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 MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)

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MessageSujet: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeLun 12 Mar - 21:17

Les lumières dansent. Se mélangent. Rouges, bleues, vertes, jaunes, elles fusent de partout, la musique pulse tellement fort qu'il en a mal au coeur. Ils sont tous tellement serrés qu'il reçoit de délicieux coups de coude dans les côtes, qui lui arrachent des gémissements entre extase et douleur. Sa tête tourne, son sang claque dans ses veines, ses pupilles dilatées témoignent de tout ce qu'il s'est injecté dans le bras depuis le début de la soirée. Et il se sent bien. Tenant nonchalamment son verre d'une main, son corps se mouvant au rythme de la vague humaine qui l'entoure, il termine son fond de vodka cul-sec. Les gens se collent entre eux, des effluves écoeurantes de transpiration, de sexe, de vomi et d'alcool parfument le local. Et il aime ça. Sa vision brouillée lui permet de détecter une jeune fille qui distribue des petites pilules à tour de bras. Il tend sa main tremblante pour en recevoir et les avale à sec. L'effet est instantané. Un frisson lui parcourt le dos, son coeur bat encore plus fort, ses sens sont en alerte, il plane. La musique change, passant de notes suraiguës à des basses lourdes et puissantes. Une goutte de sueur froide coule sur son front bouillant. Il s'extirpe tant bien que mal de la marée humaine de danseurs, et localise le buffet. Il ne jette pas un coup d'oeil à la nourriture grasse et riche proposée. Cela fait bien longtemps qu'il n'a plus faim. Ce besoin a été comblé par les drogues et l'alcool depuis bien longtemps. Depuis combien de temps n'a-t-il pas avalé ne serait-ce qu'un bout de pain? De toute façon, il n'a plus la notion du temps. Il attrape un nouveau gobelet et se verse une bonne quantité d'un liquide - du détergent ? de l'eau de Javel ? de toute façon, tout est bon pour se déchirer - avant de décider de boire directement au goulot. Il reste près du buffet pendant quelques minutes, avant de repérer la même fille qui distribuait les pilules en train de se trémousser lascivement, à l'écart de la piste. Elle s'agite, sa jupe à peine à la limite du décent, se collant contre n'importe qui - homme, femme. Il la regarde. Un sourire carnassier se place sur ses lèvres. Non. Cette sensation de faim n'a pas disparu. Elle s'est juste transformée en quelque chose de plus... animal. Bestial. Il se fraye un chemin entre les danseurs, et pousse violemment la personne avec qui la jeune fille dansait. On lui jette un regard noir, qu'il fait taire en ôtant son tee-shirt trempé de sueur et d'alcool, dévoilant ses tatouages à tout le monde. Sa marque de fabrique. La marque du diable, comme on peut le voir écrit dans les journaux à scandale du Capitole. Les danseurs font un pas en arrière, comme choqué par le jeune homme. Il se colle contre le dos à la jeune femme, de plus en plus près, tellement près que l'odeur ambiante de vomi disparaît au profit du délicat parfum de rose de ses cheveux. Leurs corps sont à présent presque soudés, ne bougeant plus que comme un. Il place sa tête tout contre l'oreille de la jeune fille, avant de lui mordiller le lobe. Elle pousse un gémissement extatique et se retourne pour voir le visage de l'homme qui va partager son lit ce soir. Mais à la place d'être charmeur, son visage se fige dans une expression de terreur pure. Il a l'habitude. On le reconnait, parfois. Alors, des images de sang et de cruauté pure vous reviennent et vous ne pouvez rien faire d'autre que de hurler au loup. Comme toujours. C'est le prix à payer lorsque l'on s'appelle Azrael Kennedy.

Le cri alerte les vigiles. Azrael ramasse son tee-shirt et le remet sans plus attendre. Il va faire froid dehors, et le chemin jusqu'au village des vainqueurs va être long. Les vigiles arrivent, et reculent en voyant le visage du jeune homme. Il s'avance vers la sortie, fendant la foule sans effort. La musique s'est éteinte. Le silence règne. Azrael jubile : grâce à la remarque de sa présence, l'ambiance s'est refroidie, et c'est terriblement bon de voir l'effet qu'il peut toujours avoir sur les gens. Il claque la porte du local et commence à marcher dans l'air glacial. Sa peau frissonne sans qu'il ne le ressente vraiment. Dans cet état, il ne ressent plus grand chose, à part le sang qui pulse lourdement dans ses veines et une chaleur plus qu'intense dans tout son corps. Il enfonce ses mains dans les poches, remarquant la présence d'une minuscule fiole. Il l'extirpe et s'assoit. Il dévisse le bouchon avec les dents. De la poudre ? Parfait. Sur le dos de sa main droite, il forme une mince ligne blanche qu'il s'applique à renifler. Il sent sa narine le piquer - zut, il a dû avoir coupé sa poudre avec du verre pillé - et éternue. Zut, zut zut. Azrael se relève en titubant. Allez. Retourne à la maison, Az'. Tu vas finir par tabasser à mort la prochaine personne que tu verras.

