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| ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Sam 17 Déc - 22:24 | |
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amy&donovan❝ I'M SORRY... ❞ Toute la journée, j’avais été occupé à effectuer des tâches pour les rebelles ou pour le bien-être de notre communauté. Comme à mon habitude, ce matin, je m’occupais de mon atelier d’armes. J’aime beaucoup mon métier. Rassembler des pièces comme un puzzle, j’ai toujours trouvé ça amusant et, surtout, si logique. J’ai un don pour cela. Alors, je n’avais plus qu’à le mettre au profil de notre communauté et de la rébellion dans les autres District. Je suis aussi trafiquant d’arme. C’est illégal pour le Capitole, mais ici je suis libre d’en envoyer aux rebelles. Évidemment, les sorties sont contrôlés. De plus, je ne dois en fournir qu'aux plus nécessiteux puisque je confectionne une ou deux armes par jour, pas plus. Et puis, il faut avoir toutes les pièces. Si une est manquante, je ne peux pas continuer mon travail, ce qui retardera les trafics et donc la rébellion. Bref, tout pour dire que c’est un boulot qui me tient vraiment au cœur. Le reste de la journée, mes activités dépendent des besoins. Je peux avoir mon après-midi de libre (mais cela est assez rare) ou bien aller sur le terrain.
Aujourd'hui était un jour férié pour moi. Il me restait donc tout l'après-midi de libre. Dans ses situations, je m'ennuie assez. Ce matin, je suis allé voir ma petite soeur, Juliet. On a déjeuné ensemble, mais elle devait reprendre le travail à treize heures trente. Je me suis retrouvé tout seule, dans les sous-terrains, à errer. J'ai vu Alexandre aussi. On discuté un peu, le temps de prendre de se marrer jusqu'à en crever. Je voue un culte à nos petits délires. Heureusement qu'ils existent parce que sans eux, la vie serait monotone ici. Je flânais donc, mon esprit déconnecté du monde extérieur. Je ne voyais plus les gens dans les couloirs. Je n'y faisais pas attention. Je réfléchissais à tout et à rien. Au District 3. A mon père qui avait été exécuté. A Panem. Saleté de Capitole! La colère que je ressentis alors me secoua. Je regardai autours de moi afin de me repérer. J'ai un bon sens de l'orientation et je remarquai que je me trouvais au niveau des habitations. Tiens, pourquoi ne pas rejoindre le dortoir ? J'aimais être actif. Pourtant, certain jour, on a besoin de repos, on a besoin de faire le point dans sa vie. Je me dirigeais donc vers ma chambre que je partageais avec d'autres camarades.
C'est alors que j'aperçois une tête blonde devant une des portes. Ma respiration fut coupée. Mon coeur se mit à battre comme un tambour dans ma poitrine. Je m'arrêtai net. Cette fille... c'était Amy. Je portai une main dans mes cheveux. J'étais gêné. C'est rare de me voir dans un tel état. Néanmoins, en la voyant, je ne pouvais que me comporter de cette façon. Après tout, je l'avais humilié, voire embarrassé dans le passé. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'avais pu la blesser. Il n'y a pas longtemps, j'ai demandé son pardon, car le remord me mordait la chair à vif. Le pire, c'est qu'Amy n'avait eu envie de me parler, ni même de me voire. Je n'avais pas insisté. J'avais merdé plusieurs fois, alors je ne voulais pas alourdir ma culpabilité. Mais, à cet instant, elle paraissait si calme, si douce, que je ne pouvais pas l'ignorer. Quitte à me faire engueuler, je devais essayer. Sinon j'allais le regretter... - Amy ? J'avais parlé d'une voix rauque, presque dans un murmure.
