se croisera à l’école ? »

Il avait du mal à ne pas sourire comme un gros débile profond: il allait voir la belle Silas. Cette fille-là faisait battre son coeur simplement en passant à ses côtés. C’était en fait une très bonne amie à lui, mais des sentiments s’étaient peu à peu développés envers elle et il ignorait si c’était réciproque. Oh dieu, il espérait qu’ils le soient. Ses plus profonds désirs étaient basés sur elle. Cela fait un an qu’ils se connaissent, un an qu’elle est arrivée au district quatre et il avait de la difficulté à se l’enlever de la tête. Mais bon, pour l’instant, il était avec Sagitta.

« Si y’a quoi que ce soit, je suis là. »



Dernière édition par C. Thyäm Delares-Lorgan le Mar 21 Aoû - 0:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 17 Juil - 3:23



it rains in your bedroom
everything is wrong
C'était il y a il me semble une éternité. J'avais quinze ans, à l'époque, et, bien que j'étais encore loin de la mort et du sang giclant contre la neige et le froid mordant, la blessure pour la mort de mon frère était encore fraîche. Ce n'était que quelques semaines après son départ, et il me semblait parfois l'halluciner dans les escaliers, ou entendre sa voix dans le vent qui soufflait. Mais une partie au fond de moi-même le détestait. Le détestait parce qu'il était mort, parce qu'il ne s'était pas assez battu, et le détestait surtout parce que malgré le fait qu'il s'entraînait pour les Jeux, une honte pour un habitant du Marais, il n'avait pas réussi. J'avais cette amertume en travers de la gorge, mes phrases étaient rares et cassantes. J'avais envie de mordre tous ceux qui s'approchaient trop près de moi, et même ma plus proche amie, Ayden, m'évitait à cause de mon agressivité. Personne ne voulait de Sagitta Skylar Chase. Même mon chat semblait me refuser de l'affection, alors qu'en réalité, tout ce dont j'avais de besoin, c'était d'un peu de réconfort.

Heureusement, ce garçon est arrivé. Au début, j'ai failli l'attaquer avec un couteau, le poignarder pour qu'il me laisse tranquille. Bien que je fusse consciente du paradoxe de mes actions, j'attaquais tous ceux qui souhaitaient se rapprocher de moi, probablement par crainte de perdre un énième être cher. Et puis, je ne le connaissais même pas. M'enfin, je l'avais côtoyé, à l'école, je le connaissais de nom -sois Thyäm-, mais jamais je ne lui avais adressé la parole directement. Je ne comprenais pas pourquoi il bravait mes défenses afin d'aider une pauvre âme damnée comme la mienne, alors que j'étais une mauvaise personne. Selon moi, je méritais mon sort. Tout ça était de ma faute. J'aurais dû me porter volontaire pour Zoé, et le protéger. Il était le préféré de Papa, de toute façon. J'aurais tant dû. Et puis j'ai compris pourquoi Thyäm agissait ainsi: il existait en ce monde des gens gentils et bien intentionnés.

Vous pourriez rire, mais il me semblait alors que tout espoir en l'humanité était perdu. Mon père m'adressait presque autant la parole que je ne le faisais, et passait son temps à pêcher, se levant à l'aube et revenant aux petites heures du matin. Alors que moi, je tirais sur les Rocrânes, tentant de fuir cet endroit infernal. Nous avions perdu goût de la vie. C'est pourquoi j'étais très sceptique au début, lorsque Thyäm avait commencé à se rapprocher. Au début, ce n'était que quelques mots gentils qui avaient le don de m'énerver ça et là, et puis, peu à peu, mes défenses fondirent et je lui permis enfin la parole. C'était réconfortant. J'avais l'impression que c'était l'une des seules personnes qui comptaient véritablement pour moi, outre mon cousin Aloysius que je n'avais pas revu depuis le décès de mon frère. Et puis, je me sentais bien, paisible en sa présence. Timide, aussi, chose rare. Je dirais même que je commençais à nouveau à ressentir des émotions, et certaines me semblèrent si lointaines que je les crus toutes nouvelles.

Ce jour-là, Thyäm m'avait emmenée aux falaises. Un soleil radieux brillait sur les rochers acérés, et je le prenais comme une insulte. J'observais la mer déchaînée se fracasser contre la paroi minérale, et je ne pensais qu'à une chose. Les écueils étaient-ils tranchants comme des rasoirs? Si oui, il me brûlait de me laisser choir entre les bras puissants de la marée haute, fracassée et découpée par l'eau intrépide. Mais je n'avais pas le droit, pas en présence du garçon qui faisait son possible pour m'aider. Je ne voulais pas lui faire de mal. Et puis, il me vint une envie. J'eus un désir inexplicable de me libérer. Le vent coléreux des plaines maritimes violentait ma longue chevelure de jais alors que j'entamai:

- Lorsque Jessie est mort... Je n'ai pas regardé. En fait, j'étais partie chercher quelque chose au marché, je ne me souviens plus trop de quoi, exactement. Et lorsque je suis entrée, j'ai vu mon père tomber à genoux devant la télévision ouverte. J'ai compris à ce moment-là. Il était mort exactement lorsque je suis entrée, un peu comme si tout avait été orchestré d'avance.

Je pris une longue respiration, le temps de récupérer. Je fermai les yeux, contenus cette boule qui me nouait la gorge et ce hurlement que j'avais envie de déployer. Je serrai les dents, vieux réflexe que j'avais développé pour résister aux assauts des émotions. Je haïssais les émotions. Elles me faisaient souffrir. J'avais envie de ne plus rien ressentir. Du tout.

- Mon cousin a pressenti ce que j'allais faire, je reprends. Il m'a attrapé la main, même si nous n'avions jamais été physiquement très proches. Je lui avais fait la même chose lorsque sa petite amie avait subi le même sort, alors que nous étions gosses. Il l'a serré très fort, pour me réconforter, me retenir. Mais je me suis écartée, brusquement, et j'ai couru. Le plus loin possible. Les Pacificateurs me disaient de rentrer chez moi, car c'était visionnement obligatoire, mais j'n'ai écouté personne. Je suis juste... partie.

Je décidai de taire ma pêche illégale. Même si je faisais confiance au jeune homme, j'avais peur de subir diverses conséquences, déjà que j'étais plutôt au fond du trou. Je me retournai vers lui, pour voir sa réaction, et je fus étonnée de voir qu'il m'écoutait. Personnellement, je me serais endormie ou jetée à la mer. Il était plutôt fort. Je lui esquissai un pâle sourire.

