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 Hidden from the view, in this dark bleak night ◘ FLEUR & LENA

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Hidden from the view, in this dark bleak night ◘ FLEUR & LENA Vide
MessageSujet: Hidden from the view, in this dark bleak night ◘ FLEUR & LENA   Hidden from the view, in this dark bleak night ◘ FLEUR & LENA Icon_minitimeJeu 8 Mar - 22:39

Hidden from the view, in this dark bleak night ◘ FLEUR & LENA Df2


    Il cogne dans ma poitrine. Irrégulier. Violent. Je me penche, les mains sur les genoux. Ma respiration ne veut pas se calmer, mon souffle ne veut pas reprendre un rythme régulier. Il cogne. D'autant plus fort que je ne sais pas où il est. A moins qu'ils ne soient plusieurs désormais. Je me redresse, la main sur mon poing de côté, les doigts crispés. Comme si je pouvais l'attraper et le jeter quelque part dans les sous-bois. Il cogne dans ma poitrine. J'ai mal. Je lève le visage vers le ciel pourpre. Les nuages ne sont pas du doux rosé habituel. Leur orange est violent, leur rouge, sanglant. Une première goutte atterrit sur mes lèvres, alors qu'un ultime rayon parvient à percer l'épaisse couche nuageuse pour éclairer la clairière. Quelques infimes secondes, alors qu'il cogne. Encore. Les nuages reprennent bientôt leur droit. Je tends la langue, cherchant à recueillir quelques fines gouttelettes. Ce sont bientôt des trombes qui s'abattent sur moi. Et lui, il cogne. Il ne sert à rien de réfléchir. Je ne dois pas trouver d'idées ou de solutions. Je dois courir. Vite. Maintenant. J'ai beau le penser, le vouloir, mes jambes ne veulent pas réagir. Elles attendent qu'il cesse de cogner. La pluie a au moins le mérite de me rafraîchir. Je ne peux pas voir à plus de cinq mètres, et le sol en est deux fois plus glissant. Mais je sais que les inconvénients sont les mêmes pour lui. Un grondement monstrueux résonne. J'ai l'impression qu'il cherche à rivaliser avec lui en cognant violemment. La clairière s'illumine en réponse. J'ai mal. J'ai mal et je m'affole en voyant cet éclair dans le ciel pourpre. Il cogne, il cogne, il cogne. Je suis dans une forêt. En plein orage. Mes jambes trouvent la force de me précipiter au centre de la clairière. Je dois partir. Me mettre à l'abri. De l'orage et de lui. Même s'il cogne dans ma poitrine. Irrégulier. Violent. Je me penche une dernière fois, les mains sur les genoux. Je force ma respiration à se calmer, mon souffle à reprendre un rythme régulier. Il cogne. D'autant plus fort qu'il sait ce qui l'attend. Je me redresse, et reprend ma course. Sans accorder un regard aux nuages sanglants. Déchirés par un nouvel éclair.

    Les évènements me reviennent en mémoire par bribes, alors que mes jambes foulent le sol boueux de la forêt avec régularité. Mon souffle est accéléré, mais je ne suffoque pas encore. Peut-être que je commence tout simplement à avoir l'habitude de courir. Alors que je me prends les pieds dans une racine noueuse, et retrouve de justesse mon équilibre grâce à un arbre proche -ce qui aurait pu me coûter la vie si l'arbre en question avait été frappé par un éclair au même moment- l'image de Maël me traverse l'esprit. Pourquoi avons-nous parlé aussi longtemps cet après-midi là ? On ne se voit pas aussi longtemps qu'on le voudrait, c'est vrai, mais ce n'est pas une raison pour se mettre en danger. Quoique notre point de rendez-vous est loin d'être le coin dangereux du district 7. Ou du 10 d'ailleurs. Le sol se fait de plus en plus glissant et la pluie ne semble pas vouloir s'interrompre. La course-poursuite dure depuis trop longtemps. C'est bien évidemment le pacificateur qui me chasse comme si j'étais une misérable proie goûteuse, une proie qui ferait un bon dîner quoiqu'un peu maigre. Pas le contraire. On n'est pas supposé se balader dans la forêt si on n'y travaille pas. Surtout pas aussi près du grillage, surtout pas alors que la nuit approche. Je le revois surgir alors que je suis à peine à une dizaine de mètres de la frontière avec le 10. Les arbres qui défilent alors que je cours comme une folle vers la ville. Les arbres de plus en plus serrés, le chemin de plus en plus difficile d'accès, alors que mon instinct me pousse à aller plus loin, beaucoup plus loin, là où le pacificateur aura plus de mal à me suivre. Trop imposant pour se faufiler comme je le fais. Du moins, je l'espère. Je lève quelques infimes secondes les yeux, pour voir où en est la nuit en question dans son avancée. Quelques infimes secondes qui suffisent à ce que je m'empêtre une jambe dans un taillis et finisse lamentablement dans la boue.

