Emilia Farnswell

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort ? Drôle de question! A vrai dire, je n'y ai jamais vraiment songé. Pourtant, la mort est partout. Elle pourrait me happer n'importe où, n'importe quand. Elle pourrait m'attraper dans mon sommeil, au courant d'une mission, entourée de mes proches, de mon escouade. A moins que je ne meurs seule. Seule, dans un champs, attaquée par de quelconques rebelles qui, en voyant une blouse blanche m'aurait prise pour cible afin d'envoyer un message aux Pacificateurs. Oui, ça ou mourir en tant qu'otage afin de faire chanter mon père, le gourou des Pacificateurs. Là, ils seraient sur de retenir toute son attention... voir tout son courrou. Non finalement, je crois que ce serait une mauvaise idée que je meurs par la main des rebelles. Enfin "mauvaise" pour eux, puisque mon père n'aurait de cesse de les pourchasser, de les tuer, de les torturer qu'au jour où soit; il ne resterait plus le moindre rebelles à fouler cette Terre, ne faisant ainsi de Panem plus qu'un bain de sang... ou celui où la grande Faucheuse viendra le chercher. Hmmm, une mort naturelle. Oui, je crois qu'une mort naturelle serait la plus souhaitable me concernant.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Hmmm... mon père. Oui, je crois que je pourrais mourir pour mon père. S'il le pouvait, je suis sure et certaine qu'il la donnerait afin de me sauver de la grande Faucheuse. Je lui dois déjà la vie. Sans lui, je serais morte alors que je n'avais que quelques semaines de vie à mon actif. Poupon tout chétif dans son berceau, entouré de flammes. Sans son intervention, je ne serais pas ici, je n'aurais pas cette "chance" de répondre à vos stupides questions. Alors, oui, sans le moindre doute; je donnerais ma vie pour Eli Farnswell.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Dans la vie ? Aucune. Dans mon boulot par contre, il peut être plutôt pratique d'être dôtée d'un bon sens de la survie. Enfin... selon moi, ça tient de la logique. Si après tous les cours, et les entraînements que tu as eu avant de devenir Pacificateur tu n'as aucun sens de la survie... tu ne tiendras pas longtemps, voir pas du tout! Sinon, je ne suis pas bien forte, mais je crois amplement compenser par le fait que je suis particulièrement agile, discrète et rapide. Il faut bien que ma petite taille et mon corps svelte servent à quelque chose! Mis à part cela, sans vouloir me vanter, je suis plutôt charismatique. Tel père, telle fille ? Qui sait. Je peux être surnoise... Je sais dissimuler mes intentions, contourner, me faufiltrer tel un serpent avant d'atteindre ma cible, ma victime. Mis à part cela, je sais jouer d'un peu de toutes les armes. Mais, j'affectionne tout particulièrement le tir à l'arc. Arme légère et demandant une grande précision; ça ne pouvait mieux tomber dans mes cordes.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non. La-dessus, j'admets avoir eu de la chance. Ça doit être affreux de regarder l'un de vos proches tâcher de survivre dans l'Arène. D'être dans l'impossibilité de l'aider, de le sauver, se sentir complètement impuissant. Enfin... je dis que je n'ai perdue personne, mais... j'y ai perdu une bonne connaissance. Ery. C'était son nom. On avait à peine quatorze années de vie derrière nous. On était dans la même classe. C'était l'une des rare personne qui osait m'adresser la parole. Et puis, elle a été nommée lors de la moisson et... Pouf! Au deuxième jour de jeu, elle s'est fait avaler par l'Arène. D'un poussement de bouton, un lance-flamme en a fait un mechoui. Ça m'a affectée, bien plus que l'on puisse le croire. Personne n'est à l'abri de la mort. Personne. Ery n'aura été pour certains qu'un divertissement, un amusement comme un autre. C'est dégueulasse, mais c'est comme ça. Qu'est-ce qu'on peut y faire ?

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J'ai été... surprise! Je vous avoue que je ne m'y attendais pas du tout. Mon père en est devenu une vraie statue. Étrangement, en soixante quinze années, ils n'ont jamais levé le petit doigt pour aider qui que se soit, et maintenant ils veulent devenir de vrais héros? Défendre les districts contre le Capitole ? Je suis la seule à trouver que ça pue?! Ils nous prennent carrément pour des crétins, il y a anguille sous roche... Ça c'est sur.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A aucune chance d'être pigé, puisque j'ai dépassé l'âge . J'EXERCE LE MÉTIER DE Peacekeeper ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT 23 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je suis curieuse quant aux résultats de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES HABITANTS DE PANEM

tell us your story.

