|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. Mar 20 Déc - 17:04 | |
| Les minutes défilaient et il fallait que je me dépêche. Il fallait absolument que j'arrive à ma chambre avant qu'il ne soi trop tard, sinon je ne pourrais même pas lui dire au revoir. Normalement je devrais être en train d'aider au Centre de soins en changeant les pansements de certains blessés ou amenant les médicaments à des rebelles du 13 malades. Je m'exposais à des ennuis pour ne pas avoir respecter mon programme mais je m'en fichais car l'idée de le laisser partir sans lui dire au revoir me paraissait insupportable, bien que l'idée d'être obligée de le voir partir l'était tout autant seulement je ne pouvais rien y changer. Je courais alors à toute allure dans les couloirs bousculant certaines personnes au passage en criant des "Désolée" à chaque fois que ça arrivait sans pour autant arrêter de courir. Je n'avais pas vu l'heure et j'avais peur de le rater si je m'arrêtais alors il fallait que je continue. Aujourd'hui j'avais l'impression que le chemin était bien plus long que d'habitude et pourtant c'était exactement le même que je prenais tous les jours. Certaines personnes que je connaissais bien me souriaient certainement en pensant que j'allais discuter avec elles mais je ne m'arrêtais pas pour autant me contentant de lancer un simple "Pas le temps". Finalement après quelques minutes de course effrénée j'arrivais enfin à destination. Je posais alors ma main sur la poignée priant pour ne pas ouvrir la porte sur une chambre vide. Ouvrant doucement la porte je croisais les doigts pour ne pas avoir couru pour rien et un soulagement énorme s'empara de moi quand mes yeux se posèrent sur Bertholdi. Dieu soit loué il n'était pas encore parti. J'entrais alors dans la chambre que nous partagions depuis quelques mois et fermait la porte derrière moi. « J'ai bien cru que je n'arriverais jamais à temps! ». Mon ami semblait occupé à préparer ses dernières affaires, je m'asseyais alors sur mon lit en attendant qu'il finisse. « Tu es sûr de vouloir partir? Tu sais rien ne t'y oblige. Je sais que tu veux te rendre utile pour la cause et que tu t'es engagé à le faire mais tu peux toujours te rétracter c'est pas pour autant qu'il te banniront ou te brûleront vif. Enfin je dis pas ça parce que je veux pas que tu fasses ça mais parce que c'est dangereux! Imagine ce qui t'arriverait si... » Voyant son regard amusé je m'interrompit « Je parle trop c'est ça? » C'était une chose qui m'arrivait très souvent, des fois je me laissais complètement emporté par mes paroles et j'en perdais moi-même le fil. En général quand on cherche un de mes défauts, celui qui vient en premier à l'esprit c'était trop bavarde et j'étais encore en train de le montrer. |
| | |
| Sujet: Re: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. Mar 20 Déc - 18:40 | |
|
La mission était tombée, comme cela, d'une façon inévitable. Bertholdi ne pouvait refuser, non. Il le devait bien au district treize. Il n'était pas un rebelle pour rien après tout. Rester et soigner les gens ne servait pas tellement à grand chose. Aller au Capitole pour récupérer des informations qui se révéleraient utiles au contraire était quelque chose qu'il acceptait de faire. Il était ravi, il jubilait de pouvoir enfin servir à quelque chose et de prouver qu'il était bien du côté du district treize. Il avait même adorer la tête de plusieurs personnes qui ne l'aimait pas plus que cela quand l'annonce de sa mission avait été faite. Et au contraire il n'avait pas aimé celle de ses proches au district treize telle que Amy avec qui il partageait sa chambre. C'était elle qui lui avait fait confiance dès qu'il était arrivé au district treize alors qu'il avait passé son enfance au Capitole. C'était elle qui l'avait intégré aux rebelles, elle qui leur avait prouvé qu'il était vraiment de leur côté. Rapidement une confiance et une amitié très forte s'était construite entre eux. Il avait vraiment le coeur brisé de la laisser ainsi et de la laisser s'inquiéter inutilement pour lui.
