| Sujet: CHANCE ∞ i don't feel anything. Dim 25 Mar - 9:42 | |
| chance deandre ryder❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Ses prunelles céruléennes fixent le vide avec envie, son regard azuré est figé et contemple l’immense néant qui s’ouvre devant lui. Un pâle sourire vint traverser ses traits rugueux et fatigués. De ces sourires qui font frissonner de par leur éclat fugace de sadisme et de froideur infinie. Il sourit à s’en déboîter la mâchoire, à s’en ternir la dentition. Son nom, c’est Chance Deandre Ryder. Du haut de ses vingt-quatre ans, le jeune homme n’est qu’un barbare à l’apparence douce et rassurante. Derrière ses prunelles délavées qui vous transpercent de par leur intensité, il n’y a qu’un océan d’absence, d’indifférence. Élevé depuis toujours dans le district huit, il est habitué aux endroits insalubres et odeurs désagréables, avec le temps, il a même appris à les aimer. Adorer serait plus le terme exact. Il se faufile, se glisse, se dissimule dans les usines. Aspire l’odeur à grande goulée, arpente les taudis avec fierté, se prélasse dans les teintures colorées. Exécrable, détestable, froid, rancunier, voyeur, acerbe, conflictuel, indomptable, imprévisible, instable émotionnellement, impénétrable. Tels sont les mots employés lorsque l’on essaye de le qualifier. Chance n’a rien d’un humain, il a tout du sociopathe, de l’être détestable qui ne ressent rien que la vague de néant qui l’habite. C’est un évadé, un réfugié, un recherché. Comment l’expliquer ? Aucun mot ne suffit pour expliquer qu’il est un rebelle de la pire espèce. Il prétend vouloir se révolter alors qu’il se moque bien de l’univers dans lequel il vit. Par masochisme, ou par ennui, il provoque et s’enlise dans un chaos infernal et douteux. Il n’y a qu’à observer son regard envieux alors qu’il marche sur le toit détruit d’une bâtisse démantelée. Sauter, s’écraser, sentir son corps se disloquer. Il en sourit d’avance mais redescend sur Terre. On aura sa peau d’une manière bien plus intéressante, et violente, il le sent. Alors, sans attendre, il retourne à l'usine, salir ses doigts dans l'encre des teintures.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Lente et sanglante. Quitte à mourir, Chance préférerait que celui soit fait les règles de l’art et qu’il n’ait pas droit à une mort insipide et banale. Ne craignant ni la douleur, ni la fin en soi, il se plaît souvent à fantasmer de la manière dont il finira ses jours. À vrai dire, il s’est déjà figuré bon nombre de scénario et aucun ne le convient totalement. Pour répondre à cette question, il lui serait plus judicieux de répondre de manière tout à fait contradictoire en disant comment il ne voit pas sa mort. Il se refuse aux larmes et tragédies écœurantes. Personne pour le pleurer, voilà tout ce à quoi il aspire.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Par ennui. Chance ne possède rien et ses relations sont plus superficielles qu’essentielles. Risquer sa vie pour quelqu’un révèle, pour lui, une grande sottise plutôt qu’une preuve d’amour. Lorsque l’on prétend aimer quelqu’un, on ne se tue pas en voulant le sauver. Il n’y a rien de pire que ce genre de mort. Ça laisse un arrière goût de culpabilité et de vide à la personne concerné. Et puis quand bien même aimerait-il suffisamment quelqu’un pour y songer, il ne le ferait pas. La mort ce n’est pas un truc qu’on provoque, selon lui, on l’attend c’est tout. Mais s’il s’ennuyait vraiment, il souhaiterait plus que tout que l’on mette fin à son existence.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? À la fois discret et persuasif, Chance arrive toujours à ses faims. Telle une vipère, il arrive sournoisement, se faufile et se glisse en silence. Il observe, apprend, apprivoise et s’imprègne de l’environnement avant d’apparaître perfidement, son sourire incandescent figé aux lèvres. Il se sert ensuite de sa verve insatiable, de son bagou facile mais surprenant pour se mettre tout le monde dans la poche. Il ment comme un arracheur de dents, fait danser les mots sur le bout de sa langue pour apprivoiser les adversaires. Peu enclin cependant à maintenir la conversation, il reste laconique et transparent, agissant dans l’ombre.