Datev Jonas Grant

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La mort je l'ai vue de près et elle n'avait pas vraiment la tête que j'imaginais. Depuis que je suis sortie du systéme du Jeu, cette pensée n'a plus traversé mon esprit. Je vais mourir je le sais, un jour ou l'autre mais je ne veux pas réfléchir au pourquoi du comment. Je veux une surprise, pas quelque chose de grandiose, mourir dans mon sommeil, vieille, entourée par ma famille m'irait parfaitement. La gloire dans la mort ne m'interesse pas du tout. D'autant plus qu'elle est douloureuse, je veux une mort paisible, loin du sang et de la douleur, proche de la paix.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour les gens qui me sont proches j'imagine, ça a été ma motivation première dans les Jeux, lorsque j'ai prit la place de mon frère. Je n'aurais pas supporté le voir mourir sur un écran géant alors que la foule acclamerait celui ou celle qui lui aurait oté la vie, plutôt moi que lui. Même si quelques années plus tard il a perdu la vie à cause d'une maladie, là encore j'aurais voulu prendre sa place, j'étais très suicidaire à une époque je m'en rends compte maintenant. Ma vie je m'en fichais royalement, je pouvais la donner pour les autres, pour ceux qui la méritait, moi je ne la méritait pas...

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Le tir à l'arc à toujours été ma spécialité dans la famille, assez utile d'ailleurs car cela nous permettait de manger un vrai repas, au lieu de se contenter de graines récoltées par ci par là. Cette abilité m'a également énormemment servit lors des jeux, pour la nourriture mais aussi dans un but un peu plus funeste lorsqu'il fallait éliminer les autres concurrents. On a beau dire que c'est une arme 'lointaine', ce n'est pas évident de supporter la vue de sa flèche traversant de part en part le corps de sa victime...

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ca a failli mais je suis porté volontaire à la place de mon frère. Je n'aurais pas supporté de le voir participer au jeu, lui si innocent, il n'était pas prêt à tuer pour survivre, je sais qu'il se serait fait manger en quelques minutes. Non pas qu'il ne soit pas talentueux, loin de là, mais les Jeux ne sont pas fait pour lui. Ma cousine a également participé au jeu lorsqu'elle avait 18 ans, quelques années après moi, malheureusement elle n'a pas survécu bien qu'elle soit allée loin dans le jeu. Si j'avais pu j'aurais prit sa place mais j'avais 20 ans et je ne pouvais plus participer. Mes amis ont eu plus de 'chance' d'une certaine manière, aucun n'a été choisit mais certaines personnes de leurs familles oui.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J'avoue que j'aimerais beaucoup les rejoindre, les Jeux ont détruit ma famille et celle de mes amis. Ils m'ont détruit aussi même si d'une certaine manière ils m'ont redonné l'envie de vivre, ironique non ? Mais ce genre de célébration ne peut plus durer, on a beau avoir la technologie avancé et tout ce qui s'ensuit, nous avons reprit les vieilles traditions des gladiateurs, à la différence que la majorité d'entre eux étaient volontaires. Je me souviens encore des acclamations de la foule durant les combat, comment leur soif de sang distendait leurs traits pourtant parfaits. J'en aurais vomis si je n'avais pas eu des affaires un poil plus pressantes. Discrètement, et en secret de mes proches, j'essaye de trouver une entrer, une faille pour faire la connaissance de Rebelles mais comme je m'en doutais, c'est moins facile à faire qu'à dire...

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 0 chances d'être tiré au sort car j'ai passé l'âge de participer aux Jeux. J'EXERCE LE MÉTIER DE mineur ET POUR TOUT VOUS DIRE, Jen'aime pas, mais il faut bien manger pour vivre. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 35 ans JE ne peux plus et j'ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je déteste ça. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

(Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est assez libre.)



Je cours, depuis longtemps, trop longtemps. Mon corps commence à fatiguer, cela fait maintenant plusieurs jours que les Jeux ont commencé. J'arrive à me nourrir et à me reposer plutôt décemment mais le stress ne favorise rien de tout cela. J'ai peur, même si je ne veux pas l'accepter, j'ai peur. Je ne veux pas mourrir ainsi, pas devant autant de gens qui n'en ont rien à faire de moi. Seul le dernier debout leur importe, les autres, ceux qui ont perdus sont rapidement oubliés. Moi je n'oublie pas ceux que j'ai du tuer, chaque nuit leurs visages repassent dans mon esprit.