Laborieusement, pas par pas, il arrive au village des vainqueurs. Il est tombé plusieurs fois. La douleur a été plaisante. Ses genoux égratignés sont agréables. Mais il a besoin de quelque chose de chaud à se mettre sous la dent. De très, très chaud. Pas la peine de chercher plus loin qu'à côté de chez lui. Il y a une pute - pardon, une courtisane - qui a gagné les Jeux. Mara. Ou Mafa. Qu'est-ce qu'il en sait de toute façon ? Elle aurait dû crever. Elle est faible. Tellement faible qu'elle est à présent obligée de se taper des vieux croûtons pour pouvoir remplir la case "MÉTIER" du recensement annuel. Une vraie petite prostituée. Un peu d'argent dans sa main, et elle est prête à faire tout ce qui est possible et imaginable. Peut-être même qu'elle réalisera les fantasmes les plus morbides et sadiques ? L'idée le fit sourire. Il s'aide du mur pour arriver jusqu'au logement de Maya - oui, ça doit être son nom - et glisse la clé de sa propre maison dans la serrure. Les verrous sont tous les mêmes au village. Il pousse la porte, titubant, manquant de tomber plusieurs fois. Il tâte le mur à la recherche de l'interrupteur, qu'il actionne. Une lumière tamisée éclaire la pièce. « Eeeeh, la salope, t'es là? » hurle-t-il avant de ricaner. De son autre poche, il sort une liasse de billets froissés, mais encore neufs et craquants. « J'ai une petite demande à te faire, sale traînée. 'Paraît que pour quelques billets je peux te prendre ? Si l'argent que j'ai te suffit pas, j'ai même ma chaîne super chère que je peux te donner! » Il ôte son pendentif en or et avance dans le rez-de-chaussée, avant de s'affaler sur le canapé de Maya. Il ôte déjà son pantalon, constatant l'état déplorable de ses genoux. Il sourit. C'est tellement agréable... « Allez, espèce de catin, j'ai pas que ça à foutre que d'attendre que tu viennes t'occuper de moi ! » hurle-t-il si fort que sa voix déraille sur le dernier mot et que ses cordes vocales le brûlent. « Putain, j'ai passé une nuit de merde, il est trois heures du matin, viens me sucer une bonne fois pour toutes bordel de merde ! »
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MessageSujet: Re: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeMar 13 Mar - 20:19

Les seuls moments où je ressentais un semblant de plaisir, étaient ceux-ci. Je n'avais pas eu à travailler ce jour là et n'avais fait que me balader dans les rues du district, sans but. Les gens me regardaient bizarrement, me dévisageaient, mais ils n'osaient jamais me voler mes vêtements. Premièrement parce que cela serait assez compliqué de les arracher de mon corps, ensuite, puisque sachant mes exploits aux jeux, personne n'avait assez faim pour risquer de se faire crever les yeux ou pire encore. Je n'étais pas un monstre, ou en tout cas, je ne me considérais pas comme telle. J'aimais à croire que mon semblant d'humanité était tout simplement parti durant les jeux. Je n'avais jamais ressenti de culpabilité pour mes actes, aussi bizarre que cela puisse paraître. Mais en même temps, une morte ne ressent rien. Et c'était exactement ce que j'étais : un cadavre ambulant. Pas au sens où on l'utilisait d'habitude, puisque mes formes étaient assez chaleureuses et agréables. J'étais juste morte. Mon esprit, mon « âme » si j'en possédais une, pourrissait tout simplement. Mon cerveau devait se ratatiner sur lui même, à ne plus recevoir aucune nourriture. J'en venais à retenir tout ce qui passait, comme si mon cerveau essayait de se rattacher à la moindre connaissance : les noms des échoppes, les vêtements des passants. Le nombre de pavés au sol. Ce jour là, j'en avais compté 527, ayant traversé plus de chemins de terre qu'autre chose. Je me sentais si vide. Chaque journée était aussi ennuyeuse que la précédente, et parfois je me disais que ne plus exister serait tout aussi bien, même, mieux. Mais le suicide était une chose qui me révulsait. Le fait que quelqu'un puisse toucher à mon corps, sans que je ne l'y autorise, me donnait des sueurs froides. C'était idiot, puisque déjà morte, je ne le saurais même pas. Mais une idiote a le droit de penser des choses stupides.

