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 TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.

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TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Vide
MessageSujet: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeMer 24 Juil - 22:29


Talasi Anaba Louise Jun Wilder
❝ Fear cuts deeper than swords. ❞
Tu t'es toujours demandée pourquoi on voulait savoir ton prénom à tout prix. C'est pas comme si les gens te parlaient. En vérité, la plupart du temps, ils font comme si tu n'existais pas. Mais t'as vraiment un prénom. T'en as même plusieurs et t'en aimes aucun. Tu préfères qu'on t'appelle Seven. C'est mieux, au moins comme ça, personne ne peut faire semblant d'être proche de toi, ça met de la distance et t'aimes ça. Mais revenons-en à tes prénoms. Celui que tu préfères, c'est Talasi. Ça veut dire "fleur de mai" même si t'es née en hiver, tu trouves ça jolie. Pourtant faut croire que t'es la seule à apprécier tant les autres l'écorchent en le prononçant. Dans ces moments, on t'appelle "Talisa" et ça t'énerve. A quoi bon leur donner ton prénom si personne ne fait l'effort de bien le prononcer ? Tu ferais peut-être mieux de dire simplement que tu t'appelles Louise, c'est le plus simple mais il colle pas avec ta tête et t'entends déjà assez de remarques désobligeantes à ton sujet pour en supporter d'autres. Anaba signifie 'elle rentre de la bataille'. C'est un peu ton cas, non ? T'as dix-huit ans et t'en auras dix-neuf pendant le tour du vainqueurs des Hunger Games. En gros, t'as plus de chance de te faire tirer au sort. Tu sais pas vraiment si c'est mieux. T'as mis ta vie entre parenthèses tout le long des années où t'étais éligible maintenant que tu l'es plus, tu sais pas quoi faire du reste de tes jours. T'as pas vraiment de boulot et tu sais que si tu ne fais rien, tu vas finir par crever la bouche ouverte dans l'indifférence générale. Peut-être que tu vas tenter de faire le ménage chez les gens de ton district qui en ont les moyens. J'te vois bien rire, là. Parce que l'idée est presque absurde. Si les gens dans le douze avaient les moyens, ça se saurait. En fait, t'as pas de chance. Tu vis dans un des district les plus pourris, t'as presque constamment les pacificateurs aux fesses et t'as pas de boulot. T'as pas de boulot dans le district douze. Ça en dit long sur ton espérance de vie. Déjà que t'es pas bien grande. Toi, t'es menue, t'as presque que la peau sur les os. Comme tous les habitants ou presque, tu me diras mais ça t'arrange pas pour autant. Pourtant, tu sais te défendre. Avec tous les coups que t'as reçus dans ta courte vie, t'avais plutôt intérêt à apprendre et à apprendre vite. Et Dieu sait comme on peut pas dire que t'avais pas mérité toutes ces raclées, hein ? Disons que t'es pas commode comme fille. T'as un caractère de cochon et t'as tendance à être trop, beaucoup trop impulsive. T'es une forte tête et c'est impossible de te faire changer d'avis. Ce qui te réserve encore plein de bonnes raclées à venir, non ? Parce que je pense pas que tu te mettes à chanter les louanges du Capitole en jetant des fleurs dans les rues sales de ton district. En dehors de ça, t'es quelqu'un de calme pourtant. C'est juste que le président, les jeux, tout ça, tu peux pas. c'est au-dessus de tes forces. T'as pas envie de faire semblant...et comme t'es difficile, t'as pas non plus envie de faire partie des rebelles. Tu te tâtes encore sur le sujet. Disons que t'es pas prête à perdre la vie pour une cause. T'es juste bonne à perdre la vie en essayant de sauver la tienne. Et puis, vu la chance que t'as, t'as surtout peur de leur attirer des ennuis alors tu fais rien. T'es courageuse pourtant mais t'es égoïste, surtout. Egoïste avec une part de lâcheté aussi. Mais t'y peux rien, t'es comme ça et tu le supportes pas. Mais tu devras vivre avec ou attendre le déclic, le truc qui te remueras les tripes et te fera prendre conscience que tu peux pas continuer comme ça.

about games and relative.


