Hildegarde Brune

Ambrosia

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu. C’était dans les Hunger Games et ce n’était vraiment pas beau à voir. Ca a été une longue et douloureuse mort. Des yeux bleus emplis d’une souffrance inouïe, on n’a pas vu l’utilité de l’achever. Le Capitole a du être en extase devant cette jolie tête rousse qui se vidait de son sang. Mais au final, ce n’était qu’une mort banale dans les Jeux, ni plus ni moins. On doit être peu nombreux à s’en rappeler si bien qu’on a souvent le droit à la rediffusion, merci. Et pourtant non, je suis toujours en vie, chaque année j’attends que l’on m’appelle pour les Hunger Games, après tout le sort doit bien l’avoir mauvaise de me voir toujours respirer. Et si je ne meurs pas de ça, alors je serais sans doute pendue, au mieux. C’est surement ce qu’il se passera, lorsqu’on découvrira la supercherie qu’il y a eut. Ou bien je deviendrais muette, ça peut être marrant aussi. Me connaissant, je ne me rebellerais même pas, trop heureuse de savoir que tout le monde sait que moi, je suis vivante.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

« Si elle devait répondre à cette question, elle vous dirait qu’elle ne pourrait pas mourir pour ses croyances, pour ses idées et que sa mort sera une mort lâche. Mais elle a tord. Elle pense que, parce qu’à treize ans elle n’a pas su faire un pas en avant, elle est froussarde. Mais c’est faux. Elle ne s’en rend pas compte, mais je sais qu’elle pourrait se sacrifier, car il s’agit bien de cela finalement. Se sacrifier pour ce qu’elle a de plus cher, oui, elle le pourrait, si seulement elle arrivait à se rendre compte de ce que cela pourrait être. Pour l’instant, elle pense à vivre pour me rendre fière d’elle, parce qu’elle croit avoir une dette envers moi. Mais je sais que, lorsque le temps viendra, lorsqu’une brèche sera ouverte sur une possibilité de rébellions, alors elle s’y engouffrera et elle comprendra à quel point il est facile de se sacrifier pour sa moitié mais qu’il est bien plus courageux de périr au combat. Se sacrifier pour ce qu’elle croit, elle en sera bientôt capable. »

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je ne prétends pas avoir un plus par rapport aux autres, d’ailleurs, ce n’est pas le cas. Je ne sais pas me battre, je ne sais pas pêcher, je ne sais même pas nager et je n’ai pas une excellente mémoire. Cependant, il y a bien quelque chose qui m’aide dans la vie. La peur. La peur me maintient en vie parce qu’elle me dissuade de faire n’importe quoi, elle me dissuade de perdre la vie. La peur. Paradoxalement, ce petit plus n’a rien de positif. Mais grâce à la peur, oui, finalement c’est bien grâce à cela que je suis en vie… Si je devais aller dans l’arène, ma peur se transformerait sans doute en paranoïa. Se méfier des autres, ne pas faire confiance, peut-être que ça m’aiderait… J’en doute.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

« Tout le monde connait quelqu’un qui a été sélectionné à la moisson, plus ou moins proche, c’est certain. On a même des proches qui sont morts lors des Jeux. Je suis son proche, c’est moi qui suis allée sur l’estrade, je suis montée dans le train, j’ai défilé dans mon char, j’ai eu un entrainement, je suis entrée dans l’arène et le reste importe peu. Tout cela, elle a été obligé de le voir, jusqu’à ma mort. On peut dire qu’elle s’est vue mourir, parce que l’on avait ce lien particulier, cette histoire, ce physique, j’avais même son nom. Mais heureusement elle est toujours en vie, elle n’a vu mourir que sa sœur jumelle. »

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Pourquoi maintenant ? Ce n’est pas comme si le district treize n’existait plus depuis cinq ans, cela fait une éternité que le district est mort ! Une éternité que l’on paye le prix de leur révolte, une éternité que nos tributs se font massacrer et pour les plus chanceux deviennent fous après leurs victoires sanguinolentes. Une éternité. Depuis une éternité que le district treize est en vie. Sommes-nous moins stupides que nos parents pour avoir le droit à cette révélation ? Le district treize pense-t-il pouvoir se ramener comme une fleur pour que nous nous rebellions ? Et tous ces jeunes, morts pour Panem… Etait-ce le prix à payer pour une révolte qu’ils n’ont même pas connus ? J’en doute. Je doute que ma sœur soit morte pour la liberté. Elle n’était rien aux yeux du district treize. Et moi ? Je devrais mourir pour une rébellion ? Mourir pour la cause. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant les Jeux où ma sœur est partie mourir pour rien ? Alors non, s’ils veulent se révolter, qu’ils se révoltent, mais ce sera sans moi. Et si je décide de me révolter alors ce ne sera pas pour le district treize que je méprise, alors ça, hors de question. Si je me révolte ce sera pour… Si je me révolte. Le district treize existe encore et on ne le sait que maintenant. Pourquoi pas avant ? Pourquoi seulement maintenant ?



