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 now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN

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MessageSujet: Re: now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN   now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Avr - 9:57

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Maverick avait de plus en plus de mal à se concentrer sur les paroles et l'attitude de la jeune femme, c'est qu'elle pouvait être rapidement énervante quand elle le voulait ! C'était difficile pour le jeune homme se comporter de la manière la moins suspecte possible, surtout quand il s'agit de jouer un rôle avec une jeune femme aussi attrayant que celui de Dolce. Si tout pouvait être aussi facile que les relations charnelles ! Rien ne serait alors du domaine de l'impossible pour Maverick, lui qui arrivait toujours à sa fin pour ce genre de chose. Dolce était en train de jouer sur les nerfs de l'homme qui, auparavant, avait toujours été d'une patience émérite. C'était bien la première fois que l'homme se mettait dans de tels états pour une simple femme et ce petit jeu entre les deux devenait de plus en plus dangereux pour la couverture de Maverick, car, même si il était un très bon acteur, ça n'était pas compliqué de remarquer à quel point il pouvait être tendu face à cette situation qui n'allait pas tarder à dégénérer. Dolce s'emporta plus loin que ce que Maverick aurait pensé en lui projetant dans la figure avec une force qu'il n'aurait pas évaluée aussi forte et tenace. Sa mâchoire lui faisait mal, il faut dire que Maverick n'avait pas l'habitude d'être blessé physiquement, lui qui faisait toujours tout pour mettre le plus de distance possible entre lui et les bagarres en tout genre. Rien ne méritait qu'il se batte et qu'il abîme un si beau visage que le sien, encore moins une simple gamine qui refusait de voir la réalité en face et qui prenait un malin plaisir à lui gâcher le reste de sa journée . Certes, leur petite entente quelques minutes plus tôt n'avait pas déplut à l'homme mais c'était une toute autre femme qui se tenait en face de lui, des éclairs sortant presque de ses yeux tellement sa colère était présente. Tant de haine pour rien ! Maverick ne ce serait pas empêcher de lui faire remarquer si il n'avait pas été dans la peau de son frère à cet instant. Elles lui manquaient, les femmes du Capitol qui se plient à toutes les attentes de la gente masculine, celles qui fermaient les yeux sur tout et qui ne prenaient jamais la parole, surtout pour aller à l'encontre de l'avis des hommes. Maverick voulait rentrer chez lui, il fut ainsi pris d'une mélancolie spéciale qui le contraint à fermer les yeux un peu plus afin de ne pas dévoiler sa couverture au grand jour.

Dolce voulait autre chose qu'une simple relation physique, cela se voyait dans l'expression qu'elle avait à chaque fois que Maverick ouvrait la bouche pour lui délivrer un flot de paroles auxquelles il ne croyait même pas. Elle avait ce regard vague et colérique qui ne trahissait pas le fait qu'elle tenait plus à Elliam qu'elle ne voulait se l'avouer à elle-même, et ça Maverick arriverait à le déceler chez n'importe qui. Ça n'était pas si dur de découvrir les gens qui unissaient deux personnes, tout se voyait dans la façon qu'ils avaient de se parler ou bien même de se regarde, il n'était donc pas dur de voir que Dolce avais peur de perdre la relation qui l'unissait à Elliam, c'est pourquoi son jumeau insista sur ses propres paroles, rentrant de plus en plus dans son rôle de preux chevalier en armure étincelante. L'instant qu'ils avaient partagé avait été agréable, et même bien plus que ce à quoi Maverick s'était attendu, mais il fallait qu'il reprenne les reines de son rôle et de sa mission et ainsi, se plonger entièrement dans le subconscient de feu son frère jumeau. Elliam aurait sûrement regretté de s'être ainsi laisser aller avec la jeune femme, surtout lorsque l'on était au courant de la relation qu'il partageait avec Silva McFear. Maverick s'emporta un peu dans ses propres paroles, accusant Dolce ne s'en faire qu'à sa tête alors qu'il venait juste de la rencontrer et qu'après tout il ne connaissait rien de sa vie, et il s'en fichait pas mal pour tout dire. Il ne voulait pas comprendre la jeune femme, ça n'était qu'un adolescente comme Panem en compte des milliers, une simple gamine perdue dans sa vie et qui se pensait supérieure parce qu'elle ne laissait rien paraître de ses sentiments, dieu que c'était courant et énervant ! Maverick avait de plus en plus de mal à réfléchir correctement, ses temps le brûlait et il pouvait sentir une migraine épouvantable prendre place dans sa boîte crânienne, et même pas un médicament pour faire passer tout ça ! C'était affligeant.

Il repris ses esprits en se montrant plus doux avec Dolce, se replaçant dans le rôle de son frère afin de ne pas attirer l'attention sur son jeux mais aussi sur le mal-être qu'il commençait à ressentir à cause de ce mal de tête carabiné. D'un geste doux et, presque, affectif, il poussa du doigt l'un des mèches blonde de la jeune femme avant de plonger son regard dans le sien, s'excusant de l'attitude qu'il avait adopté quelques minutes plus tôt. Et le voilà qui repartait dans un grand discours digne d'Elliam qui avait le don de le faire vomir, tous ces mots pour une simple gamine paumée, c'était effarant. Se massant lentement les temps il repris un discours cohérent, s'offrant à la jeune femme sous un jour plus doux, tout ce qu'Elliam aurait fait pour tenter de calmer cette querelle d'enfant. Maverick mentait, comme toujours, se montrant soucieux de la sécurité de la jeune femme alors qu'il se fichait pas mal de ce qu'il pouvait bien lui arriver, après tout ils n'étaient pas amis, elle était amie avec Elliam et ce denier était mort pour la rébellion. La rébellion, dire que des gens étaient morts pour cette chose qui n'arriverait même pas à germer et qui tuerait toujours plus de rebelles, on ne peut rien contre le gouvernement, Maverick l'avait compris et il l'acceptait, ce qui était loin d'être le cas de son défunt frère. Alors l'homme en joua, prétextant qu'il était trop dur pour lui de la savoir en danger compte tenu de ses activités secrètes et passible d'emprisonnement ou de mort, la belle ironie. Dolce sembla se calmer un peu à l'entente des paroles de l'homme, la colère était en train de s'évaporait de ses yeux tandis que l'ambiance retrouvait quelque chose de plus agréable. Maverick crut même voir apparaître un sourire sur les lèvres de la jeune femme. « Je vais bien » Maverick soupira, il n'était pas passé loin d'une nouvelle apparition d'insultes ou même d'un autre poing placé en pleine figure. Bien que l’atmosphère était plus détendue le mal de tête de l'homme était revenu de plus belle, le poussant à se masser les tempes avec plus de vigueur qu'auparavant. Quelque chose n'allait pas, c'était différent des maux de têtes qu'il avait d'ordinaire, c'était quelque chose de plus fort et qui le forçait à fermer les yeux sous la douleur, et bien sur aucun médicament miracle n'était à porté de main, foutu district !

