ariel serah joly

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

minimum cinq lignes.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

minimum cinq lignes.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

référez-vous à ce sujet.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

minimum cinq lignes. (résidents des districts)

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

minimum cinq lignes. (résidents du capitole)

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) minimum cinq lignes. (résidents du capitole & des districts sauf 13)

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

minimum cinq lignes. (résidents du district 13, sachez qu'ils n'ont connu que ça dans leur vie. sauf pour les rebelles qui auraient quitté pour une raison ou une autre leur district d'origine.)


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A zéro chance d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE potière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ce que je fais. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 21 JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Citation :

“IF TODAY WAS YOUR LAST DAY
COULD YOU SAY GOODBYE TO YESTERDAY ?”

Je pose un pied hésitant dans l'entrée. Machinalement, je jette un long regard critique tout autour de moi. Le Capitole me manque déjà. La maison dorée dans laquelle nous habitions n'a rien à voir avec ce taudis. La tapisserie est usée. Le plafond jauni. Le plancher craque et j'attends la porte grincer derrière-moi. Je tourne la tête vers la chevelure rouge de ma mère. Elle sourit, comme à son habitude. On dirait que l'insalubrité des lieux ne la dérange pas. J'ai même l'impression qu'elle est heureuse d'être ici. « C'est magnifique. » Cette phrase vient confirmer mes soupçons. « On va vraiment vivre ici ? » Demandai-je en avançant un peu plus dans la maison. La cuisine, ou plutôt la pièce qui est censée servir de cuisine, qui me fait face, est encore plus délabrée que l'entrée. « Bien sûr, c'est tellement beau. » Ma sœur me fait une grimace et continue sa visite. Nous ne sommes pas bien veilles, Pamela a douze ans, et moi dix. Pourtant, nous avons déjà la "mentalité du Capitole" comme aime le dire ma mère. Je veux y retourner. Je ne veux pas rester ici, ce district me fait peur. Cette maison me fait peur. Les personnes que j'ai réussi à apercevoir en arrivant, sont différentes de celles du Capitole. Elles me font peur elles aussi. « Maman.. Rentrons à la maison s'il te plait. » Je la supplie presque du regard. Elle est bien la seule à pouvoir nous sortir d'ici. Depuis la mort de papa, tout va mal. Je crois que ce n'était qu'une question de temps avant que nous nous retrouvions dans une telle situation. « Ma chérie, ne dis pas de bêtise, c'est ici notre nouvelle maison. » J'ai encore du mal à assimiler la vérité. J'imagine toujours que ce n'est qu'un mauvais rêve et que bientôt, nous allons remonter dans le train que nous avons emprunté pour venir, et retourner au Capitole. Je vais retrouver ma chambre, mes amis, ma vie. Pamela est encore plus désorientée que moi, mais elle, elle ne dit rien. Elle reste silencieuse et accepte, comme elle le fait toujours. Elle est plus âgée, c'est sûrement pour cette raison qu'à l'époque elle a accepté si facilement ce déménagement. Je serre Gracy -mon inséparable poupée de porcelaine- contre moi. J'essaye de remonter le temps, mais rien ne marche. Tout ce que je pourrai dire ou faire, ne me ramènera pas en arrière. Sur le moment, j'ai presque envie de pleurer. Les larmes me montent aux yeux, mais je me force à les retenir. Si je craque, je sais que ma mère va encore se mettre dans tous ses états. Elle n'a jamais réussi à rester calme devant quelqu'un en larme, même ses filles. Elle gesticule dans tous les sens et ne sait pas quoi faire ou dire pour calmer les choses. La dernière fois que j'ai pleuré, elle s'est mise à pleurer avec moi. C'est sûr, dans cet enfer, nous ne tiendrons même pas vingt-quatre heures. « Il n'y a que deux chambres ? » Je tourne la tête vers Pamela qui vient de refaire irruption dans la pièce. Je reprends presque instantanément mon calme en apercevant ses longs cheveux mauves. « Vous en partagerez une, » s'exclame ma mère pleine de bonne humeur. Elle, elle est heureuse de se retrouver ici. Depuis la mort de papa, je ne l'ai jamais vu aussi vivante. On dirait qu'elle a oublié ce drame en quittant le Capitole. Pamela m'a dit que nous n'avions pas le choix, que nous devions le quitter. Mais je pense plutôt que ma mère a justement tout fait pour nous le faire quitter. Je baisse ma tête sur Gracy en soufflant. Cette fois, c'est bel et bien terminé. Ma nouvelle vie va commencer. « Ça va aller Ariel, je suis là. » Ma sœur pose sa main sur mon épaule et la serre délicatement. « J'ai peur Pam. » « Je sais. Moi aussi. »

Citation :

“IF TODAY WAS YOUR LAST DAY
WOULD YOU CALL OLD FRIENDS YOU NEVER SEE ?”

