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 WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day

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MessageSujet: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 0:02

« Icare, arrêtez de jouer au dur à cuire et répondez à ma fichue question ! Je répète, donnez moi la racine carrée de 17. » s'essouffla un bonhomme aux cheveux poivre et sel, une main posée négligemment sur son ventre rebondi. Ledit Icare leva un sourcil moqueur. Comme si un vieillard allait pouvoir lui arracher une réponse des lèvres. Il arrêta de graver des petites lettres dans le bois de son bureau à l'aide de son compas. Il était en terrain connu, puisque ils se trouvaient dans la salle aménagée comme école dans le manoir Westburry. Le pauvre Blum - c'était le nom du professeur - n'avait aucune chance contre Icare. Un sourire mauvais étira les lèvres du jeune homme tandis qu'il se relevait sur un coude. « Regardez bien mes lèvres, professeur. » Et il articula un magnifique va te faire, sale porc. Le visage dudit porc rougit d'un seul coup, comme si il avait attrapé un coup de soleil. Il se mit à fulminer. En vingt-cinq ans de carrière, il en avait corrigé, des élèves récalcitrants. Mais ce petit fumier de Westburry était vraiment une teigne, en dépit des louanges que la mère du garçon avait déclamé. Encore une femme qui ne se rendait pas compte de combien mauvais et grande-gueule son fils était. Il attrapa furieusement son manteau et sortit en trombe de la pièce, puis de la maison. Encore un professeur de moins. Cela devait faire le quatrième en deux mois. Ce n'était pas qu'Icare n'avait pas envie d'apprendre, non. C'était juste qu'aucun adulte n'était à sa hauteur et ne méritait son attention. Il choisissait quels cours il voulait, point barre. Lui imposer quoi que ce soit était une mauvaise idée. A son tour, il s'éclipsa de la salle et rejoignit sa chambre, ou plutôt le troisième étage tout entier qui lui servait de véritable refuge. Puisque sa matinée était fichue, autant partir s'entraîner un peu. Il n'avait qu'à demander à sa voisine Sofia de venir. Après tout, elle devait trouver elle aussi les cours dispensés par ses professeurs particuliers ennuyants. Icare s'agenouilla devant son lit à baldaquins et saisit un long coffret en dessous. Il le traîna sur le parquet et l'ouvrit. A chaque fois qu'il voyait son contenu - une lance magnifique, sculptée et décorée somptueusement - il était époustouflé par la beauté de l'objet. Il ôta la protection autour de la lame. Qu'est-ce qu'il avait hâte de montrer à tout Panem ses dons pour le maniement de tels objets... Icare sourit à nouveau, émoustillé par l'idée d'éblouir des dizaines de millions de téléspectateurs. Il prit précautionneusement l'arme, et rangea le coffre en bois sous son lit d'un coup de pied bien placé.

Le jeune homme prit le temps de se changer pour mettre des vêtements plus confortables - de toute façon, il était magnifique peu importe ce qu'il portait - puis enfila des baskets immaculées avant de sortir du manoir. Il parcouru les quelques mètres qui le séparaient de l'immense propriété des Esteed et entra sans toquer. Dans cette partie du district, fermer les portes de sa demeure n'était pas important, puisque les quelques habitants avaient fait construire des barrières infranchissables autour du petit quartier. Et chaque habitant veillait sur les affaires des autres. Rien que pour cela, Icare préférait rester en retrait des profondeurs du district. Il devait y avoir tellement de voleurs... Rien que lorsqu'il devait assister à la Moisson, déçu de ne pas entendre son nom, il se sentait mal. Les gens le répugnaient. Il était tellement supérieur à eux, qu'il se demandait comment ils pouvaient tous appartenir à la même race. Un frisson lui traversa tout le corps, et il lança un regard à la mère de Sofia qui papotait avec Grand-Mère Esteed. Les adultes étaient tellement idiots... Il soupira et monta les escaliers jusqu'à rejoindre la salle de travail de son "amie". La relation qu'il entretenait avec Sofia n'était pas assez simple pour que l'on puisse y mettre un nom, et cela leur convenait à tous les deux. Ils se connaissaient depuis tout petits, avaient sensiblement le même âge et ils étaient tout aussi parfaits l'un que l'autre. Icare était d'ailleurs persuadé que sa mère les croyait ensemble, mais comment pouvait-il être attiré par... cette chose ? L'idée le répugna mais il continua de grimper et ouvrit la porte de la salle où devait se trouver Sofia d'un seul coup, sans frapper ni avertir les occupants de la pièce de sa venue. « Bonjour, Esteed ! » lança-t-il à la cantonade, sans un regard pour le pauvre professeur qui tentait vainement de reprendre le contrôle de la situation.

