delilah rose drew

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

C'est une bonne question. Je dois avouer que je ne me la suis jamais posée. J'ai bien cru mourir, une fois, lorsque j'ai soi disant manqué de respect à un pacificateur de mon ancien district. Il s'est monté particulièrement violent avec moi, et je me suis vraiment vu crever dans le caniveau. Je me suis rendue compte que je ne voulais absolument pas mourir seule. Peu importe la façon dont je dois mourir, j'espère que ce sera entourée de ce que j'aime.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je ne prétends pas être assez courageuse pour mourir en l'honneur de ma patrie. Je ne me sens pas vraiment attachée à Panem. Il est par contre évident que je pourrais mourir pour ma famille. Nous avons des liens très forts, même si mon départ pourraient prouver le contraire. C'est eux qui font ma force, et il ne se passe pas un jour sans que je repense à la vie que je menais avant, et à la vie que j'aurais si j'étais toujours avec eux, ou si eux étaient venus avec moi. Ils me manquent, et si je devais revenir, et me battre pour eux, je le ferais sans hésiter.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Je ne l'avais jamais dis à personne auparavant, mais je me débrouille plutôt bien en lancer de couteaux, et autres objets tranchants. Durant toute mon adolescence, j'ai été angoissée à l'idée d'être appelée pour les jeux. J'avais peur de mourir. Alors tous les jours, je m'entraînais à lancer les couteaux de cuisine de ma mère, et surtout réussir à viser correctement. Je ne suis pas persuadée que cela m'aurait beaucoup aidé une fois dans l'arène, mais cette capacité m'est restée.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non, pas du tout. C'est une véritable torture. Etant issue des districts, comme tous ces pauvres jeunes, j'ai moi aussi connu la peur, et l'angoisse d'entendre mon nom tiré au sort. Et puis, les jeux n'ont pas laissé ma famille indemne. Mon frère a été appelé l'année de ses dix-huit ans. Il avait été épargné jusque là, et il ne lui restait plus qu'une année à passer pour être tranquille. Malheureusement, le destin en avait décidé autrement pour lui. Il n'est jamais revenu. C'est depuis ce jour que mon angoisse a augmenté d'autant plus, et c'est également depuis ce jour que j'ai commencé à m'entraîner au lancer d'objets tranchants.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je n'ai pas l'intention de les rejoindre. En revanche, j'espère de tout mon coeur qu'ils vont réussir à s'en sortir, et à mobiliser suffisamment de personnes pour faire bouger les choses. Même si je suis obligée de le cacher dans ma vie de tous les jours, je suis secrètement ravie de cette nouvelle. Elle permet de nous redonner à tous (habitants des districts) un espoir.

reality is here.

Bonjour, bonsoir.
Je m'appelle Estelle, mais sur les forums on me connaît -ou pas- sous le pseudo de Stoule. J'ai 18 ans, et si vous voulez tout savoir, je suis en première année de droit. Sachant que je suis en vacances, je pourrais venir tous les jours, et longtemps en temps normal, j'arrive à me connecter quotidiennement, mais mes réponses aux RP se font plutôt le week end. Sinon, je n'ai pas vu le livre, mais il est sur ma table de nuit bien sagement. Il faut juste que je finisse mon autre livre (a)
Et bien, ça m'a l'air d'être tout.

FEATURING cintia dicker © COPYRIGHT tumblr

tell us your story.

life fast, and die young

2297, district onze.
« Nous n'avons plus rien, James. J'ai tout envoyé au capitole hier. Les récoltes sont toutes parties. » soupirait Molly, affalée sur son canapé. A ses côtés, son mari lui saisit tendrement la main, et la regarda en souriant. « T'en fais pas, ma chérie. Ça va aller. » affirma-t-il en lui déposa un baiser sur le front, lui-même très peu sûr de ce qu'il venait de dire. L'hiver allait être rude. Durant la saison, les récoltes étaient moins abondantes que l'année précédente, tant et si bien qu'ils n'avaient presque plus de quoi nourrir leurs deux enfants. Recroquevillée en haut des escaliers, Delilah était assise sur une marche. Elle écoutait, inquiète, le discours de ses parents. Alors âgée de onze ans, elle avait déjà compris que le temps étaient durs. Elle ne connaissait pas grand chose à la vie, pourtant elle était déjà un peu perturbée. L'année prochaine, son nom serait inclus au tirage au sort. Elle était persuadée qu'elle allait être tirée. Arrivant sans bruit dans son dos, son frère entoura ses épaules de ses bras, la faisant sursauter. Rassurée par ce contact, Delilah ferma les yeux, et se tourna vers lui pour lui rendre son étreinte. « Tu penses qu'on va avoir assez à manger cet hiver ? » questionna-t-elle. « Bien sûr, pourquoi ce ne serait pas le cas ? T'as pas à t'inquiéter, soeurette. » répondit Jayson, se voulant rassurant. La rousse ne répondit rien. « Tu crois que tu vas être tiré au sort ? » déglutit-elle. C'était sa plus grande peur. Le visage de son frère s'assombrit l'espace d'un instant. Puis, il se reprit, et retrouva son sourire radieux. « Delilah... ça fait 7 ans que je passe à travers les mailles du filet ! Je vois pas pourquoi ma chance me lâcherait cette année ! » répondit-il avec un petit clin d'oeil. Sa soeur sauta dans ses bras, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait avec ses petits muscles. Elle avait peur. Et elle avait raison.

2309, district onze.
Le quartier était déjà enveloppé de son manteau noir. Les pas de Delilah résonnaient dans la nuit. Elle marchait à allure rapide, n'aimant pas trop traîner le soir. Elle avait vingt ans, les temps avaient bien changé depuis 2297. Son frère avait été appelé aux jeux. Il n'en était jamais revenu. Depuis ce temps là, la famille Drew n'était plus la même. Molly ne s'en était jamais vraiment remise, bien qu'elle prétendait le contraire. James, quant à lui, ne valait guère mieux. Delilah se débrouillait comme elle le pouvait pour rapporter de l'argent, elle enchaînait le petits boulots sans grande importance, mais qui lui permettait à elle ainsi que ses parents de manger convenablement. Perdue dans ses pensées, alors qu'elle rêvait d'une vie meilleure, elle n'entendit pas tout de suite qu'elle était suivie. Ce n'est que lorsqu'une main se posa sur son épaule, qu'elle sursauta et ne put retenir un petit cri. « C'est moi, Delilah. » fit la voix. Le sang de la rousse se glaça. C'était Daemon, le pacificateur. La jeune femme le connaissait plutôt bien. Il n'avait jamais caché son attirance pour elle. Ils leur arrivaient même de coucher ensemble, mais Delilah ne faisait cela que parce qu'elle savait que Daemon lui donnerait de l'argent en échange. Il y a peu, elle avait coupé le contact avec lui, n'arrivant plus à supporter cette relation malsaine. Mais visiblement, il ne l'entendait pas de la même oreille. « Qu'est-ce que tu veux ? » fit-elle sans se retourner vers lui. « Je peux te faire partir d'ici. Tu peux aller vivre au Capitole. Pars avec moi. » annonça-t-il.
La semaine suivante, Delilah faisait ses valises pour aller tenter sa chance ailleurs, pour démarrer une nouvelle vie.