Un petit garçon du village m'avait apporté de quoi manger pour la journée. Du pain encore chaud, du fromage, des fruits. De la bonne qualité, puisque je pouvais me l'offrir. La nourriture était à peu près la seule chose que je payais moi même, et encore, c'était lorsque je ne mangeais pas à une soirée chic au bras d'un homme plus chic encore. Je n'étais pas officiellement présentée comme une fille de joie, mais tout le monde le savait. Il n'y avait même plus besoin de chuchoter sur mon passage. Alors, je distribuais des sourires, si on me l'avait demandé. Je jouais la femme inaccessible si cela était le souhait de mon client. Mais au final, rentrant chez moi, je reprenais toujours le même masque, celle de la rêveuse. Sauf que je ne rêvais à rien. Je n'étais nulle part, et surtout pas dans les nuages. Passée les murs de ma maison, je me déshabillais. J'étais toujours nue, chez moi. De toute façon, il n'y avait personne pour me voir et c'était bien plus confortable. Je me sentais ainsi bien, retournant à mes plus profondes origines. Je me laissais tremper dans un bain pendant des heures, avant de m'en refaire couler un autre. Je dormais un peu, mangeais un bout, et me massais avec différentes crèmes. Rien de très intéressant. Finalement, j'arrivais à mon moment préféré. En plein milieu de la nuit, je me levais et ouvrais la fenêtre, pour m'asseoir sur son bord. J'observais la nuit, les étoiles, la lune. Nous n'avions pas d'éclairage artificiel ici : le ciel était splendide. J'imaginais ces astres, déjà morts pour la plupart, mais dont la lumière nous parvenait encore. J'imaginais ma petitesse. Et finalement, je ne m'en faisais plus tellement. La brise fraîche caressait ma peau, et je frissonnais. Pendant des heures, je restais là.

Arriva ce qui arrivait pratiquement toutes les nuits : Azrael. Il titubait et je l'observais, nullement amusée, lutter pour arriver sur ses deux pieds jusqu'à sa maison. Seulement, ce n'était pas le chemin qu'il empruntait. Il tomba plusieurs fois sur ses genoux, mais il semblait bien décidé à se diriger vers ma maison. Je n'avais pas qu'à pas lui ouvrir, il lui était déjà arrivé de se tromper avant de reprendre son bon chemin. Je l'entendis sortir ses clés et rentrer la bonne dans la serrure. Je ne m'en faisais pas, il ne rentrerait pas. Je tendais le cou pour reprendre mon observation, soupirant doucement, avant de sursauter en entendant sa voix éméchée résonner dans ma maison. Tout était d'habitude si silencieux, et je sautais sur mes pieds, sur mes gardes. Son rire ne me fit ni chaud ni froid : il semblait pourtant celui d'un fou. N'était-ce pas ce qu'il était ? Tout le monde avait peur de lui. Peut-être pas moi, mais je faisais partie de ceux qui n'étaient pas dans la case « sains d'esprit » non plus. Il était répugnant. J'attrapais un peignoir dont je nouais la ceinture autour de ma taille, avant de m'approcher de l'escalier qui menait au rez de chaussée. Je ne me pressais pas. Après tout, je n'allais pas me faire de soucis pour un idiot complètement déchiré. Il me démontra sa magnifique éloquence et son joli vocabulaire en me faisant une proposition qui ne me fit même pas lever un sourcil. Il aurait dit la même chose à n'importe qui, de toute façon. Je descendis une à une les marches, l'entendant commencer à s'installer dans mon salon. Finalement, j'arrivais dans la pièce principale, et l'observais. Il avait retiré son pantalon et je pus observer ses genoux en sang. Il y avait longtemps que le sang ne me faisait plus grand chose. Sans dire un mot, je vins me poster devant lui.