Brutale, sanglante, secrète. Ta mort, tu la vois comme si tu y étais déjà. Quand tu fermes les yeux et que t'y penses, t'arrives même à ressentir la douleur, la détresse et la panique. T'as pas vraiment besoin de faire des efforts pour la visualiser. Tu te vois, toi et les pacificateurs qui auront ta peau. T'auras tellement couru, tu te seras tellement débattue quand tu l'accueilleras presque avec soulagement. T'as beau faire des efforts, tu te verrais pas mourir vieille, bien au chaud dans ton lit. Parce que déjà, ça voudrait dire que t'as un lit et comble du bonheur, que tu crèverais pas de froid. Et surtout, ça voudrait dire que t'es vieille et que toi, t'es certaine de mourir jeune. Oh, tu dirais pas non à une mort paisible mais ça collerait pas avec ta vie décousue, ça n'irait pas dans la continuité, c'est tout. C'est déjà un miracle que t'ais pas trouvé la mort dans les jeux de la faim alors tu te plains pas trop.
A défaut de mourir pour quelqu'un, tu sais que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour survivre. T'as pas de famille et encore moins d'amis. Même si tu pensais que c'était injuste au début, t'as fini par te dire que c'était mieux comme ça. T'as jamais eu à te porter volontaire pour une petite sœur, te priver de nourriture pour que les autres en profitent, te taire pour n'attirer de problème à personne. Tu serais prête à mourir pour toi-même, c'est tout. T'as beau ne pas supporter le Capitole, t'es trop égoïste pour t'oublier dans une cause. T'aimes bien ton semblant de liberté, et t'as pas responsabilité. T'es aussi prête à mourir pour quelqu'un que quelqu'un est prêt à mourir pour toi.
Tu penses que t'as bien fait de pas répondre à la propagande et les rejoindre sur un coup de tête. T'en aurais plus de tête si tu les avais suivis, justement et c'est peut-être la seule chose intelligente que t'ais faite de ta vie. T'essayes de faire croire aux autres que t'y croyais pas trop. Ils n'avaient pas beaucoup de chance de réussir à renverser un pouvoir qui tient depuis des années en seulement quelques mois. Mais au fond, t'es déçue. T'y croyais un peu quand même, t'espérais de loin qu'ils arriveraient à changer les choses ; qu'ils auraient la force de faire ce que toi, tu faisais pas. Mais fallait pas te leurrer. Ils ont échoué et maintenant, t'as presque l'impression que c'est pire.
Les pacificateurs. Ta plus grande histoire d'amour, hein ? Tu les supportes pas. T'as juste l'impression qu'il n'y en a aucun qui sache penser par lui-même. T'es désolée pour eux, tu le leur rappelles tout le temps ; répéter les débilités du Capitole, ce n'est pas réfléchir par soi-même, c'est être un mouton. Tu leur craches à la figure que le Capitole n'a aucune considération pour eux, sinon pourquoi est-ce qu'ils se retrouvaient au douze, l'un des districts les plus pourris. C'est la guerre entre eux et toi. Ca a même commencé très tôt. T'es arrivée au point où tu ne peux même plus avoir pitié d'eux, tous les passages à tabac, les nuits à te cacher, les nuits sans dormir à cause de la douleur, tout ce qu'ils t'ont fait subir, ça t'empêche d'éprouver autre chose que du mépris et de la haine à leur encontre.
Avant, quand t'étais encore éligible et que la moisson était proche, tu dormais plus. C'était grave, t'avais des cernes à en faire peur. Autant les premières années, ça allait. T'étais peut-être trop insouciante mais comme t'avais que douze ans, pas énormément de chance de te faire tirer au sort. C'est en grandissant que ça te rendait malade. En voyant que tes demandes pour avoir des tesserae faisaient monter les risques en flèches. Les deux dernières années, tu sais pas comment t'as fait pour tenir. T'avais toutes les chances d'être tirée au sort tant les papiers à ton nom s'étaient multipliés. T'étais certaine à chaque fois d'entendre ton nom, et finalement non. T'as même fini par trouver ça injuste. Y avait des filles, parfois des gamines fauchées à ta place, et toi, avec tous tes noms dans la boule, tu t'en sortais. Tu sais toujours pas quoi en penser. Ça t'empêche pas d'être certaine de pas dormir les prochaines moissons, même si t'as pas de proche, juste par habitude et pour que tu te rendes vraiment compte que c'est fini pour toi.




JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A plus de RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE pas encore DE MÉTIER. ET POUR TOUT VOUS DIRE, Ca me stresse. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT dix-huit ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.


reality is here.

Hey ! Vous avez devant vous, la seule, l'unique, vélociraptor encore vivante à ce jour, oui, oui. Agenouillez-vous et vénérez-moi. /zBAFF/ Sinon, on me connait sous le pseudo de Hal' (Halloween, pour vous servir !) J'ai actuellement dix-sept ans depuis bientôt trois ans. J'ai donc vingt-ans (quand j'vous dis que j'suis un fossile) si vous calculez mal comme moi. Je viens d'un petit pays dont le roi a abdiqué il y a peu. Et oui, on y mange bien si vous voulez savoir. TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 846282082 J'ai dévoré les trois bouquins comme le tyrannosaure dévore la chèvre dans Jurassic Park et je ne regrette rien ! Sauf le manque flagrant de Clato /BUS/. J'ai vu le premier film et *bave encore*. Voilà, je crois que je vais mourir en voyant le deuxième (où en l'attendant parce que franchement, sortir un trailer comme ça alors qu'il ne sort qu'en novembre, c'est de la torture, hein ?) Sinon, le forum, je le stalke depuis longtemps et j'avais sauté le pas finalement. J'm'étais inscrite en tant que Shenoa sauf qu'avec les cours, les partiels, tout ça, j'avais plus trop la motivation de la jouer donc me revoilà avec Talasi, le cas social suprême. Et ce forum est toujours aussi beau et aussi parfait et j'espère pouvoir m'intégrer cette fois. xD


FEATURING Krystal Jung © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr




Dernière édition par Talasi A. Wilder le Jeu 1 Aoû - 0:31, édité 6 fois
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TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Vide
MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeMer 24 Juil - 22:29

TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 3gt3
tell us your story.

T'es née dans le district douze. Ça fait dix-huit ans, depuis cette froide nuit d'hiver, que t'y erres. Dix-huit ans et même pas foutue de t'y faire un ami. Y a pas une personne dans ce trou à rat qui sait qui tu es, personne pour veiller sur toi, personne pour te pleurer quand tu seras partie. Personne ne te connait. Personne. Tu pourrais compter tes proches sur les doigts d'une main si t'en avais mais t'en as pas. C'est pas faute d'avoir essayé. T'aurais peut-être du persévérer, y mettre plus du tien. Mais tu foirais toujours tout. Et t'as fini par penser que c'était mieux. Comme tu plaisais à personne, t'avais pas besoin de faire semblant, tu pouvais rester toi-même et ça ne changerait absolument rien aux regards et aux murmures sur ton passage. Avec les années, t'as presque réussi à les oublier, ces mots, ces injures, ces regards. Ta mère, c'était « la putain du Capitole ». Dans un district aussi mal loti que le douze, c'était plutôt vu de prendre le partie du Capitole. Et visiblement, c'était ce qu'avait fait ta mère. Elle avait du faire un truc grave pour que le mépris qu'ils ressentaient envers elle découle sur toi aussi. Mais t'as appris à vivre avec. Maintenant, tu sais que t'as pas de mère, pas de père, pas de frères ni de sœurs, t'as pas d'attaches. Personne ne peut t'atteindre, t'es libre. C'était plus difficile au début, hein ? Tu n'osais jamais répondre aux autres, élever la voix, tu marchais tête baissée. Tu sais pas qui était ta mère ni qui était ton père. T'étais orpheline et t'as passé les douze premières années de ta vie à l'orphelinat avant qu'un couple ait pitié de toi et t'accueille chez eux. T'as directement su que c'était bizarre. Parce que c'était le district douze. Moins t'avais de bouches à nourrir, mieux c'était. Et ils t'ont accueillie quand même. Et ton cauchemar a commencé. Ils t'avaient jamais voulue, toi. Personne ne voulait de toi. Ils voulaient simplement les tesserae que tu pouvais leur rapporter. C'est comme ça que pendant six années de ta vie, t'as accumulé les petits papiers à ton nom dans la boule de verre. T'étais pas la seule à vivre sous le toit de ces profiteurs. Vous étiez quatre. Deux garçons, deux filles mais toi, t'étais la plus jeune et la moins aimée. On te volait toujours tes rations, tu héritais des pires vêtements, du pire lit. Mais t'as rien fait contre ça parce qu'ils t'offraient la liberté. Tu faisais ce que tu voulais tant que tu rapportais de la nourriture. C'était ça ta vie. Une vie où l'amour quel qu'il soit n'existait pas, où l'amitié était une hypocrisie et où l'égoïsme était le seul moyen de survivre.


