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| carry that weight ζ titus (warning : langage) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: carry that weight ζ titus (warning : langage) Mer 28 Mar - 19:20 | |
| Je ne pouvais même plus réellement bouger.
Les gestes m'étaient trop douloureux. Même respirer relevait du miracle. J'étais épuisé, fatigué, exténué, en train de crever comme un chien. Mon front trempé de sueur était désagréable, et je n'avais même plus la force ni le courage de lever la main à mon visage pour me débarbouiller. Étendu sur le canapé du salon, les jointures des mains blanches à force de me cramponner au rebord, je me sentais réellement mal. Pour la première fois depuis longtemps. J'avais toujours été un habitué de la douleur, y trouvant même un plaisir malsain - putain ouais, c'était vraiment bon. J'aimais voir ma chair à vif. J'aimais voir du sang - mon propre sang - dégouliner de blessures encore fraîches. Ca avait quelque chose d'apaisant. Mais cette souffrance là n'avait rien d'agréable. Au contraire. D'autant plus que j'étais clean depuis trop longtemps. Mon corps me réclamait sa dose de drogue habituelle. Dose que j'étais incapable de prendre dans cet état là. Mes provisions étaient à l'autre bout de la maison, et la douleur m'empêchait de faire un seul pas. C'était trop. Trop. Mon sang pulsait lourdement dans mes tempes, m'arrachant régulièrement un gémissement de douleur. Ma tête me paraissait trop pleine - pleine d'idées, d'eau, de verre pilé. Ma bouche était trop sèche. Chaque inspiration était un supplice. J'avais besoin de quelqu'un. Mais personne n'était là. Personne n'était jamais là. J'avais demandé à ce que les visites soient interdites dès mon installation au Village des Vainqueurs. Je restais seul la plupart de mes journées, et ça me convenait. C'était parfait pour recevoir des putes et me défoncer le plus possible. Je m'étais à la longue persuadé que j'avais fait le bon choix. Putain de merde, qu'est ce que j'avais été idiot. Si je n'avais pas ma dose, j'allais crever. Ou devenir fou. M'ouvrir les veines avec mes propres ongles et me vider de mon sang lentement, goutte par goutte. Peut-être même que personne ne me retrouverait. Ce ne serait que l'odeur qui alertait mes voisins, une odeur de décomposition avancée. Ou bien mon dealer passerait me voir, s'inquiétant de mon absence. Et il tomberait sur mon cadavre. Je fermai les yeux, prenant une longue et profonde inspiration, tentant de ne plus penser à cette putain de douleur aux côtes.
Au départ, la douleur n'était que peu prononcée. Comme si j'avais un petit bleu. D'ailleurs, ça m'amusait d'enfoncer mes doigts entre mes côtes saillantes. Mais les jours passants, ça devenait insupportable. Je n'avais même pas compris comment j'avais pu avoir une côte cassée - c'était mon putain de diagnostic, et j'avais sans aucun doute raison - mais au final, j'avais capté. Si j'étais dans cet état là, c'était à cause du petit Chamberlain. Un taré. Totalement obsédé par sa tendre petite amie.. A vomir, tout ça. Je n'avais rien contre la présence de Titus. Mais cette Rheagan.. C'était une autre affaire. Toujours à dandiner son petit cul. Une vraie petite catin. Et les catins, ça m'excitait. J'avais fini par la coincer seule. Elle avait pris un thé chez moi. J'avais versé une drogue somnifère que mon dealer m'avait offerte pour m'aider à dormir dans sa tasse. Je me rappelle avoir traîné son corps mou sur le lit et commencé ma petite affaire. J'avais déjà fait ça tellement de fois que ça en devenait répétitif. Me frotter tout contre le corps inanimé de ma victime pour chopper la gaule. Ôter les habits de ma pauvre proie. La marquer d'une manière ou d'une autre - un suçon dans le cou, par exemple. Et au moment où j'allais passer aux choses sérieuses, cet imbécile de Chamberlain était entré dans ma chambre. On s'est battu. Ca devait être là qu'il m'a défoncé cette putain de côte de merde. Tout ça parce qu'il était trop possessif.
Cette idée m'arracha un sourire. Il voulait protéger sa chère et tendre? Il en était incapable. Il était encore trop attaché à des sentiments humains pour pouvoir faire un bon boulot. Il se prétendait carrière, pourtant il n'en n'avait que la carrure. Mais j'avais besoin de lui. Dans un effort qui me parut surhumain, je tendis la main vers mon téléphone et composai à la hâte son numéro. Je le savais par coeur. La faute à mon cerveau détraqué. Je retenais des choses sans importance, mais j'étais parfois incapable de me rappeler de mon propre prénom. Après plusieurs minutes d'attente - il devait sûrement baiser sa copine - il décrocha. Prenant sur moi pour lutter contre la douleur, je lui crachai froidement quelques mots. « Chamberlain, ramène ta gueule d'attardé chez moi. » Et je raccrochai brutalement. Je mis plusieurs secondes à me remettre. Je fermai les yeux à nouveau, reprenant le contrôle de ma respiration. Plus que quelques minutes et la douleur allait s'arrêter. Chamberlain allait se pointer, me filer un truc de mon armoire de secours et tout allait redevenir normal. L'idée d'un rail de coke me calma. J'imaginais déjà mes bronches se dilater, mon coeur s'apaiser et un sentiment de bien être m'envelopper. Peut-être même que je pourrais prendre un verre de piquette. Ou deux. Ou trois. Ou la bouteille entière.
