marion arya thorne

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je n'aime pas penser à la mort. Je souhaiterais qu'elle soit la plus lointaine possible .. Je ne me fais pas d'idées, je sais bien que tout le monde meurt un jour. Et que vu mes conditions de vie, je ne serai pas centenaire. Malgré cela, j'aime bien être optimiste, ou en tout cas, je me force à l'être. Sinon, je n'aurais même pas la force de sortir de mon lit le matin. Parfois, je pleure en pensant à tout ce qui m'attend dans le futur et me frappe pour arrêter d'être aussi pathétique. J'aimerais mourir de vieillesse, c'est sûr. En dormant, et je l'espère, dans les bras de l'homme qui sera l'amour de ma vie. On peut m'appeler irréaliste ou n'importe quoi, ce serait la plus belle chose. Je haïrais voir tous les gens mourir autour de moi et être la dernière à partir.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrais mourir pour toutes les personnes que j'aime, sans exception. Je ne me vois pas mourir pour une cause : malheureusement, je n'en ai aucune à mon actif. Trop lâche pour combattre, et surtout, pas la condition physique pour. Je ne serais pas de celles qui deviendrait rebelle, car ce n'est pas mon genre. L'ultime fantasme, sûrement amené par mes connaissances en littérature : mourir pour l'homme que j'aime. Pas bêtement. Si cela lui apportait quelque chose, lui permettait de vivre, ou n'importe quoi. Je ne me suiciderais pas si une autre personne quittait cette Terre. Non …

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Tout ce que j'ai, c'est mon esprit. Ma rapidité de déduction, et mes connaissances. Passant la plupart de mes journées fourrées dans les bouquins, j'ai appris beaucoup de choses utiles. Si, par malchance, mon nom était tiré aux prochains jeux, tout ce que j'aurais, ce serait mes connaissances en soin et plantes. Il m'est tout simplement impossible de courir ou d'effectuer de durs efforts physiques à cause de problèmes de santé. Si j'étais aux jeux, je me cacherais. Me battre m'est tout simplement impensable : cela demande trop d'efforts, et je ne manie aucune arme. A distance, peut-être .. Mais non. Ce genre de choses m'a toujours fait peur et même le principe de s’entraîner avec une arme ne me plait pas.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Je ne connais, personnellement, personne qui ait participé aux jeux. J'ai déjà eu beaucoup de mal à cause de la disparition de mon père, alors la mort télévisée d'un de mes proches .. Non merci. De toute façon, ma mère est la seule personne qu'il me reste et vous devinez bien qu'elle ne se présente pas à la Moisson. Je n'ai pas la chance d'avoir des amis alors, dans un sens, c'est mieux pour moi. Par rapport aux jeux de la faim. Je n'ai pas peur de voir quelqu'un que j'aime mourir là bas .. C'est une de mes plus grandes craintes, de perdre quelqu'un que j'aime infiniment. C'est pour cela que je ne me le suis jamais permis avec quelqu'un d'autre que mes parents.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Aucun des deux. Je ne suis pas assez courageuse pour parler de mes opinions, de toute façon, alors j'ai renoncé depuis longtemps à en avoir. A quoi bon ? Je ne serais utile à aucun des deux camps. Autant rester silencieusement chez moi, sans causer de problèmes. Mais je ne peux pas vous cacher que je me demande si les pacificateurs ne sont pas à l'origine de la disparition de mon père. Et si cela était vrai .. Je ne pourrais m'empêcher de ressentir une vive haine à leur égard. J'ai déjà entendu des rumeurs, des bruits qui courent, sur les pacificateurs et le capitole qui abusaient de leur pouvoir. Les Jeux en sont une preuve.




JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A neuf chances d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER D' étudiante ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT dix-huit ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

J'imagine que, petite, je ne me faisais pas de soucis. Que j'étais excitée, joyeuse de découvrir ce monde plein de nouveautés et possibilités. Maintenant, je me sens coincée. Je me sens étouffer partout où je suis, et ais l'impression de me trouver dans un cul de sac. Je ne sais point si la destinée existe mais ce que je sais, c'est que je n'en eu pas une à désirer.

Ma mère et mon père étaient heureux. Avant que j'arrive. Je fis partie de ces enfants qui se sentaient toujours de trop, dans la famille. Parfois, je souhaitais m'effacer, disparaître, pouvoir les laisser heureux. Je pleurais des heures et des heures dans le coin de la chambre familiale, priant pour me réveiller de ce cauchemar. J'étais consciente que ma vie n'était pas aussi horrible que celle des autres, mais cela ne faisait rien. J'avais l'impression de cumuler malchance sur malchance, et que tous les malheurs s'abattaient sur ma famille.

Mère tenante d'une librairie spécialisée et père guérisseur, je ne naquis pas dans la pire pauvreté. Mais tout de même, il arriva que nos repas ne fussent qu'un bout de pain fait avec le grain distribué. Je salivais devant l'échoppe du boulanger, chaque matin, lorsque je m'y faufilais avant d'aller à l'école. Mais jamais je n'eus le droit de plonger mon doigt dans le glaçage de ces beaux gâteaux, dans la devanture, ou de couper avec mes mains la croûte encore chaude d'une boule aux graines.

Je n'avais pas été « souhaitée ». Ou en tout cas, c'était ce que j'entendais mes parents raconter à qui va. Je trouvai bien vite mon réconfort dans les livres, même avant de savoir déchiffrer les milliers de mots inscrits sur les pages. J'avais l'habitude de faire une pile avec tous ceux que je pensais aimer, et pleurais car je n'arrivais pas à la soulever. Je pleurais souvent, et on me réprimandait beaucoup pour cela.

A mes trois ans, on se rendit compte que quelque chose ne marchait pas totalement bien avec mon corps. Sans les machines les plus révolutionnaires, on dit juste que j'avais un problème cardiaque et que je ne devais pas faire de trop grands efforts. Cela m'allait : je n'étais pas enfant à courir et tomber dans la boue. Ne pouvant pas jouer à chat avec les autres enfants du district, je fus bien vite solitaire et me contentais du calme et de la quiétude m'entourant. J'avais mes livres. Tout allait bien.

Les saisons se succédèrent sans grand changement. J'allais en cours, revenais pour me plonger dans les bouquins à l'arrière boutique et passais apporter un morceau de pain à mon père. Le soir, nous dînions dans le silence et nous couchions. Pas de conversation inutile. Je n'avais pas un semblant de relation avec mes parents mais cela ne m'empêchait pas de les aimer profondément.

Je n'ai jamais eu de relation au lycée ou en dehors. Bien sûr, je parle poliment à tout le monde, demande des nouvelles, parfois. A force de rester seule, je n'ai pas vraiment développé des capacités sociales et suis incapable de tenir une conversation normale. J'ai l'habitude de buter sur les mots et de ne pas savoir m'exprimer. La plupart du temps, je suis tellement gênée que les gens ne se donnent même plus la peine d'essayer de me parler.

Cela fait pourtant une année que je rêve de parler à une personne. Un garçon de mon école, Ansley. Sa mère a disparu en même temps que mon père, une année auparavant. Je ne lui ai jamais parlé, ou alors peut-être plus jeune, mais je ne m'en souviens pas. Je le trouve beau, et à chaque fois qu'il s'exprime, je suis émerveillée par son éloquence. Je ne sais même pas s'il sait que nos parents travaillaient ensemble. Parfois, je me demande s'ils se sont enfuis du district ensemble. Mais la plupart du temps, je pense qu'ils sont morts. Comment, je n'en sais rien.