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est un bien inestimable. DU COUP, MON NOM A onze chances d'être tiré au sort. JE TRAVAILLE à l'usine à papier, quand je ne suis pas à l'école ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE ne m'en plains pas. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je ne pense pas que le sort soit mon allié, donc j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« EUGENIE MABEL AMBROSIA ! » Hurla le haut-parleur sur la Grand-Place. On entendit alors un soupire commun venant des adolescentes, toutes sauvées pour cette année. Eugenie était abasourdie, ses pieds refusaient de faire un pas en avant tandis que son esprit s’était déconnecté. Elle ressentait son sang irriguer son cerveau, elle ne savait même pas si c’était réellement possible ou si son esprit lui jouait des tours. Sa bile se faisait de plus en plus envahissante dans sa bouche, mais ses lèvres refusaient de s’ouvrir. Sa tête allait exploser, sa tempe frémissait tandis que ses paupières refusaient de se fermer. Ses yeux étaient dépourvus de larmes, son corps entier semblait sec. Son regard se perdait droit devant elle, tandis que les muscles de ses épaules commençaient à la faire souffrir tant elle était tendue. Les bras le long de son buste, elle sentait des fourmis dans ses mains. Dans ses deux mains. Cette anesthésie se transformait bientôt en douleur tant on lui pressait les doigts. A droite, il y avait une blonde, qui lui tenait la main, qui lui tordait les doigts, qui la regardait sans parler. Si le corps et l’esprit d’Eugenie n’avaient fait qu’un, elle aurait su qu’il s’agissait de sa meilleure amie Nina. Mais ce n’était pas le cas, Eugenie n’était pour l’heure qu’un corps sans âme. A sa gauche, sa main souffrait un peu moins. Peut-être même que c’était sa main à elle qui maltraitait les doigts de sa voisine. Avec une telle force constante, les doigts devaient être meurtris comme jamais. Elle était semblable à de la pierre. La rousse qui se trouvait à sa gauche ne la regardait pas, elle aussi se contentait de regarder droit devant elle. Ces deux adolescentes de treize ans semblaient identiques en tout point, elles l’étaient. Des sœurs jumelles, voilà tout. « Et bien ? EUGENIE MABEL AMBROSIA ! » Beugla de nouveau le haut-parleur en grésillant. Mourir. On venait de la condamner à mort. Impossible de fuir. C’était les règles. Mourir. Le haut-parleur l’invitait à mourir. Une invitation qu’on ne refuse pas. C’était son heure. Trois bouts de papiers avec son nom avaient suffit à la condamner. Elle. Mais pourquoi ? C’était le jeu. Mourir. « C’est moi. » Eugenie tourna faiblement son visage vers la gauche comme un automate. Elle croisa le regard de sa sœur. Etait-ce un sourire qui se dégageait du visage d’Hildegarde ? La gorge nouée, les lèvres d’Eugenie refusaient de s’entre-ouvrir. Aucun cri ne s’échappa de sa gorge. Aucune larme ne perla sur ses joues blafardes. Sa main refusait de quitter celle de sa sœur et un pacificateur du intervenir pour les séparer. La suite se déroula comme le plus éprouvant des cauchemars. Elle observa Hildegarde monter sur l’estrade sans qu’elle ne puisse rien dire. Et puis, la moisson continua avec le tribut mâle. Les deux sœurs jumelles se regardèrent un long moment avant qu’Hildegarde ne disparaisse de son champ de vision. « Eugenie ? » Souffla finalement son amie après un long moment. Les épaules de la rousse s’affaissèrent alors. « Oui. Oui, c’est moi. C’est moi. » Les yeux bordés de larmes, les jambes tremblantes. Elle était enfin prête à hurler, à se reprendre en main. « C’est moi. C’est moi. » Mais déjà, il n’y avait plus personne d’autres qu’elles deux sur la Grand-Place.

Ne t'en fais pas, si tu évites le sujet qui correspond aux livres Hunger Games dans la partie flood, tu ne verras aucun spoiler. En tout cas, tout comme toi, je suis en pleine lecture du deux, et je n'ai jamais été spoilé ! On a même des membres qui n'ont jamais lu les livres, qui compte le faire et qui ne savent toujours rien des péripéties qui arrivent à Katniss ! Allez, ponds nous vite ta fiche et viens flooder et rp avec nous

ps : J'adore ton pseudo et ton avatar !