Lentement, je me sentis tomber sur le côté, et, n'arrivant pas à me rattraper au canapé, je tombai lourdement au sol, à plein ventre. Comme un chien bâtard. Ahaha. Je me roulai en boule pour calmer la douleur. Ca faisait toujours aussi mal, mais je tentai de relativiser. Chamberlain allait arriver. Il allait venir. Il allait me relever. Il allait s'occuper de moi. Ma côte cassée allait se resouder d'elle même. J'allais juste faire un tour au Capitole pour accélérer la guérison. Et puis me faire un nouveau tatouage. Un ange. Des ailes d'ange sur la nuque. Oui, exactement ce qu'il me fallait. Je remarquai que mon corps bougeait d'avant en arrière comme un putain d'handicapé, mais ce mouvement avait quelque chose de rassurant. Et tant pis si cet gros con de Chamberlain me voyait comme ça. De toute façon, il ne pouvait rien dire. C'était moi qui avait le destin de sa copine entre les mains. Un faux pas de travers et je refusais tous les sponsors pour la catin. Dans mon dos, j'entendis la porte claquer et des bruits de pas. « C'est le Chamberlain ? » je lançai froidement en me roulant un peu plus en boule. « Viens me relever et me mettre sur le canapé, attardé. Me laisse pas par terre. »
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| Sujet: Re: carry that weight ζ titus (warning : langage) Mer 28 Mar - 22:57 | |
| azrael & titus❝ CARRY THAT WEIGHT ❞ D'un geste doux, je remis une mèche derrière son oreille. Doux. J'avais tellement peu l'habitude d'utiliser ce mot que ma phrase sonna fausse, utilisant un répertoire qui m'était inconnu. Et pourtant, malgré la nature étrangère du geste, j'aimais ces quelques touches de tendresse. Rien ne m’excitait plus que la violence, certes. J’exultais lorsqu'elle me frappait, de toutes ses forces, qu'elle me renversait au sol, ou encore plus quand elle sortait les dents. Masochiste. Oui sûrement, je l'étais. Et j'aimais ça, putain, plus que tout. Et pourtant, l'apercevant ainsi, la tête sur mes genoux, je ne pouvais m'empêcher de faire preuve de d'affection. Pourquoi ? Pourquoi être doux alors qu'on ne m’avait enseigné que rage et colère ? Peut-être était-ce naturel quand on aimait quelqu'un. Et moi je ne l'aimais pas Rheagan. Je la vénérais. Ma déesse, mon univers. Doucement, je longeais de mon doigt l'arrête de son nez, le contour de sa bouche, sa mâchoire entrouverte. Non je ne l'aimais pas. Il faudrait inventer un mot pour ce que je ressentais. Obsession ? Peut-être. Mais je me m'en balançais, je pouvais être atteint de tout ce qu'ils voulaient, tant que je pouvais être avec elle. Ma main descendait vers son cou, y dessinant des zigzags. Alors que j'écartais ses cheveux, je regrettai immédiatement mon geste, découvrant la marque violacée sur sa peau blanche.