Aujourd'hui il devait partir et donc faire ses derniers préparatifs. Il n'avait pas dit au revoir à ses proches, il refusait tout bonnement de verser une larme devant eux comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient. Bien que ne pas voir ces proches une dernière fois lui coûtait, il s'en félicitait. Le jeune homme s'affairait donc à mettre soigneusement les dernières affaires qu'il avait trié dans son sac. Il ne put s'empêcher de lancer un regard sur les affaires d'Amy. Elle allait vraiment lui manquer. Et c'est tout naturellement que cette dernière déboula, toute rouge, dans leur chambre. Ébahi, le jeune homme restait immobile dans la chambre, un pull à la main. Il essaya de murmurer son prénom mais il n'y arrivait pas. Commet savait-elle qu'il partait à cette heure ? Bien entendu Amy commença à débiter des paroles aussi vite qu'elle le pouvait comme si une bombe allait sauter dans la chambre. Amusé il suivit la tirade de la jeune femme avec un sourire. « J'ai bien cru que je n'arriverais jamais à temps ! » Oui, lui aussi. Il rangea les affaires qu'il avait dans les mains tandis que la jeune femme reprenait son souffle. « Tu es sûr de vouloir partir? Tu sais rien ne t'y oblige. Je sais que tu veux te rendre utile pour la cause et que tu t'es engagé à le faire mais tu peux toujours te rétracter c'est pas pour autant qu'il te banniront ou te brûleront vif. Enfin je dis pas ça parce que je veux pas que tu fasses ça mais parce que c'est dangereux ! Imagine ce qui t'arriverait si... »
Peiné, il plongea un regard désolé sur Amy. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne changerait pas d'avis. Sans un mot il ferma son sac et le posa au sol. En quelques pas il rejoignit Amy, une lueur amusée brillant dans ses yeux. « Je parle trop c'est ça ? » Le jeune homme hocha la tête. Amy restera toujours Amy. « Tu sais bien que il m'est impossible de ne pas y aller .. »
|
| | |
| Sujet: Re: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. Mer 21 Déc - 17:12 | |
| Ce que la vie pouvait être injuste parfois. Je venais à peine de retrouver Bertholdi qu'on me l'enlevait à nouveau. Certes c'était ma faute si on s'était perdu de vue, tout ça parce que j'étais une adolescente blessée quand son meilleur ami pour lequel elle avait le béguin sortait avec une de ses amies. Surtout que je ne lui avait jamais dit mes sentiments alors il n'avait même pas dû comprendre pourquoi je lui en voulais. Plusieurs fois j'avais voulu revenir vers lui mais à chaque fois je me disais que c'était peut être mieux ainsi, que nos vies étaient faites pour prendre des chemins différents pour ne plus se recroiser. Et pourtant j'avais tort. Enfin bref, alors que je pouvais enfin repasser à nouveau du temps avec lui voilà que la vie me l'enlevait à nouveau. Lorsqu'il m'avait annoncé sa mission avant qu'elle ne le soit officiellement j'étais tombée des nues. J'avais même proposé de prendre sa place bien que je sache pertinemment que jamais on ne me laisserait faire car ils avaient besoin de moi ici pour aider au Centre de soins, déjà qu'on manquait de personnes s'ils me laissaient partir ça ferait encore plus de boulot pour ceux qui restaient. Seulement je savais que cette mission était risquée et je ne voulais pas le perdre à nouveau. Mais comme c'était ce qu'il voulait vraiment je ne pouvais pas l'en empêcher, ça aurait été totalement égoïste et de toute façon c'était peine perdue. J'avais aussi compris qu'il ne voulait pas faire d'adieux car il ne m'avait même pas dit à quelle heure il partait seulement ça je n'allais pas le laisser faire. De toute façon je savais qu'il était pas le seul à avoir l'info, alors depuis une semaine j'avais fait chié toutes les personnes susceptibles d'avoir l'info pour qu'elles me la donne, et quand je voulais être vraiment chiante je pouvais être redoutablement efficace. Une de mes victimes avait craqué au bout d'à peine 24 heures et m'avait donné l'heure de départ. Mais je n'avais pas dit à Bertholdi que je le savais car le connaissant il aurait été capable de faire changer l'heure au dernier moment pour que je ne puisse pas venir lui dire au