« Arrête de t'emmerder à apprendre des stupidités de ce vieux sénile et viens, on va aller s'entraîner un peu. T'avais l'air un peu rouillée, la dernière fois. » A ses mots, l'homme sentit ses lèvres se pincer et jeta un regard qui se voulait mauvais et froid à Icare. Ce dernier éclata de rire en voyant le visage de l'enseignant de Sofia. Mais ce n'était pas un rire chaleureux, mais plutôt ce genre de ricanement qui vous donne envie de vous enfuir pour éviter d'être si rabaissé. « Je ne tolérerais pas que... qu'un petit malotru comme vous interrompe mon cours ! » Icare le regarda froidement, considérant son ennemi. La soixantaine passée, les cheveux en brosse, il ne devait pas avoir connu beaucoup d'élèves comme le jeune Westburry. « Dans ce cas, cassez-vous, monsieur. » dit-il d'un ton tellement posé que cela en était grotesque. Ni une, ni deux, l'homme remballa ses affaires nerveusement et s'enfuit, triste de s'être fait humilié de la sorte. Icare attendit le claquement familier de la porte principale pour se retourner vers Sofia. « Deuxième idiot que j'arrive à renvoyer aujourd'hui. » lança-t-il comme il aurait annoncé les résultats de la loterie. « Arrête de bosser. Mon père m'a offert une nouvelle cible mouvante pour l'entraînement. Ca serait idéal pour tes petits couteaux de fillette, je pense. » Icare croisa les bras sur sa poitrine, maintenant sa lance négligemment. Il avait toujours trouvé les couteaux futiles, même si il avait bien compris que dans l'Arène des Jeux, il aurait plus de chances d'en trouver que d'obtenir une lance. Il haussa un sourcil, attendant la réponse de Sofia, qui devait bien évidemment être positive.
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 0:43

Le bout du stylo tapait de manière répétitive sur le bord du cahier, et faisait grincer les dents du vieux professeur en face de la créature idyllique. Un doux sourire subsistait sur son visage tandis que l'homme lui expliquait pour la énième fois un principe de mathématiques qu'elle avait appris tant d'années auparavant. Elle s'amusait tout simplement de le voir enrager, se tirer les cheveux et s'en mordre les doigts. Une des activités favorites de Sofia était d'imaginer la vie des gens dont elle ne connaissait que très peu. Observatrice comme peu, elle arrivait à trouver des indices sur la manière de parler, de se tenir, et s'imaginait tout un univers autour d'eux. Parfois, elle donnait dans la fantaisie, mais la plupart du temps, elle trouvait des vies tellement ennuyeuses qu'elle ne s'attardait pas là dessus. Son professeur devait surement n'avoir aucuns enfants, et avait perdu sa mère très tôt. Toujours à la recherche d'un modèle féminin pour remplacer sa défunte génitrice, il n'avait jamais trouvé la « femme » parfaite. Il possédait une chèvre dont il ne s'occupait guère et qui souffrait horriblement. Sans réelle compassion pour le pauvre animal, il avait pensé plusieurs fois à la vendre, mais celle ci ayant été offerte par son père enlevé par les Pacificateurs une année plus tôt, il ne pouvait se résoudre à la laisser partir. Sofia revint rapidement à la réalité en agitant la tête, laissant comprendre au professeur qu'elle avait totalement compris et surtout entendu ce qu'il venait de dire. Quand il lui demanda de calculer le reste de l'équation, elle donna le résultat simplement, de tête, sans même avoir à toucher le papier avec son crayon. Le vieil homme en resta bouche bée quelques instants et un rire cristallin s'échappa de la bouche de Sofia : Elle était tellement habituée à la surprise par rapport à ses capacités extraordinaires. Elle se nourrissait de l'admiration des autres. Malheureusement, elle n'avait jamais réussi à avoir l'admiration d'une personne de valeur, puisqu'elle n'en connaissait aucune. Ou peut-être .. une ? Mais elle ne comptait pas. « Mademoiselle, peut-être devrions nous passer à des exercices un peu plus compliqués .. » Elle leva un sourcil en souriant. « Vous croyez ? » Son ton était emprunt de mépris, comme à chaque fois qu'elle parlait à une personne « normale ». Il lui servit d'autres exercices qu'elle réussit à finir en un temps record. C'était la première fois qu'elle travaillait avec cet homme, mais il ne faisait aucun doute qu'il n'allait pas faire long feu. Il n'était pas à sa hauteur. Ses parents n'allaient pas gâcher de l'argent avec un incompétent, elle ne le laisserait pas faire. Pas qu'elle ait quelque notion en économie financière par rapport au budget de ses géniteurs, au contraire .. Elle ne voulait juste pas perdre de temps. Cela la révulsait.