« Putain » murmurais-je, serrant les poings pour contenir la colère qui refaisait surface. Me mordant la lèvre jusqu'à me blesser, j'essayais de chasser les souvenirs de cette journée, en vain. La face d 'Azrael en m'apercevant, Rheagan allongée sur le lit à moitié nue. Je lui aurais détaché la tête avec les mains. Je lui aurais arraché le cœur. Ce sale pervers dégueulasse. Je connaissais sa réputation. J'aurais du savoir. Je n'aurais pas dû la laisser chez lui toute seule. Et pourtant, en bon couillon, j'étais resté à la maison, bloqué sur le livre de plantes comestibles entre les mains. J'avais vite abandonné toutes ces katniss, rue et autre plantes inutiles, préférant aller m'entraîner avec ma bien aimée et notre futur mentor. Intuition peut être, ou peu importe ce que c'était, j'avais eu raison. Parce qu'une fois arrivée dans la chambre de l'abruti, il était là, au-dessus de Rheagan. Mon corps n'a même pas attendu le signal de mon cerveau. J'ai fondu vers lui, le plaquait à terre, le frappant de toute mes forces. Bien sûr, il s'est pas laissé faire. Mais ce vieux sac d'os, pourris jusqu'au qu'à la moelle, qu'est-ce qu'il aurait bien pu me faire ? Après quelque coup, et un poignet foulé et des côtes fêlées, il avait attrapé son flingue. Il n'avait même pas le courage de m'affronter. Je n'avais pas eu d'autre choix. Tremblant de rage, de frustration , j'avais attrapée Rheagan et était parti. Qu'est-ce que j'aurais pu faire de toute manière ? Le goût de sang se répandait doucement dans ma bouche. Cette sensation familière m'apaisa légèrement, je détendis peu à peu mes poings, recommençant à tracer les lignes imaginaires sur la peau immaculée de Rheagan. Comment avais-je pu la laisser ? Voilà une semaine que je ne l’avais plus quitté, paranoïaque, craignant un autre désastre. Je la fixai ; elle semblait paisible, endormis sur moi. Calme. Il lui manquait quelque chose. Il manquait cette lueur de sadisme dans son regard, pour en faire ma Rheagan. Ma pauvre Rheagan qui ne se rappelait de rien. Droguée comme elle l'avait été, ce n'étais pas étonnant. Et pourtant, lorsqu'elle s’était réveillée, je n'avais pas eu le courage. Pas eu la force de lui raconter la vérité. J'avais évoqué une altercation avec les drogués, mais j'avais tu le passage la concernant. Elle n'avait pas à savoir, même si ça me tuais de lui cacher quelque chose. Il n'y avait pas de secret entre nous, jamais. Plongé dans mes idées noires, absorbé par ma réécriture de ses lignes, je sursautais en entendant le téléphone.
Un son strident, répétitif, insoutenable. Je détestais les téléphones. J'avais un nombre incalculable de fois arraché le combiné, coupé les fils, détruis les câblages. Et pourtant, chaque fois il réapparaissait, plus insupportable que jamais. Je posai la tête de Rheagan sur le canapé avant de traverser la pièce, boitant légèrement, me rappelant les événements de la semaine passée. Je saisis le combiné, de la mauvaise main, le contact avec mon poignet foulé m'arrachant un gémissent plaintif. « Chamberlain, ramène ta gueule d'attardé chez moi. » Azrael. Je voulu contester, lui lancer les plus beaux sobriquets que je connaissais , mais il avait déjà raccroché. Lâchant un grognement de rage, j’expédiai l'appareil toujours dans mes mains à l'autre bout de la pièce. Je lançai un coup d'œil vers la jeune blonde assoupit sur le canapé, qui n'avait pas bronché. « Sale chien ! » lâchais-je pour moi-même. Pourquoi irais-je lui rendre visite, si ce n'est pour lui casser la gueule ? J'envoyais mon pied fracassé fauteuil à mes pieds, ignorant la douleur de l'impact. Je ne voyais aucune raison valable de répondre à son appel. C'est le souffle lourd de Rheagan qui me rappela pourquoi je ne l’avais pas encore achevé. Les Jeux bien sûr. Je soufflai à mon tour, déçu de ne pouvoir foutre une raclée à ce petit merdeux. Si je voulais qu'elle revienne, si je voulais qu'elle survive, je devais faire ça. A contre cœur, j'attrapai une veste et embrassait la jeune femme sur le front. J’espérais être de retour avant qu'elle se réveille, même si je n'avais aucune idée de ce qu'il m'attendait là-bas. Malgré l'urgence dans la voix d'Azrael, je marchais d'un pas lourd vers le Village des Vainqueurs, contournant toutes les allées les plus fréquentées. Je n'aimais pas me mêler à la foule, encore moins en si mauvais état. J'aurais été capable de descendre n'importe qui, certes, mais je détestais montrer mes faiblesses. Et malgré tous les efforts du monde, je n'arrivais pas à gommer ce vilain boitement. Je mis le double de temps qu'il me fallait d'habitude pour arriver dans la grande maison de l'ancien gagnant.