Maverick repris un peu ses esprits et fixa son regard sur la jeune femme, lui adressant un sourire avant de se rendre compte qu'il ne lui avait toujours pas répondu, d'un raclement de gorge il s'éclaircit la voix pour ne pas laisser entendre à quel point son mal de tête se jouait de lui. « Tant mieux alors, c'est tout ce que je souhaite. » Que c'était pathétique de se montrer ainsi mielleux et doux ! Maverick commençait à en avoir par dessus la tête de toute cette comédie, si il avait été lui même alors Dolce serait déjà rentrée chez elle depuis belle lurette. « T’as pas l’air bien… T’as chopé un truc ? T’as la crève ? » Voilà qu'elle s'inquiétait de lui maintenant ! Cette fille était décidément pleine de mystère et lunatique à souhaits, elle venait tout de même de lui enfoncer son poing dans la mâchoire. Maverick se contenta de fixer un autre point de la maison, cherchant un moyen de distraire Dolce afin de passer à autre chose. D'un geste lent il se mit en quête d'un moyen pouvant faire passer son horrible mal de tête qui était en train de le brûler le cerveau. Il ouvrit un placard dans un geste brusque et en sorti une bouteille de vin qui n'avait pas l'air très savoureuse mais qui ferait l'affaire dans cette situation. « Je sais pas trop, depuis mon retour je suis.... fatigué et j'ai mal à la tête. » Maverick ouvrit tous les tiroirs dans la quête d'un ouvre bouteille, il faut dire qu'au Capitol il existait des ustensiles si révolutionnaire que votre bouteille s'ouvrait sans la moindre contrariété. « J'ai besoin d'un remontant.... » Plus il cherchait et plus son mal de tête s'amplifiait, Maverick n'allait pas tarder à exploser cette pauvre bouteille sur le sol et à s'arracher les yeux avec un cure-dents. Et Dolce qui restait plantée là comme un vulgaire sapin et qui ne déniait toujours pas rentrer chez elle ! « Y’a un truc qui va pas ? » Maverick ne fixa pas son regard sur la jeune femme, craignant de se monter trop énervé et ne souhaitant pas retomber dans une autre dispute qui l'aurait énervé plus que de raison. « Où est ce putain de ….. » Le ton de sa voix était différent, plus commun aux gens des district, moins lui, le fier et élégante médecin du Capitol. Dépité et toujours soumis à cette migraine Maverick prit place sur l'une des chaises, enfouissant sa tête dans ses mains en espérant que le mal parte de lui-même. « C'est comme ça depuis que je suis rentré du district sept. Je crois que les bois c'est définitivement pas pour moi. » Il inventait, toujours, il fallait mentir pour s'en sortir, c'était le seul moyen de paraître normal. Maverick haussa le coin de sa lèvre dans un sourire et fixa son regard sur la jeune femme qui n'était toujours pas partie. « On va prendre l'air ? » La maison d'Elliam était certes petite et mal entretenue mais elle disposait d'une terrasse accueillante qui donnait directement sur la mer, et c'était bien l'une des seuls choses que Maverick aimait ici.
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MessageSujet: Re: now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN   now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Avr - 17:30

Elle l’avait frappé, et elle n’en éprouvait pas le moindre remord. Pas pour le moment. Elle n’était de toute manière pas du genre à regretter quoi que ce soit. Les choses arrivaient et elle faisait avec. Au fond d’elle, elle se disait que de toute façon, il ne lui en voudrait pas non plus. Il n’allait pas mettre fin à leur amitié pour un simple coup dans la mâchoire. Ce n’était pas comme si c’était le premier qu’il recevait, Dolce en était certaine. Tout le monde s’était déjà fait frappé au moins une fois dans sa vie, se disait-elle. C’était normal, ça prouvait qu’on était humain et qu’on avait la capacité d’énerver les gens. Capacité qu’elle jugeait plutôt bénéfique. Dolce passait ses journées à pousser les autres à bout, à répondre et à vouloir avoir le dernier mot. Elle maîtrisait toutes les techniques existantes qui permettaient d’énerver les gens. C’était sa marque de fabrique. Elle était réellement insupportable, sans forcément s’en rendre compte. Et seules quelques personnes méritaient son amitié, et donc de la voir sous un meilleur angle. Tel Elliam. Voilà pourquoi elle ne s’inquiétait pas plus que ça.

Il lui répondait avec un sérieux qu’elle ne comprenait pas, et n’approuvait pas non plus. Ce n’était qu’une stupide discussion sans intérêt de toute manière, pourquoi s’efforçait-il de lui répondre de cette manière ? Il avait tendance à tout dramatiser, et Dolce ne supportait pas ça. Elle se surprit même à soupirer alors qu’il parlait d’homme violent… Elle-même agissait à l’opposé, dédramatisant tout, tout le temps. Ce qui était grave, à ses yeux n’était rien. Rien d’exceptionnel, ou d’insurmontable. Elle n’avait pas conscience de l’importance des choses et de leur gravité, ou ne voulait pas en avoir conscience. Puis, elle lui assura qu’elle allait bien. Et ce n’était même pas un stupide mensonge. C’était la vérité. Là, tout de suite, ces derniers temps, elle se sentait bien. Peut-être pas heureuse, mais bien. Elle faisait ce qu’elle voulait, avait de quoi se nourrir, elle avait même des amis, ce qui était un exploit. « Tant mieux alors, c'est tout ce que je souhaite. » Elle lui sourit légèrement, encore préoccupée par la discussion qu’ils avaient tenue, quelques secondes plus tôt. Puis son sourire se fit plus franc et elle décida de chasser cet épisode de sa tête.