⊹    ⊹    ⊹


T'as jamais su si t'étais sociable ou pas. Faut dire, on t'a pas vraiment laissé le choix. Depuis que t'étais en âge de marcher, les parents des autres gosses mettaient un point d'honneur à les éloigner de toi. T'étais pas assez grande pour comprendre. C'était juste qu'ils valaient mieux que toi ; toi, tu étais une mauvaise graine avant même de vraiment te mettre tout le monde à dos. Toi, t'étais la fille de le putain du Capitole. Et tu savais même pas ce que ça voulait dire mais tu savais que c'était mal parce que tout le monde te regardait comme le dernier des déchets. Et que dire des murmures sur ton passage ? Au moins, quand t'as eu l'âge d'aller à l'école, ça a été plus clair. Les enfants sont cruels et tu l'as compris très tôt. T'en as subi des railleries. A la cantine, t'étais toujours toute seule. En classe, t'es toujours toute seule. Et durant les pauses, t'étais toujours toute seule. Tu étais tout le temps toute seule. Pourtant, l'espace d'un instant, t'as cru que tu pourrais avoir un ami. Ça avait commencé par une mauvaise blague. Tu mangeais toute seule à la cantine de l'école et pour la première fois de ta scolarité, t'as été accostée par un groupe d'enfants un peu plus âgés que toi. Ils t'ont dit que si tu mettais le feu à un pacificateur, il disparaissait sur le champs. Toi, t'étais tellement naïve à cette époque. T'y as bêtement cru. Et t'as passé les jours à venir à chercher une boîte d'allumette. Mais t'as jamais osé mettre le feu à un de ces hommes. Tu savais pas trop comment t'y prendre jusqu'au jour où tu as assisté à une scène injuste. C'était un garçon, de ton âge, il avait du bousculer un pacificateur dans sa course et il se faisait méchamment remettre à sa place sous tes yeux. Alors t'as sauté sur l'occasion. T'as pris ta petite boîte d'allumettes et t'as essayé de faire prendre le feu aux pieds de l'homme. Il a mis du temps à comprendre ce que tu faisais mais quand il a compris, il a pas trop apprécié. Et tu t'es pris des baffes. T'avais envie de pleurer mais tu l'as pas fait. Pourtant Dieu sait comme t'avais mal. Peut-être était-ce le fait que t'ais réussi à aider quelqu'un qui compensait ? Ce garçon qui s'est enfui pendant qu'on te punissait. Ce garçon qui t'a invité chez lui, pour manger en famille. T'avais bien ri ce jour-là. Près du feu, entourée de gens bienveillants pour une fois, tu te sentais en famille pour la première fois de ta vie. Alors le lendemain, t'étais excitée de retourner à l'école parce que tu te disais que pour une fois, tu mangerais pas seule à midi, que tu serais pas seule pendant les pauses. Alors tu t'es installée à ta place et t'as attendu. attendu. attendu. Mais il n'est pas venu s'asseoir à côté de toi. Il est passé devant toi sans même te regarder. Et t'as entendu les rires qui s'élevaient des tables avoisinantes. C'était de toi dont on se moquait. Toi, l'idiote qui avait cru pouvoir mettre le feu à un pacificateur. Personne ne t'a défendu. Et t'as senti les larmes te monter aux yeux mais tu voulais pas pleurer devant eux. Alors tu t'es levée comme si de rien n'était et t'es partie. T'as marché jusqu'à atteindre la forêt et t'as pleuré. Pleuré par ce que t'avais enfin compris que quoique tu fasses, tu serais toujours toute seule. T'as pleuré de ton imbécillité. T'as pleuré parce qu'on t'avait donné un avant-goût de ce que tu n'aurais jamais. Pendant des heures. T'avais les yeux rouges et le visage gonflé. Tu voulais pas qu'on te voit comme ça alors tu t'es baladé dans les bois. Pas trop loin parce que t'avais peur mais assez pour pouvoir te bercer du calme de la forêt. Ton nouveau refuge. Le jour d'après, à l'école, t'as fait comme si rien ne s'était passé. Tu as royalement ignoré tout le monde. T'avais enfin compris que tu devais compter que sur toi-même, que personne ne prendrait jamais ta défense. T'as commencé à forger ta carapace, jour après jour. Et tu rendais les coups aux centuples. Comme cette fois où t'as failli crever l'œil d'un garçon avec ton crayon parce qu'il t'avait encore insulté. Mais en dehors de ça, tu parlais à personne et personne ne te parlait. Parfois tu repasses devant ce foyer d'illusion. Le fils a été choisi comme tribut, il n'est jamais revenu. La mère a fini par se pendre et ça ne te fait ni chaud ni froid. Aujourd'hui, tu sais pas si t'es sociable et tu t'en fous.