Le visage aussi dépourvu d'expression, je m'agenouillais devant lui. Mes yeux fixaient son visage de gamin qui avait grandi trop vite. Pour quelqu'un qui avait gagné des jeux, il était assez gringalet, pas du tout musclé. Autant dire qu'il n'y avait rien qui m'attirait chez lui, mais en même temps, personne ne m'attirait réellement. « Tu me feras le plaisir de remettre ton pantalon et de dégager tes fesses de mon fauteuil. Ça me plairait de ne pas avoir encore plus à désinfecter. » Sans attendre un mouvement de sa part, j'enfonçais mes ongles dans une de ses plaies, à son genou. « Ce n'est pas la peine de me faire une offre. Il n'y a pas assez d'argent dans le monde pour payer la fierté et l'honneur que je perdrais en touchant ton corps. » Je tournais mes ongles dans la plaie avant de les retirer. « Quitte ma maison, à présent. »
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MessageSujet: Re: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeLun 19 Mar - 18:56

Un peu de sang coule des genoux d'Azrael, avant de descendre sur ses mollets et de tacher le sol - sans doute parfaitement propre, avant. Il y jette un coup d'oeil. La peau est à vif et sanguinolente, mais c'est agréable. De ses mains tremblantes, il efface une goutte du bout des doigts pour mieux s'essuyer sur le canapé, attendant que Maya descende faire sa bonne action du jour. Il tente d'observer les alentours, mais ne distingue que des formes aux contours incertains, et il est incapable de voir un seul détail. Il est pris d'un fou rire une fois, puis une autre, et se calme brutalement lorsqu'il entend l'escalier grincer. Lentement, marche par marche, décomposant ses mouvements comme un robot, l'espèce de traînée qui lui sert de voisine apparaît. La première chose que remarque Azrael n'est pas sa cheville fine, ou quoi que ce soit de flatteur. Non. Tout ce qu'il voit, ce sont ses fesses, son cul bien trop garni. Il réprime un haut le coeur. Comment peut-elle se laisser aller ainsi? Lui, il ne mange plus depuis bien des jours, quitte à atteindre un état plus que déplorable, mais il s'en fiche. Ses membres décharnés sont toujours trop gros. Ses cuisses toujours trop grasses. L'os de sa clavicule pas assez prononcé sous sa peau. Alors si lui se trouve trop gros, comment se perçoit-elle elle-même? Un rictus de dégoût se fige sur les lèvres d'Azrael, rictus qu'il ne prend même la peine de gommer. Elle arrive vers lui, et finit par s'agenouiller. Il se redresse un peu, prêt à la voir descendre son caleçon et s'occuper de lui... Ce qui n'arrive pas. A la place, elle annonce d'une voix plate qu'Azrael devrait quitter les lieux au plus vite. Pour mieux appuyer ses propos, elle enfonce ses ongles dans sa blessure au genou droit, arrachant au jeune homme un bruit qui tient plus du gémissement extatique que du véritable cri de douleur. N'a-t-elle pas compris que la souffrance physique ne veut plus rien dire pour lui? Qu'au contraire, elle est plaisante et jouissive ? Il n'entend plus ses mots. Il n'entend plus le son de sa propre respiration, il ne sent plus qu'une chaleur cuisante l'envahir et des frissons de plaisir parcourir sa colonne vertébrale. C'est presque à regrets qu'il voit Maya ôter ses ongles de sa propre chair. Il passe un coup de langue sur ses lèvres sèches et gercées. « Quitter ta maison? ... Hm... Non. Je ne crois pas que ce soit possible. »

Sa voix est rauque et il hésite sur certains mots, buttant sur le mot "maison". Il se penche en avant et plonge son regard ans les yeux de Maya, n'arrivant même plus à distinguer ses pupilles de ses iris. « Je ne vais pas dégager avant d'avoir fait ce que je veux... si tu vois ce que je veux dire. » Lentement, il ôte son tee-shirt et le balance à travers la pièce, son esprit passant vainement des images de plus en plus excitantes - selon lui - afin d'oublier le postérieur bien trop imposant de sa charmante victime. « Pourquoi tu n'acceptes pas mon fric ? Tu veux bien te faire sauter par des vieux barbus qui tombent en ruine mais pas par moi ? » il chuchote, un sourire détraqué aux lèvres. Ce n'est pas la première fois qu'il a une envie folle de se faire plaisir sur quelqu'un de.. peu consentant. Sûrement pas la dernière, non plus. Mais au final, il a toujours ce qu'il veut, et ne s'arrête que lorsqu'il ne le souhaite. « Je suis sûr que tu vas aimer ce qu'il va t'arriver... » Azrael se lève brusquement et attrape Maya par les poignets, la faisant valser sur le canapé. Il la maintient tellement fort que ses ongles rentrent dans la peau de la jeune fille, et finit par s'asseoir de tout son poids sur sa taille, totalement sourd aux possibles réactions de sa victime. Sans plus attendre, il se frotte contre elle, faisant glisser ses lèvres jusqu'à la jugulaire de sa proie, parvenant enfin à défaire le noeud du peignoir de la pauvre Maya, juste pour la forme. Il ne jette pas un seul coup d'oeil aux formes de la jeune fille, tentant vainement d'oublier que sous lui se trouve un corps qu'il juge trop plein... Il réprime un haut-le-coeur, puis un autre, se concentre sur sa tache, se frotte plus hardiment contre elle avant de se rendre à l'évidence : Non. Cette fois, c'est trop dur pour lui. Azrael ôte ses ongles des poignets de Maya, et se relève doucement, les yeux flous et la gorge brûlante. Il se roule en boule, grelottant. Quelque chose ne va pas bien.