Je pénétrais sans frapper, par la porte entrouverte, laissant cette dernière claquer lourdement après mon passage. Je fus frappé par l'odeur de renfermé qui planait dans la maison. Bien que celle-ci sente la mort en temps normal, une atmosphère encore plus pesante flottait dans la maison aujourd'hui. « Viens me relever et me mettre sur le canapé, attardé. Me laisse pas par terre. » Je me dirigeai vers l'origine de ses paroles, du même pas traînant que lors de mon arrivée. A la place du vainqueur défoncé habituel, intimidant bien qu'un peu freluquet, je trouvais, roulé en boule sur le sol une sorte de larve, de charogne agonisant. J'émis un rire moqueur, qui résonna dans toute la maison. Sérieusement ? C'était ça qui devait nous tenir en vie dans l'Arène ? Qui devait la faire revenir ? Mon éclat de rire dura encore quelque seconde, jusqu'à ce qu'Azrael ouvre la bouche. Sans lui laisser le temps de d’émettre le moindre mot, mon poing s'écrasa sur sa mâchoire. J'avais mis dans ce coup toute ma force, toute ma colère, toute ma frustration, si bien qui avait dû le sentir passer. Et qu'il le sentirait encore un bout de temps. Je me remis à rire, comme un hystérique. Comme un gosse devant un gamin à sa merci. « Alors l'enflure, pas trop en manque ? » Ça se voyait à sa tête qu'il n'avait rien pris depuis un petit bout de temps, on ne pouvait pas le rater. Effleurant ses côtes du bout de mon pied, je repartis dans un fou rire devant son expression. Il souffrait, ce pauvre petit pervers. Ressaisis-toi, abruti!, pensais-je. C'était lui qui déciderait de notre sort dans l'arène, je ne pouvais pas foutre l'avenir de Rheagan en l'air. Pas maintenant. Obéissant à sa première requête, je le soulevais avant de le déposer lourdement sur le canapé, sans faire plus attention à ses blessures qu'à ses gémissements. Plié en deux sur le sofa, je le regardais en souriant, avec plus de contenu cette fois. « Bon Papi, qu'est-ce que tu veux de moi ? » dis-je, le regard sadique, exaltant devant le visage défait du jeune homme. J'étais assez fier de moi en fait. Cette larve devant mes yeux, c'était mon œuvre.
Dernière édition par Titus A. Chamberlain le Jeu 28 Juin - 13:08, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: carry that weight ζ titus (warning : langage) Jeu 29 Mar - 21:25 | |
| Cet attardé de Chamberlain allait me relever. Plus que quelques secondes d'attente et j'allais être remis sur pied. Plus que quelques secondes et mon corps retrouverait ses marques, plus que quelques secondes et mes pupilles se dilateraient, recouvrant mon iris. J'avais juste à attendre. Avec une putain de lenteur, il se dirigea vers moi - je pouvais déduire ça du bruit de ses pas sur le sol. Ma respiration se fit plus profonde. Il allait se foutre de ma gueule. Ca allait lui faire plaisir, à cet enfoiré, de me voir totalement à la ramasse, à moitié en train de crever, trop en manque pour agir normalement. Je fermai les yeux, pressant mes paupières jusqu'à en avoir mal. Son rire froid raisonna dans la pièce vide. Un vrai rire de connard. Ah oui.. Si j'avais été bien, je l'aurais shooté. Juste pour voir si avoir le crâne éclaté et le visage ensanglanté ça le ferait rire. On retrouverait de sa cervelle aux quatre coins de la pièce. L'odeur de sang serait présente pendant plusieurs jours. Je pourrais compter sur Hunter - un Pacificateur - pour nettoyer la scène et me trouver un alibi. Et Chamberlain hors d'état de nuire, je me ferais un plaisir de m'occuper de sa charmante Rheagan. Au moment où j'ouvrai la bouche, pour cracher une énième insulte envers le putain de gros porc qui me servait de sauveur, une douleur presque aussi atroce que celles de mes côtes me défonça le visage. Une dent sauta dans ma bouche. Je sentis ma lèvre inférieure se fendre brutalement. Ma mâchoire ne répondait plus. Le choc me fit retomber sur le dos, m'arrachant un gémissement de douleur supplémentaire. Je ne pensais d'un seul coup plus à ma dose de drogue. Je voulais juste une vengeance. Une vengeance sanglante. Une putain de vengeance, où Chamberlain finirait avec la bite sauvagement arrachée. Mais je ne pouvais rien faire.
La douleur ne s'estompait toujours pas. Après un rire dégueulasse qui me fit réprimer un haut le coeur, il me jeta une phrase, comme on jetterait un ordre à un chien. Oui, j'étais en manque. J'étais en train de tourner cinglé. J'étais prêt à m'ouvrir le ventre, à sauter du toit de ma demeure pour peu qu'on me donne un peu de poudre. Il tâta mes côtes brisées du bout du pied, mais de toute façon, mon corps ne répondait plus. D'un seul coup, brutalement, je ne ressentais plus la douleur. Et c'était mieux comme ça. Je le laissai me soulever sans délicatesse, imaginant à quel point je devais faire pitié. Un squelette en état de décomposition. Chamberlain me posa sur le canapé, et la douleur reprit. Je le regardai fixement. « Gneuve medose. » je fis, incapable de prononcer un seul putain de mot. C'était trop dur d'articuler, merde. Je calai ma tête contre l'assise du canapé. « Gneveu dla paudre. » je répétai, n'arrivant toujours pas. Je laissai un soupir qui ressemblait plus à un gémissement craintif qu'à autre chose s'échapper de mes lèvres. J'avais honte, putain ouais, j'avais jamais eu autant honte. Et il fallait que ce soit cet enculé de pédale de Titus qui soit témoin de ça. « Maeh dose... » je fis, fermant les yeux. « Ma... dose... » Ma respiration s'accéléra sans que j'y fasse grand chose. Je n'avais été comme ça qu'une seule fois. Après le premier viol que j'avais commis. C'était tellement bon que je voulais juste recommencer encore et encore, et encore, juste pour entendre indéfiniment les suppliques de ma victime. Mais au moins, c'était agréable. Ouais, putain ouais, c'était tellement bon de voir la peur dans le visage d'une innocente. Est-ce que je l'avais tué celle là?