Dolce avait des réactions totalement incohérentes les unes avec les autres. Elle ne pouvait supporter que l’on se fasse du souci pour elle. Comme elle venait de le montrer, elle partait au quart de tour si on s’inquiétait à son propos. La moindre tentative pour la résonner finissait en dispute, et n’aboutissait à rien. Elle détestait même qu’on lui porte un peu d’attention. Elle préférait qu’on la laisse seule, dans son coin, à faire toutes les choses interdites possibles, et qu’on ne tente pas de l’en empêcher. Elle était bien mieux seule ou en compagnie de quelqu’un qui la comprenait, ou au moins, ne tentait pas de l’entraver dans ses aventures. Et pourtant, elle était la première à s’en faire pour les autres. C’était totalement illogique de sa part. Elle se rendait bien compte des contradictions qui l’habitaient, et pourtant, elle n’essayait pas de changer ses manières. Elle était incapable de voir ses amis dans le besoin, ou dans des situations dangereuses ou inquiétantes. Elle était forcée d’accourir avec les autres, malgré son tempérament solitaire, et de leur porter main forte. Comme c’était arrivé il y a quelques temps, alors qu’une jeune fille semblait malade, dans le district 10, pendant que Dolce s’y trouvait. Elle ne la connaissait pas, mais Dolce s’était sentie forcée de s’arrêter. Elle n’aurait pas été capable de passer son chemin, d’ignorer cette fille qui devait avoir son age. Dolce se savait faible sur ce point-là, et pourtant elle ne pouvait rien y faire. Elle était tellement contradictoire, à ne pas aimer les gens et à pourtant s’efforcer de les aider au mieux. Et elle savait que c’était stupide et hypocrite de toujours s’inquiéter pour les autres, et de refuser formellement toute forme d’inquiétude de la part de ses amis, en ce qui la concernait. Mais même si elle passait son temps à adresser des regards assassins et à critiquer, à s’éloigner le plus possible de la civilisation et à se montrer glaciale, elle n’aimait pas voir les autres souffrir. Et après qu’Elliam lui ait fait la morale en ce qui concernait son comportement et ses habitudes que personne sur Terre ne semblait comprendre et approuver, la situation s’inversa brusquement. Il semblait mal en point, pâle. Malade. Où avait-il bien pu aller pour attraper un truc du genre ? Dolce était un peu perdue. Elle se sentit coupable de ne rien avoir remarqué plus tôt. C’était vrai, elle était arrivée, et l’avait trouvé inchangé. Ou bien… changé mais dans un sens positif. Elle s’en voulait. La jeune fille connaissait Elliam depuis longtemps, elle aurait du être capable de tout sentir, de savoir quand il allait mal. Mais pourtant, elle avait l’impression qu’au début il se portait très bien. Dolce ne comprenait pas. Il avait changé en quelques minutes, mais il était évident qu’il traînait cette maladie depuis quelques jours au moins. Elle fronça les sourcils en l’observant. Elle n’était pas particulièrement douée pour soigner les autres. Ses compétences en médecine étaient limitées. Ce qu’elle savait, elle l’avait appris durant les quinze premières années de sa vie, au district 06. Le reste, c’était venu à force de se blesser et de devoir se débrouiller seule pour se remettre en état. Mais elle n’avait pas assez confiance en ses faibles capacités pour tenter quoi que ce soit. Et de toute façon, elle aurait été incapable de dire quel mal le rongeait.
Mais en plus de la pâleur et du mal de tête qu’elle devinait en le voyant se frotter les tempes, Dolce sentait de la tension chez Elliam. Une nervosité qu’elle n’avait ressentie que rarement, lorsqu’elle était avec lui. Quelque chose de grave s’était-il passé ? Dolce supportait mal le fait d’être laissée de côté et de ne jamais rien savoir de ce que faisait Elliam lorsqu’il partait discrètement pour « régler des affaires importantes ». Elle savait plus ou moins… Oui, elle savait que c’était en lien avec ses activités dans la rébellion. Mais jamais il ne lui avait dit où il allait, ce qu’il allait faire, avec qui… Elle aurait pu mal le prendre, mais avait décidé de ne rien dire et de garder ceci pour elle. De toute façon, il avait de bonnes raisons pour ne rien lui dire, même si elle ne voulait pas les comprendre. Elle avait parfois l’impression qu’il ne lui faisait pas confiance, mais elle se détestait à chaque fois qu’elle pensait cela. S’il ne lui faisait pas confiance, elle ne saurait même pas qu’il fait partie des rebelles. Mais là, sur le moment, elle mourrait d’envie de lui demander ce qui s’était passé. Elle voulait qu’il lui raconte, en détails, sans rien n’omettre, tout son voyage. La question lui brûlait les lèvres, car il était évident que cette nervosité venait de là, et la curiosité de la jeune femme n’était jamais rassasiée… Mais elle se retint. De toute façon, elle n’aurait le droit à aucune réponse claire. Et la discussion pourrait bien repartir sur le fameux « je ne te dis rien pour te protéger ». Dolce estimait en avoir eu sa dose pour le mois, alors mieux valait éviter de se lancer là-dedans. Elle lui fit finalement part de ses inquiétudes, lui demandant s’il se sentait mal. Elle n’eut pas de réponse. Au lieu de ça, Elliam s’était mis à faire le tour de la pièce, à la recherche de… Elle le vit ouvrir le placard dans lequel elle-même avait zieuté un peu plus tôt, et elle comprit ce qu’il cherchait. De l’alcool. Dolce n’était pas convaincue qu’à long terme, ce soit un moyen efficace de lutter contre un mal de crâne, mais soit. Sur l’instant ça pouvait se montrer utile. Elle le vit sortir une bouteille de vin. Dolce eut une grimace de dégoût. Visiblement, ce voyage avait aussi joué sur ses papilles, ou ses neurones. Quelle idée de vouloir boire… ça. Dolce n’était pas difficile, ayant passé de nombreuses années à faire avec ce qu’elle trouvait. Mais son arrivé au quatre, dans une famille relativement aisée pour des gens de district qui plus est, la changea un peu de ce point là. Elle développa des goûts de luxe, en matière d’alcools surtout. Parfois, mieux valait s’abstenir que de boire quelque chose de totalement dégoûtant. Mais soit, si Elliam avait choisi cette bouteille, il devait bien y avoir une raison, aussi obscure, incompréhensible, étrange, et mystérieuse soit-elle. « Je sais pas trop, depuis mon retour je suis.... fatigué et j'ai mal à la tête. » Dolce haussa finalement les épaules, le suivant des yeux alors qu’il commençait à accélérer le mouvement. Alors ça avait bien un rapport avec son voyage. Peut-être était-ce le fait de ne pas avoir été chez lui, d’avoir du bouger beaucoup et souvent, d’être sous pression… Peut-être que c’était normal, et que ça ne voulait pas dire que quelque chose de grave était arrivé. Dolce voulait vraiment croire à cette version des faits. « J'ai besoin d'un remontant... » Dolce sourit à cette idée, mais son sourire s’effaça vite en repensant à la fameuse bouteille. Elle le suivait des yeux, alors qu’il ouvrait tous les tiroirs sans exception, et fouillait à la recherche de Dieu sait quoi. Il semblait de plus en plus mal, ses mouvements se faisant rapides et brusques. Elle fronçait les sourcils, plutôt contrariée, et lui demanda si quelque chose n’allait pas. Elle n’eut pas le droit à une quelconque réponse de la part du jeune homme. Il ne la regarda même pas, continuant à fouiller sans qu’elle ne puisse comprendre ce qu’il cherchait. Tout ce qu’elle voyait, c’était ses gestes nerveux, brusques. « Où est ce putain de … » Elle réalisa à ce moment qu’il y avait bien quelque chose de plus. Que ce n’était pas seulement le voyage, et le mal de crâne. Il y avait quelque chose et il ne voudrait certainement pas lui en parler. Dolce décida de ne pas lui poser de question. Elle ne voulait pas se disputer avec lui une seconde fois, et savait qu’elle n’obtiendrait pas de réponse. Elle le suivit des yeux, une lueur d’inquiétude dans le regard, alors qu’il allait s’asseoir sur une chaise et enfouit sa tête entre ses mains. Il avait l’air d’aller de plus en plus mal. Dolce le regarda un moment, avant de faire quelques pas en sa direction. Elle posa une main sur son épaule, et s’accroupit finalement face à lui, pour le regarder droit dans les yeux. « C'est comme ça depuis que je suis rentré du district sept. Je crois que les bois c'est définitivement pas pour moi. » dit-il avant de sourire légèrement. Le district sept, les bois, il s’était donc rendu là-bas. Dolce se surprit à nouveau à réfléchir à ce qu’il aurait bien pu y faire. Mais peu importait pour le moment. Elle lui rendit son sourire. Peut-être qu’après tout, elle se faisait réellement du souci pour rien… Était-elle en train de devenir l’une de ces personnes insupportables qui voyaient du mal partout ? Elle n’avait jamais été comme cela, ce n’était pas Dolce. Elle avait beaucoup plus tendance à agir à l’inverse totale. Et d’ailleurs, elle connaissait bien Elliam, et elle sentait une anxiété qu’elle n’aurait pu définir. C’était étrange. « On va prendre l'air ? » Sa proposition arracha un sourire plus large et franc à Dolce. S’installer sur la terrasse, en profitant de la brise, elle n’avait rien contre. Elle décida d’oublier ses inquiétudes et hocha la tête. « L’air frais, ça sera le meilleur moyen si t’as mal au crâne » Elle se releva avec entrain et lui tendit la main droite, au cas où il était pris de nausées et avait du mal à se lever de lui-même.
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MessageSujet: Re: now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN   now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Avr - 18:16

