elijah ansley nicholson

❝ take what's left of me ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort ? Je n'en fais pas réellement tout un fromage. C'est une virgule, pas un point. Je n'ai aucun problème avec l'idée de mourir. Bien sûr, j'aimerais vivre le plus longtemps possible, mais j'ai déjà réfléchi longuement à la question, et si je dois mourir, ce sera simplement parce que ce sera le destin. Je ne ressens pas de peur par rapport à ce phénomène, je ne ressens pas plus de colère envers cela. Si je devais choisir ma mort, je pense que j'aimerais qu'elle soit douce, rapide et paisible. Je ne tiens pas à disparaître dans des circonstances mystérieuses. L'idéal serait que je meure de vieillesse, dans mon lit, en plein sommeil, après une petite vie tranquille pleine d'amour. Mais je me doute bien que le destin ne me réservera pas un tel privilège, alors, je me vois bien mourir, pris dans une fusillade, ou asphyxié par et dans une foule cherchant à reculer face à un danger. Oui, cela me conviendrait et me ressemblerait bien.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pense que... Je pourrais mourir pour sauver n'importe qui. Comme je l'ai indiqué, je ne ressens aucune peur par rapport à la mort, donc je pense que je serais capable de sacrifier ma vie pour la survie de n'importe qui, tant que cette personne en vaut la peine. Si vous voulez une réponse un peu plus précise et qui correspond plus à vos attentes, je dirais que je pourrais mourir pour ma famille - que ce soit pour mon père ou pour mon petit frère, voire même une tante éloignée. Il n'y a rien de plus important pour moi que la famille, et je ferais tout pour la protéger. Par contre, je me vois mal mourir pour une idée abstraite. La paix, par exemple, même si je la souhaite plus que tout, je ne serais jamais capable de mourir pour elle. Parce que je sais que mon sacrifice ne signifierait pas que la guerre s'arrêterait. Il en va de même pour la liberté, ou l'honneur, des notions que je n'envisage pas de défendre réellement.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je pense être quelqu'un de très... persuasif. On me fait régulièrement la remarque que j'ai un charisme fou et une faculté d'orateur impressionnante. Cependant, je ne l'utilise jamais en mal, si bien que je me verrais pas vraiment l'utiliser pendant les Jeux pour ma survie. Je suis particulièrement discret, alors je pense que ma stratégie, si je suis tiré au sort pour ma dernière année d'éligibilité, serait de me cacher et d'être introuvable, in-repérable. Ma mère était une espèce de pharmacienne-guérisseuse, si bien que j'ai des bases en matière de médecine et de reconnaissance des plantes. Mais rien de très sérieux. En bref, je ne pense pas avoir de grandes chances de survie, n'étant pas capable de me battre. Peut-être que je suis bon au corps à corps, qui sait ? Je n'ai jamais eu l'occasion de vérifier cela, mais j'en doute fort. Je ne suis pas de ceux qui aiment la violence - qu'elle soit justifiée ou non.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Bien heureusement, ma famille a toujours été épargnée par les Jeux. Mes connaissances amicales - je ne pense pas avoir de réels amis - ont également eu la chance de ne pas être tirés au sort, mais il me semble bien avoir réconforté plusieurs enfants dont les frères ou les soeurs étaient devenus tributs. Je pense avoir en quelque sorte partagé leur peine. Je comprends l'impact que les Jeux peuvent avoir sur les gens. Je crois que si mon petit frère venait à être tiré au sort, je garderais plus ou moins la même attitude.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je ne pense pas qu'une rébellion soit nécessaire... Il doit bien y avoir un compromis ! Le Capitole devrait tenter de comprendre la misère des districts, et les districts devraient se montrer indulgents envers le Capitole. Il a fait de son mieux pour éviter que Panem ne devienne un désert et pour que ce qui reste du monde ne s'écroule sur lui même. Je pense qu'une discussion et des résolutions en profondeur sont les deux méthodes qui seraient non seulement les moins dangereuses, mais aussi les plus efficaces. Je ne remets pas en doute les valeurs défendues par les rebelles, mais je pense qu'ils agissent de manière puérile. Il en va de même pour le Capitole. Ils devraient trouver un juste milieu pour épargner le plus de monde. En bref, je ne suis ni pour ni contre une révolte.




JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé. AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est un cadeau du ciel. DU COUP, MON NOM A 24 chances d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER D'étudiant ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEme sens inutile en faisant cela. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je m'en fiche. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je me suis toujours considéré comme un privilégié au sein du district 12. Tout d'abord, mes parents ne travaillaient pas dans la Veine, puisque ma mère était une guérisseuse et mon père un maçon, et donc, ils gagnaient un peu plus que les mineurs - pas grand chose de plus, certes, mais cela suffit à faire la différence. Je dois donc reconnaître que j'ai eu plus de chances que les jeunes du district. J'ai toujours mangé à ma faim. Je ne me suis jamais battu pour un bout de pain. J'ai toujours eu la possibilité de me laver tous les jours, d'aller à l'école et je n'ai jamais connu la pauvreté extrême. Ce n'est pas pour autant que je vis dans le luxe à l'état pur, mais je peux dire que je m'en sors assez aisément dans la vie - peut-être grâce aux tesserae que j'ai décidé de prendre depuis mes douze ans pour que la vie soit encore plus tranquille. Du moins, je m'en sortais assez aisément. Les choses sont plus dures depuis quelques temps. Parce que mon petit frère grandit vite et qu'on ne l'avait pas réellement prévu, que mon père ne travaille plus autant qu'avant. Et surtout que ma mère a disparu. Comme ça. D'un jour à l'autre. Sur le coup, je dois avouer que je n'ai pas compris ce qui se passait. J'ai simplement pensé qu'elle était partie soigner quelqu'un, avec son associé. Alors, chaque jour j'ai attendu, en revenant de l'école, que ma mère revienne et que la vie reprenne normalement, comme elle l'a toujours fait. Un jour. Une semaine. Un mois. Un an. C'est au bout d'un an que j'ai compris qu'elle ne reviendrait pas et que ça serait stupide de l'attendre un peu plus, que cela n'en valait pas la peine et que je me faisais plus de mal de jour en jour. Alors, j'ai tout simplement continué de vivre comme si de rien n'était, comme si la disparition de ma mère n'était qu'un détail, parce que mon petit frère n'avait que onze ans et que je ne voulais pas qu'il partage ma peine alors qu'il allait connaître sa première Moisson dans peu de temps. Je n'ai pas gardé grand chose de ma mère, à part quelques bases dans le métier de guérisseur et des draps, et j'envisage de reprendre sa pharmacie dès que je serais sorti de l'école - ce métier ramènerait plus d'argent sur la table qu'être mineur. Depuis la disparition de ma mère, mon père a un peu changé, lui. Il est toujours maçon, certes, il ramène toujours de quoi vivre, certes, mais il a l'air absent. Plus aussi aimant qu'avant. La situation est donc assez difficile et l'ambiance tendue à la maison - je ne cesse de le mettre face à ses obligations de père - alors, je préfère simplement m'intéresser et protéger les autres, comme si leurs problèmes allaient me faire oublier les miens.