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 Un malade à l'orphelinat (PV Alix)

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Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Vide
MessageSujet: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitimeDim 8 Avr - 16:30

Nous sommes mardi. J'ai très mal dormi. Je me sens tout faiblard. J'ai de la fièvre à n'en pas douter vu comment je sus sous les draps. J'y ai trop chaud d'ailleurs. Alors je m'extirpe de dessous. Mais une fois mes pieds en contact avec l'air, j'ai très froid. Alors je remet les couvertures. Mais le jeu recommence. Vers trois heures du matin, je cours au toilettes. Et j'y reste un bon moment. Dès que je tente de me relever ça reviens. J'ai un mal de ventre atroce. Sans parler de ma tête qui va exploser.

J'ai si mal que je pleure. Mais je ne le remarque même pas au milieu de tous vomissements. J'en réveil le responsable de nuit. Le jeune homme vient vers moi et pose sa main sur mon front. Je tremble de partout. Il court dans la salle où il y a mon lit et revient quelques secondes plus tard avec une couverture qu'il place tout autour de moi. Puis il me prend dans ses bras et me ramène à mon lit. Là il retourne dans sa loge et revient. Il casse un petit comprimé en deux et le le donne avec un peu d'eau.

Je l'avale sans broncher. Mickaël on peut lui faire confiance. Il est d'une gentillesse sans borne. Il repasse sa main sur mon front mais ce coup-ci il a un petit chiffon humide. Il essuie mon front me caressant les cheveux de son autre main. Je regarde tout autour de moi. Il me manque quelque chose. Mickaël sais très bien ce qui ne me va pas. Il regarde lui aussi partout et se penche soudain. Quand il réapparait Skinny, ma peluche en forme de lapin est dans ses mains. J'ai du la laisser tomber en courant aux toilettes.

Il me la glisse sous les couverture ou je l'y sert fort. Puis il prend une chaise et se place juste a côté de moi continuant à éponger la sueur sur mon front. Son regard est inquiet. D'habitude si je suis comme ça c'est que j'ai rêvé de mes parents. Mais là il me vois pour la première fois malade. Parfois la douleur dans mon ventre est si intense que je pousse un petit râle en rabattant mes jambes contre mon ventre. C'est le seul moyen que j'ai trouvé de faire passer la douleur.

Puis son médicament fait effet. La douleur s'apaise un peu me laissant un répits pour m'endormir. Ce que je fais sans tarder. Ce doit être un autre effet du médicament. Je me réveille trois heures plus tard toujours baignait de sueur. Ce même mal de ventre a fait sa réapparition. La seule chose qui a changé, c'est que le jeune homme n'est plus là. Il rentre cinq minutes plus tard dans ma chambre, un bac d'eau à la main. Il a l'air exténué. Je le regarde s'approcher de moi :

"Ah ben ça va vraiment pas bonhomme. Mais t'en fait pas le docteur arrive."

Je le regarde et lui sourit. Il n'est pas comme les autres. D'habitude nous n'avons droit qu'à des gens qui sont ici pour gagner du pognon. Ils s'occupent même pas de nous. Mickaël est différent. Ce serait normalement à lui de gagner le plus vue le travail qu'il fournit. Mais c'est lui qui gagne le moins. Je lui dit :

"T'avais pas à veiller sur moi toute la nuit t'aurais pu dormir quand même."

Il me sourit me passant un linge sur le front :

"T'en fais pas j'ai dormi."

Il me caresse la joue en souriant de plus belle. C'est alors que quelqu'un frappe à ma porte. Mickaël va ouvrir. Il s'agit du médecin.
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Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Vide
MessageSujet: Re: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitimeLun 9 Avr - 1:17


Un malade à l'orphelinat (PV Alix) ALIXJASON01GIF01
❝LET ME HEAL THE WORLD WITH MY BROKEN HEART❞