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C'était un mal de tête comme il n'en avait jamais connu auparavant, rien n'était comparable à ce feu qui lui brûlait les méninges et qui jouait avec son cerveau pour le rendre aussi brûlant que la cendre elle-même. On pouvait trouver, dans les pharmacies et autres hôpitaux du Capitol, des médicaments miracles qui faisaient effet dès l'instant où il traversait votre œsophage, c'était l'un des atouts majeurs de la capitale qui prenait soin de ses habitants pour ne pas qu'une autre rébellion leur tombe sur les bras. Ça se passait toujours de cette façon au Capitol, le gouvernement faisait toujours son possible pour vous rendre la plus facile, plus agréable afin de vous administrer leur dose de règle et de lois à ne pas transgresser. Cette vie avait toujours plut à Maverick, peut importe ce que les gens pouvaient bien en penser c'était la façon qu'il avait de considérer la vie et de la mener, c'était comme ça et pas autrement. Dire qu'Elliam avait passé la moitié de son existence à se battre contre une cause perdue d'avance, c'était pathétique que de savoir les gens prêt à s'engager dans une cause bien plus grande que leurs misérables vies. On aurait pût croire que la mort de son frère jumeau aurait brisé quelque chose à l'intérieur de Maverick mais rien n'en était, et contrairement aux pensées des autres l'homme était fort heureux d'être enfin débarrassé de la pesante présence de son frère qui le dénigrait à chacun de ses gestes, qui lui promettait des choses qu'il ne tenait jamais. Et c'est exactement de la même lourde présence que Maverick voulait se défaire à l'instant-même, la présence de la jeune Dolce ne faisait qui lui taper sur les nerfs et il n'allait pas tarder à craquer pour devenir un autre, le véritable Maverick qui n'hésiterai pas à la foutre à la porte sans un mot, de manière violente et peu maniérée.

