VELVET ARIANNE FURBEREEN

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Un autre coup de couteau dans le coeur mutilé de ma pauvre mère. C'est ainsi que j’appréhende la mort, l'idée même de quitter cette terre ne me dérange pas plus que ça. Enfin, en théorie. Lorsque la faim se fait plus accrue que les autres jours, lorsque mon estomac se tord d'être si vide je me surprends à avoir cette étincelle de rage de vivre, celle qui fait que je pars prendre des risques dans les maisons des riches.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour Silk, mais je ne vois pas pourquoi il mourrait maintenant, il n'a plus aucun risque de se retrouver dans une de ces terribles arènes. Je pourrais mourir pour les autres gens de mon districts, ceux qui vivent dans les mêmes conditions que moi, ceux qui envoient leurs enfants à l'usine parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Pour les enfants qui, comme moi, n'hésitent pas à prendre des tesserae pour nourrir leur familles. Je pourrais mourir aussi pour la révolution, devenir rebelle et partir au front malgré mes crises d'hystéries.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Le fait que je sois voleuse depuis six ans m'a permis de développer certaines capacités qui, je le pense, pourrais m'aider dans les Jeux. Comme la discrétion, bien entendu. Je suis capable de me déplacer sans bruit, d'ouvrir une porte sans la faire grincer ou encore de me faufiler par une fenêtre sans retomber lourdement de l'autre coté. Ce qui m’amène à une seconde capacité, le fait que je sois agile, habile. Je me faufile, je rampe, je saute et j'évite comme un animal sauvage. J'ai appris à me défendre aussi, je suis devenue bonne au lancé de couteaux, j'en ai constamment un dans ma botte droite, je suis capable de le lancer plutôt fort, avec une précision remarquable. Et enfin, ma rapidité. Lorsqu'on est voleur, on ne tient jamais à rester sur les lieux de son crime bien longtemps. J'ai déjà dérobé des denrées aux pacificateurs et je n'ai pourtant jamais tâté de leur canon.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ma tante. Je ne la connaissais pas en fait, elle est morte bien avant ma naissance mais je sais une plusieurs choses, elle était née le même jour que ma mère et lui ressemblait trait pour trait. Elle était sa soeur jumelle. Ce n'est pas la première fois que les Jeux emportent une moitié d'un tout, d'après les vieillards c'est arrivé souvent, comme si le Capitole recherchait ce genre de situation. J'étais persuadée que c'était le cas. Qu'ils avaient mit le nom de ma tante de sorte qu'elle soit désignée tribut.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J'aimerais me joindre à eux, mais je ne peux pas abandonner ma pauvre mère ni mon frère. Lui dit que c'est de la folie, qu'il faut penser à nous et à notre mère surtout, elle ne supporterait peut être pas un voyage de cette ampleur, elle est assez faible comme ça. Ça folie la consume de jours en jours, nous prenons soin d'elle du mieux que nous pouvons mais je suis persuadée que le Treize pourrait l'aider, il le faut.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 16 chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE ouvrière/écolière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'n'aime pas. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Mon histoire n'est pas différente de la vôtre, habitants des districts. Je suis une fille née sous la coupole du Capitole, notre gouvernement qui nous à enlevé nos tantes, nos frères, nos cousins... Voici comment mon histoire commence. C'était le jour de la Moisson, ma mère avait seize ans depuis peu et son nom avait dix chances d'être tiré au sort. Tout comme celui de sa sœur, elles voulaient se protéger mutuellement en refusant que l'autre prenne des tesserae mais aucune d'elle n'a céder devant l'autre. Elles étaient un tout, deux sœurs jumelles, une âme. Elle a été appelée. Ma tante, elle devint une des tributs du district huit. Ce fut une des dernières à mourir, elle faisait partie des huit derniers m'a un jour raconté ma mère, le district était en effervescence, lui qui n'avait plus connu de gagnant depuis si longtemps ! Mais les Juges décidèrent de faire un festin, comme souvent dans les Jeux et, comme souvent, ce fut un bain de sang. Ma tante n'en réchappa pas. Elle était rusée, agile et rapide mais une fille du district deux était plus forte qu'elle. Elle savait lancer des couteaux.