- Désolée... J'avais juste envie de me libérer un peu. Désolée de te faire subir ça et de te plomber la journée radieuse.

Je lui souris une seconde fois. Un long silence s'installa entre nous. Il déposa sa main doucement sur mon épaule, et je frémis, peu habituée à ce genre de rapprochements. La douceur et la tendresse n'avaient pas lieu dans ma vie. Je fixai encore un instant la mer, au loin, et puis il me proposa gentiment d'aller en forêt. Je ne pouvais pas refuser. La forêt, c'était le seul endroit qui me libérait. C'était presque mon jardin secret, même si tout le monde y allait au moins une fois. On dirait que la plupart des gens oubliaient les dangers qu'elle recelait. Ça ou la majorité des habitants du Quatre étaient masos.

Nous nous y rendîmes, et parlâmes doucement. En fait, c'était plus de rares remarques, comme s'exclamer devant quelques jolies fleurs sauvages ou une blague pourrie sur la ressemblance entre un arbre mort et un vieux pêcheur que nous connaissions tous deux. Au bout d'un moment, il m'adressa un sourire charmeur, dont je ne comprenais pas l'utilité:

- Bon, je crois que je vais y aller, on m’attend. J’ai été content de te voir Sage. J’imagine qu’on se croisera à l’école ?

Il voulait partir. Une pointe de déception m'envahit, mais je pouvais le comprendre. Rester avec une fille aussi muette qu'une tombe, défaitiste à souhait, devait être lourd à mort. J'esquissai un léger sourire, presque absent, et secouai la main maladroitement.

- À plus, alors.

Il sembla hésiter un instant. Allait-il prendre la fuite ou faire quelque chose de dérangeant comme me prendre dans ses bras? Étrangement, cette dernière perspective ne me semblait pas horripilante, bien au contraire, mais je trouvais cela trop... Je n'en savais rien. En fait, j'étais si contradictoire avec moi-même ces derniers temps que je ne prenais même plus la peine de tenter de me comprendre.

- Si y’a quoi que ce soit, je suis là, finit-il par dire.

- Je sais, soufflai-je.

Et il me laissa là. Je soupirai, puis m'assis contre un rocher. Je n'avais pas envie de revenir tout de suite en ville, là où la présence du Capitole se faisait ressentir. En fait, je n'avais pas envie de voir personne du tout. Je me contentai d'entendre les pas de l'une des seules personnes que j'avais au monde crisser contre les brindilles s'éloigner peu à peu.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 17 Juil - 5:11

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Thyäm écoutait son amie se confier avec la plus grande attention qu’on aurait pu lui porter. L’idée même de s’endormir ou de se jeter entre les falaises escarpées lui échappaient l’esprit. Écouter. Si les gens écoutaient un peu plus, le monde ne serait pas comme il était. Ce ne serait peut-être même pas Panem. Un univers où la guerre ne règnerait pas et où le gouvernement ne serait pas corrompu. Il n’y aurait pas non plus les horribles Hunger Games où des enfants et des adolescents vont y laisser la vie. Thyäm écoutait Sagitta avec attention, car il savait comment elle pouvait se sentir. Il aurait aimé être écouté également, lorsque son père était décédé, quatre années plus tôt. Un gamin d’à peine douze ans est incapable de vivre seul le deuil d’un proche. Certes, il y avait ses frères et ses soeurs, mais la plupart étaient plus jeune que lui et incapable de simplement écouter. Il n’aurait pas voulu voir de pleurs ou de tristesse, il aurait simplement besoin eu d’une personne, d’un instant et ainsi il aurait pu s’exprimer convenablement. Maintenant, il n’aimait pas parler de son père: il se sentait abandonné dans ce cruel monde sans avoir un modèle masculin, un guide, pour le diriger. Il s’était sentit comme un nouvel aveugle et le temps l’a habitué à ce monde.

Sagitta semblait en transe lorsqu’elle parlait de la mort de Jamie, son frère ainé. Elle parlait du fait qu’elle était entré chez elle pile au moment de sa mort, comme si le tout avait été orchestré. Ça devait être très dramatique comme scène, Thyäm osait à peine se l’imaginer. Il fronça les sourcils lorsqu’elle lui dit qu’elle s’était enfuie, même sous l’obligation du visionnement des Jeux. Une boule se forma dans sa gorge: elle avait été vraiment ébranlée par la mort de son frère. Ça se voyait. Ça se sentait dans ses paroles tranchantes. Son deuil n’était visiblement pas sur le point de se terminer. Le regard du jeune matelot se porta sur les falaises de nouveau. Il connaissait cette envie de vouloir sauter, cette même envie que Sagitta désirait. Quand on vit un deuil, on a l’impression que la mort nous guette, ou bien on cherche la faucheuse pour mettre fin à nos souffrances. C’est une période de la vie assez pénible. La belle brune s’excusa de s’être ainsi libérée et d’avoir bousillé sa journée.

« Contrairement à toi, je n’ai pas eu l’opportunité de me libérer quand j’aurais aimé le faire, alors ne t’excuses pas d’avoir eu cette chance », dit-il avec un sourire aux lèvres.

Peu de temps après, les deux adolescents se retrouvaient à marcher aux abords de la forêt. Celle-ci, en cette journée-là, était calme. On pouvait entendre parfois les piaillements d’oiseaux, mais c’était environ les seuls bruits audibles. Thyäm, partagé entre l’envie de rester avec elle et celle de rejoindre la fille qui détenait son coeur, crut percevoir une pointe de déception dans la voix de son amie. Elle esquissa un sourire maladroit que le jeune homme lui rendit à pleine dents. Elle lui dit au revoir, mais ils restèrent plantés là, tous deux perplexes. Il lui dit qu’il serait toujours là s’il y avait quoi que ce soit et elle affirma qu’elle le savait. C’était juste trop bizarre comme situation. Le regard de Thyäm se porta sur la forêt un instant, puis il quitta Sagitta en prenant la direction opposée à celle-ci. Le jeune homme se sentait un peu mal de la laisser à elle-même, mais il sait qu’il est égoïste et veut voir Silas seul à seul dans le but de se rapprocher.

Un sourire béat apparut sur son visage lorsqu’il vit la belle jeune femme qui l’attendait, près d’un arbre. Il observa l’heure et grimaça: le temps avait passé si rapidement qu’il était en retard de près de vingt minutes. Ce n’était pas un rendez-vous qu’ils s’étaient donnés, mais quand on dit qu’on rencontre une personne à une telle heure, on est supposé y être un peu avant, même. Il s’approcha d’elle, essayant d’oublier que son coeur palpitait rapidement dans sa poitrine. Il se sentait terriblement idiot d’être en retard, tant qu’il arrêta de se sentir mal d’avoir laissé Sagitta dans une telle période difficile.

