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Sujet: Tu es en retard pour le thé || Aileen & Silayan Jeu 8 Mar - 19:43
Cher journal. Me voila revenu au Capitole après deux semaines hors de ces enceintes. J'ai eu l'ordre de revenir me réfugier entre ces murs alors que plusieurs attentats contre des habitants du Capitole et des vainqueurs ont éclatés dans les districts. Pourtant, j'ai beau savoir que peut être quelqu'un pourrait s'en prendre à moi en représailles contre le président, je n'en ai cure. Je n'ai peur de rien. Je crois - en outre - que je suis trop fatiguée pour craindre qui que ce soit. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas venue écrire sur tes pages jaunies par le temps, excuse-moi, cher journal. Mais je crois que je n'avais pas le coeur à l'ouvrage. Je suis perdue. Je ne suis pas triste, et j'ai perdu ma nostalgie maladive. J'ai retrouvé l'inspiration, et je ne fais que dessiner et créer de nouvelles tenues. Pourtant j'ai l'impression que quelque chose à changer dans ma perception de mon travail. Je ne sais pas comment expliquer cela, et encore moins comment l'écrire. Les mots me manquent, et je me retrouve souvent désemparée devant mon indécision. Pourtant je sens que quelque chose m'échappe. J'ai changé de matières pour mes créations. Le flanelle a pris la place du coton, et tout est plus fluide. Plus libre. Je crois que c'est ainsi que je me sens. Je disparais, peu à peu, pourtant jamais je ne me sentie plus libre. J'ai retrouvé ma matière principale : l'inspiration. La beauté a changé d'origine. Je ne la trouve plus dans les rires des enfants du Capitole ou dans la gratitude de mes clients, tout cela me semble fade aujourd'hui et superficiel. Je crois en outre que mes clients l'on ressenti. Ils me lancent souvent des regards interrogateurs, mais j'évite de leur répondre. J'évite de leur dire que tout cela n'est pas le plus important en réalité. Que la beauté n'est pas dans le sourire mais dans les larmes. C'est cela que j'ai finalement compris.
La vraie beauté se trouve dans les yeux d'Hunter.
Elle s'arrêta d'écrire et regarda la page noircit de son écriture délicate et lisse. Elle retenait ses larmes avec difficulté. Elle ne pouvait pas croire qu'elle en soit arrivée là, et pourtant, elle se retrouvait devant une évidence assassine qu'elle ne pouvait pas accepter : elle était amoureuse d'Hunter. Le revoir avait réouvert chez elle des plaies béantes. Elle ne pouvait tout simplement pas accepter d'être sa victime. Elle ne le méritait pas. Pourtant il ne méritait pas non plus ses foudres et sa méchanceté. Silayan avait été injuste avec le pacificateur, elle l'avait compris. Enfin. Il était temps avec quatre ans dans la désillusion et l'ignorance. Durant quatre ans elle avait préféré ignorer son amour pour Hunter, et laisser le passé au passé, essayant d'avancer sans lui dans un monde où tout lui semblait fade. Jamais elle n'avait été autant déçu par ses créations que durant les quatre dernières années. Pourtant c'était bien de cela qu'elle vivait. Les habitants du Capitole étaient friands de ses créations. De telle sorte qu'elle était devenue la créatrice de la fille du Président Snow durant un temps. C'était encore un problème qu'elle devait régler avec son retour au bercail. Mais pour le moment elle n'avait pas la force de se retrouver confrontée à Alix. Alors, elle faisait l'autruche et elle restait cachée dans sa boutique du centre-ville. Elle restait des heures entières dans son bureau à tourner et retourner les souvenirs dans son esprit.
