phoenix malone tunning

featuring gemma arterton © swarleyteam

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Mais je ne veux pas mourir. Ce serait la pire chose et je ne tiens étrangement pas à laisser la vie de côté ! Etrange, non ? Pour quelqu'un qui n'en a rien à faire de tuer, ou bien qui est résigné. Je ne veux même pas mourir vieille et décrépie ! Mais non. Je ne veux pas céder la dernière chose qui me reste. Alors imaginer la façon dont cela se passe ?! Non, vraiment, impossible. Bien que j'aimerais mourrir fière, je suis certaine que ma mort aura quelque chose de grotesque, de ridicule, comme si je ne méritais aucun honneur. Quoi qu'il en soit, la plupart des gens comprenant que, au final, je les manipule, ne viendront pas pleurer sur ma tombe, si tant est qu'il y en ai une. On ne peut pas les blâmer, je ne suis même pas allée sur la tombe de mon frère. Mais, cela confirme la solitude qui m'entourera jusqu'au bout.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Sérieusement, je ne voudrait mourir pour rien, ni pour personne. Ce serait pour moi une honte. Je ne mourrais que pour moi. Pour mon honneur, ma fierté, quand je l'aurais choisi. Pas autrement ! Rien que l'idée me donne envie de vomir. La plupart des personnes pour lesquelles on se bat nous déçoivent à un moment ou à un autre. Mourir pour ensuite être trahie ? Jamais ! Justement, plutôt mourir. Finakement, je crois que le suicide me correspond bien. Je mourrais alors pour la douleur qui m'empoisonne la vie. Je trouve ça assez héroïque, en plus.

NUMBER FOUR .

Bonjour, tu es qui ? Moi ? C'est Emilie ou BlackRoses. selon où vous regardez. Je suis une française pure souche de seize yo. Bientôt dix-sept, si c'est pas beau Bon, j'avoue, je n'ai pas lu Hunger Games, mais j'en ai tellement entendu parlé ! Alors j'ai pas pu resister. Surtout que le forum, il gère sa mémère en string léopard ! Ainsi, me voilà !

J'ai toujours cru être triste. C'était un sentiment autre qui me tenaillait inlassablement mais jusqu'à ce neuf octobre, je ne l'avais pas comprit. Non, je pensais être triste, sans savoir pourquoi. Peut-être était-ce à cause de ce monde, dans lequel je vivais. Je savais que tout le monde mourait un jour. Mes parents abrégeaient la vie d'un grand nombre. Je savais tout çe. Et je pensais que çe me rendait triste. J'avais tort, mais je commence à me répéter. Donc, finalement, j'allais bien, jusqu'alors. Je n'avais pas à me plaindre de ce que nous avions, je savais que par ailleurs, c'était bien pire. Nous, nous étions privilégiés. Plus ou moins. Il faut dire que nos principaux employés étaient le Panem et le Capitol. Ainsi, nous bénéficion d'un petit traitement de faveur. Nous avions un vrai repas par jour tandis que d'autres mourraient de faim. J'avais de la chance. Je comptais bien la garder. Mourrir ne m'interaissait pas. Je ne voyais et ne vois pas toujours pas cela comme une solution. Plutôt comme un abandon. L'abandon de se battre et j'ai juré de me bettre, justement. Et là, sur l'écran de télévision de notre appartement, je voyais mon frère, ce héro, se battre. Il luttait pour sa survie comme ces autres adolescents. Hunger Games. Ce mot me glaçait le sang. Ce jeu m'horrifiait plus que tout depuis que j'avais vu mon nom être tiré. J'aurais pu être à sa place. J'uarais dû. Mais il en avait décidé autrement. J'avais dix-sept ans, des rêves inavoués, des ambitions cachées. Rory m'avait alors évincé. Il avait seize ans, lui. Il était jeune, peut-être trop. Et il avait choisi d'y aller à ma place. Il était téméraire, courageux, peut-être trop fier, mais il avait choisi d'y aller, de me remplacer. J'aurais pu lui dire non, qu'il n'allait surement pas y aller pour se faire tuer. Que j'avais été tirée, c'était donc à moi d'y aller. J'aurais pu, j'aurais du, mais je ne l'avais pas fait. Je lui avais dit ok. Il était parti. Avec John, mon père, nous restions les yeux rivés sur l'écran. Nous n'avions jamais vu un seul Hunger Games jusqu'alors. Nous savions que c'était une mutinerie en direct alors nous en avions assez à la maison. Mais là, nous ne pouvions faire autrement. C'était, dans nos esprit, une question de vie ou de mort. Ne pas regarder aurait été comme un abandon. Et on abandonne jamais sa famille, c'est une chose que l'on m'a apprise. Soudain, à l'écran, Rory vacille. Un grand bonhomme en debardeur noir le bouscule et laisse au sol. Pas un regard, rien. Autour, personne ne réagit, personne ne se baisse et ne l'aide à se relever alors que j'en meurs d'envie. Mais là-bas, çe ne se fait pas. Marche ou crève. Ainsi va la règle. Et tout le monde lui passe dessus et le pietinne comme un vulgaire tapis. Alors je la sentis. Cette boule dans la gorge. Puis ce picotement dans les yeux. Cette sensation assourdissente de silence. Avant même que je ne le remarque, de lourde larmes déferlaient sur mes joues. Je le savais perdu. Il ne reviendrait jamais ici. Il n'en ressrotirait jamais vivant. Alors je promis. Je jurais de me battre, jusqu'au bout pour moi, pour ma survie. Pour moi. Pour lui aussi. Je compris ce qu'était la vraie douleur. Celle qui vous coupe le souffle. Vous enferme dans une boite noire. Vous attache et vous tire vers le fond. Elle me colle toujours à la peau. Je crois. Mais j'ai appris à l'apprivoiser et à l'oublier. Je n'avais pas d'autre choix.
Deux jours plus tard, on nous annonçait la mort de Rory Tunning. Mon frère.