Voilà comment moi, une jeune fille du huit, pauvre à en devoir devenir voleuse, je m’entraînai au lancé de couteaux. Je faisais croire à ma mère et à mon frère que c'était pour me défendre si je me faisais prendre en train de voler, bien sur ça m'aurait été utile si j'avais une fois fais du bruit mais je mâchais à pas de loup et me cachait dans les coins sombres des battisses que je dépouillais. Non, si je m’entraînais c'était pour les Jeux. Si je devais être par malheur choisie, je ne voulais qu'un talent comme celui-ci me manque, ma tante en avait payé le prix fort après tout.

Un jour, mon frère est venu me rejoindre dans le petit jardin de notre maison, j'étais debout face au seul arbre que nous possédions et lançait des couteaux sur celui-ci. Il avait dix-huit et la Moisson approchait, il se savait en danger car son nom avait 31 chances d'être tiré au sort. Chaque année avant la Moisson, on se retrouvais devant cet arbre en silence, il passa alors son bras autour de ma taille et m'attira contre lui, j'enfouis ma tête dans son coup et y restai un long moment sans bouger, mes mains agrippant son pull dans son dos. Nous nous faisions déjà nos adieux, juste avant la Moisson, si l'un de nous devait être choisis nous ne voulions pas pleurer devant les caméra, devant Panem au complet. Tout le monde savait que paraître fort pour les Jeux était un désavantage mais il en allait plus de notre fierté qu'autre chose. Je finis par le lâcher lorsque mon père fit son apparition pour nous annoncer qu'il fallait partir pour la Place. Glissant mes doigts entre ceux de Silk, nous nous mirent en marche vers ce qui était notre dernière Moisson ensemble.

Bien qu'aucun de nous ne fut tiré au sort pour devenir un tribut, je ne pus m’empêcher de ressentir ce goût amer dans ma bouche en voyant une fille de quatorze ans monter sur l'estrade suivie par un autre tribut, un jeune homme qui travaillait avec nous à l'usine, il avait dix-huit ans, c'était sa dernière Moisson, peut être était-ce également la dernière fois qu'il voyait notre district. Je baissai les yeux devant eux, remplis de larmes qui ne coulèrent pas. Ce n'était pas juste, nous n'avions rien fait pour mériter ça et avec ces Jeux, le Capitole alimentait le désir de vengeance dans chaque district. Et ce sans même s'en rendre compte. L'équilibre de Panem était fragile et ne reposait que sur la terreur, si les Pacificateurs étaient nos alliés... Non. Je ne devais pas penser à ça, la rébellion serait un acte inutile qui entraînerait ma mort et celle de ma famille. Ils ne méritaient pas ça.

J’entrai furtivement part la fenêtre entrouverte de la maison des guérisseurs du village. Ils étaient les seuls à avoir gardé une fenêtre ouverte, ils étaient une proie facile ce soir et j’étais fatiguée. Je ne voulais pas prendre le risque de retourner chez les Pacificateurs. Je m’avançai alors à pas de loup, la lame d’un couteau entre mes deux doigts, près à lancer si il le fallait. J’ouvris la porte d’un placard quand.. « Velvet Furbereen. C’est comme ça que tu nourris ta famille… » Je me retournai face à Adrayan, je ne l’avais pas entendu approcher, mon couteau était toujours à sa place entre mes deux doigt. « Je dois sauver mon père. » dis-je, il savait dans quel état le pauvre homme se trouvait. Je ne baissai pas ma garde, campée sur mes deux pieds prête à n’importe quelle situation. « J’ai du pain, mais pas ici. Viens. » Je me redressai, droite et haussai un sourcil avant de le suivre. Il m’offrit un pain entier, me faisant promettre de ne plus prendre cette maison pour cible. « Je te le promets… Merci. » Dis-je avec un sourire. Le jeune homme me rendit son sourire et me laissai partir.

