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△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Jeu 25 Aoû - 1:10
GROUPE.E phase 3, jour 3 (obligatoire)
— PARTICIPANTS
Joshua Wheatfield (09), Quinn Liddell (04)
— ZONE
La zone C3, comprenant une partie de la forêt et une partie du lac.
— TEMPS
Le temps est sec. Le brouillard s'est dissipé, mais le vent est puissant. La température est de 11°.
— MUTATIONS
Principalement des écureuils, mais également un cavalier sans tête et son cheval.
— CONTEXTE
Le sujet se déroule en milieu d'après-midi, dans la forêt étendue et sombre de l'arène. À première vue, rien d'inquiétant dans cette zone, si ce n'est les quelques écureuils qui creusent à la recherche de provisions. Mais à y regarder de plus près, les bestioles creusent jusqu'au sang, leurs yeux sont rouges et leurs dents très aiguisées. Pourtant, c'est bientôt l’apparition d'un cavalier sans tête et son cheval qui attire l'attention des tributs. Le cavalier s'exprime par des gestes, mais l'épée qu'il a en sa possession parle pour lui, celle-ci étant dirigée contre ... Quinn. En effet, les tributs ne tarderont pas à comprendre que dans ce combat qui les oppose, le cavalier a choisi son camp. Alors que lui et son cheval protègent Joshua coûte que coûte, lui offrant même à manger (sans qu'il n'y ait de piège), ils se veulent de plus en plus menaçants envers Quinn. Et celui-ci peut difficilement lutter face à un cheval enragé et son cavalier tortionnaire, qui s’érigent en mur entre leur petit protégé du neuf et son potentiel bourreau du quatre.
Joshua G. Wheatfield
△ correspondances : 330 △ points : 14 △ multicomptes : n. ethan fawks-williams △ à Panem depuis le : 23/08/2014△ âge du personnage : dix-sept années pour toujours △ occupation : volontairement mort
« La nuit prochaine, on se retrouve ici. Si l’un de nous deux n’est pas là lorsque les tributs morts sont dans le ciel, et qu’il n’y apparaît pas, c’est qu’il a un problème. Compris ? » Il reste plusieurs heures avant la tombée de la nuit. Les premiers rayons du soleil matinal frappent la peau du tribut du neuvième. Il est passé il y a peu au point de repère où lui et son alliée sont censés se retrouver ce soir avant le signal descriptif des canons du jour. Alors il a continué, mené par les forces grandissantes reprisent cette nuit entre les tours de garde emplis de confiance et les soins de la très appréciée Eurydice Rowenark, convaincu que s’il fouillait le coin sud de l’arène avant de faire demi-tour, son escapade improvisée rapporterait une carte descriptive de la zone à son alliance.
Le corps de Joshua plonge de la berge. Il a continué plein sud lorsqu’il a quitté le puits et a trouvé une source d’eau. Ne sachant rien de son potentiel potable, il a décidé de ne pas prêter attention à la soif qui le prendra dans quelques heures – et de toute façon il a de l’eau potable sur lui. Son envie de curiosité lui a susurré à l’oreille de suivre l’eau sur la rive, pour savoir où elle se jette, mais son instinct, lui, lui a hurlé aux tympans que s’il voulait le faire, il fallait le faire à l’eau. Alors il a plongé, afin de ne pas laisser de trace sur la berge humide, et de plonger dans l’eau trouble à la moindre vue d’un tribut adverse.
Il ne nage pas, se laisse flotter, essayant de préserver au mieux son épaule, écoutant les douces palabres d’Eurydice lui indiquant qu’il serait sûrement idiot de trop forcer ; qu’il fallait du temps pour laisser agir, mais surtout du repos. Alors il admire les arbres, le bruit de l’eau, les insectes sur l’écorce, les oiseaux créés par les dernières technologies du Capitole. Si Joshua n’était pas dans une arène des Hunger Games, il se serait senti dans un autre pays – un beau pays. Un autre pays, étranger, car les oiseaux ne chantent pas pareil, car les insectes ne font pas le même bruit, le soir, à la dernière heure lorsque les agriculteurs entrent chez eux pour dîner avec leur femme et leurs enfants – encore faut-il qu’ils aient assez travaillé pour nourrir une famille de quatre. Non, effectivement, tout est beau, mais pas comme au Neuf. Alors Joshua regarde le ciel découvert et se perd dans le dégoût du soleil électrique, essayant d’oublier les oiseaux, les insectes, et le bruit de l’eau, qui semblent tous si réels, pour se concentrer sur quelque chose de manifestement factice.