La conversation s'apaisa après quelques instants de haute tension, comme celui où la jeune femme avait volontairement et avec une force décuplée, enfoncée son poing dans la mâchoire carré de Maverick. L'homme ne s'était jamais fait ainsi frapper, à vrai dire la plupart du temps il évitait tout bonnement les conflits de ce genre afin de ne pas prendre un coup perdu. Il détestait ce genre de chose, ça n'était bon que pour les gens des districts, ces animaux incapable de se contrôler et cherchant la moindre excuses pour démarrer une bagarre, ça n'était décidément par le genre du Capitol et encore moins celui de Maverick qui faisait toujours preuve d'un immense calme face à la jeune femme. Il fallait reprendre le cours d'une conversation normale, ne pas trop attirer l'attention sur la saute d'humeur de l'homme qui avait de plus en plus de mal à se concentrer face au mal de tête qui le prenait. Ne rien laisser au hasard, voilà la phrase qui avait dictée la vie de Maverick ces dernières années, il ne fallait pas s'en remettre à la chance ou à tout autre stupidité de ce genre, il fallait toujours garder le cap sur ces propres objectifs et ne pas se laisser avoir par un retournement de situation. Avec cette nouvelle mission qu'il devait mener à bien, Maverick se sentait de plus en plus contraint à faire attention à chaque phrase, à chaque mots qu'il prononçait, aux personnes qu'il croisait sur son chemin, à tous ceux qui lui adressait un simple « bonjour », et c'était peut-être ça qui avait déclenché son mal de crâne, ça en plus de la présence de Dolce qui avait tout une scène pathétique pour pas grand chose.

Maverick adressa une vague pensée à son défunt frère qui devait reposer quelques part dans une fosses communes, enterré là parmi tant d'autres traîtres qui s'étaient retrouvés dans les mains du Capitol, il pensait à son frère et à la relation qu'il avait pût entretenir avec la jeune femme. Elliam avait toujours eu un don pour s'enticher de personne comme si elles étaient de petits chiots abandonnés sur le bord de la route, une qualité que Maverick n'avait jamais eu et qui le rebutait plus qu'autre chose. Se prendre ainsi de compassion pour d'autre personne n'était qu'un simple signe de faiblesse hautement comparable au fait de se lier poing et pieds et de sauter tête la première dans la mer. Cette fille n'était bonne que pour une partie de jambe en l'air, ou deux, mais elle n'avait rien d'intéressant à donner et encore moins de chose à recevoir. C'était bien là le portrait craché d'Elliam, lui qui faisait toujours tout pour les gens l'apprécient et se plaisent de l'avoir comme ami, c'était pathétique, voilà le seul mot qui revenait à outrance dans le cerveau de Maverick. L'homme s'excusa auprès de Dolce dans le seul but de continuer sa mission et de ne pas trop en dévoiler sur sa propre personne, il ne fallait surtout pas qu'elle remette en cause l'honnêteté de celui qu'elle prenait pour son ami de toujours. Alors Maverick s'excusa, parce que c'était le meilleur moyen de faire passer la pilule et de ne plus jamais reparler de cette histoire autrement qu'en plaisantant. Il pût discerner un maigre sourire sur les lèvres de la jeune femme, sourire qui s'étira pour laisser place à un autre plus sincère, plus insistant. Les muscles de l'homme se relâchèrent quelque peu, sa mission devenait de moins en moins comprise et il n'aurait pas à rentrer au Capitol la queue entre les jambes en ayant échoué alors que tout ça s’avérait plus que simpliste. Sans qu'il ne s'y attendre le mal de tête frappa de nouveau dans les temps de Maverick, le forçant à faire de plus en plus d'effort pour suivre le fil direct de la conversation, pour ne pas se perdre et faire ou dire quelque chose qu'il pourrait regretter dans le futur. Fouillant dans les armoires à la recherche du « saint Graal » Maverick ne pût dénicher qu'une simple bouteille de vin bon marché comme l'on en trouvait partout dans les district, le genre de vin qui ferait vomir – rien qu'à l'odeur- n'importe quel habitant du Capitol. L'homme était désespéré, en quête d'un moyen d'ouvrir la bouteille sans avoir à la fracasser sur sa tête pour faire passer ce maudis mal de crâne qui n'en finissait plus.

C'était comme si Dolce était d'un seul coup sorti d'une léthargie absolue, alors que Maverick s'occupait à chercher dans de grands gestes ce maudit tire-bouchon, la jeune avait fixé son regard sur lui, le suivant des yeux à chaque geste qu'il faisait, marquant le signe de l'inquiétude sur son visage. L'homme ignorait si son frère jumeau avait pour habitude de faire ce genre de chose mais à ce instant il se fichait pas mal ce qui pourrait bien arriver ou de ce qu'il pourrait bien dire à la jeune femme, après tout il n'aurait qu'à mettre sur ça sur le compte de la fatigue ou du mal de tête. Pris d'une attaque soudaine contre sa boîte crânienne Maverick du prendre place sur l'une des chaises entourant la table de bois qui avait été témoin de leur ébats quelques heures plus tôt, enfouissant sa tête dans ses mains Maverick réfléchit à un moyen de faire passer ce mal de tête et de sortir de cette situation qui devenait de plus en plus compliquée à gérer. Comment faire partir la jeune femme sans qu'elle ne se mette à douter de celui qu'elle pensait être son ami ? L'homme inventa un mensonge quelconque sur le district sept tandis que Dolce posait sa main sur son épaule, essayant de lui transmettre un certain réconfort que Maverick fût contraint d'accepter afin de jouer le jeu de la meilleure façon possible. Il fallait qu'il prenne l'air, qu'il sorte de cette maison qui était en train de rétrécir autours de lui afin de l'emprisonner, d'une phrase simple il invita la jeune femme à prendre l'air en sa compagnie, afin de pouvoir se détendre tout en continuant sa mission. « L’air frais, ça sera le meilleur moyen si t’as mal au crâne » Un sourire franc était accroché sur les lèvres de Dolce, c'était plaisant … quelque part … et Maverick fût surpris de voir que la jeune femme lui tendais la main afin de l'aider à se relever, geste qui lui arracha un sourire faux qu'Elliam aurait sûrement eut de son vivant.