Journée chaude, ensoleillé, et... humide! Profondément et exécrablement humide. Du revers de la main, je tentais tant bien que de mal à m'éventer, mais... rien à y faire! C'était l'été, les gens travaillaient en majorité dans les champs; fauchaient les longues tresses de blés, de maïs, et de... je ne sais quelles autres plantes comestibles ou utiles au fonctionnement du pays. La culture d'aliments, ce n'est pas vraiment mon rayon! Demandez-moi plutôt un truc sur les armes, le combat, la stratégie... là, je serai toute ouïe et bien à l'aise de vous répondre. Emilia Fernswell, pacificateur, pour vous servir; bien cuit... oui! « Raaaaahhh!!». D'un geste sec, voir brusque, je retirai la veste de mon uniforme, laissant ainsi tout loisir à ma peau claire de respirer et de profiter des ardents rayons du soleil en ce début d'après-midi... La journée était loin d'être finie! Bienvenue au District neuf. Quand il fait froid, il fait FROID; mais quand il fait chaud, il fait CHAUD! Depuis combien d'heures étais-je là, à surveiller les travailleurs, veiller à ce que chacun garde le rythme, ne se fourgue les poches de céréales, se batte ou fonde au soleil? Une pression sur l'épaule me répondit rapidement. Changement de quart! L'idée d'un grand verre d'eau ne m'était jamais parru aussi séduisante. J'ai beau me plaindre, j'aime bien le neuf. Ça fait changement du Douze, ou le fond de l'air n'est tapissé que de charbon et de métaux en tout genre. Vos papilles, vos voies respiratoires en sont empreintes en perpétuité. Non, j'aime bien le Neuf. L'air est bon. Il est frais et sec, ou chaud et gonflé d'humidité. Quoi que très pauvre et le travail des plus épuisant pour les habitants du District, ce dernier est situé à l'air libre, et non six pieds sous terre... Les révoltes sont aussi nombreuses... mais bon, c'est ce qui me donne du boulot. Arf, mes oreilles bourdonnent. Des cris d'enfants ? Un léger coup d'oeil aux alentours répond sitôt à mon interrogation. Trois jeunes. Qu'est-ce qu'ils foutent là ? Deux perches et un... un asticot qui se chamaillent. Enfin, c'était plutôt deux perches qui cherchent à montrer tout le pouvoir qu'ils pouvaient détenir sur un asticot. Trop facile...

« Ahahah! Mon père est plus fort que le tien! » Oh, bon sang! Cette phrase idiote se disait encore? Pas croyable! Et dire que les jeunes utilisaient cette forme d'intimidation il y a encore une quinzaine d'années sur leurs semblables au Douze. Personne ne semblait y échapper... J'aurais aisément pu poursuivre mon chemin, mais... voilà qui aurait été bien moins drôle. Un léger sourire empreint sur les lèvres, je me gênai pas outre mesure et me fis le plaisir de les aborder. « Si vous ne disparaissez pas d'ici trois secondes, c'est le mien que vous aller rencontrer. » Était-ce leur bouche entrouverte, leurs billes vertes bien écarquillés, ou la sombre tache qui apparaissait au devant de leur pantalon, qui avaient tout pour m’indiquer que dans 3, 2, 1... ? « AAAAHHHH!!! » ... Nul besoin d’en demander plus, les gamins n’étaient déjà plus qu’une tâche d’ombre dans l’immensité des champs de blé bercés par le vent, ne laissant plus derrière que leur pauvre victime. Un jeune garçon, pas plus haut que trois pommes. Ces vêtements étaient de loques, sa peau parsemée de taches bleus et de jaunes. Quelques égratignures maculaient ses bras et ses jambes. Triste reflet de la réalité. Réalité dans laquelle vivait les districts éloignés du précieux Capitole. Sans pour autant m’adoucir, je m’accroupie afin de me mettre à son niveau. Ma main chercha à l’aveuglette la guenille que le petit semblait avoir échappé afin de le lui tendre. Droit comme un piquet, parcouru de spasmes, le gamin semblait partagé entre l’envie de suivre le chemin qu’avait emprunté ses agresseurs, ou resté sur place avec ce pacificateur qui venait de le sortir de cette activité bien populaire soit; l’intimidation. L’intimidation, je n’avais jamais eu le loisir de la subir. Étant la fille adoptive du "terrible" Eli Farnswell, chef des pacificateurs. Il aurait fallu être complètement siphonné ou avoir envie de tenter la Mort pour tenter quoi que se soit contre ma petite personne dans ma tendre jeunesse. Crainte. Oui, cet adjectif me sied plutôt bien. Non pas pour ma stature, mais plutôt mon statut. S’il fallu qu’il m’arrive quoi que se soit, mon père aurait eu tôt fait de charcuter celui ou ceux qui aurait pu avoir le malheur de me faire du mal, que se soit physiquement ou psychologiquement parlant. Mon père... ça présence me manquait. Son tempérament, sa voix, son franc parlé me manquait plus que je ne l'aurais d'abord imaginé. Mon père. Il était tout pour moi. Mon sauveur, celui que j'aime et admire plus que tout au monde. Né à partir de rien, il a su se tailler une place dans la société, à s'élever, se faire entendre et respecter... ou du moins terroriser toute âme prétendant parler plus fort que lui. Il me manque. Il m'arrive parfois d'avoir envie de retourner auprès de lui et de mon ancien groupe, mais... L'idée de me tailler ma propre place, fabriquer mon propre nid m'appelle davantage que retourner au bercail. Et puis, j'aime bien mes nouveaux collègues. Bon, d'accord, au départ c'était pas tout rose bonbon. Il était aisé de penser que le boss ferait des faveurs à sa fille, lui refilerait les meilleurs tâches etc. Mais, rien n'en fut. Les tâches que je reçois bonnes comme ennuyeuses ne sont dûs qu'à mon labeur. Je ne suis pas bien haute, pas bien large, ni costaude, je ne suis pas de celle à faire de l’ombre au moindre de mes collègues. En apparence, je peux sembler bien douce, bien fragile, voir innofensive; mais, méfiez-vous de l’eau qui dort. Car, voici un beau plumage qui pourrait vous faire bien mal si vous le sous estimiez. D'ailleurs, je ne me suis pas gênée outre mesure pour le leur faire comprendre. Je ne me suis jamais laissée marcher sur les pieds. Ce n'est pas maintenant que je vais commencer. Les pacificateurs sont ma seule et unique famille. Élevée parmi les loups, je fus initiée très jeune à ce monde noir et empreint de violence. Non, je n’ai jamais été brutalisée et encore moins traumatisée. Au contraire, je ne pouvais mieux être protégée, tout en apprenant et en assimilant petit à petit les rudiments du métier. Je ne pouvais évidemment qu’en faire ma profession. Faire régner l’ordre en Panem, tel était et est toujours mon but ultime. Être reconnue pour mes exploits, mon ambition, ma tactique, mes forces, mon esprits d’initiative, mes connaissances; sans que l’on y associe aussitôt un certain favoritisme de la part de mon père. Tracer ma propre route, oui, voici un beau défi que je me suis lancer sur ce chemin semé d'embûches. « Je... »