revoir. Alors que j'entrais à peine, je partais dans une nouvelle tirade pour être sûre que c'était vraiment ce qu'il voulait je voyais son regard mi-amusé mi-peiné. Alors quand je demandais si je parlais trop il hocha la tête pour me dire oui. Bon cette question était purement rhétorique donc je connaissais déjà la réponse. Une fois ses affaires prêtes il posa son sac par terre et vint me rejoindre. « Tu sais bien que il m'est impossible de ne pas y aller ... » Je fis alors un petit sourire triste. « Je le sais mais tu peux pas m'en vouloir d'avoir essayé... » Je jetais un regard en direction de son lit et de ses affaires. Alors que d'habitude des affaires trainaient, là tout été nikel comme si Bertholdi n'était jamais passé par là. Je savais que voir son lit ainsi tous les jours allait m'attrister. Peut être que je devrais changer de chambre le temps de son absence pour ne pas rester seule, mais bon ça n'était pas ma priorité maintenant. Pour ne pas rester dans une ambiance triste je décidais de taquiner un peu mon ami. « Il aura fallu que tu partes pour que tu te décides enfin à ranger tes affaires! Si j'avais su avant je t'aurais fait croire qu'on changeait de chambre pour que tu ranges! »
|
| | |
| Sujet: Re: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. Sam 31 Déc - 17:09 | |
|
Si Betholdi avait refusé de prévenir tous ces proches qui se trouvent au district treize, ce n'était pas pour paraître insensible. Quoique si d'une certaine manière, puisque c'était pour éviter d'avoir à faire à eux lorsqu'il partirait pour le Capitole. Les larmes, les sentiments, tout ça n'était pas pour lui. Bien qu'il ne se priverait pas d'être triste et de ressentir un certain manque, il détestait montrer ce genre de faiblesse devant les autres. Voir Amy dans leur chambre, totalement essoufflée et bavarde, l'enchantait à la fois et le rendait quelque part furieux. Qui a bien pu la prévenir alors qu'il avait clairement défini que personne ne devait être au courant à part les responsables de sa mission ?
La voix triste d'Amy s'éleva alors qu'il essayait de qui l'information pouvait venir. « Je le sais mais tu peux pas m'en vouloir d'avoir essayé ... » Encore perdu dans ses pensées, il ne trouva rien à répondre à la jeune femme. Que pouvait-il lui dire ? Répondre que cela ne sert à rien d'essayer de faire changer d'avis un rebelle qui va partir en mission puisque cela revient à faire quelque chose d'impossible comme faire pleuvoir dans le désert ? Non. Bien que maladroite, elle veut bien faire. C'est ce qu'il lui avait plu chez elle dès qu'il l'avait rencontré.
Suivant le regard de la jeune femme sur son lit et ses affaires, il se mordit la lèvre inférieure. Elle devait sûrement penser à sa future absence et elle s'en rendra compte tous les jours puisque son lit ne sera jamais défait avant qu'il ne revienne ou que quelqu'un prenne sa place, ce qu'Amy aurait sans doute du mal à accepter. Même le bazar qui occupe la chambre à cause du jeune homme allait la toucher. Apparemment elle devait penser la même chose car elle essaya de plaisanter pour détendre l’atmosphère, ce que le jeune homme n'a même pas penser faire pour la soulager tant qu'il le pouvait. « Il aura fallu que tu partes pour que tu te décides enfin à ranger tes affaires ! Si j'avais su avant je t'aurais fait croire qu'on changeait de chambre pour que tu ranges ! » C'est sans doute toute la fatigue, l'excitation et les nerfs qui causaient cela mais Bertholdi ne put s'empêcher d'éclater de rire. Sacré Amy. Elle saura toujours l'étonner.
Reprenant consistance quelques minutes après, il se redressa et haussa un sourcil. « Et bien maintenant tu sauras comment t'y prendre avec moi ou un quelqu'un d'aussi bordélique. » Le jeune homme s'esclaffa avant de jeter un bref regard à sa montre. Il lui restait une quinzaine de minutes avant de partir. La jeune femme devait s'en douter puisque le visage du rebelle se décomposa presque. La présence d'Amy ici rendait son départ difficile, plus que ce qu'il s'imaginait. « C'est bientôt l'heure. » Bien qu'il voulait sa voix enthousiaste voire réconfortante, elle se brisa vers la fin.