« Donne mla dose... donne mla dose... donne mla dose... »
Je poussai un nouveau gémissement, sentant des larmes affluer sous mes paupières closes. Je voulais juste ma dose. Juste ça. Juste ma poudre. Juste un joint. Juste une petite pilule. Juste un verre d'absinthe. Pas plus. Et on ne me le donnait pas. On me regardait mourir. Est-ce que j'étais en train de crever pour de vrai? Ma peau me brûlait, je pouvais sentir mes intestins se tordre. Mes mains tremblaient - oh putain de merde, elles tremblaient ! - mon corps tout entier n'était plus tourner que vers une seule chose. « Jt'en sup..plie.. » Mes plaintes sonnaient affreusement mal à mes oreilles. Je voulais juste qu'on me flingue. J'étais une sous merde. Une petite merde ambulante, en manque, avec un cerveau totalement grillé. « Steilpait... » Mes mots ne voulaient plus rien dire. Je rouvrais les yeux, basculant ma tête en avant. Je ne distinguais à présent plus les formes précises. Juste des contours grossiers - bordel, je pleurais ? Quelque chose de froid sur ma joue confirma cette hypothèse. Je chialais comme un marmot. Comme une pédale. Comme une tapette. Mais je ne pouvais rien y faire. Je voulais juste que cette sensation de manque s'arrête. D'une manière ou d'une autre. Je mis toutes mes forces à lever le bras et à pointer le doigt vers le tiroir d'une armoire à l'autre bout de la pièce. « Je veux.. un choint... » Je crois bien que c'était le coup que ce petit fils de pute m'avait envoyé dans les dents qui m'empêcher de parler normalement. J'expulsai un mollard qui m'étouffait à moitié de ma bouche, le laissant dégouliner sur mon menton - ça devait être dégueulasse à voir. Mes larmes continuaient de couler dans un flot incessant. « Jla toucherai pu.. Donne mla dose... Donne moi une dose... » Je plantai mon regard dans ce qui semblait être le sien. Si il avait un minimum de jugeote, il m'apporterait le premier truc qui lui viendrait sous la main. Juste pour être sûr que je ne toucherai plus à sa Rheagan. « Fais le... pour ta pute... » Je m'enfonçai sans doute. Mais au point où j'en étais - en train de chialer comme un gros porc, de la bave plein le menton et luttant contre la douleur - ça n'était pas cela qui allait me tuer un peu plus.
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| Sujet: Re: carry that weight ζ titus (warning : langage) Lun 9 Avr - 22:18 | |
| J'étais dans l'incapacité totale de me retenir. Il était tellement pitoyable. Affalé par terre, rampant comme une merde, gémissent comme une gamine. Je riais comme je n'avais peut être jamais ris, si fier de ce que j'avais fait, tellement heureux de la revanche que j'avais prise. J'en avais défoncé des abrutis, j'en avais vu des gueules cassées, mais celle-là, c'était à coup sur celle dont je me rappellerais toujours. Parce qu'il l'avait cherché. Personne ne touchait à Rheagan ; personne n'avait jamais essayé avant lui et ceux qui l’avaient approché d'un peu trop près s'en souviendraient toute leur vie. Comme ceux qui l'avait regardé avec un peu trop d'instance. C'était la mienne, et personne n'avait le droit de ne serais-ce de la désirer. Et ce salop, il avait fait bien plus que la désirer. Et il le regretterait toute sa vie. Il serait sûrement déjà mort s'il ne nous avait pas été si utile. Je jetais sa carcasse sur le canapé, ignorant ses gémissements plaintifs.