La brise légère fouettait le visage de Maverick qui soupira de contentement tandis que le feu dans sa tête s'apaisa quelque peu. C'était agréable que de se retrouver ainsi sur cette terrasse, le fracas de l'eau berçait les conversations tandis que le vent vous rafraîchissait les idées et vous permettait d'y voir un peu plus clair. La maison d'Elliam était certes pittoresque mais elle possédait ce petit plus qui fit sourire Maverick, bien qu'il ne soit pas du tout épaté par l'architecture il fallait admettre sur cela rendait la maison un peu plus charmante. Les pensées de l'homme s'envolèrent vers sa propre maison située dans les beaux quartiers du Captiol et qui possédait une vue imprenable sur la capitale, c'était la chose qui l'avait poussé à acheter cet appartement et pas un autre, et là pendant un instant – alors qu'il se tenait sur cette terrasse – Maverick se sentait bien, détendu, plus enclin à une conversation banale. « J'avais oublié cette sensation de bien être. » l'homme tourna ses yeux vers l'horizon lointain sans adresser un regard à la jeune femme qu'il savait toujours présente à ses côtés. C'était différent, il était plus détendu, plus calme, et il pouvait sentir le mal-être s'en allé comme il était venu, une sensation plus qu'agréable qui relâchait ses muscles un à un. « Ça m'avait manqué tout ça. » Maverick tourna son regard vers la jeune femme et essaya de se montrer le plus sincère possible, essayant de faire disparaître le jeu et toute cette foutue mission qui lui donnait mal au crâne, même si il voyait encore les habitants des districts comme des incapables et des êtres dénués de raison il fallait dire que Dolce avait bouleversé un tant soit peu sa vision des choses. « Je suis heureux que tu sois là tu sais … Merci d'être passé me voir. » L'homme croisa ses bras sur sa poitrine avant de plonger de nouveau son regard vers l'océan, la fatigue le prenant soudainement. C'était une longue journée qu'il avait vécu aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN   now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Avr - 14:34

La soirée ne s’était pas réellement déroulée comme Dolce l’aurait prédit. A quoi auraient pu, ou du, ressembler ces retrouvailles ? En courant de sa porte jusqu’à celle d’Elliam, Dolce n’avait pas pensé à ce qui allait se passer. Mais il était certain que jamais elle ne se serait dite que les choses se passeraient ainsi. Cette soirée aurait du être normale, habituelle. Comme toutes celles qu’elle avait passées avec Elliam auparavant. Elle se serait installée sur son canapé, sans faire plus attention que cela, aurait laissé de la boue sur les coussins, et elle aurait eu le droit à une petite remarque. Puis il aurait déniché quelque chose de potable pour fêter ce retour comme il le fallait. Il lui aurait trouvé quelque chose à manger, aussi, et ils auraient fait un repas improvisé, sans doute au sol, plutôt qu’installés à table. Il ne lui aurait pas parlé de son voyage, ou seulement en restant très vague. Il y aurait eu quelques silences. Puis il lui aurait demandé ce qu’elle avait fait pendant son absence. Et elle lui aurait raconté. Il aurait demandé si quelque chose d’intéressant s’était passé au district quatre, et elle aurait répondu que non, pas vraiment. Ils se seraient raconté des histoires débiles sans aucune utilité et auraient ri un peu. Puis, elle aurait peut-être eu la bonne idée de le traîner dehors et de lui faire manger du sable. Ou de le forcer à se baigner, en pleine nuit, dans une eau plutôt fraîche. Il lui en aurait voulu pendant deux minutes, mais il aurait vite oublié. Et ils se seraient endormis sur le plancher du salon, à une heure tardive.
Au lieu de cela, les choses avaient vite finies en sous-vêtements et sur la table en bois qui trônait au centre de la salle à manger. Elle avait déshabillé Elliam, il s’était laissé faire avant de retirer les vêtements de Dolce. Et ils avaient remis ça… Comme cette fois-là, avant qu’il ne parte. Puis, tout allait parfaitement bien, jusqu’à ce qu’il ne lui sorte le discours typique de l’ami inquiet et protecteur. Elle ne supporta pas ce changement d’ambiance. Les paroles d’Elliam avaient éveillé son impulsivité, et elle était entrée dans une colère non négligeable sans même s’en rendre compte. Dolce avait même fini par le frapper, de son poing droit, en plein dans la mâchoire. Elle savait qu’elle pouvait devenir violente, et n’avait jamais caché sa brutalité. Ses paroles devenaient vite agressives sans qu’elle ne le veuille, et son impulsivité prenait possession de son corps assez souvent. Puis elle s’excusa, parce que même Dolce savait pertinemment que frapper ses amis n’était pas quelque chose à faire. C’était plutôt mauvais, à vrai dire, pour entretenir une relation saine avec quelqu’un. Elle finit par s’en vouloir, réalisant peu à peu qu’elle n’avait pas le droit de le frapper. Décidément, cette soirée ne se déroulait pas comme Dolce l’avait pensé.
Elle se rendit vite compte qu’il n’allait pas bien, mais elle avait un mal fou à dire pourquoi, et à mettre un nom sur ce mal qui le prenait soudainement. Dolce suivait Elliam des yeux. Il semblait aller de plus en plus mal et son attitude toute entière traduisait son état de santé qui devait sans doute empirer. Ses mouvements se faisaient rapides, mais maladroits, pressés. Elle le regardait ouvrir les tiroirs, ne pensant pas une seconde à l’aider à trouver ce qu’il cherchait désespérément. En réalité, elle était occupée à le suivre des yeux et à tenter de comprendre ce qu’il pouvait bien avoir. Mal à la tête. C’est la réponse qu’elle obtint. Mais quelque chose le rendait nerveux et elle était incapable de savoir quoi. Peut-être qu’il aurait préféré être seul. Dolce se demandait si c’était sa propre présence qui le gênait, si elle ne devait pas le laisser seul, pour qu’il se repose. En y pensant, ça avait pas mal de sens. Il venait de rentrer d’un long voyage qui avait du être fort en émotions, et au lieu de le laisser se reposer et reprendre ses habitudes et un rythme de vie normal, elle avait frappé à sa porte. Elle réalisait enfin que c’était la dernière chose à faire. N’importe quelle personne normale aurait laissé son ami en paix, pour qu’il puisse passer une bonne nuit de sommeil, et serait passée le lendemain matin. Mais le fait était que Dolce n’était pas tout à fait normale. Et Elliam lui avait manqué. Elle s’était imaginée que le jeune homme serait rentré de ce long voyage en pleine forme. Pas une seconde elle n’avait pensé qu’il pourrait être fatigué, ou mal en point. Et en plus de ça, elle lui avait fait faire de l’exercice, et l’avait finalement frappé. Sur l’instant, elle s’en voulut. Dolce fut presque sur le point de lui dire qu’elle s’en allait, qu’il valait mieux qu’elle le laisse seul pour qu’il se repose. Mais elle ne le fit pas. Il était à la recherche d’une bouteille, il disait avoir besoin d’un remontant. Pas de sommeil. Dolce en conclut qu’il ne tombait pas de fatigue, du moins, pas assez. Et pourtant, il était évident qu’il n’allait pas bien, elle savait qu’il était nerveux. Mais Dolce se tut. Il s’installa finalement sur une chaise, et proposa de sortir prendre l’air. Elle lui sourit et lui tendit une main, qu’il saisit en lui souriant.