« Silas, je peux t’expliquer mon retard, je... » Il souffla un instant avant de reprendre, plus sérieusement: « J’étais avec une amie, Sagitta. Tu sais, elle a perdue son frère aux derniers Jeux... Elle avait besoin de parler, alors j’étais là. »

Sagitta avait peut-être repoussé bon nombre de personnes ayant tentées de lui venir en aide et lui démontrer leur sympathie, mais il semblait que ce soit seulement Thyäm qui ait été en mesure de briser la carapace qu’elle s’était forgée. Ainsi, elle s’était confiée à lui malgré le fait qu’ils ne soient pas les meilleurs amis aux monde. Personellement, le jeune homme était touché qu’on le prenne ainsi pour un confident ou bien une épaule sur laquelle se reposer, mais il faut comprendre que ce n’est pas tout le monde qui peut interpréter les gestes de Thyäm envers Sagitta comme étant seulement amicaux...

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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 17 Juil - 14:39


I. JEALOUSY WHEN YOU HOLD US.Assise devant mon arbre depuis une vingtaine de minutes maintenant, je me demandais ce qui pouvais rendre Thyäm si en retard, lui qui était d'habitude, toujours en avance. Je ne pensais pas que c'étais une fille qui le retenait, dans ma tête il n'y avait que moi, et personne d'autre. Je suis irremplaçable. Je crois. Ma journée n'avait été que plus ennuyante qui plus est. Athèsya m'avait réveiller en me poussant de mon lit, j'allais être en retard pour ouvrir la boulangerie, vive les jours où il y à pas cours, je suis obligé de faire l'ouverture. Pas que je n'aime pas, au contraire toute les bonne odeurs qui traverse la boutiques me donne une joie de vivre étonnante. Il m'arrive même certaine fois de danser dans la boutique, quand il n'y à aucun client évidemment. Je m'étais habillé d'un pantalon en jeans qui appartenais à ma mère. Elle ne voulais plus le mettre, sois disant qu'il la serrait beaucoup trop. Soit, c'est moi qui l'enfile et j'en suis des plus heureuse. J'avais mis un chemisier blanc, et une petite jaquette pour ne pas avoir froid. Mes bottes et j'étais paré pour la journée. Après m'être coiffé évidemment, pas bien difficile je me suis brossé les cheveux et le tour était joué. Madame Slavoski, une dame assez âgé du district venait chaque matin acheté son pain. Elle me jacassait quotidiennement que la décoration de la boulangerie laissait à désiré, et qu'elle voulait son pain chaud. Mais chaque jour, rien changeait et elle avait son pain, pas très chaud vu qu'elle venait en fin de mâtiné, hors les pains refroidissent que croyait elle ? Cette peau de vache. Une fois mon travail terminé, j'allais partir pour retrouver Thyäm. Lui et moi, c'étais assez complexe, je n'aimais pas vraiment en parler. Je l'adorais vraiment beaucoup, je me surprenait certaine fois en cours, à le regarder avec un petit sourire au coin des lèvres. Comme une idiote amoureuse, n'arrêtais pas de me répéter Athès. Je me suis assise sous mon arbre, voilà comment je m'y suis retrouver. Puis, les minutes passaient, je m'étais mis à joué avec un bout de bois, dessinant des signes dans la poussière du sol. « Silas, je peux t’expliquer mon retard, je... » J'avais rouler les yeux en levant la tête vers lui, il était charmant aujourd'hui. Plutôt mignon, je devais l'avouer. Mais j'en avais rien à faire de ces raisons pour tout dire. « J’étais avec une amie, Sagitta. Tu sais, elle a perdue son frère aux derniers Jeux... Elle avait besoin de parler, alors j’étais là. » Sagitta, cette fille que je trouvais plutôt bizarre. Certain disais d'elle, que c'étais une cas social, qui avait des problèmes mental. D'autre disais qu'elle était née bête, comment on dit déjà ? Attardé ? Moi je riais quand j'entendais ça. Sagitta, elle est juste particulière, un peu en retrais. « Tous le monde perd quelqu'un. Que se sois au jeux ou ailleurs. » Je n'avais malgré moi, aucune pitié pour cette fille. J'avais moi même perdu mon frère, même si je ne le connaissais pas vraiment. C'étais mon frère quand même, peut être que j'en ai été beaucoup moins affecté que Sagitta. On pouvait dire que j'avais pas de coeur, je m'en fichais. Je savais ce que je valais, et si autrui n'est pas content, c'étais pas de mon ressort de lui expliqué le pourquoi du comment. « T'es toujours là pour tout le monde. Sauf pour moi. » Jalouse ? Hm... Je ne répondrais pas à ça. C'est vrai que je le voyais moins qu'avant, maintenant qu'il avais ce boulot de matelot. J'étais contente pour lui évidemment, mais je l'étais un peu moins pour moi. « C'étais bien au moins ? Vous vous êtes bien amusés ? » J'avais remonté ma phrase, avec un sourire ironique. J'avais l'impression que les oiseaux avaient arrêter de chanté, ou alors étais-ce qu'une impression.

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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 17 Juil - 18:54

SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Tumblrm6ztven5zw1rvm5a2

Thyäm se tenait à présent devant la belle Silas, se sentant comme un parfait idiot de l’avoir oublié. Habituellement, il pensait tellement à elle, c’était la seule personne qui occupait ses pensées... Mais l’histoire tragique de Sagitta avait interpellé l’adolescent qui s’était porté présent pour qu’une oreille l’écoute. L’attitude de la belle brune le rendit perplexe, car celle-ci dit qu’on pouvait toujours perdre une personne et pas seulement qu’aux Jeux. Thyäm fronça les sourcils. Si elle lui avait dit un truc comme ça peu de temps après la mort de son père, jamais ils n’auraient été amis comme dans ce temps-là. Il ne considérait pas la mort comme une chose horrible: c’était un événement naturel de la vie et tout le monde passait par là. D’un autre côté, la mort d’un parent ou bien d’un proche est une période très difficile à vivre et tout le monde devrait faire preuve d’un peu d’humilité. Ce dont Silas ne faisait pas. On sentait bien qu’elle n’éprouvait aucune pitié pour Sagitta, alors que celle-ci vivait un deuil très difficile à vivre. Perdre son frère, c’est perdre un meilleur ami, un confident, une partie de soi. Comme perdre son père. L’attitude de l’adolescente rendit Thyäm quelque peu inconfortable, mais chassa rapidement ce sentiment lorsqu’elle dit qu’il était toujours là pour les autres personnes, mais pas pour elle.