« Gneuve medose. » lâcha-t-il, donnant l'impression de fournir un effort surhumain. Je restais ébahi pendant quelques secondes. Je le fixai, sans dire un mot, littéralement sur le cul. Puis, je repartie de plus belle dans un fou rire, impossible de m'arrêter, plié en deux sur la petite table qui faisait face au sofa. « Gneveu dla paudre. » Je le regardais s’entêter, essayant de me faire comprendre ce que je ne me donnais même pas la peine d'analyser. Il avait l'air tellement lamentable roulé en boule sur le canapé, trempé de sueur, le visage écrasé contre l'accoudoir. C'était trop pour mon pauvre petit esprit. Tant pis s'il ne foutait rien pendant notre séjour dans l'arène, la scène était trop belle pour ne pas en profiter. Soufflant, gémissant, il venait de perdre définitivement tout le respect que j'éprouvais pour lui. Je le regardais s'agiter, n'essayant même pas de déchiffrer ces plaintes. Je savais ce qu'il voulait. Il voulait sa dose, pauvre petit accro qu'il était. Depuis combien de temps ne s'était-il pas défoncé ? Peut-être était-il dans cet état depuis que je l'avais salement cabossé il y a une semaine ? Sûrement d'ailleurs. Assis en tailleur, lui faisant face, je me calmais, arborant à présent un sourire sadique. « Qu'est-ce que tu veux ? » demandais-je, feignant de ne pas comprendre. « Ma… dose... » Je me retenais de rire cette fois, essayant de paraître concerné par ses plaintes. « Quoi ? Mais articule enfin Azrael, comment veut-tu que je te comprenne ! » Je pouffais comme un gamin, embrassant du regard la scène, comme pour l’enregistrer à jamais, et me la repasser dans mes mauvais moment. « Donne mla dose... donne mla dose... donne mla dose... » Il ferma les yeux, comme si ça pouvait l'aider à faire passer la douleur. Quel petit joueur ! C'est pas trois côtes cassées qui me mettrait dans un état pareil, bien au contraire. Comment une petite merde pareille avait pu remporter les yeux ? C'était ce que je me demandais chaque fois que je le voyais, cherchant désespérément une réponse. L'arène était peut être faite en coke, et c'est lui qui a tenu le plus longtemps sans faire d'overdose ? Ou bien était-ce plus comme un concours du consanguin le plus pitoyable ? Dans ce cas, il avait dû remporter haut la main. Je profitais du spectacle, ne bougeant pas d'un poil. Comme ça devais être embattant. De mourir, juste sous les yeux d'une personne capable de vous sauver. Mais qui n'en avais pas la moindre envie. « Ta dose tu dis ? » dis-je, sur le même ton qu'un attardé mental. Prenant tout mon temps, j'attendais sa réponse. « Jt'en sup..plie.. Steilpait... » voilà qu'il me suppliait maintenant ! La blague. Je retins un nouvel éclat de rire. J'approchais mon visage du sien, levant un sourcil. « Tu me quoi ? Tu me supplie ? En voilà une bonne ! Tu viole ma copine, et après tu me supplie de t'aider ? » J’éclatais d'un rire forcé cette fois. Lui tournant le dos, je me reculais, attrapant ma tête entre les mains. « Et qu'est ce qui m'empêche de te laisser crever sur le canapé, Monsieur Je te supplie ? » « Je veux.. un choint... » dit-il, tremblant comme une feuille. Il leva son bras, pointant le fond de la pièce, essayant de désigner le meuble contre le mur. Trempé par ses propres larmes, je n'avais jamais eu une telle impression de puissance. J'en avais martyrisé des gamins, mais jamais je ne m'étais senti aussi supérieur. Et je ne me le cachais pas : j'adorais ça. Avoir le pouvoir de vie et de mort sur quelqu'un. Décider de le sauver ou pas. Je pourrais partir. Le laisser croupir ici. Je ne risquais rien, personne ne se douterais que j'étais venu le voir agonisant. Je laissais ce sentiments parcourir mes veines, me bercer doucement. Malgré tout, la réalité me rattrapa ; je ne devais pas le laisser mourir. Pas si je voulais qu'elle vive. A contre cœur, je me retournais. C'est au même moment qu'il faillit s'étouffer avec un mollard, l'expulsant de justesse, le laissant couler le long de son menton. Mon fou rire repartit de plus belle, mon cerveau ignorant ma dernière remarque. Comment cette larve pouvait sauver qui que ce soit ? Après quelque instant d'hilarité, je lui envoyais le plus beau mollard que j'avais jamais fait, manquant de peu sa tête. Il enchaîna, ne me donnant même pas le temps de riposter. « Jla toucherai pu.. Donne mla dose... Donne-moi une dose... » Il chercha mon regard, plantant ses yeux vitreux, éteint dans les miens. « Fais le... pour ta pute... » Il n'en fallait pas plus. Mon poing fonça de nouveaux contre sa mâchoire, à l'endroit exact où je l'avais frappé quelque minutes plus tôt. S'il avait déjà du mal à parler, cela ne l'arrangera pas. Mais pourtant, il avait raison. A contre cœur, je fis volteface, me dirigeant vers l'armoire dans le coin de la pièce. J'ouvrais deux ou trois tiroir avant de tomber sur ce qu'il voulait. Un petit sachet rempli de poudre blanche. Répugnant. Je l’attrapais entre deux doigts, revenant vers l'endroit où gisait Azrael. « C'est ça que tu veux mon gros ? C'est ça hein ? » Je riais de nouveaux, de la manière d'un fou furieux. « Et pourquoi je te le donnerais hein ? » Je secouais la poudre au-dessus de sa tête, m’esclaffant devant ses pauvres efforts pour le rattraper. Plus il levait le bras, plus je levais le mien, laissant le sachet toujours hors de sa portée. « Pourquoi ? Qu'est ce qui m'assure que tu ne recommenceras pas ? » lançais-je avec un sourire sadique. Je m'accordais encore quelque seconde, pour contempler le visage détruit de ma proie, de son regard craintif. Quelques secondes pour profiter de ce sentiment de toute-puissance. Détaillant le gros porc en face de moi. Puis je lançais le sachet à sa figure, jouissant devant le désespoir du pauvre drogué.