    Je dois me relever. Vite. Je pourrais grimper dans un arbre. Me mettre à l'abri. Mais je me doute que le pacificateur doit se douter que je veuille faire ça, et je me doute donc qu'en se doutant il observe avec sa lampe de poche les hauteurs des arbres au cas où je m'y trouverai. Je me doute aussi que je ne trouverai sans doute pas le chemin du retour de nuit prise par le doute, et que je ne pourrai pas dormir dans un arbre, surtout si le pacificateur se doute que j'y suis. Bref, en doutant trop tout me paraît douteux. Et je dois me relever. Le taillis est ronceux. J'ai mal. Je suis trempée. Et j'ai froid. Mais je dois me relever. Je finis par me dépêtrer du taillis, retrouvant ainsi une jambe ensanglantée -heureusement des ronces ne peuvent pas faire bien mal et tout ça doit être superficiel. J'inspire un grand coup. Au moins, il ne cogne plus. Et cette observation vaguement optimiste m'encourage à me remettre sur pied et à courir. Encore. Alors que le soleil n'est plus et que les traînées pourprées disparaissent peu à peu pour laisser place à un bleu désespérément sombre. Les nuages balayant tout espoir de voir apparaître des étoiles ou la Lune. Le terrain est moins plat ici. Les montées ne sont pas non plus abruptes, mais suffisamment présentes pour que courir dans le noir et sous la pluie gagne la définition d'impossible. Et lui recommence à cogner. Je soupire. Je n'en peux plus. Les arbres sont plus clairsemés, que je m'arrête ou non il n'aura aucun mal à me retrouver. Je suis incapable de continuer de toute manière. Autant s'allonger et attendre. Je fais encore quelques pas hésitants. Allez, encore un dernier. Juste un. Puis me laisse tomber dans la boue. Sans me douter une seule seconde que je suis parvenue au sommet de ma colline.

    La chute me paraît bien longue. Ce n'est que lorsque je commence à dégringoler que je comprends ma situation. Je suis sur une pente, dans la boue, et il n'y a presqu'aucun arbre pour stopper ma chute. Du moins, pas sur mon chemin. Si je n'avais pas de la terre plein la bouche je crierai sans doute. Je m'efforce de trouver quelque chose à quoi me raccrocher, une racine, un buisson. Ils étaient si nombreux tout à l'heure, toujours là pour me faire tomber. Et maintenant que c'est le cas ils répondent aux abonnés absent. Mes mains ne saisissent que de la boue, de la boue, de la boue. De la boue, et soudain, ma tête explose. Ma chute a été interrompue par un rocher sur lequel a été se fracasser ma tête. Et lui, il cogne. Au moins, il fonctionne, et je peux encore penser. Je porte les doigts à mon crâne, et rencontre un liquide chaud. Ma respiration s'accélère. Avec un peu de chance, c'est douloureux, mais rien de bien grave. Je peux penser, non ? Alors, il n'y a rien à craindre. Enfin je n'en sais rien, je n'ai pas envie de réfléchir. Je veux juste être au chaud, au sec, propre, reposée. Je tâtonne le rocher. Je ne sais pas exactement ce que je recherche. Quelque chose dans la pierre à quoi me raccrocher pour me redresser. Et c'est là que mes mains rencontrent du vide. Non, un creux. Une entrée. L'espoir est suffisant pour permettre à mes muscles de réagir et de me redresser. Il y a une entrée dans ce rocher. Je le contourner avec prudence -hors de question de prolonger ma chute- et parvient à percevoir dans l'obscurité un passage. Mi-escalier irrégulier formé par la nature et le temps, mi-pente abrupte, il s'enfonce dans l'obscurité. J'hésite. Je serai peut-être encore moins à l'abri que dehors, si le pacificateur me trouve, je ne pourrais m'enfuir nulle part. Mais à vrai dire, je ne serais pas non plus en état de le faire dehors. Autant y aller. Y passer la nuit. J'entame la descente avec difficulté. Elle me paraît durer une éternité. Finalement, le chemin part en une galerie étroite sur la gauche, sous la colline que je viens de dévaler. Tout ce que je veux, c'est m'affaler contre le mur. Je n'ai pas la force de continuer à marcher, voir si cette galerie débouche quelque part. Je m'écroule à terre, me blottis sur moi-même, et ferme les yeux. Il a cessé de cogner. Régulier. Apaisé. Pauvre petit coeur malmené.
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