Hunter, dans toute sa splendeur. Depuis qu'elle l'avait quitté - encore - elle ne pouvait que revenir à lui encore et toujours. Elle serait sans nulle doute incapable de l'oublier à présent, alors, silencieuse, elle supportait difficilement la cruauté de leurs dialogues et le gout amer laissé par leurs retrouvailles. Elle ne regrettait rien, il était plus que temps qu'ils aient cette conversation. Mais elle aurait voulu que cela dure à jamais. Le quitter une fois encore fut sans nulle doute la chose la plus cruelle qu'elle eut à faire de sa vie. Certes, cette fois ce n'était pas une fuite, c'était une chose nécessaire. Parce qu'elle ne pouvait tout simplement pas être avec lui. Les choses n'étaient pas aussi simple que dans un roman ou dans un film romantique. Les choses finissaient rarement aussi bien que cela. Ce n'était pas pour autant qu'elles finissaient mal. En réalité, Silayan avait pris conscience que la réalité n'était pas faite uniquement de lumière ou d'obscurité. Il arrivait également que l'on traverse des zones d'ombres, où la lumière était visible mais bien trop violente pour pouvoir être supportée. C'était des moments où la vie n'était ni brulante de joie, ou d'une tristesse abusive. C'était des moments où les choses suivaient leur court en laissant un gout amer dans la bouche. C'était surmontable. Il n'y avait nulle passion dans ces instants. C'était la vie simplement.
Et la vie de Silayan n'avait rien de triste depuis son retour au Capitole. Bien au contraire. Elle avait été ravie de recevoir une lettre de sa chère amie Aileen Carter, lui annonçant ses noces. Elle s'était mariée alors que Silayan avait été demandé pour une grosse affaire au Capitole. Elle n'avait pas pu rejoindre son amie pour ce qui devait être le plus beau jour de sa vie, et elle le regrettait. Elle avait su également qu'Hunter était présent, et elle devait avoué que l'idée de le revoir pour un jour aussi glorieux n'avait pas plus à la jeune styliste. Alors elle avait envoyé une lettre d'excuse à Aileen pour lui souhaiter tout le bonheur possible. Mais elle s'était abstenue de faire acte de présence à cette occasion. Surtout en apprenant qu'Hunter était témoin à ce mariage. Elle aurait à coup sur du subir ses regards assassins, et elle ne désirait pas cela. Elle l'avait subi, mais en privé. Elle avait eut à subir les foudres et la colère d'Hunter mais en secret. Il était étrange de se rendre compte que lorsqu'elle se trouvait loin de lui l'impossibilité de l'aimer lui semblait plus évidente que lorsqu'elle se trouvait dans ses bras. Dans ses bras elle sentait que tout pouvait être possible pour peut qu'elle le désire.
“ Mademoiselle Storm. Madame Carter désire vous voir. ” Annonça l'une des assistantes de Silayan, d'une voix timide alors qu'elle se trouvait sans doute dans la pièce depuis un bon moment. Cette nouvelle rendit son sourire à Silayan qui se leva d'un bond. Elle attendait la venue d'Aileen en réalité, étant entendu que celle-ci était venue au Capitole pour ses affaires. La jeune styliste quitta son bureau. Elle se rendit compte alors de l'heure tardive. Dehors le soleil commençait à décliner, et les magasins allumaient leur devantures afin d'attirer les clients. Silayan arriva dans la boutique en compagnie de son assistante et accueillie son amie avec un sourire flamboyant. “ Aileen ! Quelle joie de te voir ici ma chère. ” Elle s'avança vers son amie et la prit dans ses bras pour une étreinte chaleureuse. “ Tu ne viens décidément pas assez me voir ! Tu m'as manqué. ” Lui glissa-t-elle à l'oreille, comme une preuve de son amitié persistante pour cette femme qu'elle aurait tout aussi bien pu jalouser ou haïr. Mais Silayan s'était pris d'amitié pour Aileen. Elles avaient une chose en commun que probablement personne d'autre n'avait, et qui faisaient que finalement, elles avaient besoin du soutien l'une de l'autre : elles étaient tombés amoureuse de deux stupide pacificateurs cruels. C'était beaucoup. Beaucoup trop pour Silayan. Elle se tourna vers son assistante un instant. “ Vous pouvez partir. Profitez de votre soirée. Je fermerai la boutique. ” Elle prit la main d'Aileen et l'emmena à sa suite vers son bureau dans lequel elle les enferma toutes les deux. Elle se tourna vers son amie et lui sourit une fois encore.
“ Est-ce que du thé te ferait plaisir ma chère ? ” demanda-t-elle d'une voix douce en allant chercher sa théière électrique et en la remplissant d'eau.