about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour sa famille. Bien qu’Anthéa ne vive plus avec ses parents et qu’elle ne les voit plus beaucoup ils entrent évidemment dans cette catégorie. Toutefois, le premier membre de sa famille reste Félix à ses yeux. Il est l’homme qu’elle a épousé et qui fait prospérer leur situation, celui qui à l’ambition de les mener toujours plus haut. A choisir entre sa vie et celle de Félix, Anthéa suppose que la vie de Félix importe plus parce qu’elle aurait plus d’impacte.

Avec son fort désir de fonder une famille il faut également considérer qu’un enfant aurait droit absolu de vivre là où elle devrait mourir. Anthéa donnerait sans doute tout pour ses enfants et peut être même qu’enceinte elle y réfléchirait à deux fois avant de mourir pour Félix…

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Comme tout le monde ici Anthéa a grandit avec l’obligation de s’intéresser aux jeux, ce qui fait que les regarder est pour elle « normal » et elle n’y voit aucune perversité. Son regard sur ces derniers a cependant pu évoluer et aujourd’hui elle se fait parfois avoir au jeu des sentiments, venant lorsque Félix ne regarde pas en aide aux plus jeunes !

Elle croit que les jeux existent pour le bien de leur société. C’est ce qu’on lui a toujours apprit. Toutefois Deverell a semer la graine du doute chez elle avec ses différentes réformes et pendant les derniers jeux il est arrivé qu’elle détourne le regard pour ne pas assister aux drames.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Anthéa vit dans le peur des rebelles. On lui a apprit que c’était l’ennemi de la nation et qu’il ne cherchait qu’à anéantir la civilisation telle qu’elle la connaissait. En ce sens elle est soulagée que la révolte ait échouée et les histoires sur la rébellion dont on lui rabâche parfois les oreilles renforcent sans doute sa conviction dans l’existence bénéfique des Jeux ou des Pacificateurs. Deverell a toutefois grippé l’engrenage bien qu’elle n’ai pas non plus changer d’avis. Il est bien difficile de revenir sur toute une vie d’éducation et sur une peur que le gouvernement entretien à souhait pour justifier ses actes.

Anthéa n’irait toutefois pas prendre les armes non plus. Elle n’a pas l’âme guerrière et pourrait se faire embobiner par des jolis discours, même s’il faudrait parvenir à la convaincre qu’elle ne craint rien, ce qui n’est pas donné !

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Anthéa profite d’une vie confortable de luxe et de frivolité. Il est rare que son quotidien lui demande de faire des choix cornéliens et généralement elle se contente de se laisser porter par les évènements, Félix ayant souvent prit le partit de réfléchir et de choisir pour elle. Sans avoir vraiment décidé de fermer les yeux sur ce qui se passe en dehors du Capitole, Anthéa ne se pose pas vraiment de question non plus, ayant été élevé pour autre chose que la politique. Elle vit bien, dans une maison qui tient du manoir, entouré de gens qui l’apprécient –ou font semblant- et là encore elle se pose peu de question. Parfois pour vivre heureux il faut avoir l’air stupide.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur est plus qu’une croyance pour Anthéa : c’est un leitmotiv.  Elle est convaincue de son existence et pense parfois qu’elle le caresse et qu’il suffirait d’un rien pour le saisir à deux mains. La famille est ce qui symbolise le mieux pour elle cette idée. Sûrement parce qu’elle ignore être la seule à donner de l’amour dans son couple. Ou peut être qu’elle préfère l’ignorer, ce serait plus juste de le dire ainsi.

On dit qu’on est jamais content de ce qu’on a. Peut être donc que le bonheur est quelque chose qui doit rester à tout jamais inaccessible… Mais ça n’empêche personne d’essayer et Anthéa peut se montrer plus entêtée qu’elle n’en a l’air !

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Anthéa n’a jamais connu que cette organisation et pendant bien longtemps l’engrenage a semblé très bien huilé, fonctionnant à la perfection. De fait, remettre en cause le système lui aurait semblé être une hérésie jusqu’à il y a encore assez peu de temps. Toutefois qu’une personne cultivée, très au fait de la politique et si haut placé que Deverell y trouve décidément beaucoup à redire lui a fait remettre quelques unes de ses convictions en cause.