Qui voudrez faire la même chose que son père ? Autour de moi, en tout cas, la plupart refuserai, s'insurgerai, fuirai ! Je ne pourrais les blâmer mais dans mon cas, je pense que c'est légèrement différent, non ? Tueur à gage, on n'y échappe pas comme ça. Vous êtes presque formater pour le devenir vous aussi. A quinze ans, je tenais déjà une arme à feu. Un an plus tard, je savais m'en servir. Le reste est venu naturellement, à force d'entendre mon père raconter diverses annecdotes. A force de l'accompagner en filature. Ce genre de petites choses qui vous font grandirent, qui vous marquent et qu'on n'oublie pas. J'étais prête bien avant l'heure à tuer. Certains diront que c'est une malédiction. Pas moi. Car alors que j'avais séduis ce fameux Loyd Van Bret, il ne me restait qu'une chose à faire, l'abattre. Qu'elle proie facile ça avait été ! Il avait suffit de casser un talon. De pleurer. De gémir. De sourire. De rigoler. De complimenter. Le reste s'était fait tout seul. Et le voilà ivre mort sur son lit. Il était pathétiquement étalé, de tout son long, un filé de bave au coin des lèvres. J'armais le silencieux. Rapide. Un coup. En pleine tête. Il était mort. C'était simple comme bonjour. Dehors, dans sa voiture, mon père attendait. C'était le premier travail qu'il me confiait à sa place. J'avais aimé. Je m'étais sentie libre et indépendante le temps d'appuyer sur la gachette. J'avais aimer ainsi jouer les midinettes éplaurées. J'en voulais encore. Mon père le perçue quand j'entrais dans le véhicule. Il me regarda, me sourit, puis déclara maintenant, ressors, vas au coffre, prends-y le sac bleu et pars. Tu es grande et tu vas te débrouiller toute seule maintenant. Je me souviens de ne pas avoir bougé. Je suis restée aissise, la bouche ouvert, les yeux dans le vague. Je ne comprenais pas. Enfin si, je comprennais que je n'étais plus la petite fille de ses parents. C'était désormais à moi de trouver du travail. Mais je comprenais aussi que, jamais je ne reverais ni père ni mère et que c'était plus comme un abandon qu'un éloignement. Mon père sembla percevoir mon malaise. Il sortit, courtourna la voiture et ouvrit ma porte. Sors. J'étais choquée et triste. Encore. Mais j'obéis. Je savais qu'il n'hésiterait pas à lever la main. J'ouvris, comme il me l'avait dit, le coffre, pris le fameux sac et attendis. Il monta en voiture et démarra. Je ne bougeais pas. Je le regardais partir, tourner au bout de la route et disparaitre. A jamais. J'haussais les épaule, retenais mes larmes et partit chercher un hotel. J'étais triste. Mais résignée.