Ah oui, j’allais l’oublier lui... Je tendis ma main sous son menton, le sentis tressaillir sous cette étrange caresse. Bonne ou mauvaise intention? Devait-il se demander tandis que ses billes au reflet d’améthyste croisait mes prunelles grisées de bleus. La tête dodelinante, une moue crispée, les jambes molles; il allait répudier le peu de nourriture qu’il devait déjà avoir dans l’estomac, si je n’ouvrais pas rapidement la bouche. Je deposai le torchon dans sa petite main, et d’un ton empreint de fermeté l’enjoint à déguerpir. « Disparaît! » Aussitôt dit, aussi tôt fait. Tel un lièvre, le gamin déguerpit dans les champs sans demander son reste dans une quelconque direction. J’avais de la peine pour lui, il allait se faire manger tout rond. Dans ce monde, il n’y a de la place que pour les prédateurs. Manger ou être mangé. Dîtes en ce que vous voulez, j’aurai toujours raison. Si vous ne savez pas vous affirmer, si vous ne savez pas vous battre vous ne valez plus rien. Oui, vous pouvez posséder des connaissances infinies qui pourraient être des plus utiles; oui vous pourriez aisément embaucher quelqu’un afin de vous protéger; oui. Mais au fond, quand ton garde du corps se sera lassé de toi, quand tu ne serviras plus à rien. Qu’adviendra-t-il de ta pauvre petite personne ? Je vais te le dire moi; un steak! Ni plus, ni moins. Tu vas te faire avaler tout rond, disparaître, finir en charpie. J’en ai vu des rase-motte comme toi. Ouais, tu ne peux pas savoir le nombre incalculable de rase-motte en ton genre que j’ai bien pu voir se faire ramasser. Nul besoin d'être une grosse tête pour comprendre que si ce petit lièvre ne prenait pas sa place dès maintenant, il allait se faire attraper par ces petits faucons et dévoré tout cru. Un léger soupir me pris le corps, tandis que je reprenais ma route en direction du Poste... et mon verre d'eau. Combien de pas avais-je seulement fait lorsqu'un bruit distinct parvint à mes oreilles? Celui du blé. Ce son sourd et étouffé que fait le blé lorsqu'il vous fouette les bras et les jambes. Lorsque je tournai à nouveau les yeux en direction du champs aux couleurs d'ors, deux ondulations se faisaient nettement voir, se traçaient un chemin afin de fondre sur un point bien précis. Droit sur un petit asticot.

Bienvenue et bonne chance pour cette fiche, bon choix de scénario, il nous faudra un lien