Dolce était appuyée à la rambarde, le regard tourné vers l’océan. Elliam se tenait juste à côté d’elle, et aucun n’avait ouvert la bouche. Dolce se disait qu’il devait être perdu dans ses pensées, comme elle-même l’était. Elle ne cessait de penser à ce qui pouvait bien tourmenter Elliam, puis elle se perdit lentement dans ses réflexions, portant le regard sur l’horizon et se posant l’une des questions qui lui revenaient souvent en tête. Que pouvait-il bien y avoir à l’autre bout de l’océan… ? C’était stupide, car elle savait très bien que jamais elle ne mettrait les pieds si loin de Panem. Elle s’imaginait que d’autres gens vivaient là-bas, et que leur vie était différente de celle que les habitants des districts avaient. Elle se sentait ridicule de rêver ainsi, mais la fameuse question sur le reste du monde était souvent présente dans son esprit. Et si c’était pire, là-bas ? On pensait souvent que les autres étaient plus heureux, mais il y avait aussi l’autre possibilité. Celle que la vie en dehors soit plus difficile, sous un régime plus autoritaire encore. La curiosité maladive de Dolce la poussait presque à bâtir un radeau et à quitter le quatre, un jour, à prendre la mer et à voir de ses propres yeux ce qui pouvait bien se passer ailleurs. Mais c’était une idée idiote. Elle serait bien incapable de laisser ses parents et ses amis derrière elle, pour aller crever en mer. Et les embarquer avec elle là-dedans était encore plus stupide. Dolce se voyait très mal aller jouer à l’Arche de Noé avec toute sa clique sur un bateau qui prendrait sans aucun doute la mer au bout de trois jours.
La voix d’Elliam la tira de sa rêverie stupide. « J'avais oublié cette sensation de bien être. » Elle sourit, sans le regarder. Son ton était serein, ce qui rassura Dolce. Après tout, un peu d’air frais avait peut-être été le remède qu’il lui fallait contre son mal de crâne. Elle le sentait se détendre, à côté d’elle, et se surprit à sourire légèrement. Elle leva les yeux vers lui. « Ça m'avait manqué tout ça. » Elle comprenait. Dolce avait beau détester le quatre et en sortir à chaque occasion, en y réfléchissant, s’installer à l’extérieur, dans le calme, en pleine nuit, être chez soi… Ça faisait du bien. Et même si Dolce était du genre à vite s’ennuyer et à ne pas apprécier le fait « d’être à la maison », elle se rendait parfois compte que le district quatre était un endroit agréable. Ils avaient la mer, un climat plutôt clément. Et malgré tout, malgré le fait qu’elle détestait vivre dans un endroit limité et restreint, elle devait avouer qu’elle aurait pu se retrouver dans un district bien pire. Et que après avoir fait un nombre incalculable de conneries en tous genres, se poser sur cette terrasse et ne rien faire, c’était extrêmement reposant et apaisant. « Je suis heureux que tu sois là tu sais … Merci d'être passé me voir. » dit-il en croisant les bras, reportant son regard sur l’étendue d’un bleu nuit qui s’étalait à perte de vue. Dolce avait pensé que sa présence gênait Elliam, mais il venait de lui prouver que non. Elle se sentit rassurée tout à coup, et soupira de soulagement sans s’en rendre compte. Elle lui sourit. « Hum… Bah de rien » répondit-elle maladroitement avec un sourire en coin, ne sachant pas réellement quoi lui répondre.
Après un petit moment, elle se tourna à nouveau vers lui. « Je crois que je vais rentrer et dormir. Je rentre de… » Elle ne put retenir un bâillement. « Du district six. Je suis claquée » Elle devinait que lui aussi tombait sous la fatigue, et c’était plutôt normal. Sans compter le fait qu’il était très tard déjà.
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MessageSujet: Re: now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN   now that you're back, let's have some fun ➺ DOLRICK PORN - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Mai - 10:41

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Maverick n'aurait sûrement pas pût prédire une telle soirée. Rien ne c'était passé comme prévu et l'homme en venait presque à regretter les moments où il se trouvait seul dans la piètre maison de feu son frère jumeau. Les gens du Capitol étaient décidément à mille lieux des autres, de ces pauvres et de ces infidèles qui peuplaient les districts et qui ne rendaient la tâche facile à personne. Jamais il n'aurait pensé trouver dans le district quatre une jeune femme assez folle pour passer de l'excitation à l'énervement en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, il était vrai qu'Elliam avait toujours eu des amis un peu étranges mais de là à s'enticher d'une femme comme Dolce, qui possédait un caractère marqué au fer rouge, c'était beaucoup trop pour Maverick. Il avait passé du bon temps en sa compagnie, certes, mais à cet instant il ne désirait que de la voir partir afin d'être de nouveau seul et de pouvoir se laisser aller dans les limbes d'un sommeil réparateur. Le mal de tête ne faisait que s'amplifier de minute en minute, traçant un sillon de douleur dans le crâne de l'homme qui ne savait plus à quel saint se vouer pour faire partir la jeune femme. Seul, il aurait voulu être seul afin de comprendre, afin de retrouver cette atmosphère spéciale et si particulière à Elliam. Les livres sur la bibliothèque, les chemises traînant dans l’armoire ou bien encore le canapé qui ne ressemblait en rien à ceux du Capitol, tout ça lui rappelait son frère. Maverick n'était pas dupe pour autant, Elliam l'avait abandonné dès leur enfance et n'avais jamais recherché à le revoir ou à prendre de ses nouvelles, et c'est cette chose qui lui restait en travers de la gorge. Ils avaient toujours été proche, indissociables l'un de l'autre, et pourtant tout les séparait. Elliam était la chaleur quand Maverick n'était que froideur, Elliam avait toujours eu un don pour s'occuper des autres alors que son jumeau ne s'était toujours soucier que de lui-même. Rien en commun, si ce n'est un physique en tout point semblable. Maverick se frotta les tempes d'un geste vif, pour rien au monde il ne voulait se laisser aller aux pleurs alors que Dolce était toujours à ses côtés, il ne devait pas montrer de faiblesses sous peine d'échouer dans sa mission.