Dernière édition par Donovan A. Costigan le Mar 20 Déc - 17:47, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Dim 18 Déc - 16:29 | |
| Lorsque j'avais pris la décision de partir vivre au District 13 il y a trois ans de cela je me doutais bien que la vie serait complètement différente qu'au Capitole. Depuis toute petite, j'avais vécu dans le luxe et le confort du Capitole et bien que je n'aimais pas du tout les idées du Capitole, j'avais mes habitudes là-bas. Mais arrivée au District 13, ma vie avait bien changé. Tout était bien moins luxueux ici et les gens faisaient attention à économiser le plus de choses alors que dans le Capitole il y avait trop de tout. Trop de fric, trop de nourriture, trop de luxe, trop de conneries surtout. En arrivant, je n'avais pas caché mes origines de toute façon ils auraient bien vite vu que je venais du Capitole en me voyant découvrir leurs habitudes et leur façon de vivre. Ici tout était moins grand et moins beau que la-bas mais ici je me sentais à ma place. Alors qu'au Capitole j'avais toujours eu l'impression d'être le vilain petit canard, ici j'avais l'impression d'être là où je devais être. Et dorénavant toute ma vie était ici. Dans le District 13, j'avais deux activités que j'effectuais en parallèle. J'étais avant tout une soldate pour la rébellion, ainsi je devais suivre le programme prévu par le Centre d'entraînement afin d'être la meilleure combattante possible pour le jour où il faudra unir nos forces pour faire tomber le Capitole. C'est ainsi que j'avais appris à tirer à l'arc et à me battre. Je n'avais peut être pas l'air avec mon physique mais j'étais devenue une vrai combattante et justement ce physique angélique me servirait certainement à tromper l'ennemi. En plus de cela, je passais aussi régulièrement du temps à aider au Centre de soins. Avant de venir vivre ici, je suivais des études de médecine au Capitole car je me disais qu'au moins je pourrais sauver des gens si je n'arrivais pas à quitter le Capitole ce qui était mieux que rien. Mais finalement je pouvais faire les deux en même temps et je ne pouvais pas espérer mieux. J'aimais ma nouvelle vie, la seule chose qui me manquait c'était la présence de mon grand frère Julius. Cet après-midi j'avais une heure et demie de libre avant d'être de garde au Centre de soins, je voulais donc en profiter pour me reposer un peu après l'entrainement intensif auquel j'avais eu le droit ce matin. Alors après le repas j'étais allée en direction des couloirs qui menait à la chambre qu'on m'avait attribué dés mon arrivée au District 13. Mais alors que j'avais parcouru la moitié du chemin, je m'appuyais contre une porte ne sachant plus vraiment ce que je voulais faire. Je n'avais pas vraiment envie de dormir mais je n'avais pas envie d'aller retrouver mes amis préférant rester un peu seule. Mais ma solitude fut de courte durée car quelques instants après que je me sois appuyée contre cette porte, j'entendis prononcer mon prénom. Tournant mon regard vers la voix, je vis celui qui avait prononcé mon prénom. Donovan. Que me voulait-il encore? Il n'en avait pas déjà fait assez celui-là? A mon arrivée ici, j'appréciais énormément Donovan, je croyais qu'il était quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance, je me sentais bien avec lui. Mais il m'avait planté un coup de poignard dans le dos en demandant aux leaders du District 13 de bien s'assurer que je n'étais pas une infiltrée du Capitole. A cause de lui, j'avais été traitée comme une criminelle, on m'avait enfermé dans une cellule et on m'avait longuement interrogé. J'avais eu du mal à les convaincre de ma sincérité mais j'avais fini par y arriver et je savais que certaines personnes avaient témoigné en ma faveur pour m'aider. Mais pas Donovan. J'avais été profondément blessée, je crois même pouvoir dire que jusqu'à présent il fait partie des personnes m'ayant le plus blessé. Depuis ce jour, je faisait tout pour ne plus avoir à lui parler ni le voir même si ce n'était pas toujours facile car le District 13 n'est pas si grand que ça. « Tu te souviens de mon nom? Je croyais que j'étais juste "la taupe du Capitole" pour toi. ». J'avais tellement souffert qu'à cet instant je n'avais pas trouvé mieux que le sarcasme pour lui répondre. « Qu'est ce que tu veux Donovan? » Cette question était celle qui me taraudait le plus à cet instant car je ne voyais vraiment pas pourquoi il était venue m'aborder... |