Est-ce que c'est tout ce qu'il a ingéré qui le met dans cet état là? Il a bu comme un trou, comme toujours. Il a fait des mélanges hasardeux, comme d'habitude. Il a fumé et s'est injecté tout ce qu'on lui a proposé. Comme toujours. Alors pourquoi il se retrouve ainsi au moment là? Ca ne peut pas être juste à cause du physique de Maya. Il essuie une goutte de sueur froide qui coule sur son front et remarque que sa peau est humide et glacée. Il reprend son t-shirt et le repasse. « J'espère que t'as eu la peur de ta vie. » il lance, tentant de reprendre contenance. Il pense à reprendre son jean et se glisse dedans, fermant la ceinture à son maximum. « La prochaine fois que je te demanderais de me sucer, tu le feras. Sinon... »
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MessageSujet: Re: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeLun 19 Mar - 19:41

Le son qui sortit de sa bouche me donna envie de vomir. Tout en sa personne était déjà détestable, et il devait rendre jouissif ce qui était censé être horrible ? J'avais une envie de me désinfecter les mains, de frotter mes ongles jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Son sang restait incrusté et je fis de mon mieux pour ne pas l'observer. Le sang en lui même ne me faisait rien : j'en avais déjà vu bien assez pendant l'arène. Mais la pensée qu'il venait d'Azrael .. faillit m'arracher un rictus de dégoût. Je restais pourtant calme et plutôt neutre, en l'entendant gémir comme un homme en plein orgasme. Mon regard restait fixé sur ses plaies, lorsqu'il m'annonça qu'il n'avait aucune envie de quitter les lieux. Je relevais alors les yeux, le toisant avec défi. Voulait-il que j'appelle des pacificateurs, pour le dégager ? J'en étais capable. Inutile de dire que je n'en avais pourtant pas trop envie. Je voyais le jeune homme rentrer tous les soirs, n'avais jamais vraiment eu peur de ce dont il était capable. Je savais exactement ce qu'il pouvait faire. J'avais entendu qu'il avait tué des gens après l'arène, violé des filles, torturé des animaux. D'autres choses encore. Il était littéralement la bête noire que personne ne voulait approcher et ne participait guère à des événements officiels du Capitole. Je l'observe se rapprocher de moi, remarquant ses pupilles dilatées. Signe de toutes les substances qui étaient présentes dans son sang, sûrement bien plus de grammes que quiconque d'autre en vie dans Panem. Son haleine est à gerber, mais je fais de mon mieux pour conserver une certaine attitude. Sa prochaine phrase me donne envie de ricaner : croyait-il m'avoir par la force ? C'était un gringalet. Oui, il était audacieux, mais il ne me faisait pas peur. Je pouvais le mettre par terre si j'en avais envie, lui crever les yeux avec ce que je trouverais. Il ferait moins le malin. Alors, je le laissais faire alors qu'il m'attrapait par les poignets et me jetais sur le canapé. Je sentis le poids léger de son corps sur le mien, et je m'efforçais de rester telle une poupée qui n'avait aucune conscience de ce qui lui arrivait. Je ne le laisserais pas entrer en moi, ça non. Mais j'étais quand même curieuse de voir jusqu'où il allait aller de sa propre initiative. Je sens ses ongles rentrer dans ma chair et serre les dents. Pas à cause de la douleur, non, c'était bien supportable. Mais tout simplement parce que je doutais qu'il se soit lavé les mains juste avant son geste et imaginais les milliers de bactéries qui grouillaient dans ses ongles. Ma respiration reste calme alors qu'il commence à s'agiter au dessus de moi, et j'essaie de ne pas penser à son membre qui a du mal à prendre de l'ardeur. Il dénoue mon peignoir sans m'observer, contrairement à tous les garçons que je connais.