« Dis-moi pourquoi je suis devant toi, alors. »

Il fit un sourire charmeur en laissant ses yeux bleus rencontrer ceux de la belle adolescente. C’était vrai que depuis qu’il avait ce nouveau boulot de matelot, Thyäm était de plus en plus occupé. Les heures qu’il consacrait auparavant pour la détente, les études et les amis étaient celles qu’il prenait pour travailler. C’était difficile autant physiquement et moralement pour lui, alors il aurait espéré que Silas soit compatissante et compréhensive, surtout qu’il ne gagnait pas sa vie pour ses économies personnelles, mais pour sa mère qui n’arrivait pas à nourrir cinq bouches trois fois par jour et sept jours par semaines. Elle demanda alors si ce qu’il avait fait avec Sagitta avait été bien et s’ils s’étaient amusés. Ne venait-il pas juste de lui dire qu’ils avaient parlés ? Il soupira et haussa les épaules. La forêt semblait étonnement silencieuse, pour une fois. Thyäm cacha ses mains dans les poches de son short et répondit d‘un ton neutre:

« Bah, on est allé aux falaises et c’était plutôt calme. Ça m’a reposé un peu. », dit-il.

Il se sentait stupide. Stupide d’avoir été en retard et non à l’avance, comme à l’habitude. Stupide de se tenir devant elle et de s’excuser ainsi. Stupide de dire qu’il était avec une autre fille qu’elle, alors que tout ce qu’il désirait était celle qui se tenait devant lui à ce moment-là. Son regard évita alors le sien et se promena à travers la mince forêt du district quatre. Est-ce que ce qu’il sentait au travers des paroles de Silas était de la jalousie ? De l’égoïsme à l’état pur ? Il se sentait quelque peu touché de cette attitude de la part de son amie. Être jalouse, pour une fille, signifiait souvent qu’elle tenait à quelqu’un. Thyäm oublia un instant qu’ils parlaient de Sagitta et pencha légèrement la tête sur le côté, demandant d’une voix amusée:

« Est-ce que tu es jalouse Silas ? »

On pouvait bien sentir qu’il était amusé, mais si on regardait plus loin on comprenait que cette question se trouvait être plus sérieuse. Le matelot se surprit à trouver qu’elle était terriblement sexy lorsqu’elle était jalouse. Et les jambes qu’elle avait, ce ventre plat et ses... magnifiques paires de yeux noisettes, ça attirait franchement son regard. Il sentit son coeur battre de plus un plus fort dans sa poitrine, tant qu’il se demanda pendant un instant si Silas pourrait arriver à l’entendre, malgré la distance qui les séparaient. Elle ne pouvait pas même imaginer à quel point il la désirait et ce depuis que son regard avait croisé le sien, la première journée où elle était arrivée à son école. Une petite nouvelle perdue, assis dans son coin, sans amis. Thyäm avait posé son regard sur elle et était allé se présenté gentiment, malgré les remarques de ses amis. Depuis, une flèche s’était encrée dans son coeur et elle appartenait à Silas Maurer et juste à elle.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 18 Juil - 1:27


I. JEALOUSY WHEN YOU HOLD US. Moi ? Jalouse ? C'est l'hôpital qui se fou de la charité. J'avais aucune pitié pour elle. Oui, elle avait perdu son frère, c'étais toujours difficile de perdre quelqu'un, mais aujourd'hui dans le monde dans lequel nous vivons, je crois qu'il est difficile de ne pas perdre quelqu'un un jour ou l'autre, et pour dire que je préfère que ce sois elle que moi. Ou que se sois elle, que Thyäm. « Dis-moi pourquoi je suis devant toi, alors. » Ok, la il m'avait un peu coupé court. Il n'avait peut être que ça à faire, il fallait que j'arrête d'essayé de me trouvé des excuses. « Bah, on est allé aux falaises et c’était plutôt calme. Ça m’a reposé un peu. » J'esquissa un petit sourire, il le méritait bien de ce reposé, il avait de vraiment petit yeux, avec son job, plus les cours. Je comprenais qu'il aide sa famille, j'étais un peu triste d'ailleurs, parce qu'il me délaissait un peu. Pas que je n'ai pas d'autre amis, au contraire. Mais.. Je ressentais quelques choses pour Thyäm, où je ne pouvais mettre de nom. Cette chaleur en bas du ventre rien qu'en l’apercevant, ces petits sourires lorsqu'il te fais un compliment. Tu te surprend des fois à rêver qu'il te glisse un je t'aime à l'oreille, mais là tu te réveilles et pas retour à la réalité. J'ai jamais osé en parlé avec lui, par peur d'être rejeté peut être. « Tu as une petite mine, prend le temps de te reposé quand même. » Il n'en restais pas moins mignon et charmant que d'habitude, ces cheveux un peu en bataille, ces petites fossettes, enfin là il n'y en avais qu'une puis que ce fût qu'une fossette que je remarqua, et puis ces yeux... Dans lequel je plongeais des fois, pour en ressortir que quelques heures plus tard. « Est-ce que tu es jalouse Silas ? » Je devrais ? Je le suis, oui je dois l'avouer je suis jalouse de toute les filles qui approche Thyäm, mon Thyäm. « N'importe quoi. Je ne suis pas à tes pieds. » Mais je ne voulais pas appartenir à quelqu'un, je voulais pas m'accrocher à quelqu'un, être un nous. Pas avant que je sois sauve, et que celui que j'aime le sois. Je voulais pas avoir à souffrir, si l'un d'entre nous, ou pire tous les deux, venons à partir dans un jeu, comme le jeu de la faim. Car il n'en restera qu'un, et je sais très bien que je ne pourrais vivre dans l'idée que j'aurais pu sauvé la vie à mon petit ami. « Bref, tu as du temps pour moi là ? Parce que j'ai patienté comme une bétâ pendant 20 minutes, des gens sont passé ils pensaient que j'étais une clocharde assise sous mon arbre, merci pour ma réputation. » Je lui ai soulever un pouce, avec un sourire sceptique, sans réel intention de le blesser ou quoi que ce sois. Peut être un peu. « Puis, si ça te repose tant que ça d'être avec Sagitta, retourne y. » Je me demandais vraiment si des fois, je ne le fatiguait pas. C'est pour cette raison, que je me suis permise de dire ça. Je l'ai regarder, peut être une seconde, ou moins je ne sais même pas, avant de me retourner pour prendre direction des arbres de la forêt. Le seul endroit évidemment, où l'on pouvais pas être pris pour un clochard, mais simplement pour une personne légèrement dépressive, chose que je n'étais pas évidemment, je tenais à la dire. Ma vie est un petit coin de paradis, si on oublie le fait que je me suis fais abandonné par mes parents à l'âge de trois mois, et que 17 ans plus tard ils ont enfin décidé qu'ils arriveraient à assumer deux enfants, donc un qu'ils avaient totalement adopté. Pfeut, cette bande de débile.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 18 Juil - 3:47