Dire qu'il y a à peine une semaine que Maverick avait accepté de se faire passer pour son frère jumeau, mort pour la rébellion, tout les éléments étaient en train de s'imbriquer et l'homme était la pièce centrale de cette mission qu'il devait mener à bien. Dolce était-elle au courant des rebelles qui peuplaient son district ? Avait-elle des noms, des visages ? Alors que Maverick fouillait dans les tiroirs afin de trouver un moyen d'ouvrir cette bouteille, son regard se posa rapidement sur la jeune femme, si rapidement que le mal de tête le frappa de nouveau et le força à fermer les yeux un court instant. Il fallait se ressaisir, ne pas laisser le mal envahir notre esprit, ne pas le laisser gagner. Bordel que c'était dur pour l'homme de faire la part des choses entre son cerveau brûlant et les questions qu'il voulait poser à la jeune femme afin d'en savoir plus sur les rebelles. Peut-être n'était-ce simplement pas le moment ? Après tout elle l'avait déjà frappé une fois, il valait mieux ne pas tenter la jeune Dolce de réitérer son geste. Maverick pris alors la décision d'attendre que les choses s'améliorent afin de parler des rebelles à la jeune femme, et puis il y avait une forte chance pour qu'elle n'en sache rien, après tout Elliam était assez protecteur pour ne pas impliquer ses amis proches dans ce genre de chose. L'homme pris place sur l'une des chaises entourant la table qui avait été le lieu de ébats entre lui et Dolce quelques moments plus tôt. Les coudes posés sur la table, la tête dans les mains, Maverick était encore sujet à ces maux de tête incessants qui le brouillaient la vue et qui rendaient ses idées floues. Il avait besoin d'air frais, de sortir de cette maison qui ne cessait de lui renvoyer les images de son frère, de cette atmosphère qui lui faisait mal à l'intérieur. Maverick proposa à Dolce de sortir sur la terrasse de la maison afin d'apaiser le feu qui brûlait dans sa tête, la jeune femme accepta et lui tendis une main que l'homme pris sans hésitation.

L'air frais lui fouettait le visage, calmant de ce fait le feu qui avait élu domicile dans sa tête. L'horizon s'étendait à perte de vue et tout semblait calme, presque inébranlable, les vagues venaient de temps à autre s'écraser sur les récifs dans un bruit sourd mais tout cela n’empiétait pas sur le bien-être retrouvé de Maverick. La jeune femme se tenait toujours à côté de lui, il pouvait sentir sa présence et à cet instant peu lui importait qu'elle reste là ou qu'elle s'en aille pour retourner chez elle, Maverick n'en avait que faire, tout ce qui lui importait c'était son mal de tête qui était en train de disparaître avec le fracas des vagues. L'homme remerciât Dolce, toujours plongé dans sa mission, toujours dans la peau d'Elliam. Rien de ce qu'il avait dit aujourd'hui n'avait été vérité, tout était toujours mensonge, calomnies, et à part l'instant où les deux avaient échangé un instant charnelle, rien n'avait été sincère pour Maverick. « Hum… Bah de rien »  L'homme esquissa un sourire faux mais ne tourna pas son regard vers Dolce, ses yeux toujours fixés sur l'océan et sur le bruit répétitif des vagues qui s'écrasent. « Je crois que je vais rentrer et dormir. Je rentre de… » La jeune femme émit un bâillement sonore qui eu le don de faire sourire Maverick. Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être mais d'après la noirceur du ciel ils avaient passés plus de temps ensemble que prévu. « Du district six. Je suis claquée » Maverick n'avait aucune idée de ce que la jeune avait fait au district six, à vrai dire il n'était pas sur de savoir où se situe ce fameux district, après tout les habitants du Capitol ne se soucient que très peu des autres du moment qu'ils ont ce qu'ils veulent. Maverick haussa les épaules et adressa un autre sourire à la jeune femme avant de reprendre le chemin du salon, disant adieu à l'air frais qui lui faisait tant de bien.

Arrivé sur le pas de la porte il se retourna vers Dolce, son sourire toujours accroché sur les lèvres. « Ne tombe pas d'un rocher en rentrant. » Comme un ami Maverick lui adressa un regard rieur avant d'ouvrir la porte pour laisser partir la jeune femme. « Ne me frappe pas, je rigolais. » Haha, toute cette petite comédie pour préserver l'intégrité d'une mission, tout ça devenait de plus en plus pathétique et l'homme avait beaucoup de mal à rester de marbre face à ce rôle qu'il était obligé de tenir. Bientôt il lui faudrait gambader dans le district quatre, main dans la main avec le premier gueux trouvé sur le chemin pour faire croire à tout le monde que le gentil Elliam était de retour. C'était à en vomir. « Passe quand tu veux, tu sais que cette porte t'ait toujours ouverte. » Sans vouloir la mettre dehors Maverick ajusta son bras afin que la jeune femme puisse passer en dessous pour se rendre à l'extérieur de la maison. L'homme était fatigué, exténué par l'activité charnelle qu'il avait partagée avec Dolce comme par la conflit qui les avait séparé il y a de ça quelques instants. Il voulait dormir, oublier cette journée maussade et sans intérêt afin de reprendre du poil de la bête pour mener à bien à sa mission. Demain Maverick devra faire son rapport au gouvernement de la capitale afin qu'ils soient sur qu'il ne tombe pas aux mains de l'ennemi et qu'il exécute les ordres, tout ça lui faisait déjà monté la douleur au crâne. Son regard se posa sur la jeune femme une énième fois à mesure qu'il se penchait pour déposer un simple baiser sur la joue de Dolce.


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