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| Sujet: Re: carry that weight ζ titus (warning : langage) Sam 14 Avr - 21:21 | |
| Je n'entendais même plus ses rires fous. Je ne savais même plus si il était réellement là, ou si mon cerveau s'amusait à m'envoyer des putains d'hallucinations. Mes larmes coulaient, coulaient comme si une vanne avait été ouverte. Je n'avais jamais pleuré, putain, jamais pleuré en vingt-trois ans. Et je lâchais tout à cet instant précis, où le manque, la douleur et le vide se confondaient et me forçaient à envoyer valser mon masque. Mon mollard descendait sur mon menton, se mêlant à mes larmes et ma transpiration. Et je m'en foutais comme de mon dépucelage. Plus rien n'importait vraiment. Je voulais juste ma dose. Juste un joint, pour faire passer cette sensation de manque infâme et constante, et cette douleur qui me tordait le ventre. Je n'entendais plus que des bribes manquant de cohérence. Je n'étais même plus capable de comprendre des simples phrases, des simples phrases de merde. Un nouveau gémissement plaintif s'échappa de mes lèvres sans que je le retienne. De toute façon, je n'en avais pas la force. Je n'en avais plus la force. Apparemment, il lança son poing dans ma figure à nouveau, touchant encore une fois ma mâchoire, puisqu'un goût de sang se répandit dans ma bouche, et que je sentis ma lèvre se fendre à nouveau. Je voyais flou, à la fois à cause de mes putains de sanglots, mais aussi à cause du manque. Voir n'étant pas une fonction vitale, mon cerveau pouvait faire impasse là dessus et tenter de calmer cette douleur sourde qui ne faisait rien d'autre que de me tordre les boyaux et de faire trembler ma main décharnée.
J'entendis Chamberlain se retourner. Il allait me chercher ma dose ? Ou bien partir, et me laisser crever comme un chien bâtard ici? Oui, sûrement ça. J'avais parlé de n'avoir mon corps découvert qu'une semaine après ma mort, et c'était sans aucun doute ce qui allait se produire. Ca serait peut-être même mieux. Je n'aurais pas à voir Titus et Rheagan mourir comme tous les autres couples de tributs des onze dernières années. Je n'aurais plus à voir et à revoir leurs efforts désespérés pour survivre alors qu'ils vont juste se faire bouffer. Ca m'aurait retourné le coeur de voir Chamberlain se faire défoncer - que ce soit avec un couteau ou un lance-flamme, avec une hache ou avec n'importe quel moyen de rendre sa mort la plus écoeurante possible. Parce qu'il se rapprochait peut-être le plus de ce que les gens appellent amis. C'était son numéro de téléphone que je connaissais - pas celui d'un quelconque voisin vainqueur. Ca aurait été plus simple qu'il parte maintenant et me laisse crever. Je n'étais pas un bon mentor - sinon, les maisons des Vainqueurs dans le Village serait trois fois plus nombreuses à être remplies. Il voulait que je sauve sa petite copine, mais dans les faits, elle allait crever. Peut-être étripée par un tribut d'un district plus pauvre - oui sûrement comme ça, avec tous ses boyaux qui sortiraient de son estomac. Elle allait crever, comme lui. Le flot de mes larmes s'accéléra, et la sensation d'avoir mes joues trempées était nouvelle et sûrement la pire chose au monde. « C'est ça que tu veux mon gros ? C'est ça hein ? » Je relevai la tête dans un effort surhumain, arrivant à voir la forme familière d'un sachet de poudre entre les mains de Chamberlain. Mon salut. Je tentai de l'attraper, mais Titus s'amusait à le mettre hors de portée. Plus je levai la main, plus il éloignait le sachet, et plus mes larmes coulaient. Je voulais juste qu'il me le donne, juste qu'il me le donne, que tout s'arrête et que tout revienne dans l'état où c'était censé être. « Pourquoi ? Qu'est ce qui m'assure que tu ne recommenceras pas ? »
Je ne pouvais pas répondre. Rien ne l'assurait. J'allais sûrement recommencer. Je ne contrôlais pas mes putains de pulsions, c'était ma bite qui parlait à ma place. Et puis, c'était Rheagan qui m'avait cherché. Elle dandinait toujours son cul. Chamberlain devait bien le savoir. Il devait bien le voir. Je baissai la tête, le visage détruit, lorsque le petit sachet atterrit sur moi. Ma poudre. Mon salut. La fin de ma souffrance. Putain. Il me l'avait donné! Il me l'avait donné! Frénétiquement, je l'ouvris, et plongeai mon index sale dedans, avant déposer mon doigt sur ma langue. La poudre fondit dans ma bouche doucement, et son goût neutre me fit gémir de bien-être. Sans attendre un instant de plus, je traçai une ligne tremblante sur le dos de ma main droite et collai ma narine contre avant d'inspirer. Je léchai les dernières traces sur ma peau, sentant enfin cette sensation de manque constant s'apaiser. J'avais du mal à respirer. Mes poumons se dilataient difficilement. Mais cela était agréable - oh putain, oui, c'était plus agréable, plus bandant que tout ce que j'avais pu tester avant. Je sniffai une ligne, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à atteindre la fin de mon sachet. C'était trois fois ma dose habituelle. J'allais sûrement crever, mais je m'en foutais. Tout ce qui importait, c'était le bien être que je ressentais.