Mon corps est mon unique arme, et je suis surprise de voir qu'il n'y prête même pas attention. Il semble même ne pas vouloir le regarder, comme si cela le dégoûtait. Je n'en étais nullement vexée, au contraire, cela me .. changeait un peu de d'habitude. Il était quand même étrange, s'il n'aimait pas mon corps, il aurait pu aller tenter de violer quelqu'un d'autre. Était-il assez désespéré pour que n'importe quel vagin le contente ? De toute façon, Azrael n'était pas quelqu'un de normal. N'importe quel garçon, et je disais bien n'importe lequel, me trouvait séduisante. Il n'essaya même pas de tâter ma poitrine, qui était quand même la meilleure partie de moi selon la majorité. Je sens ses lèvres dans mon cou, comme des sangsues visqueuses. J'attends encore : je pouvais reprendre le dessus à n'importe quel moment. Finalement, je le sentis perdre prise, mes poignets redevenir libres. Il se mit en boule à côté de moi avant de se lever et de s'habiller. Son corps à lui n'était en aucun point séduisant : il était d'une maigreur effrayante. Un vrai cadavre ambulant. Je ne comprenais pas comment il tenait encore sur ses deux jambes, avec sa santé déplorable. Il me lança des phrases sur lesquelles je ne sentis le besoin de répondre directement. Je le laissais croire qu'il avait le pouvoir, quand au final, j'avais toutes les ficelles en main. « On t'a jamais dit que t'étais pathétique ? » Je rattachais lentement la ceinture de mon peignoir et passais la main dans mon cou, histoire d'effacer les traces imaginaires ses lèvres. Je ne pris pas la peine de regarder mes poignets abîmes. Finalement, je me mettais moi même sur mes deux pieds avant de me mettre face à lui. Il était plus grand que moi, mais cela ne me dérangeait pas. « Reviens tant que tu veux, tu n'obtiendras jamais rien de moi. Je ne préfère pas toucher un lépreux. » Je l'observais quelques instants. Il m'intriguait tout de même, ce qui était chose forte, puisque maintenant, personne ne m'intéressait vraiment. Il était tellement tordu ! Pire que tout ce que j'avais rencontré auparavant.

« T'aurais pu trouver une fille plus facile à violer. Ça doit courir les rues, dans le district .. » Je poussais un soupir et dénouais la ceinture de mon peignoir. Je voulais vraiment voir si mon corps le dégoûtait, ou si c'était juste parce qu'il avait un semblant d'humanité et ne voulais pas regarder le corps d'une fille qu'il allait souiller. Je faisais tomber le vêtement à terre, me montrant totalement nue devant lui. Je savais être belle. Je savais mon poids parfait, mes formes également. Je ne possédais pas de vergetures, pas de peau d'orange, rien qui aurait dû être retouché sur une photo. Mes seins, on me l'avait déjà dit, possédaient une forme de poire parfaite. « Je ne t'excite pas ? T'es plus tordu que je pensais. »
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MessageSujet: Re: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeMar 20 Mar - 21:04

Azrael jeta un coup d'oeil à son ventre, le pinçant discrètement. Avait-il pris du poids? Etait-ce de la graisse qu'il pouvait sentir ou juste un peu trop de peau ? Rien que cette idée lui serra la gorge, mais il s'efforça de se calmer en enfonçant profondément ses ongles dans ses paumes. La douleur lui fit momentanément oublier son corps, et il reporta son attention sur la pièce, n'arrivant toujours pas à détailler réellement les meubles et les étoffes. Quelle perte de temps, de toute façon. Il porta machinalement ses doigts à sa bouche, mordillant son index et rongeant les cuticules jusqu'au sang. Ce geste le calma un peu plus, et il en arrivait presque à faire taire son estomac qui lui faisait mal et protestait vivement à l'absence de nourriture. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas avalé quelque chose de solide, mais c'était pour la bonne cause. Pour ne pas devenir un tas de graisse ambulant, débordant, dégoulinant de partout. Si un jour il se retrouvait dans cet état, il pouvait dire au revoir à toute chance de revenir dans les grâces du Capitole. Pauvre Azrael. Ne voyait-il vraiment pas qu'il ne pourrait de toute façon jamais être vu autrement que comme le fou qu'il était ? Un mouvement à sa gauche capta son attention : il s'agissait de Maya qui se relevait et qui nouait son peignoir. Se rappelant de la présence de sa presque victime, Azrael avala sa salive, prêt à dégainer une nouvelle phrase dont il n'aurait aucun souvenir le lendemain. Comme toujours. Mais Maya fut plus rapide, et lui lança une simple réplique banale. Il avait vu pire que ça. Des insultes, des coups, des hurlements. Autant dire que la jeune fille manquait cruellement de répartie. Elle n'était qu'une coquille vide. Une coquille vide que ses clients aimaient remplir... Sans le laisser répondre, elle enchaîna, se plaçant face à lui. Elle était ridicule. Tellement petite qu'il pouvait voir au dessus d'elle. Ou peut-être juste qu'il était particulièrement grand. Sa réplique lui fit lever les yeux au ciel. Lépreux? On lui avait déjà dit. Peut-être même que c'était elle qui lui avait dit cela. Ou peut-être que c'était son propre père.. Azrael n'en savait pas grand chose et il s'en fichait royalement. Alors qu'il luttait contre l'envie de reprendre une dose de poudre, il vit Maya lever la main vers le noeud de son peignoir.. et le défaire.