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Jeu 22 Déc - 11:25 | |
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amy&donovan❝ I'M SORRY... ❞ Je ne m’attendais pas à un visage illuminé de la part d’Amy, ni d’un geste amical. Je savais que lui parler, essayer de me faire pardonner, allait être chose difficile. Après ce que je lui avais fait subir, je ne pouvais lui en vouloir. C’est moi qui étais coupable dans l’histoire. Amy, elle, n’avait rien fait, à part d’être née au Capitole. Et ce n’était pas de sa faute. Si elle avait fui la ville dominatrice, c’est qu’elle ne supportait pas le fait d’habiter le Capitole et personne ne pouvait le lui reprocher. Cependant, j’avais vu en elle un ennemi, près à nous dénoncer. J’ai toujours été d’une nature froide. Je n’ai confiance qu’en moi et qu’en Juliet, ma petite sœur. J’ai vécu avec elle seule et j’ai traversé des heures dures. J’ai porté tous ses fardeaux sur mes épaules. Alors, oui, je me méfie de tout le monde. Je ne connaissais pas assez Amy pour la juger. Lorsque j’ai appris son histoire, j’ai su que j’avais fait une grosse erreur. Je l’avais soupçonné sans avoir pris connaissance des faits qui l’avaient amenée au District 13. Elle est comme moi. Elle a fui ses origines. Cette ressemblance nous rapprochait. Et j'ai tout raté sur ce coup.
Je m'approchai d'Amy, petit à petit. Je ne voulais plus lui paraitre froid et distant. J'ai envie que notre amitié d'antan se réveille et reprenne son cours. Même si ma sœur est la personne qui me tien le plus au cœur, avec qui je partage tout, j'ai besoin d'autres compagnies. Je me tins raide et j'ai une forte envie de baisser les yeux vers le sol. J'ai honte, c'est évident. Lorsqu'Amy me parla, j'essayai de soutenir son regard pour paraitre le plus sérieux possible. Il fallait qu'elle remarque ma bonne volonté à vouloir m'excuser pour tout. - Non Amy. Ça, je l'ai pensé quand j'étais jeune et bête. C'était vrai. A l'époque, je n'avais à la bouche que le mot rébellion. J'étais engagé à fond dans la cause. Après Juliet, il n'y avait que cette cause pour laquelle je me battais comme un fou. C'est à peine si je n'étais pas tombé dans l'extrémisme. - Écoutes, j'ai agis bêtement. Je n'aurais jamais du te "dénoncer" sans aucune preuve. Je venais d'être promu soldat et on me confiait déjà un boulot. J'étais excité à l'idée de servir la rébellion. Je ne pensais qu'à ça. C'était dur. Des excuses, je n'en avais formé que très rarement, voire pas du tout. Alors, ça fait un coup dans la poitrine de devoir en formuler maintenant. Je me rendis compte que je devais avoir l'air idiot avec mes phrases vides et si superficielles. Mes mains vinrent se lover dans mes cheveux. Nul, j'étais nul en discours. Réfléchis. Amy m'avait posé une question, je n'avais qu'à y répondre. Point. La simplicité aidait beaucoup dans ces situations. - Je suis venu m'excuser, voilà. Hum. Je suis désolé. Je me mordis la joue gauche, une habitude lorsque je me sentais mal à l'aise devant quelqu'un. Mes yeux se détachèrent d'Amy pour aller contempler le mur derrière elle.
Je n'avais aucune envie de rester ici, comme un idiot. Je lui avais répété mes excuses. Si Amy n'en voulait pas, c'était cette décision. Mais, bizarrement, je ne voulais pas la voir se détourner de moi et me faire rejeter de nouveau. Ma fierté était en jeu. Déjà que celle-ci était entravée par toute cette histoire, je n'allais pas la tuer jusqu'à l'en faire disparaitre de ma personne.