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Silas dit qu’il devait prendre plus de temps pour se reposer. Ce qu’elle lui conseillait était vrai: il avait beau travailler comme un fou afin de faire vivre sa famille, le temps pour se reposer lui manquait et ça paraissait dans son attitude beaucoup plus calme. On pouvait même voir des cernes sous les yeux du jeune homme. Thyäm se dit qu’il allait se reposer un peu plus et se permettre plus de temps pour pouvoir la jeune femme: il lui manquait et ça se faisait sentir dans les paroles prononcées par Silas. Puis, il lui demanda si elle était jalouse. Il n’avait pas précisé sur quoi, mais la réaction qu’elle eut lui donna sa réponse. Elle lui dit que c’était n’importe quoi et qu’elle n’était pas à ses pieds. Il resta perplexe un instant avant de comprendre qu’elle aurait préférée qu’il ne soit pas avec Sagitta, mais avec elle. Ensuite, elle lui demanda s’il avait du temps pour elle, maintenant. Bah, au moins il était là! Thyäm se surprit à se dire que ça, c’était une fille qui adorait être mise en valeur. Elle avait de quoi l’être, surtout. Elle continua en lui disant qu’elle avait attendu vingt minutes comme une idiote et que ça allait affecter sa réputation, vu qu’on l’avait prise pour une clocharde. Le jeune homme s’empêcha de ricaner: il aurait aimé voir ça. Encore était-il étonné qu’elle ait attendu tout ce temps simplement pour le voir. Elle lui souleva un pouce et Thyäm baissait la tête: elle était sérieuse. Elle n’avait pas aimé attendre après lui et il se sentait toujours aussi con de l’avoir fait patienter. Les remords l’envahirent peu à peu.

La cerise sur le gâteau, c’est lorsque Silas lui dit qu’il pouvait retourner voir Sagitta s’il se reposait à ce point. Une boule se forma au creux de la gorge de Thyäm qui la vit partir en s’enfonçant dans la forêt. Elle était jalouse, il était désolé d’avoir agit ainsi. Il ne croyait que faire le bien en laissant son amie se confier à lui. Il attendit quelques secondes de trop avant de détaler en courant et la rattraper, se postant devant elle afin de lui bloquer le chemin. Il sentait son petit coeur palpiter comme un tambour dans sa poitrine. Il détestait d’avoir été en retard: s’il aurait regardé une seule fois l’heure lorsque Sagitta se confiait, il aurait trouvé que c’était manqué de respect. Pourtant, il aurait bien pu être au point de rencontre une heure avant, s’il aurait eu une notion du temps.

« Fais pas chier, Silas...»

Il roula les yeux et plongea son regard dans le sien. Puis, son regard dévia pour descendre légèrement. Il se remémora rapidement que ses yeux étaient plus hauts et on put apercevoir qu’il rougissait un peu. Il se mit à bégayer qu’il était désolé, une fois de plus, cherchant atrocement ses mots. Il avait réellement l’air stupide, comme ça, mais c’était assez mignon d’un autre côté. Comme il n’arrivait pas à trouver les mots justes pour s’expliquer, Thyäm laissa son instinct le guider et il se rapprocha de Silas, glissant sa main derrière son dos, l’autre allant se faufiler dans la belle chevelure brune de la jeune femme. On sentait un sérieux étonnant venant de l’attitude du jeune matelot. Toujours en la regardant, il fit un mince sourire en coin et finit par prononcer quelques mots:

« J’étais impatient de te voir. »

Ce n’était pas des paroles en l’air et elle devait bien le savoir. Doucement, Thyäm rapprocha leurs visages afin de pouvoir déposer son front contre le sien. Son coeur s’était arrêté de battre pour un instant. Il ferma ses yeux avant d’embrasser timidement Silas. Il espérait franchement qu’elle réponde à son baiser, ce qui lui donnerait beaucoup d’assurance, sinon... Il allait sérieusement passer pour un taré. Il glissa toutefois la main qui était dans ses cheveux derrière sa nuque, sans pour autant que ce soit pour l’obliger à l’embrasser. Ce n’était pas son genre, il était bien trop gentil pour forcer une fille à faire quelque chose qu’elle ne désirait pas.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 18 Juil - 11:50


I. JEALOUSY WHEN YOU HOLD US. Pour moi, c'était important d'être à l'heure quand il le fallais. C'était une forme de politesse comme une autre, comme quoi c'était peut être pas très important finalement. Si c'étais moi qui avait vu un garçon, pour qu'il ce confit, je me demande bien comment aurait réagis Thyäm, comme moi ? Un peu excessivement pour bien remuer le couteau dans la plaie, ou alors il s'en ficherait ? Je sais pas, je pourrais pas le savoir, car je suis sur de ne jamais être en retard à cause d'un autre garçon, parce que pour moi, il était le seul qui pouvait me mettre en retard quelque part, parce que si ce n'est pas lui qui dois partir, moi je serais capable de rester tout le temps avec lui, tellement j'apprécie d'être avec lui. Sans même que j'ai eu le temps de dire ouf, il se posta devant moi. Et bam. Je lui ai foncé dedans... Faudrais que j'ouvre les yeux, ou alors que j'ai un peu plus de jugeote pour réagir avant de lui foncé dedans. « Fais pas chier, Silas...» Moi chier ? Bon oui, j'aimais bien passé avant les autres, être mise en valeur, alors oui il m'arrivait de faire chier le monde, souvent même. Plus souvent que je le pensais. « Oh ça va hein.. » Je roula les yeux, après tous j'allais pas admettre que j'étais en tord, j'allais pas m'admettre que oui j'étais chiante. « J’étais impatient de te voir. » Ces mots fût bizarre, j'eu ressentis une sensation dans tout mon corp, comme si y'avais des papillons qui volaient de partout. Stupide ? J'ai pas eu le temps de réfléchir à quoi répondre, puis qu'il s'est rapprocher vers moi. Posant une main dans mon dos, qui me fis un petit frisson d'ailleurs. J'avais peur qu'il entende mon coeur, tellement il battait fort. Il venu déposé doucement son front contre le mien, j'avais l'impression que mon coeur allait prendre ses jambes à son coup. Et puis là, feu d'artifice, j'ai frôler la crise cardiaque. Non je rigole. Ces lèvres ce posèrent sur les miennes, doucement une main ce glissant sur ma nuque. J'allais pas le repousser, puisque je voulais ce baiser depuis mon arrivé au district, deux ans. Il était venu me parler, si timide il était. J'avais peur au fond, de ce que pouvais engendrer ce baiser, et si je m'attachais à lui, si nous devenions un couple.. je pouvais le perdre...
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 18 Juil - 21:56