Alors que la jeune femme se préparait à congédier le professeur, la porte s'ouvrit et Sofia tourna calmement la tête. Icare venait de débarquer en trombe et lui adressa ses salutations tandis qu'elle répondait par un simple regard. Ce genre d'arrivée impromptue était une spécialité du jeune homme, et cela n'était pas pour lui déplaire. Elle s'ennuyait, de toute façon, et un peu d'amusement ne lui ferait pas de mal. Curieuse de voir ce qu'il allait sortir à la personne en présence dans la pièce, elle le laissa l'insulter impunément. Sofia réprima un rire tandis qu'un petit combat verbal prit place entre les deux hommes. Finalement, le plus vieux battit en retraite et sortit de la pièce sans même un au revoir. « Quel impoli » murmura Sofia en observant la porte qui se refermait lentement. Son attention se reporta sur Icare qui lui parla de manière aussi nonchalante que d'habitude. Ce n'était plus une surprise, et ce genre d'attitude ne lui faisait aucun mal. Après tout, il pouvait penser ce qu'il voulait, il était inférieur. Moins que les autres, mais tout de même. Sofia se releva lentement et lissa les pans de sa robe en dentelle qu'elle avait fait venir du Capitole. Elle était loin des couleurs extravagantes de cette région de Panem, néanmoins, et étais d'une couleur crème tout à fait apaisante. « Me laisseras-tu le temps de me changer d'abord ? » Sans attendre sa réponse, elle se dirigea vers son dressing et ferma la porte au verrou. Il serait bien capable d'ouvrir la porte pour l'humilier et elle n'en avait aucune envie. Rapidement, elle sélectionna des habits censés donner plus de mobilité et s'habilla en prenant son temps. Pas besoin de se presser, et le faire attendre lui donnait une petite satisfaction non négligeable. Finalement, elle sortit de la pièce en laissant ses anciens habits en désordre sur le sol : quelqu'un s'empressera de les jeter. Ne jamais porter les mêmes habits deux fois, c'était la clé de tout.

Sofia sortit une mallette contenant ses plus beaux couteaux et prit la direction des escaliers pour sortir du manoir. Elle prit soin de garder silence jusqu'à leur sortie de la propriété. « Je prendrai bien soin de te tuer avec un « couteau de fillette » lorsque nous serons dans l'arène. Un petit clin d'œil ironique. » Sa démarche était mécanique et assurée. Parfaitement régulière. Comme si elle avait été programmée pour se comporter de cette manière. Ils pénétrèrent bientôt dans la résidence des Westburry et se dirigèrent vers leur terrain préféré, celui d'entrainement, qui se trouvait à l'arrière. A l'abri des regards indiscrets. Théoriquement, ils n'avaient pas le droit de s'entrainer, mais tout le monde s'en fichait. Arrivée dans l'aire, Sofia sortit ses couteaux et les rangea dans ses manches. Elle les avait eu l'année dernière pour son anniversaire : ils étaient gravés à son nom. Les métaux les plus solides avaient été utilisés, et leur lame était plus tranchante que tout. Leur contact sur ses mains, ses bras lui donna instantanément de l'énergie. Son corps se préparait à combattre et lui envoyait toutes les substances nécessaires pour être à son maximum. La jeune femme s'étira quelques minutes pour éviter de se blesser et se retourna vers Icare. « Je n'ai pas très envie de m'entrainer sur la cible, pour l'instant. Je te propose un combat, qu'en dis-tu ? »
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 14:11

Chaque seconde écoulée alors que Sofia se changeait dans la pièce d'à côté rendait dingue d'impatience Icare. Attendre, il détestait ça. Ca le mettait de mauvaise humeur les journées où il était le plus guilleret et il avait toujours besoin d'être occupé, sans quoi son cerveau se mettrait en ébullition et il se mettrait à réfléchir à des sujets idiots et inutiles. Alors, pour éviter de se plonger dans ses réflexions, il se mit à faire les cent pas dans l'immense pièce, tâchant de calmer son impatience. Il n'avait même pas encore vu la cible mobile, et avait lutté contre la tentation de garder ce nouveau jouet rien que pour lui, et de le refiler à Sofia lorsqu'il n'en voudrait plus. Il lui semblait que la jeune fille prenait exprès son temps. Quel comportement puéril. Il fixa intensément la porte qui le séparait de Sofia, et que cette dernière n'avait certainement pas dû fermer. Icare avait la terrible idée de jeter un coup d'oeil - non pas parce qu'il se demandait à quoi ressemblait le corps de son "amie", après tout, plus jeunes, ils ne devaient pas avoir de pudeur et avaient sans doute partager des bains, ou des baignades dans la piscine privée des Westburry - mais uniquement parce qu'il s'ennuyait et humilier la jeune fille devait être jouissif. Il hésita un instant mais se ravisa. Si il faisait ça, elle ne voudrait sans doute plus tester la cible avec lui. Il avait prévu ce qu'il avait envie et si n'importe quoi ne se déroulait pas selon ses désirs, cela allait le rendre dingue. Alors, il attendit, jouant avec la lame brillante et aiguisée de sa lance. Il joua avec son reflet dans un énorme miroir, se disant que ouais, il était vraiment beau et bien foutu et quand finalement Sofia sortit du dressing et prit ses couteaux - Icare se demanda un instant si elle ne les avait pas empruntés au boucher - les deux acolytes quittèrent le manoir Esteed. Icare leva les yeux au ciel en entendant les mots de Sofia. « Sauf si tu ne parviens pas à obtenir tes gentilles petites lames. » lança-t-il en passant sa main dans ses cheveux, peu convaincu des capacités à tuer de la jeune fille. Théoriquement, elle devait savoir quels endroits toucher pour une mort lente et douloureuse, ou même pour paralyser à vie un adversaire, mais elle ne l'avait jamais fait, en pratique. Si le pas de Sofia était régulier et posé, Icare marchait comme à son habitude, d'un pas énergique, franc, et excité. Miss Westburry ne tarissait pas d'éloges sur le côté hyperactif de son fils, et trouvait que c'était exactement ce genre de comportement qui l'aiderait à survivre dans l'arène. Icare était taillé pour être un guerrier, cela ne faisait pas de doutes. Rapidement, ils atteignirent le parc d'entraînement personnel à l'arrière de la demeure des Westburry. L'endroit aurait très bien pu être d'une féerie parfaite, les fleurs étaient magnifiques et les couleurs chatoyantes, mais les nombreuses installations barbares gâchaient ce tableau. Icare n'en avait que faire, tout ce qu'il voyait, c'était la cible au fond, prête à bouger.

Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire mauvais, mais il se fit violence pour s'échauffer un peu d'abord. Il courut pendant quelques minutes, alternant grande accélération et marche rapide, et exécuta quelques exercices destinés à préparer son dos et ses bras à des efforts surhumains. Alors qu'Icare était sur le point de désigner la cible à Sofia, cette dernière lui coupa l'herbe sous le pied, et proposa un combat. Il haussa un sourcil. Pensait-elle vraiment pouvoir rivaliser avec lui ? Le point faible de la jeune fille était le corps-à-corps, Icare le savait très bien. Il suffisait au jeune homme de la désarmer et se rapprocher pour gagner. C'était bien trop facile. Il était tellement supérieur à elle... Il hésita un instant. Il était peut-être vantard, mais pas cruel au point de l'humilier de la sorte. Mais puisqu'elle le voulait, soit. Il lui fit un rictus mauvais. « J'espère que tes couteaux de fillette sont assez aiguisés... » lui dit-il d'une voix doucereuse. Ils se mirent en place sur la zone de combat - un large cercle marqué d'une croix au milieu - et se placèrent à quelques mètres du centre. Icare hésita à utiliser sa lance - dans ce type de combat, cela pouvait être aussi bien un boulet qu'une bonne chose. Aussi, il posa l'arme bien à plat sur le sol, hors du cercle. Ses poings pouvaient largement remplacer son beau jouet. « Prête ? » fit Icare. Et sans attendre, il se rua sur elle. Les réflexes de Sofia étaient assez impressionnants, dans la mesure qu'à chacun des assauts du jeune homme, il sentait les lames glisser le long de ses vêtements, ou de son cou. Il dût battre en retraite un instant, constatant qu'elle l'avait touché au visage. Son beau joli visage. Défiguré. Il sentit la colère monter en lui. Personne n'était autorisé à toucher à son visage. Personne. Une rage sourde monta en lui et il chargea Sofia, évitant un nouveau coup de couteau dans l'épaule.

Il la plaqua au sol, et le choc la fit perdre ses armes. Ses mains la maintenaient au sol et Icare appuyait de tout son poids sur le corps de la jeune femme pour éviter qu'elle ne s'échappe. « Tu n'aurais pas dû me faire ça. » murmura-t-il, désignant la longue entaille qui partait de l'arête de son nez à son oreille, barrant son visage. La blessure le piquait fortement et quelques gouttes de sang ruisselaient déjà sur sa joue droite. Ses mains se refermèrent encore plus fort sur les poignets de Sofia. Il tentait vainement de se calmer, de ne pas attraper un des couteaux et de faire un joli sourire d'ange sur les lèvres de la jeune fille. La rage, la fureur et la haine d'Icare l'aveuglait. Il était fou. Totalement fou. Ce ne fut que lorsqu'il entendit une porte claquer dans son dos et sa mère lui hurler de lâcher Sofia qu'il se dégagea d'elle. Pour que sa mère remarque à quel point il voulait blesser sa promise, il devait vraiment avoir l'air dingue. Il se releva, plaquant ses cheveux à l'arrière et portant une main à son visage. Il essuya le sang avec son tee-shirt qu'il avait ôté. Il faisait froid - après tout, on était en hiver - et l'air glacial apaisa un peu Icare. Il se tourna vers Sofia, tachant de rester impassible. « J'ai gagné. » dit-il en attrapant sa lance.
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 18:41