Je criais, mon frère se précipita dans ma chambre et m'enlaça de ses bras protecteur mais je criais toujours, je commençai même à me débattre, des larmes avaient commencé à couler sur mes joues et, doucement, sous ses mots rassurants, je me calmai. Mes crises ont commencé quand mon père est mort. Tué par le Capitole, indirectement. Il n'a jamais mangé à sa faim mais à du travailler plus. Il est mort de faim, longuement, douloureusement. On ne pouvait pas l'aider, il mangeait mais travaillait trop, beaucoup trop pour garder quoi que ce soit. Je pleurais dans les bras de Silk, agrippant à lui comme à une bouée de sauvetage. C'était la seule personne en dehors de ma mère qui comptait vraiment pour moi. « Dès que je ferme les yeux, je le revois. Le ventre creusé, les côtes apparentes et le teint blème. » dis-je dans un sanglot, Silk pleurait lui aussi, je sentis une larme tomber sur ma main et relevai la tête « Tu vas oublier. Les rebelles se battent Velvet, ils vont venger notre père et notre tante. » je secoue la tête et m'écarte vivement de lui, on a eu cette discussion des milliers de fois, mais c'est toujours la même chose. « Je veux les rejoindre ! » criais-je. Notre maison était suffisamment éloignée des habitations des Pacificateurs pour que personne ne m'entendent. « Tu perds la tête Velvet ! Avec tes crises ? Tu ne peux pas combattre ! » argumenta-t-il. Mais lui il le pouvait ! Je suis certaine qu'il aurait gagner les hunger games, alors la rébellion ? Il peut grossir leurs rangs ! « Regarde l'état de notre mère ! Et celui de papa avant de.. » je tombai à genoux sur le sol, prenant mon visage entre mes mains mes larmes coulèrent de plus belle. Comme si tout le poids du monde s'échappait de cette manière, comme si l'obligation de contribuer à la survie de ma famille s'éloignait par mes larmes salées.


Depuis, je n'ai plus jamais pleuré. J'ai eu quelques crises oui, mais elles ne se sont plus jamais accompagnées de larmes, comme si tout ce que j'avais à déverser avait été épuisé. Silk travaillait maintenant à temps plein à l'usine, comme notre père autrefois. Je ne sais pas exactement ce qu'il fait mais il nous ramène un peu plus de nourriture que ce que son statut d'ouvrir à l'usine le devrait. Si il chasses, pèche ou vole, je n'en sais rien, il ne me l'a jamais dit. Il sait que je vole et ne m'a jamais fais la morale, il faut qu'on mange alors si j'ai trouvé cette solution, ça ne le gène pas. Nous survivons en attendant la prochaine offensive rebelle. Ou la prochaine Moisson où mon nom se trouvera seize fois dans l'urne.

La maison du chef des Pacificateurs était vide cette nuit, il avait apparemment du partir tard vers le Capitole pour je-ne-sais quelle raison. Peut importe, cette maison était la proie idéale pour moi. Je crochetai la serrure facilement et pénétrai à l’intérieur de l’immense bâtisse. J’avais encore un couteau entre les doigts, comme toujours. Quand un craquement se fit entendre derrière moi je me retournai vivement et lançai mon couteau droit vers la tête de.. Adrayan ! Heureusement le jeune homme s’aplatit au sol et se releva juste après, se retournant pour déplanter mon couteau du bois. « Bravo Velvet, tu m’as presque tué. Tu reviendrais des Jeux, j’en suis sur. » Je me hérissai rien qu’a l’entendre parler des Jeux, « Tais-toi, je n’ai pas l’ambition de gagner les Jeux. Je veux nourrir mon frère et ma mère. » Mon père était déjà mort. Je fus prise d’une autre crise d’angoisse et tombai à genoux sur le sol, prenant ma tête entre mes mains je me mis à sangloter sur le sol froid. Il s’approcha alors de moi et passai ses bras autour de moi comme l’aurait fait Silk, mon frère. « Velvet… Ca va ? » il ne savait pas pour mes crises, je les avais toujours cachées. Je levai la tête vers lui, les yeux pleins de larmes. « Les rebelles. Je veux les rejoindre, il faut bruler le Capitole à feu et à sang ! » Criais-je presque. Je me relevai soudainement envoya valser le contenu d’une table. « Velvet ! Arrête ! Ils vont savoir que quelqu’un est venu !! » je me retournai vers lui et il s’approcha. On se connaissait à peine, depuis ce jour il est devenu comme mon ange gardien, il me sauve constamment la mise. Je me contente d’être là avec lui, lui apprendre à voler. Lui ce qu’il veut c’est des renseignements sur le Capitole alors que je me contente de la nourriture. On forme une équipe. Mais bientôt ce sera la Moisson et l’un de nous risque de partir pour les Jeux, je ne peux m’empêcher de ressentir une douleur profonde au fond de moi lorsque je pense à Adrayan aux Jeux de la Faim.

Velvet Furbereen a écrit:

OH GOD pourquoi es-tu du capitol, beau jeune homme
merci ! merci !