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Silas n’avait pas repoussé Thyäm, chose qui l’étonnait au plus haut point: c’était bien elle qui venait de lui dire qu’elle n’était pas jalouse ni aux pieds du beau jeune homme. Pourtant, elle ne répondit pas vraiment au baiser, pas comme il l’avait espéré du moins. Il eut peur d’avoir commis un geste qui ne permettrait pas de revenir en arrière et d’être à nouveau amis, malgré tout. Leurs lèvres se décollèrent lentement, laissant entendre un ‘smack’ discret. Thyäm se sentait encore plus stupide et puis il avait peur de croiser les yeux de Silas. Et si celle-ci n’avait pas apprécié qu’il l’embrasse ? Elle trouvait peut-être que la situation était pas vraiment la meilleure pour être embrasser ou quelque chose de ce genre. Il hésita un instant avant de plonger ses yeux dans les siens, puis il y contempla la réaction de la belle brune: elle ne semblait pas mal à l’aise, au contraire. Un peu de rouge vint teinter les joues du matelot qui semblait avoir un peu plus d’assurance. D’un autre côté, il fut content de ne pas se faire claquer au visage.

Un mince sourire apparut sur ses lèvres lorsqu’il baissa ses yeux sur les bras de Silas. Elle avait des frissons et il était loin de penser que c’était des frissons de dégout. Thyäm ne se voyait pas vraiment avec elle non plus, pas pour l’instant. Il n’aurait pas beaucoup de temps à lui consacrer, faute de son travail de matelot, puis il aurait également peur de la perdre. Le silence s’installa peu à peu, sans qu’il ne soit pesant ou dérangeant. C’était une bonne chose, tout compte fait, car le jeune homme était tout bonnement sans mots, ne sachant pas s’il devait s’excuser ou non. Il n’avait pas envie de lui fournir une excuse parce qu’il l’avait embrassé: il n’en avait pas, de toute façon. Il ne mentirait pas non plus parce qu’il était désolé, car il ne l’était pas non plus. Simplement, il aurait adoré qu’elle réponde à son baiser. Là, il avait l’air taré à ne plus savoir quoi faire.

Il se colla un peu plus à Silas, la plaquant doucement à l’arbre le plus proche derrière elle. Thyäm aimait sentir cette proximité entre eux, son corps collé au sien. Ses mains se glissèrent de chaque côté de sa fine taille de guêpe et il soupira doucement de plaisir. C’était bien la première fois qu’il était aussi collé contre une jolie demoiselle, le jeune matelot. Il observa un instant la belle brune avant de redéposer ses lèvres contre les siennes, s’ennuyant déjà de cette douceur. Son coeur battait bien fort à un moment, puis il arrêtait à l’autre: Thyäm pensait qu’il allait finir par arrêter une fois pour toute! Ne sentant aucun refus de la part de Silas, ses lèvres se dirigèrent lentement vers son cou, pour y déposer des baisers de moins en moins timides. Si seulement vous étiez dans la tête de ce garçon, vous comprendriez pourquoi, à ce moment là, il était l’une des personnes les plus heureuses au monde. Et puis, tout un tas d’idées et de pensées perverses surgissaient dans sa tête et il avait beau se dire que Silas était une fille bien, elle pouvait sans doute sentir l’envie de Thyäm malgré tout...
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 18 Juil - 23:32


I. JEALOUSY WHEN YOU HOLD US. J'aurais du répondre à ce baiser, mais qu'elle idiote je fais certaine fois. Peut être que j'avais simplement peur qu'ils sache ce que je ressent pour lui. J'ai lu dans ces yeux qu'il était déçu, mais je ne pouvais pas lui crié tous ce que je ressentais, les papillons dans le ventre, la peur de le perdre. J'avais l'air stupide, pour moi j'étais stupide. Puis, il ma collé à l'arbre gentiment, c'étais la première fois que j'étais aussi proche de lui, enfin sensuellement parlant. Et j'ai pu remarquer que toute les pensés qu'il avait à ce moment là, était tourné sur autre chose, que son retard de tous à l'heure. Ces baisers dans le coup me faisait encore plus frissonner qu'au paravant. J'avais même glisse ma main sur sa nuque, jouant un peu avec ces cheveux. Toute mes directives, toute mes restrictions, c'était comme si plus rien n'existait, plus rien n'était réel. Il y avait lui, moi et le bruit de la forêt. J'avais beau avoir un caractère fort, et être une petite fille, je n'étais pas... comme on dit vulgairement, une salope. Au contraire, je n'avais jamais fais l'amour avec un garçon. Attente du bon, ou simplement pas l'envie, je penche plutôt pour la deuxième solution. Mais là, c'était différent. J'étais amoureuse de lui, même si je ne me l'avouais pas, et j'avais envie de lui. Comme sans doute l'envie qu'il avait, en étant moins timide qu'avant. La situation c'étais retourné, je ne le repoussais pas, au contraire. Mais c'était moi, qui était devenu timide.

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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 4:38

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Thyäm était agréablement surpris de voir qu’elle se laissait finalement faire et qu’elle répondait même à ses baisers. Le souffle court, il se laissa envahir par le doux parfum corporel que Silas dégageait. Sentir son corps contre le sien, pour une première fois de cette façon, le jeune matelot ne pouvait pas rêver de mieux. Il n’avait jamais couché avec une fille. C’est normal pour un adolescent de son âge d’être puceau. Il n’avait eu que quelques petites amies, mais ce n’était pas du sérieux: le plus loin qu’il avait jamais été, c’était d’avoir touché les seins de sa dernière copine. Cela remontait à un an auparavant, lorsqu’il était âgé de seulement 15 ans. Alors que le jeune homme embrassait toujours Silas dans le cou, cette dernière glissa sa main sur sa nuque et joua légèrement avec ses cheveux. Il frissonna de plaisir, se sentant presque fondre. L’atmosphère avait complètement changé: c’était comme s’ils étaient sur leur petit nuage et il faisait très chaud - enfin, ce n’était peut-être qu’une impression qu’avait Thyäm, après tout.