« Arrête de gesticuler et reste tranquille. » Je soupire en lançant un regard noir à Pamela. Elle a beau être à quelques mètres de moi, elle me surveille toujours. Est-ce de ma faute si je ne supporte pas d'être traitée comme du bétail ? Ils nous ont fait mettre les uns après les autres dans des sortes d'enclos. Les filles d'un côté et les garçons de l'autre. J'ai déjà vu cette scène à la télé et deux fois en vrai. Je sais ce qu'il va se passer. Deux enfants vont être tirés au sort pour participer aux soixante-septième Hunger Games. Je viens d'avoir douze ans. C'est la première fois que je risque d'être tirée au sort. Ma mère n'a cessé de me répéter qu'il n'y avait aucune chance pour que cela arrive. Nous sommes encore sous la bonne étoile du Capitole d'après elle. Une femme à la tignasse verte monte sur l'estrade. Elle commence à faire son discours sous les yeux entier de Panem. Je crois l'avoir déjà vu au Capitole quand j'y habitais encore. Les visages que j'ai connu là-bas, s'effacent doucement de ma mémoire. Maintenant, je sais que ma vie se trouve dans le district deux. Je mûrie. C'est ce que tout le monde me dit. La femme termine enfin son discours. Elle s'approche de l'urne et tire le premier papier qu'elle touche. Je la regarde faire en silence. Même à la télé, je n'ai jamais aimé cette scène. Elle ouvre délicatement la petite feuille blanche et la lit. Un sourire s'affiche sur son visage et les mots sortent de sa bouche avec fierté. « Ariel Serah Joly ! » Un silence se fait. Mon cœur s'arrête. Ma respiration se coupe. Mes jambes trembles et mes mains deviennent moites. Les regards se tournent vers moi. Je regarde autour, mais non, ce n'est pas un rêve. C'est bien moi qu'on vient d'appeler. Je suis bien Ariel Joly. Je cherche ma sœur du regard sans la trouver, j'essaye avec ma mère, mais je n'y arrive pas non plus. Mon esprit est brouillé. Je n'arrive pas à réfléchir. J'ai envie de pleurer. Je sens les larmes me monter aux yeux. Comme quand je suis venue emménager dans le district douze. Si nous étions restées au Capitole, que ce serait-il passé ? Qui aurait été à ma place ce jour là ? Des pacificateurs s'approchent de moi et m'escortent jusqu'au chemin maudit. Je suis sortie de la petite foule de filles autour de moi et pourtant, j'ai l'impression d'étouffer. Je n'arrive pas à respirer. Je manque de trébucher par terre, mais un pacificateur me retient par le bras. Sans lui, je me serais étalée en direct devant des milliers de personnes. « Attendez ! » Je reconnais la voix qui vient de crier. C'est Pamela. Je me retourne pour la regarder et je la vois à son tour sortir de sa prison. « Je me porte volontaire. » Je crois que ses mots sont encore plus cruels que ceux que la femme vient de prononcer. Ils font mille fois plus mal et viennent me transpercer en plein cœur. Non, elle n'a pas le droit de faire ça. J'essaye d'articuler quelque chose, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis muette. Les larmes que je retiens depuis quelques secondes se déversent sur mes joues comme un torrent. Les pacificateurs me font reculer et ma sœur prend ma place. Elle me sourit et me tourne le dos avant que je n'ai pu reprendre mes esprits. Elle monte sur l'estrade et prend définitivement ma place. Je ferme les yeux. Que cette journée s'arrête. Que cette scène n'est jamais existé. Que tout cela ne soit qu'un cauchemar. Que je puisse revenir en arrière. Mais aujourd'hui comme il y a deux ans, c'est impossible. On ne peut pas empêcher l'inévitable. Elle va mourir à ma place.

Citation :

“IF TODAY WAS YOUR LAST DAY
WOULD YOU FIND THAT ONE YOU'RE DREAMIN' OF ?”

« Joyeux anniversaire ! » Je souris à m'en fendre les lèvres. Tendant le paquet à Daphné, j'attends qu'elle le prenne entre ses mains. Comme toutes les années à cette date, je suis surexcitée. Il doit être minuit dix, ou vingt, je ne le sais pas vraiment. Je tiens à être la première à lui souhaiter un bon anniversaire. Même si pour cela, je dois veiller jusqu'à minuit passer et réveiller ma meilleure amie en pleine nuit. Pour ne pas déranger toute la maison, j'ai du passer par la fenêtre de sa chambre. C'est dans des moments comme celui-là que je me rends compte que j'ai gardé mes traits capricieux du Capitole. Si un pacificateur me trouve à airer dans les rues à cette heure, je risque gros. Mais au fond, ça m'est égal. Pour Daphné, je pourrais déplacer des montagnes s'il le fallait. « Vite, vite ouvre-le ! » Elle est à moitié endormie, et pourtant, elle réussie à me sourire et prendre le cadeau entre ses mains. Cette petite scène nocturne a un air de déjà vu après tout. Elle ouvre le paquet et en sort une sculpture en terre. Elle aussi a un air de déjà vu. Toutes les années, je lui confectionne une poterie unique. Rien que pour elle. « Elle est très belle, merci. » J'agrandis un peu plus mon sourire et la prend dans mes bras. Ne lui laissant même pas le temps de poser son cadeau sur le lit. ec.

Bienvenue et bonne chance jolie coeur