Quand Alix arriva devant l’orphelinat pour la première fois, son cœur se souleva. Il était un peu plus de neuf heures du matin et le ciel était atrocement gris, l’air incroyablement frais. Le printemps et les beaux jours avaient été annoncés, mais apparemment, ils ne seraient pas là de si tôt.
« Il te faut de l’expérience sur le terrain, je t’envois faire quelques autopsies et des cas pratiques. Tu verras, tu apprendras beaucoup ! » avait dit Maverick. Apprendre sur des petits corps d’enfants morts… rien de plus passionnant ! Son estomac cognait déjà au creux de son abdomen, alors que la jeune fille était encore sur le perron. Une assistante vint la chercher rapidement, l’emmenant à travers une ribambelle de couloirs et d’escaliers interminables. Des enfants pleuraient dans chaque pièce, appelaient leur mère et père alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils savaient pertinemment que jamais plus ils ne les reverraient. Le cœur d’Alix se déchira en milles morceaux. Comment se pouvait-il qu’il y ai tant d’enfants malades et malheureux dans cet unique orphelinat, alors que le Capitole regorgeait de richesse et de ressources ? C’était inconvenable. Insupportable.

La fille du président passa la matinée à découper le corps d’une petite fille de onze ans, pauvre petite victime de la mucoviscidose. Elle n’avait pas voulu connaître son prénom, ni lire la fiche contenant les informations générales sur sa vie antérieure et son parcours dans l’établissement. Ses jambes fines et ses bras squelettiques rongés par la maladie, voilà tout ce qui l’importait. Jamais plus cette petite fille ne reverra la lumière du soleil, jamais plus elle ne pourra respirer et sortir s’amuser avec ses amies de son âge… Elle était morte. Morte pour de bon.

Aux alentours de midi moins le quart, une infirmière vint la chercher, lui priant de venir ausculter un petit pensionnaire atteint de vomissements et de fièvre aigue. Alix la suivit sans broncher, heureuse de pouvoir enfin rejoindre le monde des vivants. Elle entra dans une chambre où étaient alignés plusieurs petits lits recouverts d’une simple couverture blanche ; sans ornements ni photos. L’ambiance était sordide, rien à voir avec une chambre d’enfant. Un homme d’une trentaine d’années avança jusqu’à elle, lui adressant un sourire poli.

« Mon nom est Mickaël, je suis surveillant de dortoirs… Cette nuit le petit Jason n’a pas réussi à dormir… Ne serait-ce qu’une minute ! Il a été pris de nausées terribles et à vomit toute la nuit… Sa fièvre n’a toujours pas baissé… Nous ne savons plus quoi faire… »
Alix jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et aperçu le Jason en question. Il s’agissait d’un petit garçon blond à la peau de porcelaine et aux yeux azurs, couché en travers de son lit. Il était si mignon, si inoffensif. Alix s’élança vers lui sans réfléchir une seconde de plus.

« Est-ce que vous lui avez déjà administré quelque chose avant mon arrivée ? » Elle n’était qu’une interne, pourtant, elle connaissait la procédure par cœur. « Oui, des antalgiques… c’est tout ce qu’il nous reste… » Elle s’installa sur le lit, à proximité de la petite frimousse blonde et se pencha au dessus de lui, réprimant une grimace. Il était plutôt mal en point… blanc comme un linge et trempé de sueur « Bonjour Jason, mon nom est Alix… Je suis le médecin qui va te soigner aujourd’hui d’accord ? » Elle ne savait pas trop quoi lui dire, il l’intimidait avec ses grands yeux bleus rougis et sa bouche en cœur. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’approcher un enfant d’aussi près. Elle avait toujours été adulte, elle avait toujours du côtoyer des adultes. L’enfance, l’innocence, elle ne connaissait rien de tout cela… La jeune femme passa une main rapide dans les cheveux blonds du petit Jason et s’immobilisa sur son front, brulant de fièvre. Il devait au moins faire 40°C… un stade critique pour n’importe quelle maladie, les microbes et autres bactéries se développant beaucoup plus facilement grâce à la chaleur.

« Il me faudrait un peu de paracétamol pour faire tomber cette affreuse fièvre. Est-ce que vous avez eu d’autres cas d’enfants malades cette nuit ? Serait-il possible qu’il y ai eu infection alimentaire ? A-t-il bu ou manger quelque chose en particulier ? » Les surveillants firent tour à tour non de la tête, cherchant avec angoisse une raison pour laquelle le petit garçon serait tombé malade.