S’il aurait à avouer quels étaient ses sentiments pour Silas, il ne saurait pas quoi répondre exactement. Ce serait un mélange de sentiments basé sur l’attirance physique, premièrement. Ce n’est pas étonnant de voir qu’un jeune homme soit autant attiré par une fille avec de tels atouts que ceux de son amie. Ensuite, il dirait que c’était basé sur le mental: il adorait la façon d’agir de Silas, son caractère, la façon dont elle le fait sentir comme une personne d’une grande importance. Depuis la mort de son père, on le considérait comme un adulte et on ne se rendait pas toujours compte de ce qu’il pouvait sacrifier pour faire passer sa famille avant tout. Silas lui faisait oublier ce monde difficile, le faisait s’évader. Il n’avait d’yeux que pour elle et tous ses copains savaient qu’il avait des sentiments pour elle rien que par son attitude.

Les lèvres de Thyäm remontèrent lentement vers sa bouche pour lui arracher un baiser long et sensuel, alors que ses mains finirent par trouver leur chemin jusqu’en dessous du t-shirt de Silas, lui caressant la peau avec douceur. Il commençait à se sentir vachement excité, comme quoi un rien pouvait le rendre dans un tel état. Quoi ?! Jamais il n’avait l’occasion d’être autant collé à une fille, surtout celle qu’il désirait plus que tout depuis presque un an... Bref, on comprend. Ça commençait franchement à le titiller tout ça et il commençait à se sentir à l’étroit dans son sous-vêtement. La gêne faisait surface peu à peu et ses pommettes devinrent rouge pivoine. C’était assez embarrassant de ne pas arriver à se contrôler devant une fille et avoir une érection. Même s’ils étaient sur leur petit nuage, Thyäm voulait pas que tout aille trop vite. Quoi que...

« Silas, tu n’imagines pas à quel point je suis aux anges.»
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeVen 20 Juil - 4:20


I. JEALOUSY WHEN YOU HOLD US. J'avais envie d'aller plus loin, comme une enfant qui rêve de faire le tour du monde avec son futur prince charmant, pas sur un cheval blanc pour ma part. Un bateau peut être, avec un capitaine au prunelle enchanteur. Un mélange d'Arthur et de Merlin, avec un peu d'Aladin, et l'humour de Hercule. Un peu trop rêveuse princesse. « Silas, tu n’imagines pas à quel point je suis aux anges. » Non je ne me l'imaginais pas, était-il au anges, comme moi je l'étais ? Mais peureuse au point d'en perdre tout mes moyens ? J'eu un petit sourire en remarquant les joues rosies du jeune homme. « Bah alors ? Je te fais de l'effet on dirait. » ai-je lancé sur un ton plus ou moins ironique. Je frissonnait sous les caresses de Thyäm, du bout des doigts. Je m'écoutais trop, dans ma tête c'était bagdad. Et demain ? Tu penses à demain ? Que va t'il te dire ? Et si il partait pour la prochaine moisson ? Voudrais-tu le voir crever, se faire tuer par un autre tribut ? Pourrais-tu resté avec lui si il venait à gagné ? Voudrais-tu un fantôme comme fiancé ? Et si c'était toi ? Trop de question auquel je n'arrivais même pas à répondre correctement. Tous ce que j'avais en tête, c'était lui. Je ne savais même pas si c'était vraiment réciproque. « Tu me rends folle. » Oui, bon ça va je me suis lancé. J'ai laissé toutes mes peurs de côté, pour essayé d'assumer une fois pour toute les sentiments que je ressentais pour lui. Même si cela venait à tous gâcher.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMer 25 Juil - 7:38

Thyäm ne comprenait pas la réaction qu’avait Silas. Elle frissonnait, attrapait sa nuque comme si sa vie en dépendait, répondait légèrement à ses baisers, sauf qu’on pourrait presque croire qu’elle était pétrifiée sur place. Est-ce qu’il la mettait mal à l’aise ou l’intimidait ? C’était peut-être trop pour elle, qu’ils soient ainsi collés, puis elle cherchait la façon appropriée de lui dire qu’elle n’était pas encore prête à aller plus loin. Trop jeune, trop tôt, peu importe. Thyäm ne voulait pas la forcer, pas le moindre du monde. Certes, son corps pourrait exprimer le contraire de ce qu’il pensait réellement, mais bon. Le jeune homme se décollait un peu plus, essayant de contenir un peu ses réactions. Ses mais prirent doucement ses joues et il redéposa ses lèvres contre les siennes, désirant de nouveau gouter cette douceur dont il savait qu’il ne pourrait plus jamais se passer. Un baiser à la fois doux et sensuel. Silas dit, après que leurs lèvres se furent quittés, qu’il la rendait folle. Ça résonnait comme un écho dans la tête du jeune matelot. Quoi ? « Tu me rends folle. » Encore et encore, comme si c’était sur le mode répétition. Il avait le goût de l’entendre à nouveau avec sa voix, mais se retint de le lui demander.

« J’aurais jamais pensé avoir le courage de t‘embrasser. Je parle très sérieusement... »

Il fit un sourire en l’observant encore et toujours. Jamais au grand jamais il aurait pensé l’embrasser, encore moins la caresser. Laisser transparaitre ses désirs pour elle... Jamais ! En gros, on pourrait presque dire que Thyäm Delares-Lorgan a toujours été une mauviette parce qu’il n’a jamais eu le courage de réclamer ce qu’il désirait le plus sur la terre... Sauf là. Aveuglé par la colère de Silas et du fait qu’il se sente vraiment stupide, il avait arrêté de penser et l’avait embrassé. Il avait fait ce qu’on appelle les premiers pas. Certes, elle n’était pas la première fille qu’il embrassait, mais il n’avait pas l’habitude de se lancer dans quelque chose d’aussi périlleux: il risquait fort bien de perdre ou bien gâcher son amitié avec la plus belle fille du district quatre.