|
| | |
| Sujet: Re: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. Mar 10 Jan - 16:11 | |
| L'humour était ma seule défense à cet instant. Je m'étais promis de ne pas pleurer en venant lui dire au revoir car je ne voulais pas que la dernière image qu'il ait de moi une fois partie soit moi en train de pleurer comme une madeleine. Certes j'étais vraiment peinée par son départ, et je le serais certainement pendant quelques temps mais il fallait que je sois forte. J'allais reprendre mon quotidien même après son départ entre les entrainements avec Timéo, mes heures de garde au Centre de soins, mes tentatives de rendre plus sociable Graham et de gagner la confiance de ma voisine Atala. Ce n'est pas comme si je perdais toute ma vie et que je devais totalement me reconstruire totalement après son départ. Mais une chose était sûre, son absence laissera un grand vide pour moi... C'est pourquoi à cet instant, l'humour me semblait être la seule chose qui pourrait m'empêcher de penser au vide qu'il laisserait. De toute façon, c'était dans mon habitude de plaisanter dés que je voulais éviter quelque chose. Lorsque je devais par exemple donner une réponse que je ne voulais pas dire j'utilisais l'humour pour me défiler. Oui c'est ça, l'humour est en fait mon meilleur moyen pour fuir ce que je ressentais ou pensait. Et apparemment Betholdi avait autant besoin que moi de cet humour car il a littéralement explosé de rire après ma taquinerie. Je riais alors avec lui avec un mélange de réel rire, d'anxiété et d'envie de pleurer. Heureusement seul le réel rire ressortait vraiment et Bertholdi ne voyait sûrement pas le reste. « Et bien maintenant tu sauras comment t'y prendre avec moi ou un quelqu'un d'aussi bordélique. » Je riais à nouveau avec lui avant d'ajouter. « Je retiens ça pour quand tu rentreras! ». Cette pensée m'attrista plus qu'autre chose car je ne savais absolument pas quand il rentrera. Dans plusieurs semaines, plusieurs mois, un an, deux ans? Je n'en avait pas la moindre idée et peut être que lui non plus. En tout cas, il fallait qu'il revienne un jour ou l'autre car je ne supporterais pas l'idée qu'il ne revienne jamais ici. Je chassais bien vite cette idée de ma tête car elle était totalement déprimante et pouvait contribuer à me faire pleurer alors que je faisais tout pour retenir mes larmes. Je vis alors mon ami et futur ex colocataire jetais un oeil à sa montre avant de dire d'une voix qui se brisa dans les derniers sons « C'est bientôt l'heure. ». Avec ça j'avais oublié que si je tenais tant à lui dire au revoir juste avant son départ c'était également pour lui demander un service. « Attends deux secondes... ». Je me levais alors pour me diriger vers le tiroir contenant mes effets personnels. Il n'y avait pas grand chose dans ce tiroir. Dedans se trouvait une photo de Julius et moi prise la veille de mon départ pour le District 13, un livre d'histoires qu'il m'avait offert et que je relisais quand j'avais besoin de me changer les idées, et pour finir un carnet avec un stylo. Dans ce carnet j'avais écrit toute l'injustice que j'avais en traversant les districts 2, 5 et 11 en venant dans le D13. Ce carnet s'était ce qui me rappelait pourquoi j'étais ici et pour quoi j'étais prête à me battre et mourir. Ces 3 choses représentaient vraiment mes biens les plus précieux. Depuis quelques jours, il y avait également un quatrième objet. Il s'agissait d'une lettre que j'avais écrite pour Julius. Je savais que je ne pouvais communiquer par correspondance avec le Capitole mais j'espérais réellement que Bertholdi pourrait donner cette lettre à Julius pendant son séjour au Capitole. Je n'avais pas écrit une très longue lettre pour mon grand frère mais je lui disais que j'étais heureuse ici, que je faisais vraiment ce qu'il me semblait juste, que j'espérais qu'il n'avait pas été trop déçu par ma façon de partir en lui laissant une simple lettre. Je lui disais aussi que mon plus grand rêve était de pouvoir le revoir ne serait-ce qu'une seule fois et qu'il me manquait plus que tout. Je savais que je n'aurais pas de réponses à cette lettre car jamais le Capitole ne laisserait un de ses habitants envoyer du courrier au District 13 mais au moins je savais qu'il serait rassuré de me savoir en bonne santé et heureuse, et c'était ça le plus important pour moi. Je prenais alors l'enveloppe et revint vers Bertholdi. « Est-ce que je peux te demander un service? » Je tendais alors la lettre vers lui. « Une fois au Capitole, tu pourras donner ça à Julius? » Il n'était aucunement obligé d'accepter, certes je serais un peu déçue s'il refusait de le faire mais je ne lui en tenais pas rigueur car ce genre de service pouvait compromettre son infiltration. Seulement je savais que Julius ne parlerait jamais de cette lettre à qui que ce soit pour me protéger et personne ne saurait donc que Bertholdi avait fait passer cette lettre mis à part lui, Julius et moi... |
| | |
| Sujet: Re: BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. | |
| |
| | | | BERTHOLDI&AMY ▲ hard to say goodbye. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|