Elle se demande parfois si elle n’aurait pas dû profiter de ce que la circulation se faisait un peu mieux pour essayer d’aller jeter un œil aux district… Mais en étant plus réfléchit : l’idée la pétrifie un peu ! C’est juste… Disons que des incertitudes lui trottent à présent dans la tête.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

A fonder une famille. Ce ne va pas plus loin que ça. Voir ses formes changer pour s’arrondir et savoir que la vie prend forme dans ses entrailles, une moitié d’elle et de  Félix sur qui elle pourrait projeter tout l’amour qu’elle aspire à donner. Il est parfois difficile d’avoir de grands élans amoureux avec Félix mais un enfant dépendrait entièrement d’elle et ce serait un sentiment d’accomplissement pour elle que d’y répondre. Félix s’y refuse mais preuve qu’Anthéa ne fait pas que toujours lui dire « amen » elle n’a pas encore laissé tomber le sujet. C’est même encore pire avec le temps car Anthéa a bien conscience qu’avec les années leurs chances s’amenuisent petit à petit.

tell us your story.

PROPOSITION 1:

Anthéa est née il y a 35 ans au Capitole, comme ses parents avant elle et, finalement, comme plusieurs générations de membres de famille encore avant eux. A cette époque déjà sa famille vivait d’une fortune amassée dans les technologies de pointe. Son père était un homme à l’esprit vif, soucieux du détail et nature emportée tandis que sa mère était l’exemple même de la femme plus centrée sur la famille et sur le soutient sans faille à son mari. Inutile de dire que c’est chez elle qu’Anthéa puise généralement l’inspiration pour sa propre expérience… !

Elle a été élevée comme la plupart des petites filles du capitole mais sa mère et son père ont veillé à ce qu’elle reçoive également l’éducation « d’une dame » afin de faire un bon mariage plus tard qui profiterait au blason familiale.

Bien lettrée et pourvu d’une opinion, on apprit à Anthéa que celle-ci importait peu puisqu’il convenait à une femme de son rang qu’elle prenne l’opinion de son mari en toutes circonstances. Anthéa ne prit jamais cette éducation comme l’insulte que c’était. Oui c’est vrai, on lui demandait d’être belle et de se taire… Mais dans leur société, chacun doit être à sa place. Ceux qui naissent dans les districts comme ceux qui naissent au Capitole.

Elle s’intéressa toutefois de loin au business familial et fut toujours intéressée par ces nouvelles technologies qui sortaient des usines de son père et elle éprouvait une grande fierté à voir cette même technologie utilisée jusque dans les Jeux de la Faim eux-mêmes ! Parlant des jeux, Anthéa les a toujours suivit avec un intérêt peu marqué mais sans dégoût. Il était naturel pour elle d’y assister, comme tous les autres riches du Capitole ! Plus que de le prendre comme un devoir envers le Capitole elle le prenait comme un devoir envers ceux qui mourraient pour ce divertissement et qui ne devaient donc pas le faire vainement.

L’adolescence passa relativement sans ombre sur sa vie. Anthéa eu la chance de s’épanouir avec beauté et grâce. Cliché des femmes d’un autre temps peut être elle n’aspirait plus qu’à ce mariage de princesse qu’on lui avait promit lorsqu’elle était enfant. Le Prince de son propre conte de fée se présenta sous les traits de Félix Kennedy, un homme élégant, plus âgé qu’elle d’une 15 aine d’année et dont le regard pétillant d’intelligence l’avait très vite interpellé. Est-ce qu’elle était tombée sous son charme au premier regard ? Aujourd’hui encore elle ne saurait le dire… Jeune et influençable qu’elle était, Félix n’eut aucun mal à le lui faire croire en tout cas et après quelques négociations familiales et quelques rendez-vous, les noces furent rapidement programmées. Trop rapidement peut être… Mais elle était bien trop jeune et aveuglé par le charisme de son nouvel époux pour remarquer qu’il aspirait bien davantage à ce qu’elle pouvait apporter de par sa lignée que de par sa simple présence !

Félix Kennedy fut donc le premier homme dans sa vie et à ce jour il reste l’unique. Elle l’aime, c’est une certitude pour elle et pourtant, très dernièrement, il arrive que lorsqu’il la dispute avec son air ennuyé habituel elle doute de lui, de son ambition et du bien fondé de leur union. Mais Anthéa n’a pas la culture de la séparation ou du divorce. Elle reste donc silencieuse pour le moment, essayant de sauver leur couple et ses sentiments en réclamant avec de plus en plus d’entêtement un enfant.

Deverell est une personne qui a changé beaucoup de choses dans sa vie. Du fait de la position de Félix au sein du Capitole elle a même déjà eu l’occasion d’échanger brièvement avec lui. Cet homme, à qui elle n’aurait probablement pas laissé un impérissable souvenir s’il avait vécu, lui en a laissé un beaucoup plus marqué en revanche. Avait-elle rêvé la méfiance dont il usait envers Félix ? Devrait-elle s’en méfier elle-même… ?