« J’espère que je t’ai pas mis mal à l’aise, sinon... Je suis pas vraiment désolé, en fait. »

Il pensait beaucoup: pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ? Qu’est-ce qui se passerait ensuite ? Ça n’allait pas rester comme ça, c’était évident: la relation devait soit évoluer, soit revenir au stade de la simple amitié. Il n’avait pas envie d’être en couple non plus: ce n’était pas vraiment son genre de s’afficher en publique. C’était trop compliqué à gérer et puis il aimait conserver un peu l’intimité qu’il y a... Enfin, si vous comprenez ce que je veux dire. Ça a un peu de défi ou d’interdit, ce qui rend la relation un peu plus alléchante...
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeVen 27 Juil - 16:19

Oh grand jamais, je n'aurais penser pouvoir ressentir des sentiments qui pouvaient dépassé le stade de l'amitié, surtout pour Thyäm, mais c'étais arrivé comme ça, et comme si de rien n'étais, c'était comme une rivière, ça passe et suivant ces dérives l'eau est calme ou non.... C'étais un peu ma vie, à moi. Il arrivait des fois, que je me sentes totalement en perdition, soit comme une cascade d'eau plongeant dans les rochers affutés. « J’aurais jamais pensé avoir le courage de t‘embrasser. Je parle très sérieusement... » Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre en fait. J'étais sur les fesses, disons comme ça, pour être polie. Cette idiote que je suis avais qu'une envie, de l'embrasser, encore, encore et toi. Comme si c'étais pas plus difficile, il s'en voulais du moins on aurait bien cru qu'il s'en voulais à la façon donc il venait de parler... « J’espère que je t’ai pas mis mal à l’aise, sinon... Je suis pas vraiment désolé, en fait. » Et j'ai esquisser un sourire, c'étais la phrase que je voulais entendre. « Au pire, tais toi ! » Et rebelotte, j'ai attraper doucement sa nuque, pour venir posé délicatement mes lèvres sur les siennes. Je ne crois, ne jamais avoir ressentis ce sentiments, si intense et magique à la fois. Ces papillons qui tourbillones dans mon estomac, et cette boule dans la gorge qui ne donne qu'une envie, celle d'aller plus loin que mes limites. Mes limites d'ailleurs, quelles sont t'elle encore ? C'étais plus une question que je me posait désormais que j'étais dans les bras de Thyäm, depuis longtemps je le voulais sans jamais oser faire le premier pas, ou lui avouer ce que je ressentais pour lui. Je ne l'avais pas totallement fais, quoi que lui avouer qu'il me rendais folle, venais peut être de mettre un trou dans le ballon.
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MessageSujet: Re: SYÄMITTA — jealousy when you hold us. [hot]   SYÄMITTA — jealousy when you hold us.    [hot] Icon_minitimeMar 21 Aoû - 0:33

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Les mots que Silas prononçaient le faisait sourire de plus belle. Il ferma ses yeux en se laissant embrasser et caresser par la jeune femme. La sensation délicieuse créait en lui l’envie de rester à ses côtés et ne plus se soucier des problèmes et obstacles que la vie lui imposait. Était-ce cela, cette sensation, ce qu’on appelle «la liberté» ou se sentir libre comme l’air ? Thyäm la laissait le guider comme un aveugle est guidé par un chien, répondant à ses douces caresses ainsi qu’à ses tendres baisers. Il aimait sentir les courbes de son corps de jeune femme tout contre le sien. Jamais le matelot n’aurait pensé que leurs corps se mouleraient ainsi l’un à l’autre: on aurait dit qu’ils étaient fait pour s’emboiter à la perfection. Ses mains, pourtant rudes et prématurément usées parce qu’il travaillait beaucoup, se savaient être douces en touchant Silas. Dans la tête du jeune homme se bousculaient pensées, idées ainsi qu’envies. Était-il mieux d’arrêter tout avant d’offenser son amie avec des avances un peu trop... évidentes ? Seulement, il désirait beaucoup se laisser aller et suivre son intuition. Il ne rêvait que d’une seule chose en cet instant: s’aventurer plus loin, tenter sa chance avec des caresses légèrement plus osées et risquer de se faire repousser...

« J’ai très envie de... »

Les mots se perdaient dans sa bouche et sa gorge se serra, incapable de lui dire ce qui le titillait. Au fond, elle devait bien douter de ce quoi il avait envie. Thyäm est comme les autres adolescents et il ne devait pas être le premier à faire de telles avances à la belle et très séduisante Silas. Il se tenta à finir sa phrase: il avait commencé, alors pourquoi ne pas terminer ? La tête du jeune homme se rapprocha de la sienne et sa bouche s’approcha lentement de son oreille pour y murmurer ces quelques mots:

« ... te faire l’amour. »

Un soupir se perdit dans les cheveux bruns foncés de Silas. Thyäm était très sérieux, tant même que ses pommettes en rougissaient. Il colla un peu plus son corps au sien, sans que ce ne soit pour la retenir. Jamais il ne serait capable de la faire agir contre son gré. Elle était prise entre l’arbre et lui, mais rien ne l’empêchait de se défaire de cette emprise. Les mains du jeune homme descendirent lentement jusqu’aux fesses de l’adolescente, venant les empoigner doucement et sans aucune gêne. Thyäm serait probablement déçu si elle refusait et c’était évident, mais en aucun cas il ne la pressait. Sa bouche descendit à nouveau dans son cou, descendant sur chacune de ses épaules et sur ses clavicules. Ensuite, ce fut au tour des douces et pulpeuses lèvres de Silas de se faire embrasser. Les baisers se faisaient un peu plus avides, mais sans arrêter d’être tendres. On sentait l’envie du jeune homme et il ne tentait plus de se cacher. Elle devait bien sentir l’érection de Thyäm tout contre elle, sinon elle ne tarderait pas à le faire. Quelles étaient les limites qu’il ne devait pas franchir ? Il ne connaissait pas Silas aussi intimement, après tout.

Si seulement elle savait tout ce qu’il pensait maintenant, elle serait surement abasourdie. Un bon nombre de mots émergeait dans son esprit lorsqu’il pensait à elle: caresses, tendresse, baisers, sourires... Mais ce n’était pas les seuls. Il pensait également beaucoup au sexe. C’était inévitable. Des frissons parcoururent son corps alors qu’une bouffée de chaleur l’envahissait. Il avait envie d’elle et c’était tellement fort. Ses mains délaissèrent les fesses de Silas, l’une pour aller s’agripper à l’écorce de l’arbre et l’autre se dirigeant vers le pantalon de son amie. Cette main détacha le bouton de son pantalon et se glissa dans la culotte de Silas. C’était... mouillé.

« Whoa... »

C’était la seule chose qui lui venait à l’esprit. Son regard croisa celui de la jolie brunette et il sourit, laissant ses doigts venir caresser son bouton de plaisir. Silas n’avait pas tord: il la rendait folle et ça se sentait. Thyäm ne désirait que la voir s’abandonner totalement à lui et prendre son pied.

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