Il sentit son coeur battre plus fort. Mais en aucun cas parce qu'il était excité par ce qu'il allait voir, non. Il avait peur. Stupidement, certes. Elle ôta complètement son peignoir, laissant apparaître sa chair au grand jour. Il réprima un haut le coeur, détournant le regard. Toute cette.. graisse! Toute cette peau! Comment pouvait-on qualifier cela d'excitant ? C'était tout le contraire. Parfaitement répugnant et écoeurant. Et dire que c'était la première fois qu'il voyait une femme nue, il s'en serait largement bien passé. Il n'avait jamais vu un corps dénudé. En vrai. Il avait vu beaucoup d'images, beaucoup de films, mais cela correspondait toujours à ses goûts. Des corps décharnés aux os saillants. Un idéal. Même lorsqu'il.. se faisait plaisir avec ses partenaires, il évitait de regarder leurs corps. Pas la peine de vomir inutilement. « T'es vraiment dégueulasse. T'as vu ton corps? Comment tu peux te balader en étant aussi... » Il chercha ses mots, jetant un regard froid aux formes de Maya. « Repoussante. Pas excitante du tout. Tu devrais avoir honte d'exister. J'espère au moins pour tes clients que tu te débrouilles bien avec une queue, parce que sinon tu ne vaux rien, et t'es une putain de perte d'argent et de temps. » Azrael essuya son front humide, puis tenta de calmer un début de mal de tête en massant ses tempes. Une gueule de bois, à cette heure là? Il ne devait sûrement ne pas avoir assez bu. En même temps, il ne devait être que quatre heures, ou cinq peut-être... Il reporta son attention vers Maya, toujours nue, et reprit l'expression la plus tordue qu'il ne pouvait. Ce qui était particulièrement facile, en fait. Son visage était comme programmé pour refléter sa folie et son état mental de détraqué. « C'est toi qui est pathétique. Tu n'as rien, et tu n'es rien. Je parie même que tu pensais avoir ton corps comme une arme, hein? Mais non. T'es juste la personne la plus répugnante que j'ai jamais eu l'occasion de voir. La plus grasse. Et dire que quand tu étais petite, t'étais décharnée... » Sur ces mots, il cracha à ses pieds, et ricana.

Azrael sortit de sa poche arrière une cigarette améliorée par ses soins, et l'alluma à l'aide d'une bougie encore allumée. Il tira un bon coup dessus et sentit ses muscles se détendre. Etait-il toujours aussi raide et tendu? Il s'avachit sur le canapé négligemment, les pupilles de ses yeux clairs à présent totalement dilatées, couvrant presque l'iris. « Rhabille toi. » ordonna-t-il sèchement, sans réellement prêter attention à Maya. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire? D'un côté, il avait terriblement, terriblement envie de dormir. Il fallait qu'il récupère un peu. Sans un sommeil plus conséquent, il n'allait pas tenir debout un peu plus longtemps, et il n'avait aucune envie de s'évanouir en pleine soirée - pire, chez lui, sans personne pour lui venir en aide. Il avait demandé à la personne qui s'occupait de la livraison de ses vivres de les laisser sur le palier, et personne ne venait lui rendre visite. Si il s'évanouissait chez lui, il allait être incapable de se relever et il allait sûrement clamser comme un vulgaire chien bâtard. Mais avec tout ce qu'il avait pris, il doutait fort de pouvoir s'endormir. Il tira encore une fois sur son joint, et recracha la fumée en un o parfait. Finalement, la seule chose réellement intéressante qu'il pouvait faire, c'était squatter chez Maya jusqu'à ce que le matin se lève. « Dis moi, tu te fais beaucoup d'argent en jouant les putes ? »
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MessageSujet: Re: MAYA † i hope i never get sober (warning : langage)   MAYA †  i hope i never get sober (warning : langage) Icon_minitimeJeu 22 Mar - 12:29