Icare n'aurait jamais raté une occasion de la battre, Sofia le savait mieux que personne. Ils se sentaient tous les deux supérieurs aux autres en toutes occasions, mais qui avait réellement raison ? Il n'y avait que la pratique qui pouvait le démontrer. La prise de la jeune femme sur ses armes se fit plus forte et elle analysa chacun des mouvements de son adversaire pour entreprendre ses esquives. Elle avait toujours un temps d'avance sur Icare et un sourire habitait son visage en tout instant. Elle jouait de ses couteaux pour frôler le corps du jeune homme sans jamais le blesser, ou en tout cas, le blesser gravement. Il fallait qu'il connaisse la petite douleur, non ? Alors au bout d'un moment, elle eut la mauvaise idée de l'entailler au visage. Réellement, elle avait perdu le contrôle de son couteau au mauvais moment, ayant mal anticipé le mouvement d'Icare, mais elle fit comme si elle avait fait ça de sa propre initiative. Ce n'était rien de grave, de toute façon. Elle continua à se battre, pensant qu'Icare garderait le même rythme et au moment où elle avait failli toucher son épaule, elle se sentit tomber au sol et perdre ses couteaux. Elle se sentit soudain à nu, sans aucune arme sur elle. Bien sûr, il y avait le couteau qu'elle gardait dans sa chaussure mais dans cette position là, elle ne pouvait pas l'atteindre. Sofia n'observait même pas le visage d'Icare qui devait être déformé dans un rictus de colère, tout ce à quoi elle pensait, c'était ses couteaux. Inutile de dire qu'avec sa force physique par rapport à celle du garçon, elle ne pouvait pas se dégager d'elle même. Tout le poids d'Icare était sur elle, et en plus, il serrait ses poignets de façon à ce qu'elle ne puisse bouger aucune partie de son corps. Elle n'écouta pas ses paroles, puisqu'elle arrivait à deviner aisément ce qu'il pouvait bien dire. Il était tellement prévisible, après tant de temps passé avec lui. Finalement, la voix de la mère du jeune homme le força à se retirer et Sofia se releva calmement tout en attrapant ses couteaux qu'elle rangea dans ses manches. Un demi sourire lui apparut sur le visage lorsqu'il annonça sa victoire et elle tâcha de ne pas lui montrer aucune considération. Sans rien dire, Sofia se détacha les cheveux pour remettre en place sa queue de cheval. Son souffle avait eu le temps de se calmer une fois le temps passé plaquée au sol et elle était déjà prête pour un nouveau combat. Cette fois là, elle ne se laisserait pas surprendre par une attaque aussi brutale. Dans sa tête, elle analysait déjà ce qui avait pu se passer dans la tête d'Icare et les gestes qui auraient pu l'informer sur son action prochaine. Le garçon était aussi silencieux qu'elle, alors elle décida de s'approcher pour regarder ce qu'elle lui avait fait plus en détail. Sachant que cela allait l'embêter, elle passa ses doigts gentiment sur la coupure. « Tu t'en remettras, va. Tu as peur que les jumelles Eastwood ne gloussent plus sur ton passage ? Je suis sure que cette petite blessure les attireront encore plus. Après tout, j'ai lu quelque part que les femmes avaient un certain attrait pour les hommes dangereux. »

Sofia fit quelques pas et se mit à tourner en rond, histoire de ne pas laisser ses muscles se refroidir. Ce serait plus dur de repartir après, dans ce cas là. « Tu devrais travailler le combat au corps à corps. Peut-être que tu es meilleur que moi, mais c'est uniquement dû à ton sexe. Tu as naturellement un corps plus grand et musclé que le mien. Le fait est que ta technique est .. très moyenne. Face à quelqu'un de ta taille, tu ne tiendrais pas plus de deux minutes. » La jeune femme s'amusa à faire tournoyer ses couteaux en l'air. Elle adorait critiquer les autres, leur dire ce qu'ils pouvaient faire de mieux. Car ils n'avaient jamais rien à lui redire : elle faisait tout son possible pour être la meilleure possible. « Quand à ton tempérament, tu devrais faire attention. A vrai dire, je ne vois pas pourquoi tu t'emportes aussi rapidement .. » Elle ricana « Si tu as peur d'abimer ton « joli » visage, tu ne devrais même pas te porter volontaire pour les jeux. Dieu, que tu es vaniteux. » Elle fit mine de penser quelques secondes avant de reprendre. C'était jouissif. Elle se fichait totalement de le blesser, à vrai dire, elle ne pensait pas qu'Icare était même doté d'un cœur. Il n'avait fait que démontrer cette possibilité lors de leurs moments passés ensemble. « A vrai dire, tu ne devrais même pas te porter volontaire du tout. Tu te ferais tuer parmi les premiers, peut-être même à la corne d'abondance dès les premières minutes, et alors quoi ? Tout ça pour ça ? Vis ton existence de petit garçon gâté et insolent tant que tu peux au lieu d'aller te jeter dans la gueule du lion. »
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 21:06