⊹    ⊹    ⊹



Tu te souviens de la moisson de tes seize ans ? Comment l'oublier, hein ? T'avais quinze ans, plus exactement. Quinze ans et rien à bouffer. Rien à bouffer parce que, cette fois t'avais refusé de prendre des tesserae pour nourrir un ramassis de poulpes visqueux. Tu les avais pas crus capable de te laisser mourir de faim. Avec le recul, tu te trouves stupide d'avoir sous-estimé l'égoïsme de ces êtres. Quoiqu'il en soit, ça faisait des jours que t'avais rien avalé et de toute évidence, tu pouvais pas compter sur la bienveillance d'un bon samaritain du district. T'as essayé de fouiller dans les poubelles du boulanger, du boucher, de toutes échoppes qui vendaient des trucs comestibles. On t'a chassée comme la malpropre que t'étais. C'est à ce moment-là que t'as vraiment commencé à désespérer. Tu tenais plus sur tes jambes mais tu voulais pas mourir dans les rues crasseuses du douze. Tu voulais conserver le peu de dignité qu'on t'avait toujours refusée. Alors t'as avancé, résolue à trouver un endroit plus à la hauteur de ta mort. Tu voulais pas qu'on te retrouve, morte de faim affalée dans une flaque de boue et de détritus. T'as toujours entendu qu'avant de mourir, on revoyait sa vie défiler. Toi, t'as rien vu. Peut-être parce que t'as eu faim toute ta vie et que ça changeait rien de toute façon. Toi, t'as simplement continuer à marcher, tu savais pas vraiment où tes pas te menaient. Tu t'en fichais, tu voulais juste te trouver un petit coin tranquille pour fermer les yeux. Et sans t'en rendre compte, tu t'étais retrouvée devant la baraque moisie d'un pacificateur. Et t'es restée plantée là, une éternité. Ton esprit mettait du temps à comprendre ou à accepter à quoi t'en étais réduite pour survivre. Alors ton corps a pris le contrôle et t'as toqué. Et il a ouvert, comme s'il t'attendait. Comme s'il avait attendu ce moment toute sa vie. Encore maintenant, quand tu fermes les yeux, tu revoies clairement ses lèvres se retrousser en un sourire vicieux, son regard libidineux sur ton corps d'adolescente, le souffle de son haleine alcoolisé quand il s'est penché vers toi. Mais plus que tout, tu te souviens de l'odeur du pain chaud et du poulet rôti sur la table de sa cuisine. T'avais pas su détourner ton regard du plat. Et ça, il l'avait remarqué. T'avais souvent entendu des histoires comme ça, sur des filles qui finissaient par se vendre à ces chiens du Capitole pour un peu d'argent ou de nourriture. Tu t'étais toujours jurée que tu finirais pas comme ça. Bien joué, hein ? C'était à ton tour, à toi d'y passer. Et t'y étais. Prête à faire pareille. Et t'as pas oublié la sensation désagréable de sa main sur ton dos alors qu'il te poussait à entrer. Ni sa façon de t'entraîner vers son lit, ni le tremblement de tes mains, ni la satisfaction dans ses yeux. T'as rien