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Jeu 22 Déc - 19:02 | |
| J'avais toujours été du genre plutôt rancunière et susceptible. En fait la seule personne à qui je pouvais absolument tout pardonner était mon grand frère Julius. Il aurait pu me casser mon bijou préféré, me tordre le bras en chahutant, me dénoncer aux Pacificateurs pour ma rébellion, essayer de me tuer, je lui aurais tout pardonné en quelques secondes parce que c'était mon grand frère et pour uniquement cette raison. Mais le lien de parenté ne faisait pas tout car je n'en ferais jamais autant pour mon petit frère Hadès. Dieu de l'enfer c'était vraiment un nom qui lui convenait. C'était un abruti de première qui était un véritable fanatique du Capitole. Si je devais dire la personne que je détestais vraiment le plus au monde, je répondrais Hadès direct. Vous vous dites peut être que c'est triste de détester son frère mais ne vous inquiétez pas pour lui il le vit très bien, et moi aussi d'ailleurs! Tout ça pour dire que j'avais énormément de mal à pardonner aux autres personnes que Julius. Souvent il avait essayé de me convaincre d'être moins rancunière, d'arrêter d'en vouloir des années aux personnes pour pas grand chose, notamment avec Bertholdi à qui j'avais fait la tête des années pour des broutilles. Mais malheureusement je suis aussi du genre têtue du coup je n'en faisait qu'à ma tête et n'écoutait pas toujours les conseils de Julius même s'ils étaient bons.
Ainsi pour Donovan ça avait été exactement pareil. Sauf que ce qu'il avait fait était quand même pas mal dans le genre trahison. Moi qui m'imaginais qu'il était un vrai ami lui ne me voyait que comme une traitre. Mais au final le vrai traitre c'était lui pas moi. A mon sarcasme, il répondit que c'était quand il était jeune et bête. Pour être bête, il l'avait vraiment été à cette époque. Sans réfléchir je répondis du tac-o-tac « Ah parce que tu es différent maintenant? » C'était pas très sympa mais en même temps j'allais pas être l'adorable petite Amy à peine il essayait de m'approcher si c'était pour me faire à nouveau avoir. A l'époque je le voyais comme un garçon gentil et fort séduisant mais ce qu'il avait fait m'avait vite rebuté. Il se lança alors dans des excuses. Je continuais à le fixer droit dans les yeux alors qu'il se lançait dans les explications des raisons qui l'avaient poussé à agir ainsi. J'étais partagée entre l'envie de le laisser planter là comme un couillon et celle de croire en ce qu'il disait. Surtout que de ce que je savais Donovan n'était pas du genre à s'ecuser facilement alors ça devait lui en couter de me faire des excuses. Un peu moins froide que lorsqu'il était arrivée, je répondais à ces excuses en lui disant tout ce que je voulais lui dire quand j'étais sortie de ma cellule mais que je n'avais pas eu le courage de dire. « Tu crois que c'est suffisant ça pour te faire pardonner? Je me suis fait traitée comme une criminelle grâce à toi, j'ai dû passer une semaine enfermée dans une cellule et passer au détecteur de mensonges pour être sûr et certain que j'étais bien celle que je prétendais être tout ça parce que toi tu avais du mal à croire qu'une fille du Capitole ne supporte pas l'injustice régnant dans Panem. Tu ne t'es pas dit que si je choisissais de vivre dans de telles conditions alors que je vivais dans le luxe et la richesse c'était parce que je voulais vraiment renversé le Capitole moi aussi! J'avais confiance en toi Donovan, et toi tu m'as traitée comme une traitre au service du Capitole. Prouves moi que t'es vraiment désolé et peut être que je te pardonnerais. » Je n'avais aucune idée de comment il pourrait me le prouver mais il n'avait qu'à un être un minimum gentil et sincère et je lui pardonnerais certainement... |
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Sam 31 Déc - 0:07 | |
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amy&donovan❝ I'M SORRY... ❞ Je comprenais à présent pourquoi elle n'acceptait pas mes excuses si facilement. Je ne lui avait pas fait du mal en la dénonçant gratuitement au Coin. Non... Il n'y avait pas que cela. Amy n'avait plus CONFIANCE en moi. Je m'étais approchée d'elle. J'avais sympathisé avec elle. C'est vrai que j'avais beaucoup aimé être en sa présence. On s'était bien marrer quelques fois. Et puis, je lui avais appris deux ou trois trucs sur les armes à feu. J'avais été content de lui transmettre mon savoir. Même si ma soeur, Juliet, était la seule personne avec qui je me confiais entièrement, Amy avait hérité de mon amitié la plus sincère. Enfin... sincère jusqu'au moment où j'ai entendu qu'elle était originaire du Capitole. A cette période, le doutes m'avait envahit. J'avais trop réfléchis, inventer trop de scénarios contre Amy. Je ne l'avais plus vu comme avant. Pour moi, elle n'avait été plus qu'une fille suspectée d'espionnage. Je ne m'étais pas efforcé à mieux la connaitre tellement j'avais eu peur pour notre survie, la survie du District 13. J'avais eu tord. Ce fut l'un de mes rares erreurs, moi qui réfléchis toujours avant d'agir. Sa traitrise m'avait apparue évidente. J'étais devenu sûrement paranoïaque, car dès que j'entrevoyais Amy, je me méfiais de tous ses gestes, ses paroles.