Toute ma force me revenait. Mon corps répondait enfin à mes appels désespérés. J'avais retrouvé l'essence même de ce que j'étais. Après avoir passé ma langue au fond du sachet pour être sûr de ne pas en avoir perdu une miette, je passai mes mains froides et un peu moins tremblantes sur mes joues, effaçant les traces de mes larmes. Mes côtes me faisaient moins mal - la douleur était revenue dans le supportable, et donc dans l'agréable. Restait ma mâchoire, qui refusait obstinément d'obéir aux ordres de ma cervelle. Mes yeux retrouvant leur fonction, je posai un regard hasardeux sur Chamberlain. Il devait avoir pris son pied, ce gros salopard, ce porc. Il avait dû aimer ça, d'avoir le contrôle sur moi. De pouvoir choisir de m'achever ou de me laisser dans ce monde pourri jusqu'à la moelle. Il aurait dû m'achever. Il aurait dû abréger mes souffrances. Mais il avait décidé de me laisser errer ici bas. Ca devait être plus facile, pour lui. Ca lui aurait pesé sur la conscience, de me tuer? Ou bien, ça aurait été trop dur pour lui, pour cette petite tapette qui ose péter plus haut que son cul? Oui, c'était exactement ça. « J'espère qu'au moins ta Rheagan son vagin sert à quelque chose parce que toi tes couilles c'est juste de la déco. » je lâchai abruptement, sans penser une seule seconde à ma mâchoire défoncée. Maintenant que le manque était passé, c'était la colère qui avait pris le pas. La fureur. L'envie irrépressible d'avoir mon couteau sous la main et de lui ouvrir le ventre dans le sens de la longueur, de voir ses entrailles tomber sur le sol sans même qu'il arrive à plaquer ses mains sur la plaie. Je voulais qu'il souffre pour expier ses péchés. Il avait osé me prendre en traître. J'allais lui faire payer cet affront.
« Tu sais que si tu ne m'avais pas interrompu en pleine action, son vagin aurait servi ? J'aurais rentré ma bite dans son trou, tu sais. Et je serais aller d'avant en arrière, avant, arrière, avant, arrière, pendant qu'elle roupillait. Tu peux imaginer ça? » Je retrouvai soudainement la force de me défendre, et je n'étais pas à court d'idées. C'était comme si le manque avait débloqué une petite porte. Une petite porte où je n'avais plus aucune peur envers lui. Il pouvait bien me frapper, me cracher au visage comme il l'aurait fait avec une pute, j'avais un pouvoir sur lui. Et il le savait. Je pouvais décider de condamner sa fidèle petite catin pendant les Jeux. « Tu as vu le suçon que je lui ai fait ? J'ai adoré faire ça. Mettre ma bouche dans son cou et faire glisser ma langue sur sa peau... Rien que d'y penser, j'en ai la gaule. » Un sourire malsain et pervers se glissa sur mes lèvres fendues. « J'ai touché chaque parcelle de son corps. Tous ses grains de beauté. Toutes ses cicatrices. J'ai tout touché. Tu peux imaginer ça, Titus ? » J'avais lancé ma dernière phrase d'une voix candide, douce et innocente. Bien sûr qu'il pouvait imaginer ça. Ca devait le rendre fou. Il devait avoir envie de m'étriper.
Mais si il essayait de me toucher à nouveau, j'allais empoigner le premier couteau que je trouverai - et Dieu seul savait combien j'en avais, éparpillés dans toute ma maison - pour lui planter dans le ventre. Qui se soucierait de la disparition d'un petit porc stérile? « Quand elle aura gagné les Jeux et que tu seras mort, je la baiserai tout le temps, dans tous les coins, par tous les trous et dans toutes les positions. Je suis sûr qu'elle aimera ça. Elle est du genre à aimer quand ça fait mal, j'espère? Parce que j'ai quelque petits trucs pour elle en réserve. Je veux que ça lui fasse.. » Je marquai une pose, cherchant mes mots. « Plaisir. »
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