oublié. Toi, t'avais jamais fait ça de ta vie. Alors tu t'avais bêtement pris place sur les draps, en fixant le sol. T'entendais rien mais lui, il te parlait. « T'en auras la moitié quand on aura fini. » Juste la moitié ? Voilà donc ce que tu valais, la moitié d'un poulet rôti et d'une miche de pain. Mais t'as rien osé lui dire, t'avais trop faim pour faire la fine bouche. Il s'était approché, il t'avait forcée à le regarder. Il a remué les lèvres et t'as plissé les yeux. Il essayait de te dire un truc et toi, t'essayais de comprendre quoi sauf que t'étais déjà trop loin, t'avais plus de forces mais t'as fait un effort quand même. Et t'as compris. Il allait prendre une douche. Il devait pas avoir peur que tu t'en ailles. Il fallait pas être aveugle pour voir que t'étais pas en état pour ça alors tu l'as fixé pendant qu'il s'éloignait et tu t'es allongée sur le lit. T'as fermé les yeux et t'as inspiré fort. Toutes ces filles avant toi, celles pour qui tu ressentais de la pitié, qu'ont-elles ressenti à ce moment ? Et après ? Elles ont fait comment pour vivre après ça ? Peut-on seulement vivre après ça ? Et tu mettais jamais de mots sur "ça". Parce que ça voulait dire que tu admettais que c'était réel, que c'était réel et que t'allais faire la même chose. Et ta mère, c'était de là d'où venait son surnom ? C'était comme ça qu'elle était tombée enceinte de toi ? Et c'était la dernière chose que tu voulais. Lui ressembler. Et c'est peut-être ça qui t'a sauvée ? Ta mère aura au moins fait quelque chose de bien dans sa vie. Alors tu t'es redressée. T'as senti ton cœur battre la chamade et tu t'es levée. T'as attrapé le pain et le plateau avec le poulet. Tu t'es arrêtée sur le pas de la porte. Et t'as mis le feu à sa maison pourrie. Tu l'as fait flamber, tu te souviens pas comment mais tu te souviens du plaisir que t'as pris en faisant ça et de la déception de pas pouvoir admirer ton travail plus longtemps. Parce que t'es partie en courant alors que t'étais certaines de plus pouvoir le faire, t'as passé la grille du district pour te réfugier loin dans la forêt. Et tu t'es cachée, et t'as mangée le pain et le poulet et t'as rien laissé, pas une miette. T'y avais plus mis les pieds depuis longtemps. Depuis le temps où tu t'y réfugiais pour pleurer quand t'étais plus jeune. Tu t'es rendue compte qu'elle t'avait manquée et que tu pouvais compter que sur elle. T'allais te démerder pour apprendre à chasser, à poser des pièges, à reconnaître les bonnes herbes des mauvaises. Plus jamais tu ne mettrais les pieds chez un pacificateur. Et pendant trois jours, c'est ce que t'as fait. T'es restée cachée trois jours avant de réapparaître dans le district. Tout le monde te cherchait. Et il leur a fallu encore une demi-journée pour te mettre la main dessus. Tu te demandais s'il était mort dans l'incendie, tu