Je la voyais reculer vers l'intérieur de sa chambre. Avait-elle peur de moi ? Je fixai alors intensément les yeux, surpris de son comportement. L'Amy que je connaissait il y a longtemps ne se laissait pas facilement apeurer. J'eus raison sur ce dernier souvenir. Ses yeux ne reflétaient aucune peur, aucune hésitation. Ils étaient aussi tranchants qu'une lame aiguisée, aussi brûlant que les flammes de l'enfer, aussi aveuglant que le soleil estival. Non... Amy était toujours aussi forte. D'ailleurs, le ton qui accompagna ses paroles ne firent que renforcer mes pensées. Elle avait parlé franchement. J'aimais cette qualité. Au moins, on ne passait pas cent chemins afin de se comprendre mutuellement. Tout était dit. Les accusions qu'elle porta sur moi ne fit qu'amplifier le sentiments de honte qui se mélangea à l'envie. L'envie de recommencer à zéro avec Amy. De revenir des années auparavant afin de réparer mon énorme erreur. - Je n'ai jamais changé. J'ai toujours été ce que je suis maintenant. A un point près. J'étais en plein dans la rébellion. J'étais... fou... en quelque sorte. Fou de pouvoir enfin servir le District 13 avec véhémence. Ouai... fou. Paranoïaque. Appelles cela comme tu veux. Parce que c'est la vérité. Ca faisait du bien de tout lâcher. Pendant trop de temps, j'avais enfermé mes sentiments au fond de moi, dans mon coeur. A un moment, on ne pouvait plus retenir les chaînes qu'on a délibérément mis en place. Le meilleur moyen de se libérer d'un acte qu'on regrette, c'est de parler, parler et parler. Et, Dieu merci, Amy ne m'avait pas encore claquer la porte au nez. Elle m'écoutait. Malgré le passé, elle essayait de me pardonner, de me laisser une chance. J'appréciais vraiment son état d'esprit.
Lui montrer que j'étais désolé, que je m'excusait pour tout le mal que j'avais pu lui faire ? Mais je venais de le lui montrer, en venant vers elle, en lui parlant! Si je n'avais été assaillis d'aucun remord, je ne me serais même pas montrer, pire j'aurais pu la taquiner à ce sujet (ça aurait été bien débile d'ailleurs). Je m’apprêtai à lui répliquer le fond de ma pensée lorsque je fus arrêté net. Attendait-elle une action, un geste ? Ainsi, les paroles d'un homme ne sont qu'un ramassis d'ordures à ses yeux ? Les mots avaient pourtant de grandes répercutions. - Désolé, mais je ne compte pas me suicider. J'ai assez souffert pour toi. Une certaine ironie se mêlait à ma déclaration. Ce que je voulais signifier, c'est que je n'allais pas me punir physiquement pour elle. Mon esprit avait trop croulé sous le remord, le stress que je me croyais enfin pardonnable. Néanmoins, je ne pouvais garder en tête sa phrase. Montrer que j'étais désolé. Voulait-elle parler d'un geste doux à son égard ? Mais, il n'avais pas été si proche l'un de l'autre pour de telles intentions, pas dans mon esprit. Nous n'avions qu'été amis. Les caresses, les mots rassurants revenaient de droits à ma soeur. Jamais une de mes connaissances ne pouvaient s'en procurer. Et puis, Amy avait un de ses regards qui n'attendait pas en retour de la gentillesse, ni même de l'amour.