Je vais te tuer. Je vais t'ouvrir le ventre avec tes propres couteaux et te faire crever à petit feu. Ces mots étaient exactement ceux qu'Icare prononçait dans sa tête. Sofia venait de poser un doigt contre sa coupure - qui devait être moins profonde que ce qu'il avait pensé, certes - et il sentait la fureur qu'il avait tenté de contenir remonter. Personne ne le touchait sans qu'il ne lui donne l'autorisation. Et il avait beau connaître Sofia depuis des années, et la considérer comme une femelle un peu plus supérieure que les autres, il ne changerait pas pour autant ses habitudes. Il était sur le point de lui jeter une pique bien cinglante lorsqu'elle retira ses doigts de sa plaie. Icare porta la main à sa joue et essuya de nouveau le sang qui coulait lentement. Une cicatrice sur son beau visage ? Impossible. Il ne laisserait jamais cela arriver, peu importe combien cela pourrait lui donner un air dangereux attirant. Il était d'une beauté parfaite, pure et lisse, et en plus il ne pourrait jamais se résoudre à laisser une telle marque sur son visage, une marque imposée par le couteau d'une simple femme. Le jeune homme ne prêta aucune attention aux remarques de Sofia sur son manque de technique. Elle était inférieure à lui, et elle avait perdu le combat. Et en tant que perdante, ses petites critiques ne l'atteignaient pas une seule seconde. Peu importe que ce lui disait la jeune fille, cela ne changerait pas sa méthode de travail : renforcer ses avantages plutôt que combler à tout prix ses prétendus défauts. Et de toute façon, la probabilité pour tomber au corps à corps n'était pas tellement élevée pendant les Jeux. Les armes étaient largement privilégiées par rapport aux poings, et quand bien même. Ses connaissances étaient bien suffisantes. Si ses remarques par rapport à sa technique ne le dérangeaient pas plus que ça, celles sur son tempérament, en revanche, le mit immédiatement en position défensive. Il était parfait, point barre. Ne pas se porter volontaire parce qu'il était vaniteux ? Et puis quoi encore. Sa prise autour de la lance se resserra, premier signe de la vague de fureur qui l'atteignait à nouveau, emportant tout sur son passage. « Je suis un Carrière. » dit-il en se crispant. « Tu as déjà vu des Carrières tomber dans le bain de sang initial ? Non. » ajouta-t-il après un moment, détachant bien les syllabes. « Et puis, ce n'est pas être gâté et insolent que de se savoir supérieur en tout point aux autres. C'est juste être réaliste. La preuve, tu as perdu le combat. Peu importe comme tu l'as perdu, tu l'as perdu. Point barre. Dans l'arène, tu crois qu'on recherche à tuer de la manière la plus belle possible ? » dit-il, ponctuant ses mots de regards persistants envers sa mère, dans l'encadrement de la porte, qui continuait de les dévisager. Il se retint de lui faire un doigt d'honneur, reportant son attention vers Sofia. Il avait parlé d'un ton calme, ce qui ne lui ressemblait pas. Icare était un sang-chaud, un impulsif. Pas un idiot qui pense que les mots sont plus importants que les actes.

« Tu n'es capable d'anticiper mes gestes uniquement parce que tu me connais depuis nos trois ans. Tu n'auras que deux semaines tout au plus pour les analyser. Tu ne pourras jamais faire ça avec les vingt-deux autres Tributs. Toute ta petite stratégie de première de la classe ne te servira à rien, elle est vouée à l'échec. On ne recherche que de la force brute. » fit-il en nettoyant une tache microscopique sur le bois foncé de sa lance. « Pourquoi crois-tu que la majorité des Tributs gagnants sont des hommes ? » lâcha-t-il méchamment en conclusion. Tout en parlant, il avait rejoint la piste juste avant la cible mouvante, à à peine quelques mètres du cercle de combat. Il jaugea la distance entre lui et le mannequin en mousse - une vingtaine de mètres, peut-être même vingt-cinq. Le jeune homme tendit son bras - gauche, bien évidemment, puisqu'il était gaucher - en arrière, bandant ses muscles. Il recula, avant d'avancer en prenant de l'élan. La lance parcourut les mètres sans effort et se ficha dans la tête du mannequin qui bascula en arrière. Sofia avait beau dire ce qu'elle voulait, il était le meilleur lorsqu'il fallait travailler le maniement de la lance. Icare reprit son arme, calmé par l'idée que c'était lui et lui seul le meilleur, et il se retourna vers elle, essuyant ses mains moites contre ses cuisses. « Quelque chose à ajouter, Miss Esteed ? Je sais que tu n'es pas bavarde, mais j'ai trouvé tes remarques assez éteintes et fadasses par rapport à celle que tu as l'habitude de me faire. Ou peut-être juste que tu as envie d'un nouveau petit défi pour faire passer le temps ? » proposa-t-il en s'avançant vers elle. Ce genre de jeu puéril était une tradition entre eux. Plus ils grandissaient, plus les défis devenaient compliqués, ou dangereux.

La dernière fois, Icare avait fait emprisonner quelques innocents par les Pacificateurs juste pour gagner un gage. Il lui fallait donc trouver quelque chose d'encore plus puissant que cela pour que le jeu en vaille la chandelle. Le jeune homme ne dit rien pendant quelques minutes, ce qui ne lui ressemble pas. Qu'est-ce qu'il pouvait bien inventer ? Il lui fallait quelque chose d'impressionnant et de délicat à accomplir. Puis, un sourire mauvais - qui à vrai dire ressemblait plus à un rictus qu'à autre chose - se dessina lentement sur son visage. « Je te défie de me faire tomber amoureux de toi. » Ce qui ne pouvait bien évidemment pas se faire. Même si Sofia maîtrisait la persuasion presque aussi bien qu'Icare, elle n'arriverait jamais à faire éclore un seul bon sentiment du jeune homme envers elle. Elle allait s'attaquer à un mur et à un coeur de pierre si elle tentait ne serait-ce qu'une seule approche. Mais seulement, il fallait qu'elle accepte le défi, et Icare savait que cela n'allait pas être chose facile. « A moins que tu ne sois incapable de faire ça ? A part apprendre et tenter de te combattre, qu'est-ce que tu sais faire ? » dit-il en ricanant. « Si tu n'y arrives pas, ce n'est pas grave. Tu as l'habitude d'être inférieure, c'est normal. »
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 21:46