l'espérais. T'aurais peut-être pas du. S'il était mort, ça voulait dire que ce serait ton tour. Et on t'a attrapée par le bras, on t'a traînée jusqu'à la grand-place. Et tu l'as vu, là. Pas mort, pas même blessé. Et t'as souri comme une idiote parce qu'il ressentait ce que tous les habitants du douze ressentaient. Et ils t'ont passé à tabac devant tout le monde et personne n'a réagi. Et tu t'en fichais parce que, pour une fois, ils pouvaient dire que tu l'avais mérité. Tu sais pas combien de temps ça a duré mais finalement quelqu'un est intervenu. « C'est bon, là. Elle a assez morflé. » T'étais trop occupée à encaisser les coups pour voir qui avait parlé mais comme ils se sont arrêtés, c'était que la voix devait être du même bord qu'eux. T'avais jamais autant pris que ce jour-là. Tu ressemblais plus à rien, lèvres fendues, nez en sang, œil au beurre noir, côtes cassées et tu t'es quand même relevée. Et t'as souri aux crétins qui n'avaient rien fait pour te défendre. Et t'as marché jusqu'à chez toi. Tu sentais pas trop la douleur à cause de l'adrénaline mais tu devais vraiment faire peur parce qu'un pacificateur t'a suivie tout le long de ton trajet et qu'il te rattrapait toutes les fois où tu trébuchais même si tu lui faisais comprendre que tu en voulais pas de son aide. Et quand t'es enfin arrivée, il a attendu que t'ais bien les deux pieds dans la maison pour partir. Et t'as pas dormi de la nuit. T'avais trop mal et trop peur du jour à venir : la moisson. Dans ton état, t'avais aucune chance de survivre, aucune et le pire, c'était que ton nom devait être un des plus répandus dans la boule de verre. Et t'as failli pas être là pour la moisson mais t'y as été quand même. Et t'as survécu encore. Alors tu t'es tournée vers le pacificateur sans maison et t'as souri parce que tu te laisserais plus faire maintenant. Tu te laisserais plus faire mais t'étais pas idiote au point de les provoquer si tôt. T'es rentrée chez toi. Ou plutôt t'as essayé de rentrer chez toi sauf que le pacificateur qui t'avait suivie la veille s'était amusé à te coincer dans une ruelle. T'aurais bien aimé te défendre mais là, vraiment tu pouvais rien faire. Il avait l'air plutôt nerveux, et jeune. Ouais, plus vieux que toi, certes mais il devait pas dépasser la trentaine. Il t'a foutu un pot dans la main, il a bredouillé un truc et il est parti. T'as découvert plus tard que c'était un mélange d'herbe pour atténuer la douleur. Et tu l'as caché sous ton matelas parce que tu voulais pas qu'on te le retire. Ouais, c'est le souvenir de la moisson que tu garderas toujours. Parce qu'il a plus de valeur que la première où tu te croyais invincible du haut de tes douze ans. La moisson de tes seize ans, c'est avant tout le jour où t'en as eu marre d'être une marionnette. Pour rien au monde tu changerais ce jour.