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Lun 2 Jan - 17:51 | |
| Cela ne servait à rien de tourner autour du pot pour éviter de dire ce que je pensais ce n'était pas mon genre. J'avais toujours été quelqu'un de plutôt franc. Et on disait souvent que je parlais trop. C'était dans ma nature. Alors malgré tout ce que Donovan m'avait fait subir, je n'allais pas changer ma façon d'être à cause de ce qu'il m'avait fait. Est-ce que je devais lui pardonner d'avoir été aussi con? Sûrement. Après tout les années avaient passés et puis pour la rébellion, il valait mieux qu'on soit tous soudés quoi qu'il arrive. Seulement ce n'était pas si facile. Comment pardonner une telle trahison? Qu'est ce qui me prouvait qu'il était sincère en s'excusant? Probablement rien, seulement je savais qu'il n'avait aucune raison de vouloir s'excuser à part pour soulager sa conscience, il ne faisait donc pas ça pour son intérêt personnel. Mais j'avais beau avoir envie de lui pardonner, ça me prendrait du temps avant de totalement oublié ce qu'il avait fait. Donovan plaidait alors la folie, une paranoïa qui l'avait poussé à agir ainsi. Dans un sens je pouvais comprendre. Peut être que si la situation avaient été inversée peut être que j'aurais agi de la même façon. C'est vrai que moi-même je ne faisais pas confiance aux gens du Capitole et pourtant j'étais originaire de là-bas. Et puis, il ne devait pas être le seul à penser comme lui. J'en avais encore la preuve aujourd'hui avec des personnes comme Atala. Je ne savais pas pourquoi mais elle était totalement incapable de me faire confiance sachant que je venais du Capitole et pourtant cela faisait pas mal de temps que nous étions voisines. Sa haine du Capitole devait être tellement grande qu'elle ne pouvait même pas imaginer que certaines personnes de là-bas soient des gens biens. En fait, en y réfléchissant je le comprenais, comme je comprenais tout ceux qui n'arrivaient pas à me faire réellement confiance, et peut être que c'était ça qui me permettrait de lui pardonner. « Je crois que... je comprends pourquoi tu as fait ça... Tu voulais juste te protéger et protéger tous ceux qui sont ici. J'aurais peut-être fait pareil à ta place... » Peut être pas, mais c'était possible que je fasse la même chose à sa place. Que je lui dis qu'il fallait qu'il me montre qu'il était désolé, il fut un parfait idiot en pensant que je voulais qu'ils se suicide, se mutile ou je ne sais quoi. Je ne demandais pas grand chose, je voulais simplement qu'il me montre qu'il avait confiance en moi comme avant qu'il ne sache que je venais du Capitole et qui étais mes parents. J'eus alors une idée. « Tu n'es qu'un idiot... Mais si tu veux me montrer que t'as vraiment de nouveau confiance en moi, tu n'as qu'à me faire travailler avec toi de temps en temps. Si tu as vraiment confiance, ça ne devrait pas te gêner de m'apprendre à fabriquer des armes non? ». Je n'avais pas spécialement envie d'apprendre à fabriquer les armes et je n'avais pas forcément le temps pour, mais je voulais le tester, je voulais voir s'il avait vraiment confiance en moi ou pas... [désolée c'est pas génial mais j'en suis à mon troisième RP de l'après midi alors je suis un peu vidée niveau inspiration :/] |
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN Mar 10 Jan - 22:49 | |