Alix lui administra une dose de paracétamol par voie orale puis l’allongea dans son lit, avec une serviette mouillée sur le front. L’orphelinat était incroyablement pauvre, malgré sa situation et son emplacement. Peu de gens soutenaient pareille organisation et les fonds se faisaient de plus en plus rares… Elle serra les poings. Si elle n’était pas censée être là incognito pour le travail, la cadette des Snow se ferait un malin plaisir à convoquer toute la joyeuse compagnie de son papa chéri et d’exiger de chacun une somme astronomique pour que l’établissement puisse être remis en état et les enfants correctement soignés. Alix fut immédiatement tiré de ses rêveries par les grognements de Jason. La fièvre tombait doucement, mais son ventre continuait de lui faire mal. La jeune brune envoya une infirmière lui chercher de quoi soulager le petit, puis s’installa au bord du lit. Une heure plus tard, elle se réveilla paisiblement. Le petit garçon se tenait assis dans son lit et avait déjà retrouvé toutes ses couleurs. Il allait mieux, il n’y avait aucun doute là-dessus. Alix hésita à se lever et à partir sans un mot mais quelque chose chez ce petit l’en empêcha. Elle ressentait sa solitude, sa détresse. Ils étaient exactement pareils - à quelques détails près, les parents de la jeune fille n’étant pas morts ou absents-. Peut-être qu’à deux, ils arriveraient à vaincre la solitude…

« Comment tu te sens Jason ? Ca va mieux ? » elle lui adressa un sourire timide, elle n’aimait pas les rapports humains, encore moins avec des enfants « Tu sais ce que tu as pu faire pour tomber malade… ? »


Dernière édition par Z. Alix Snow le Sam 14 Avr - 17:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitimeLun 9 Avr - 14:02

La jeune femme s'avança vers moi et posa sa main sur mon front après m'avoir brièvement caressé les cheveux. Je frissonnais tellement sa main était froide. Limite gelée. Mickaël présenta la situation qui était la mienne et s'installa de l'autre coté du lit, me prenant la main sous les couvertures. Je la lui serrais fort en me tournant vers lui.

Il me fît un signe réconfortant de la tête m'indiquant que je pouvais faire confiance à la jeune femme. Il savait ma peur de rencontrer des gens. Il savait que je préférais être seul. Il connaissait plus que quiconque la détresse qui était la mienne. La jeune femme elle s'assit sur le lit juste à coté de moi. Elle semblait inquiète. Et sa voix n'avait rien de réconfortant quand elle demanda un autre médicament.

Elle m'aida à me redresser pour que je puisse prendre le médicament que lui apportait un autre surveillant. J'avais catégoriquement refusé de lâcher Mickaël. Les autres ils me regardaient avec des regards inquiets mais je savais que c'était pour faire bien. Ils en avaient rien à foutre. Dès que la doctoresse partirait ils retourneraient à leur préoccupation en se foutant bien de ce qui pourrait m'arriver.

Alors pour une fois que j'avais l'occasion de leur faire bouger leur cul, sans que Mickaël ai à tous faire, j'en profitais. Puis elle me recoucha me posant un linge sur le front. Mickaël m'intima de dormir un peu mais vu mon mal de ventre, j'en était foutrement incapable. Dès que je fermais les yeux, des gargouillis et une douleur lancinante me prenait au ventre. La jeune femme, toujours inquiète se tourna vers la jeune infirmière de l'orphelinat et lui donna un papier qui lui permettrait d'obtenir de quoi me soigner.

Un quart d'heure plus tard, elle revenait avec son précieux chargement et Alix m'administra un nouveau médicament. Mickaël lui s'occupait à mouiller le linge pour m'essuyer le visage une énième fois. Puis je m'assoupis quelques secondes. Enfin c'est ce que je croyais. Quand je rouvrais les yeux, Mickaël posa un doigt sur ses lèvres signe que je devait faire doucement. Je lui souriais me sentant un peu mieux. J'avais encore un peu mal au ventre mais je n'avais plus aussi chaud que tout à l'heure.