⊹    ⊹    ⊹


Depuis la moisson de tes seize ans, t'as changé. T'es plus indépendante, plus solitaire, plus anti-capitole que tu ne l'as jamais été. T'as appris à te démerder dans la forêt comme une grande. Tu savais que ça allait t'être utile un jour ou l'autre. Et la moisson de tes dix-sept ans est passée et encore une fois, t'as été épargnée. Pourtant, t'étais certaine que ton nom devait figurer en haut de la liste des paris. T'es toujours LA potentielle tribut du douze. Et même si tu faisais comme si de rien n'était, ça t'a toujours terrorisée. Parce que tu sais qu'ils ne reviennent jamais. Et tout le monde finit par les oublier. Et toi, plus que tout, tu veux pas qu'on t'oublie. Quand t'y penses, tu te sens comprimée, t'as du mal à respirer et à te calmer. Tu commences à trembler et à pleurer. T'as peur qu'on t'oublie. C'est pour ça que tu t'es jurée de toujours regarder les jeux. Qu'importe leur atrocité, tu ne voulais pas oublier ceux qui perdaient la vie dans l'arène. Parce que l'oublie, c'est comme la mort. Et la mort, ça te terrorise. Quand on a des proches, on continue de vivre dans leur cœur, dans leurs pensées. Toi, t'avais personne alors t'étais sûre d'être oubliée et ça, c'était la vraie mort. Alors à chaque moisson, tu graves le visage des tributs dans ton cerveau, tu retiens leurs noms pour qu'ils ne meurent pas totalement. Et t'as eu dix-huit ans. T'as jamais eu aussi peur d'être tirée au sort. T'étais persuadée que ce serait ton tour. T'étais tellement stressée que t'as pas entendue qu'on appelait une jeune femme blonde, à deux rangs devant toi. T'as failli faire un pas en avant mais tu l'as vu bougée et t'as compris que c'était fini. Personne ne l'aurait cru. Même pas toi, plus jamais ton nom ne figurerait dans le registre des moissons. Alors t'as couru dans la forêt et t'as hurlé, hurlé jusqu'à ce que ta gorge soit en feu. Tu étais vivante. A ton retour, le sac qui contenait tes affaires était déposé devant la porte d'entrée. Tu leur servais plus à rien maintenant. Ils te jetaient à la rue, c'était normal, tu l'avais prévu mais pas si tôt. Alors t'as erré dans le district. Tu t'inquiétais plus vraiment pour la nourriture maintenant que tu avais tes marques dans les bois mais t'avais plutôt intérêt à trouver un toit si tu voulais pas mourir de froid. Et t'as trouvé ton bonheur dans une vielle maison prête à tomber en ruine, c'est toujours mieux que rien.
⊹    ⊹    ⊹


Et te voilà, maintenant, la tête haute, prête à en découdre avec l'univers entier. Parfois t'as envie de rire. Parce que si t'avais eu des amies, t'aurais pu te porter volontaire pour eux mais t'en avais pas et c'était bien fait pour leurs parents. Tu chasses et tu revends ce dont tu ne veux pas. Tu joues toujours des tours aux pacificateurs. T'es pas prête à rejoindre la rébellion parce que tu risques de leur attirer plus d'ennuis qu'autre chose. Il n'y a pas vraiment grand chose qui a changé. T'es toujours aussi seule mais maintenant, tu assumes pleinement cette vie sans responsabilité.





Dernière édition par Talasi A. Wilder le Jeu 1 Aoû - 0:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 6:27

Bienvenue chou
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 11:31

Bienvenue TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 4083136502
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 11:52

j'aime le titre, GOOOOTTTTT fake angel 
bienvenue TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 4153354820 
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 12:43

Bienvenuuuuuue chou
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 13:45

Bienvenue ! TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 846282082 
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 16:04

Bienvenue sur MJ TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 3523041270
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 16:46

Ouiii ! GOT, c'est le bien infini TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 303479109 
Mercii pour cet accueil ! TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 324208944 
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeJeu 25 Juil - 21:19

Bienvenue sur MJ chou I love you
Je vais réserver ton avatar pour une semaine TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 1001256540

Bonne chance pour ta fiche TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 173490454
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeVen 26 Juil - 22:57

Bienvenue sur MJ TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 173490454 chou
Bon courage pour la fin de ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeSam 27 Juil - 2:25

Bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeSam 27 Juil - 17:10

Thankyuu ! TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. 324208944 
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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeSam 27 Juil - 23:34

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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitimeLun 29 Juil - 10:44

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MessageSujet: Re: TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today.   TALASI ∞ What do we say to the Lord of Death? Not Today. Icon_minitime

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