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amy&donovan❝ I'M SORRY... ❞ Le Capitole. Cette ville m'étais totalement inconnue. Et pourtant, c'est elle qui gouvernait les territoires de Panem. Comment pouvait-on être aussi ignorant sur sa propre nation ? Il n'y avait aucun contact entre les district. Moi, j'étais parti du 3 pour me rendre au 13. J'avais traversé des terres. J'avais regardé avec précision et rapidité les paysages. J'en étais arrivé à la pensée que les habitants de Panem ignoraient tout. Pas de reportage sur le Capitole (hors Post Hunger Games). Pas de nouvelles circulant entre les frontière. C'est ce qui faisait leur faiblesse. Le Capitole. Juste pour nourrir ma curiosité, j'aurais bien voulu me rendre là-bas. Cette ville qu'on disait immense avait longtemps aviver mes sens. Je me demandais comment vivais les gens là-bas. Quelle était leur nourriture, leur loisirs ? Pendant les Hunger Games, on pouvait y découvrir la mode ou encore les métiers des habitants. Mais, ça n'avait pas suffi à éteindre ma curiosité. A l'arrivée d'Amy, j'avais dans l'espoir d'en savoir plus sur sa ville d'origine. Mais rien en elle n'aspirait à revivre ses jours au Capitole. J'avais été idiot de ne pas m'en être rendu compte. Evidemment, je détestais ces gens qui vivaient dans insouciance alors que nous, simple habitants, n'étions que des marionnettes qu'ils aimaient faire souffrir. Maintenant, je n'avais plus peur d'eux. J'étais dans le District 13. Tout ce dont j'avais à me soucier, ce sont ceux qui n'ont pas eu notre chance, ceux qui sont encore à travailler dans des conditions de vie surhumaines. C'est ce qui m'a poussé à raconter mes suspicions à propos d'Amy. Parce que même si elle était ici, dans le camp des rebelles, elle avait appartenu à ce monde. Appartenu de mon point de vue puisque du sien elle ne s'y est jamais senti chez elle. J'allais m'éloigner. J'étais en colère contre moi, contre elle. Si seulement tout ceci ne s'était pas passé il y a quelques années. Si seulement elle pouvait lire dans mes pensées! Je fis la moue. On ne pourra pas dire que je n'aurais pas essayé de reconstruire les ponts. Je lui tournais déjà le dos lorsque j'entendis la voix d'Amy, hésitante. Je m'arrêtai dans mon mouvement et mon corps pivota sur place. Je n'osai sourire. J'espérai que de sa bouche ne sortirait aucun reniement. Elle comprenait ? Non, pas de la façon dont j'aurais voulu. Je lui avais fait mal. Même si je protégeai mon entourage, je n'aurais jamais du faire un truc pareil. Elle avait le droit de me taper, de se défouler sur moi, voire de m'insulter. Je comprendrais. Les paroles suivantes qu'elle m'adressèrent me fit sourire pour de bon. Elle avait pris ma dernière phrase au sens propre alors que c'était purement sarcastique. Je décidais de ne pas le lui faire de remarques sur ce point. Ce n'était pas le temps de la vexer. Et puis, il y eu la demande. Amy voulait que je la conditionne à manier et à l'arme à feu. Je savais que ce n'était pas son fort (quoiqu'elle ait pu changer sur ses préférence depuis), alors je crois que la surprise me parcouru le visage. - Eh bien... oui. Passer du temps avec elle. Bien sûr que je le voulais! Cela faisait des lustres que j'attendais qu'elle me regarde normalement, qu'elle me reparle avec une voix douce et non rageuse. Je ne pouvais rien demander de plus. Mon coeur semblait déjà plus relâché et plus léger. Cependant, je savais qu'Amy et moi n'allions pas devenir proche du jour au lendemain. Je la comprenais. Le temps devait entrer en scène. - I'm in. Mon atelier n'était pas loin et Amy voulait qu'on y aille. Pourtant, je préférai mille fois discuter avec elle plutôt que de bosser sur un des objet. - Ou sinon c'est l'heure de déjeuner. On peut essayer d'avoir une place dans la salle de restauration... comme tu veux.{HJ : j'ai bien aimé ton poste moi par contre le mien... }
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| Sujet: Re: ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN | |
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| | | | ❝To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you. ❞ AMY&DONOVAN | |
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