Doucement je m'extirpais du lit et allait me poser sur les genoux du jeune homme en souriant. Il prit la couverture de mon lit et me la posa sur les épaules avant de m'enrouler dedans en me disant à l'oreille :

"Faudrait pas que tu attrape froid maintenant que tu va mieux."

Je lui souriais et lui faisais un bisou sur la joue en le remerciant tout bas. Il rigola et me dit qu'il fallait que je remercie la jeune femme. Mais elle dormait encore, assise sur la chaise juste à coté de mon lit. Bientôt, Mickaël du partir pour reprendre du service et il me posa sur mon lit la couverture toujours bien serrée autour de moi :

"Je reviens bonhomme."

Je lui fit oui de la tête. Quand il passa la porte, la jeune femme se réveilla. Elle hésita un moment et me demanda :

« Comment tu te sens Jason ? Ca va mieux ? Tu sais ce que tu as pu faire pour tomber malade… ? »

Elle semblait gênée. Au moins autant que moi. Mais il fallait au moins que je la remercie. Je prenais alors ma peluche la serrant fort contre moi toute proche de mon visage :

"Merci. Et je sais pas ce qui a bien pu me faire ça. J'ai encore mal au ventre mais je me sens mieux. Merci."
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MessageSujet: Re: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitimeSam 14 Avr - 18:28


...............Alix s’était réveillée en sursaut, prise de maux de tête violents et de cauchemars incessants. Elle était plus qu’heureuse d’enfin pouvoir s’appliquer dans quelque chose n’ayant aucun rapport, de près ou de loin, avec son père et les Hunger Games. Peut-être avait-elle trouvée sa voie grâce à Maverick, alors qu’elle avait toujours détesté la médecine. Elle porta une main au front du petit Jason, afin de vérifier sa température. Tout semblait être revenu à la normale, bien qu’il fût encore tout rouge et couvert de sueur « Merci. Et je sais pas ce qui a bien pu me faire ça. J'ai encore mal au ventre mais je me sens mieux. Merci. » La jeune femme lui adressa un regard bienveillant puis se tourna vers le surveillant « Il faudrait vraiment penser à surveiller l’hygiène de ces enfants… C’est vraiment déplorable ! » Celui-ci croisa ses bras sur son torse et plissa les yeux, passant du petit garçon à Alix « Vous croyez vraiment que c’est de notre faute s’ils vivent dans des conditions pareilles ? C’est pire que dans certains districts ici… L’eau est pleine de calcaire, elle n’est même pas filtrée ! La moindre bactérie ou maladie s’infiltre rapidement jusqu’ici ! Ça fait des années qu’on se plaint au gouvernement, qu’on les harcèle de lettre sans jamais avoir reçu une seule réponse ! Vous trouvez ça normal vous ? »

Alix se mordit les lèvres, sentant doucement son cœur se serrer. Non seulement son père envoyait de pauvres enfants des districts se battre à mort mais il laissait les orphelins de son propre peuple à l’abandon, dans les pires conditions possibles. Comment pouvait-il être aussi cruel, cet homme qui l’avait vu naitre et qui lui souriait sur toutes les photos ? Qui était-il ? Un père, un tyran sans scrupules ou un monstre dévastateur… ? Sûrement pas un père en tous cas. Les premières années d’Alix, furent les plus mémorables, les plus douces. Sa famille était encore unie, ses parents présents. Aujourd’hui, la jeune brune se sentait affreusement seule, même son propre frère lui tournait le dos, et son meilleur ami l’avait trahie de la pire sorte. Quitte à ne pas vivre toutes ces horreurs, elle aurait préférée être orpheline elle-même et grandir parmi tous ces enfants qui partageaient la même peine, le même destin bafoué et maudit. « Non… effectivement… ce n’est pas normal » murmura-t-elle en reniflant. Elle passa rapidement une main sur ses yeux, essuyant au passage les quelques larmes qui se profilaient. Elle avait tellement honte. Après avoir pris une profonde inspiration, elle se tourna vers le petit garçon qui n’osait piper mot. Il était tellement mignon, si fragile et puissant à la fois. Elle mourrait d’envie de le prendre contre elle et de le dorloter, de se laisser elle-même aller et de pleurer dans ses cheveux blonds. « Eh bien Jason, je crois que j’en ai fini avec toi… Tu as des questions à me poser ? »