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Il y a huit ans de cela, alors que Chance était un adolescent de seize ans, son petit frère tout juste âgé de treize ans fut tiré au sort lors de la moisson. À l’entente de son nom, un léger sourire mauvais avait étiré les lèvres cerise de l’adolescent. Il avait alors tourné son regard vers sa mère, suppliante, elle espérait que son aîné remplacerait le cadet. Ils étaient opposés et plus que différents, l’un était doux et amant, adoré de chacun alors que l’autre n’était jamais qu’un amas de problème. Sans rancune, avait-il alors formulé en disant adieu à son petit frère. Sans grande surprise, ce dernier décéda dès les premières minutes de jeu. Comme quoi, le huit que lui avaient attribué les juges ne valaient pas grand-chose.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Évidemment, il est pour une rébellion. Non pas parce que sa vie le dérange, mais simplement par esprit de contradiction. Chance est de ceux qui voudraient voir le monde se soulever pour qu’un chaos infernal vienne envahir la tranquillité paisible de certaines personnes. Mettre le feu, tout retourner, hurler et dire qu’on existe. C’est quelque chose qui lui parle et il attend le moment propice pour se jeter au cœur d’une bataille effroyable mais tentante.
JE VIENS D'UN MILIEU DÉFAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE SE RÉSUME A UNE FANTAISIE DE MON ESPRIT. DU COUP, MON NOM N' A AUCUNE CHANCE. J'EXERCE LE MÉTIER D'OUVRIER ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'ADORE ÇA. JE SUIS DANS LE HUITIÈME DISTRICT. AYANT VINGT-QUATRE JE NE PEUX PLUS PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET ÇA ME DÉSOLE .
tell us your story. Personnification du néant, objet vide et hanté, être délaissé. Ses prunelles bleues fixes un point invisible alors qu’un sourire illumine ses traits. C’est la moisson, aujourd’hui, c’est le grand jour. Mentalement, il effectue un rapide calcule et sait qu’il a six chances d’être tiré au sort. C’est moins que certain mais beaucoup plus que d’autre. Son petit frère, Chandler, n’a que deux chance d’être l’élu. En secret, l’adolescent aux sombres manières espère qu’il sera celui envoyé au jeu cette année. Il en a besoin. L’ennui ferme qui l’anime ne peut être comblé que par une bataille sanglante. Alors il attend avec impatience le moment fugace où son nom sera hurlé dans la foule. Ce moment où d’un pas tranquille et nonchalant, il ira sur la scène, son sourire venimeux accroché aux lèvres. Mais comme toujours, honneur aux dames. Alors, patiemment, il attend. Il regarde la jeune fille monter, tremblante sur l’estrade, se plantant à côté de son futur mentor. Chance jette un regard aux gens qui l’entourent. Il voit ces visages crispés et douloureux, il voit les larmes embuées les prunelles fatiguées, il voit les poings se serrer. Et machinalement, il continue de sourire comme si ce jour était merveilleux, comme si le léger éclat de soleil qui glisse sur sa peau fait naître un bien-être infini qui annihile la peur. Mais la vérité, c’est qu’il n’a jamais eu peur et qu’il n’aura probablement jamais peur. Il est loin d’avoir la carrure d’un dur de dur, loin d’avoir l’air d’un type foncièrement méchant et brutal, et pourtant… Chance est une ordure de la pire espèce. Il abuse des gens et de leur naïveté. Docilement, il joue avec les mots pour se les mettre dans la poche et fait ses coups en douce. Il est froid, acerbe et égocentrique. Le monde mérite bien qu’on le regarde un peu, pense-t-il, et c’est pour ça qu’il aimerait entendre son nom hurler. « CHANDLER RYDER ! » hurle la voix de l’hôtesse. D’abord, il se contracte, se fige. Non, il a mal entendu. Et puis, il croise le regard de son frère. Écarquillés de peur, les deux prunelles océan de Chandler le fixe et le supplie. Alors, il sourit. Finalement, c’est peut-être mieux que ce qu’il n’avait pu espérer. Son regard glisse vers sa mère, quelque part dans la foule et les larmes qu’il voit dans ses yeux l’amusent, le désespoir qu’il ressent à des kilomètres à la ronde le fait frissonné de plaisir malsain. Il sait bien, ce qu’elle attend. Il sait, ce qu’elle croit. Qu’il va se porter volontaire, parce que, depuis le début il dit qu’il veut y aller, lui au jeu. Mais elle a tellement envie qu’il se casse, qu’il parte sur le champ de bataille, que ça le fait se rétracter. Si le jeu est une option envisageable pour son ennui, torturer sa mère l’est d’autant plus. Alors, il le laisse monter sur la scène, lève la main pour lui faire un vague signe, qu’il prendra comme il veut et puis… c’est tout. Il n’y a rien à ajouter, il a déjà gagné.