Je ne m'attendais pas à une réaction « normale » de la part d'Azrael. Il était l'homme le plus tordu que j'avais jamais rencontré et je me doutais bien qu'il n'allait pas me regarder pour me complimenter. Mais je fus étonnée de voir son visage, cette expression de dégoût se peindre sur son visage. Ma beauté, c'était littéralement tout ce qu'il me restait. Alors lui, ne me trouvait même pas un minimum attirante ? Cela me surprit. Pendant quelques instants, sur mon visage, se peignit une expression perdue et quelque peu surprise. Il détourna le regard et je restais, droite, me demandant si j'avais peut-être pris du poids ces temps-ci. Mais non. Je me pesais tous les jours et je n'avais fait que perdre un kilo. Je savais ne pas être en surpoids, les bourrelets étaient quelque chose qui m'était inconnu et les vergetures encore plus. Je croisais parfois dans le district des gens en surpoids, et à côté, je paraissais aussi mince qu'une allumette. Et quand il prit la parole, cela me fit mal. Véritablement mal. Je ne ressentais jamais rien : tout était prévisible. Bien entendu, j'étais stupide. Bien entendu, je ne valais rien. Mais je n'avais jamais douté de ma beauté et de mon emprise sur les hommes. Y était-il imperméable ? Je continuais à regarder dans le vide, silencieuse, écoutant ses paroles qui me faisaient souffrir. J'avais envie de me cacher et de me rouler en boule dans un coin, comme la petite fille que j'étais toujours. Mais non. Il fallait que je reste, devant lui, ne pas lui donner cette satisfaction. Pendant un instant, j'étudiais la possibilité qu'il ne disait ça que pour, en effet, me faire me sentir mal, mais j'étais bonne pour détecter le mensonge chez les gens. Celui-ci était sincère. Et de toute façon, dans l'état où il était à cet instant, je me doutais bien qu'il ne s'embarrasserait pas de mensonges superficiels. Son regard revint vers moi et je vis son visage se tordre encore une fois. Répugnante. Grasse. Quand j'étais petite, oui, personne ne me regardait. J'étais celle qui allait se faire tuer en deux minutes. Et puis, j'avais eu le respect, l'admiration, et ma beauté était venue. Je ne voulais pas redevenir enfant, non. J'étais bien comme ça, ou en tout cas, c'était ce dont j'essayais de me persuader. Je l'observais sortir une cigarette qui ne devait sûrement pas contenir que du tabac, et l'allumer sans gêne devant moi. S'affalant une nouvelle fois sur mon canapé, il m'ordonna de me rhabiller. Je ne fis que regarder mon corps nu, en baissant les yeux, peu sure de vouloir céder à ses exigences. Je ne lui devais rien. Il était chez moi et se comportait comme s'il avait un quelconque pouvoir sur ma personne. Je n'allais pas lui donner ce plaisir. Il me posa une question et je ne pris pas le temps de lui répondre, pas immédiatement.

Je décidais d'aller à l'encontre de ses désirs, et de rester complètement nue. J'étais chez moi. Et il n'était personne. Quand il n'y avait personne, chez moi, je me baladais nue. Ce n'était que de la logique. Sans prévenir, ma main attrapa rapidement l'objet qu'il tenait en bouche et j'écrasais nonchalamment la cigarette dans ma paume, frissonnant au contact de la brûlure. Quelques secondes plus tard, je laissais l'objet tomber au sol. « Sois vulgaire autant que tu veux mais t'as pas intérêt à faire des choses illégales sur ma propriété. » Il me faisait rire. J'étais sûrement plus forte que lui et, profitant de cet avantage, je m'asseyais sur ses genoux l'obligeant à me regarder. J'attrapais ses cheveux et les tirais, de façon à ce que sa tête soit contrôlée par ma main. « Je ne prends pas d'argent pour mes services. A quoi bon ? Je ne prends que les cadeaux. Les plus originaux valent la plus belle prestation. » J'observais son visage. Il n'était même pas beau, et il se sentait le droit de critiquer mon apparence ? J'approchais mes lèvres de son oreille pour lui chuchoter quelques mots. « Tu te crois séduisant, toi, avec ces tatouages horribles et ton corps squelettique ? Pas étonnant que tu ne puisses te soulager que sur des filles non consentantes. » Je prenais un malin plaisir à écraser ma poitrine contre son torse. Il allait me vomir dessus. Ainsi, au bout de quelques secondes, je me retirais histoire de ne pas avoir à prendre une douche immédiatement, je me déplaçais à sa droite sur le canapé et croisais les jambes. « C'est dommage que je t'excite pas. Si tu m'avais offert quelque chose de merveilleux, tu aurais pu avoir le meilleur coup de ta vie. Enfin, je sais même pas si j'aurais accepté, c'est pas vraiment mon truc la nécrophilie .. »
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