Sofia écoutait attentivement chaque phrase d'Icare en restant impassible. Carrière ? Théoriquement, non. Il n'était qu'un « enfant de riche d'un district pauvre qui avait eu la chance d'avoir une éducation de carrière » … et encore. Pensait-il vraiment pouvoir rivaliser avec les véritables Carrières qui ne faisaient QUE s'entrainer ? Eux n'avaient pas le temps de s'occuper de leur apparence ou de leur beauté comme il le faisait. Ils n'apprenaient rien non plus. Ils ne faisaient que s'entrainer, du matin jusqu'au soir. Sofia doutait même qu'Icare puisse entrer dans le petit clan que les carrières formaient habituellement dans le jeu, vu sa provenance du district 8. La jeune femme se demanda quelle serait sa stratégie. Jouer le faible pour surprendre ensuite, ou montrer sa supériorité dès le départ ? Elle savait qu'il pourrait mentir, il était tellement fort à ce petit jeu. S'il se portait réellement volontaire à la prochaine moisson, elle verrait avec un amusement certain ce petit qui se croyait meilleur que tout le monde, se faire pulvériser par des meilleurs que lui. Il n'arrivait pas à voir plus loin que son petit quartier privilégié, pensait-il vraiment être supérieur à tout Panem ? Sofia eut envie de rire. Il enfonça le couteau dans la plaie (très inexistante dans l'esprit de la jeune femme) en soulignant le fait qu'elle avait perdu, mais il fallait le savoir, Sofia faisait exprès de perdre dans la majorité de ses combats avec Icare. Elle savait comme il était mauvais perdant, et de toute façon, certaine de sa supériorité, elle n'avait pas besoin de lui prouver. Il marqua des sortes de points en démontrant qu'à trop s'appuyer sur la technique on en oublie ses objectifs. Sofia ne doutait pas que sa dextérité et sa concentration à toute épreuve serait fort pratique pour les jeux. Il fit par contre une remarque qui lui laissa un goût amer dans la bouche : le sous-entendu que les femmes n'étaient pas assez bonnes pour sortir des Hunger Games vivantes. Était-il sérieux ? Si jamais il n'était pas tribut en même temps qu'elle, elle le lui prouverait. Qu'une femme peut être aussi bonne qu'un homme, voire nettement supérieure. Mais elle se tut, parce qu'il était inutile de rétorquer : il trouverait toujours des arguments en sa faveur. Il prit un temps pour réfléchir à un nouveau défi qu'il pourrait lui lancer, après avoir joué de sa lance (peut-être pour l'impressionner ? Effort inutile.). Au bout d'un moment qui lui parut très court -mais Sofia était extrêmement patiente-, il s'approcha d'elle avec une expression indéchiffrable au visage. Qu'allait-il lui sortir ?

Son défi était de loin le plus intéressant de tous ceux qu'il ne lui avait jamais lancé. Ses phrases suivantes devaient être surement dans l'optique de la faire se sentir assez offensée pour accepter : c'était franchement inutile. Elle avait pris sa décision, et elle n'en changerait pas. « J'accepte ce défi. » Elle le toisa du regard. A aucun moment Sofia doutait de sa réussite : s'il y avait une personne de qui il pouvait tomber amoureux, c'était bien elle. Icare, malgré tout ce qu'on pouvait dire, était un être humain sans défaut mental apparent. Il n'était pas assez .. détaché des émotions pour être psychopathe. Il devait donc être capable d'aimer. Il fallait simplement trouver la faille, la brèche qui pourrait permettre à la jeune femme de s'infiltrer dans son cœur. Elle avait plusieurs avantages sur le coup, sa beauté, son intelligence, sa richesse, sa proximité, et son histoire. Elle ne commencerait pas tout de suite, évidemment : il n'était pas stupide. Chaque avance, aussi subtile que soit, de sa part serait obligatoirement rejetée, car comprise immédiatement par le sujet. Elle attendrait. Pas trop longtemps, mais elle savait être patiente. « J'espère que tu comprends dans quoi tu t'engages. Car une fois que tu seras amoureux de moi, je doute que tu puisses revenir en arrière. Le problème c'est que moi, je ne pourrais jamais tomber amoureuse de toi. Ce défi sera intéressant. » Elle sourit et se mordit la lèvre en plissant les yeux. « Et par rapport aux tributs gagnants, le fait qu'ils soient des hommes ? Tu sais que j'adore être l'exception à la règle, je te le prouverai ... si tu n'es pas mon tribut opposant et que je doive te tuer. Ce serait trop dommage. » Elle se rappelait bien évidemment de la « promesse » qu'ils s'étaient faits des années auparavant. Mais bon, elle pouvait dire ce qu'elle voulait : cela ne semblait pas l'atteindre.