Mais après que Chandler ait été emporté, c’est les cris et les larmes qui fusent, les injures, les coups… Chance encaisse, comme toujours il encaisse. La vérité c’est qu’elle est là. S’il est comme il est, détestable à souhait, ce n’est pas sans raison. « Tu n’es qu’un petit con égocentrique, je te déteste, je te déteste ! » qu’elle hurle à ses tympans, comme elle l’a toujours fait. Est-ce sa faute si son père était un connard et qu’il a tous ses traits marqué sur le visage ? Est-ce sa faute s’il est l’enfant du mal, l’enfant du déni ? Gamin, il pensait que oui. Lorsqu’il tanguait encore sur ses deux guiboles et qu’elle hurlait que c’était un incapable, il pensait qu’il méritait. Mais ça a changé avec les années. Il s’est endurci, il a grandi. « Tout le monde crève un jour. » lâcha-t-il avec raideur alors qu’il la dévisage. Elle le gifle sans douceur, lui rappelle qui n’a pas de cœur. Chance, comme à son habitude, hausse des épaules avec nonchalance. Oui, d’accord, il n’a pas de cœur. Pas de sa faute si on le lui a enlevé avec les années. Pas de sa faute si on l’a brisé comme on brise de la porcelaine. Pas de sa faute si sa fragilité est devenue indifférence. Pas de sa faute si sentiment ne veut plus rien dire. Il passa finalement la porte et s’apprête à dire au revoir à son petit frère. Au fond, il l’aime. Au fond, sa petite bouille est gravée dans son cœur de glace. Au fond, il n’y a qu’à le sculpter pour le retrouver. Il sent quelque chose lui nouer les tripes. Comme une envie de le serrer dans ses bras. Au lieu de quoi, il lui ébouriffe les cheveux et dit : « Sans rancune. On se retrouvera là-haut. » Il entend un sanglot, et détourne les yeux, passe la porte sans se retourner. Qu’il y crève dans son jeu, qu’elle en souffre à en devenir aussi folle que lui. Qu’elle paie la monnaie de sa pièce.
Perdu. Pauvre Chandler, pauvre bébé, pauvre enfant oublié. Huit plus tard, son souvenir est toujours aussi vivace dans l’esprit de Chance. Parfois, il s’en veut. Parfois, il s’en moque. Il ne peut l’expliquer c’est comme ça.
reality is here.
Ah non, j’aime pas quand il faut faire des petits speechs, je dis jamais que des conneries après. Je m’appelle Sabrina, sur la toile mon pseudo c’est Nightwing. J’ai vingt ans et, à priori, toutes mes dents. J’ai lu que le premier Hunger Games pour l’instant, mais je tiens à signaler que ce n’est pas ma faute et que je suis frustrée au possible *sbaf* Attendre un cadeau de Noël qui ne vient pas, c’est triste, je vous promets. xD Bref, je suis belge (de Belgique ) et je trouve le forum vraiment superbe. Il est tellement bien construit et semble tenu tellement bien que… c’est que du bonheur de voir ça. Et que, accessoirement, ça m’empêche de rester raisonnable. *SHAME ON YOU* Voilà, je crois que tout est dit. J’ai hâte de me lancer dans ma fiche pour pouvoir m’éparpiller joyeusement sur le forum.
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Dernière édition par Chance Ryder le Jeu 29 Mar - 9:36, édité 4 fois |
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