Une flèche me frôle mais celle qui suit transperce ma jambe et je m'écroule au sol dans un cri de douleur. Je dois me relever, sinon je serais à leur merci, mon camarade est déjà mort deux jours auparavant, personne ne viendra m'aider. La douleur est terrible lorsque je force sur ma jambe pour me relever. Je cache ma douleur pour ne pas révéler ma position. Il ne me reste qu'une seule option pour espérer me tirer de la en vie et affronter un autre jour.

Je regarde tout autour de moi et aperçoit un arbre d'une taille nécessaire à ce dont j'ai besoin. Je clopine pour y aller, la douleur à chaque fois que je pose ma jambe blessée est de plus en plus forte mais je m'efforce de l'occulter pour me concentrer sur mon objectif. J'arrive enfin à l'arbre et derrière moi j'entends les exclamations de mes poursuivants. J'attrape les premières branches et me hisse de plus en plus haut, ne me servant que de mes bras et ma jambe valide pour grimper au plus vite. En heurtant une branche, ma jambe blessée se rappelle à mon bon souvenir, m'arrachant un cri de surprise mélé à de la douleur. Près de ma position, mes poursuivants se taisent, ce sont deux jeunes hommes, de 16 ans environ. Dans une autre vie nous pourrions être potes, dans une autre vie, je n'aurais pas à les tuer pour vivre.

J'essaye de trouver la meilleure position pour n'avoir qu'à utiliser deux flèches. Ils sont tout proches, j'entends leurs pas dans les herbes. Je calme ma respiration folle, mon corps tout entier tremble mais je lutte contre l'angoisse pour assurer mes tirs. Quelques minutes et le premier s'écroule, mort sur le coup, attirant l'attention de son copain qui se précipite vers lui. J'arme de nouveau mon arc et vise sa forme penchée vers son ami et je réalise alors qu'il pleure, son corps tremble de ses sanglots. Je ferme les yeux et déglutis. Je ne peux pas le tuer. Il vient de perdre son compagnon, il est en position de faiblesse, c'est le moment où jamais. Je sens une larme rouler sur ma joue, ma décision est prise, une décision que je regretterais toute ma vie, j'en suis amérement conscient. J'ignore quel est l'instinct qui me pousse à faire ça, à vouloir vivre moi qui ait toujours souhaité l'inverse jusqu'à ce que les Jeux ne débutent.

Je prends une inspiration puis je lâche la corde. Mon adversaire tombe à son tour, recouvrant son ami. Je lâche mon arc doucement et à mon tour me met à sangloter avant de pleurer, toutes ces larmes qui ne sont jamais tombées jusqu'à maintenant coulent à torrent sur mes joues.

Je suis devenu l'un d'eux, je suis moi aussi un meurtrier...



"Elle est morte."

Ma mère vient d'entrer dans ma chambre, derrière elle j'entends les cris de sa soeur, la mère de ma cousine qui vient de perdre sa fille unique dans les Jeux. Deux semaines qu'ils avaient commencés, deux semaines qu'elle luttait, que l'on priait pour elle. Je déglutis, j'ignore quoi dire, quoi faire. Je connais la douleur d'une mère qui perd son enfant, j'ai vu la mienne lorsque mon frère est mort, j'ai vu celles de ceux que j'ai tué lors de mes propres Jeux. J'entends la porte se refermer derrière moi, étouffant à peine les pleurs de ma tante. J'entends la voix de ma mère la consoler mais je sais que son esprit est ailleurs. Elle n'a rien dit, mais je connais le fond de sa pensée. J'aurais pu l'aider, j'aurais pu fuir avec elle, l'emmener au loin. Mais j'ai refusé, un tel risque, c'était la prison pour moi, la mort pour elle. Autant qu'elle participe aux Jeux lui avais je répondu, là elle pourrait faire une différence. Depuis ses 12 ans, je passais une large partie de mon temps à l'entrainer, elle et les autres de notre famille. Je ne sais pas pourquoi ils voyaient en moi un sauveur. Je n'ai gagné mes Jeux que grâce à la chance, le reste, toutes les stratégies ce n'était rien. Je détestais leurs regards d'admiration quand je leur parlais des différentes épreuves, comment ils étaient accroché à chacune de mes paroles. Gagner c'est être un héros aux yeux des siens, mais jamais je ne me suis vu comme tel, mais peu de gens peuvent me comprendre. La plupart sont d'ailleurs morts...

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Scarlett est pas blonde, j'adère
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