« Tu sais .. Moi aussi je peux être un peu. Spontanée. Cela ne m'arrive que très rarement mais .. De la force brute, je pense en avoir. » Son regard se porta sur le côté alors qu'elle agitait ses couteaux et tout d'un coup, elle courut rapidement vers Icare et lui porta un coup de pied en plein dans la poitrine. Il perdit l'équilibre et tomba en arrière, tandis que la jeune femme restait debout, le pied sur lui. Elle se positionna de manière à pouvoir voir son visage et afficha un sourire ravi, le maintenant au sol en appuyant sur son pied. « Désolée de te décevoir, mon cher Icare, mais je suis loin d'être inférieure à toi, ou à n'importe qui. En réalité, je suis bien supérieure à toi mais au contraire de ton cher esprit borné et vantard, je ne le chante pas n'importe quand à n'importe qui. Tu veux que je te dise ? Cela prouve que tu n'as pas assez confiance en toi. Si tu pensais vraiment être supérieur à tout et tout le monde, tu n'aurais pas besoin de te rassurer en le clamant à tout va. Si je le voulais réellement, je te battrais à chacun de nos combats. Mais pour quoi faire ? Quand on sait, on se tait. Réfléchis à ça pour la prochaine fois. » Elle lui frappa le visage avec son pied pour lui faire comprendre qu'elle ne rigolait pas et partit en courant jusqu'à chez elle, jusqu'à monter les escaliers et s'enfermer à clé. C'était amusant.
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MessageSujet: Re: WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day   WESTBURRY&ESTEED ✗ what a boring day Icon_minitimeLun 26 Déc - 22:45

Sofia accepta. Icare fronça les sourcils une fois, puis deux. Est-ce qu'il avait bien entendu? Miss je-ne-dis-rien-mais-j'analyse venait d'accepter un défi aussi puéril et impossible à réaliser ? Il aurait préféré qu'elle refuse. Lui coller la honte en lui rappelant qu'elle n'avait pas voulu réaliser ce défi aurait été tellement jouissif... Il se sentit brusquement un peu triste, mais l'idée de refuser toutes les avances aussi subtiles soient-elles de Sofia lui remontait un peu le moral. Il avait un coeur de pierre. Il était incapable d'aimer. Elle n'allait jamais être capable rien que de fissurer un peu sa carapace, c'était tout bonnement impossible. Un sourire narquois s'étala sur ses lèvres et il croisa les bras contre son torse. La jeune femme était encore plus stupide que ce qu'il ne pensait. Il ne fallait pas que Sofia s'inquiète. Icare ne viendrait jamais à s'abaisser à l'aimer, et le cas échéant, il lui suffirait de se trouver une cougar du Capitole après sa victoire triomphante aux Jeux de la Faim pour l'oublier. Après tout, ce n'était qu'une femelle parmi tant d'autres. Il devait y en avoir des dizaines dans les districts riches, des plus belles, plus intelligentes, plus douées, plus fertiles. Icare ne ferait que choisir celle qui est la plus supérieure pour assurer une descendance de fiers petits Carrières, des machines de guerre à la beauté parfaite. Les sentiments, il n'en éprouvait aucun, à part la colère et la fierté. Il avait grandi ainsi et rien ne pouvait le faire changer si aisément. Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle annonça qu'elle allait gagner. Comme si elle pouvait faire le poids face à des hommes trente fois mieux entraînés qu'elle ! Il esquissa un sourire en se rappelant le jour de l'espèce de promesse qu'ils avaient fait. Si il avait su que maintenant, Sofia allait tout faire pour qu'il tombe amoureux d'elle... Il se retint de rire, prêtant l'oreille aux mots qui sortaient de la bouche de la jeune femme. Spontanée, elle ? Brutale ? Elle n'arriverait même pas à tuer un moucheron. Icare s'apprêtait à lui rétorquer qu'elle n'était pas capable de faire le poids lorsqu'un coup fulgurant au niveau du ventre le fit basculer en arrière. Il eut juste le temps de jeter sa lance au loin pour ne pas s'embrocher dessus et il tomba lourdement sur le sol meuble. Il grimaça - se faire avoir de cette manière, ce n'est pas très glorieux - et sentit le pied de Sofia sur son torse qui s'élevait et descendait un peu rapidement que d'habitude. Elle lui cracha quelques mots qui le firent hausser un sourcil. Icare était supérieur, il le savait, il le disait. Il avait - bien trop ? - confiance en lui. En le criant sur tous les toits, il ne se rassurait pas - il n'en avait pas besoin - il ne faisait qu'avertir les gens de sa magnificence. Sofia devait penser qu'elle arrivait à l'analyser, mais elle se trompait sur toute la ligne. Il se retint de lui attraper la jambe et de la faire tomber alors qu'elle s'enfuyait après lui avoir donner un coup de pied dans le visage, mais elle était déjà hors de portée et lui filait entre les doigts. Icare attendit patiemment quelques minutes - peut-être même un quart d'heure - avant de porter une main au coin de ses lèvres, constatant qu'il saignait. Il fulmina : encore une fois il allait devoir demander à Adrayan de le soigner... Il se leva, reprit sa lance et rentra en trombe dans le manoir, faisant attention de ne pas croiser sa mère. Il remonta dans sa chambre, ferma la porte à clé avec fureur. Il arracha une page de son cahier et écrivit ces mots : « Ne fais pas confiance à Sofia. » Il accrocha la feuille en évidence sur sa porte. Maintenant, il allait se souvenir qu'il ne pouvait se fier qu'à lui même. Il ricana. Que le jeu commence.

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