Elle n’avait pas envie de partir, de laisser ce petit être solitaire en quittant la chambre. Elle avait tellement peur que lui aussi ne passerait pas la nuit, et se retrouverait sur l’immense table en ferraille froide le lendemain matin, le torse ouvert et ses organes offerts à on-ne-sait-quel organisme. La vie ne tenait qu’à un fil, il était si vulnérable, ainsi installé sur son lit en tailleur, la tête légèrement inclinée. Il fallait qu’elle le protège, au moins lui si elle ne pouvait le faire pour tous les autres. Elle s’était laisser prendre au piège, elle s’était accrochée à ce petit garçon seul au monde. Maverick l’avait prévenu « ne jamais prendre trop à cœur ses relations avec les patients ». Elle venait d’envoyer valser cette stupide règle. « Dis moi Jason, je dois revenir demain pour voir si tu es sorti d’affaire pour de bon… ça te dirait de faire une balade dans les Jardins du Capitole ?... » elle se tourna rapidement vers le surveillant, lui lançant un regard de défi « … si tu as le droit bien sur… » ajouta-t-elle sèchement. Mickaël, hocha la tête sans rien dire, visiblement abasourdi par la question de la jeune fille. Elle se doutait bien que très peu de personnes dans cet établissement portait un réel intérêt à ces enfants, alors une jeune interne toute droit venue du Capitole… cela relevait du miracle. « Très bien. Alors qu’en dis-tu bonhomme ? » Elle s’était retournée vers la petit frimousse blonde, un sourire plein d’espoir aux lèvres. Elle se sentait pousser des ailes, jamais encore elle n’avait ressentit une telle affection pour un si petit être. Peut-être était-ce son envie de maternité en ce moment… elle n’arrêtait pas de s’imaginer avec un ventre tout rond, abritant le fruit de son amour pour Kyle. Ce petit garçon qui lui ressemblerait tellement… Malo
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MessageSujet: Re: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitimeLun 16 Avr - 21:13

Les paroles de la jeunes femmes semblèrent vexer Mickaël qui venait tout juste de revenir. Je me précipitais dans ses bras et une nouvelle fois il me prit dans ses bras et me fit un bisou sur le front. Il sourit constatant que j'allais mieux. Il se rapprocha de mon lit et prit la couverture en me la posant sur les épaules. Je me blottissais contre lui et fermais les yeux.

J'adorais son contact. Il était vraiment gentil avec moi. Et il faut dire que je l'aimais vraiment beaucoup. Maintenant que je l'avais accepté prêt de moi, je me voyais mal m'éloigner de lui. Je voulais toujours rester avec lui. Je le voyais comme mon père et je ne voulais absolument pas partir sans lui ou que ce sois.

Mais Alix allait me mettre à l'épreuve. Bien sur que j'aurais aimé sortir mais pas sans lui. Je me tournais vers elle et acceptais sans même demander l'autorisation. Je me rendais bien vite compte de mon erreur et me tournais vers Mickaël pour m'excuser. Il me regarda en souriant et hocha de la tête. Autant pour me dire que ce n'est pas grave. Je me blottissais contre lui en le remerciant.

Puis je me tournais vers la jeune fille. Je me détachais de Mickaël et m'approchais d'Alix. Je me mettais sur ses genoux. Je l'enlaçais doucement et lui souriais. Je connaissais cette fille. Je l'avais vu à la télévision un jour. Mais apparemment ici personne ne semblait l'avoir reconnue. Mais je ne pouvais tenir ma langue.

Pour moi le président Snow n'avait rien d'un homme à admirer. Alors que sa fille semblait si gentille. Je m'approchais de son oreille et lui glissais :

"Il faudra absolument que l'on m'explique comment la fille de monsieur Snow peut-être si gentille."

Je n'ajoutais rien. Je ne voulais pas la gêner plus que de normal.
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MessageSujet: Re: Un malade à l'orphelinat (PV Alix)   Un malade à l'orphelinat (PV Alix) Icon_minitime

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