Pourtant, le bruit du courant change, il semble prendre deux côtés ; la corne d’abondance. Joshua s'arrêtet. Il avait oublié que ce lieu est une île. Il s’insulte, se hue, et s’insulte de nouveau. « Quel con. » Il agrippe son bras encore neuf à l’écorce de bois flottante où sont posées ses affaires. Sa tête tourne à gauche, à droite. Il se cache sous un des ponts et empêche la souche de flotter à même le courant. S’il plonge, ses affaires seront vite remarquées. S’il plonge avec, la trousse de secours et la nourriture seront bonnes à jeter. Et son pansement, pour le moment maintenu hors de l'eau puisqu'il s'agrippait à son flotteur avec le bras gauche, sera mouillé ; les plantes d'Eurydice n'auront plus aucun effet. Alors il se hisse doucement vers la corne, la regarde, et sourit. Il sourit si fort en ne voyant personne. Une corne d’abondance vide ! Il se rue alors de nouveau à l’eau, se dépêchant de partir des courants de l’île, bien décidé à ne pas s’y aventurer : un nouveau poids sur lui ne sera que néfaste à son déplacement, alors qu’il doit se dépêcher de faire demi-tour.
La curiosité du garçon du neuvième l’a amené jusqu’à un lac. « On doit être au milieu de l’après-midi, il faut faire demi-tour et retrouver Ev. » Le jeune homme se hisse, lui et ses affaires sur la berge, et s’engouffre dans la forêt pour se mettre à l’abri des regards. Sa stupidité maladive se venge alors qu’il tombe nez à nez avec Quinn Liddell.
Dernière édition par Joshua G. Wheatfield le Ven 26 Aoû - 16:41, édité 4 fois
Caesar Flickerman
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Ven 26 Aoû - 12:32
Le membre 'Joshua G. Wheatfield' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'Phase 2 (79HG)' : 5
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263 △ points : 4 △ multicomptes : yorell t. moon (✝) △ à Panem depuis le : 26/05/2016△ humeur : d'outre-tombe △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : tribut (79th)
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Ven 26 Aoû - 22:51
LA FORÊT - JOUR 3 (15h27) 79TH HUNGER GAMES
J'avais faim. Mon ventre commençait à se creuser et j'avais bien du mal à ne pas penser à la nourriture. J'essayais de faire passer cette envie par le peu d'eau qui me restait, mais je devais me rendre à l'évidence: je devais me mettre à chasser. Oh bien sûr, j'avais bien pensé à retourner à la corne d'abondance pour récupérer quelques vivres, de quoi me sustenter quelques jours de plus. Mais tout bien réfléchi, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Je devais rester en mouvement constant. Ne jamais camper trop longtemps, même si la corne d'abondance portait bien son nom: je n'aurais manqué de rien. Et puis, avec les multiples pièges que j'avais posé tout autour, je risquais de me prendre à mon propre jeu. En y réfléchissant davantage, chasser devint très vite ma priorité. Alors en ce troisième jour de survie, je pris la décision de guetter du gibier. J'avais pu panser un peu ma blessure à la cheville avec la trousse de survie. Il me restait encore quelques bandages et du désinfectant. Une fois le soleil au beau-fixe, je quittai le gros tronc creux dans lequel je m'étais réfugié la nuit dernière pour commencer à me ravitailler.
Tout pouvait me convenir. Toute âme qui vivait dans cette arène était bonne pour la potence, si on omettait les tributs bien sûr. Cannibale, moi ? Voyons, j'étais déjà suffisamment monstrueux, mieux valait ne pas ajouter un détail odieux de plus à mon insu. Je contournai les arbres, je me fiais à l'aridité du sol. Plus je suivais les cours d'eau, et plus j'avais de chance de tomber sur des animaux en quête d'eau potable. J'étais déjà prêt, j'avais opté pour l'arc que je transportais depuis le premier jour. La flèche était déjà disposée sur le manche en bois. J'étais déjà prêt à tirer sur le moindre mouvement suspect. La chasse, c'était le meilleur moyen de survivre quand la corne d'abondance n'était pas la solution la plus sûre. Même en tant que carrière, je devais agir raisonnablement et ne pas me reposer sur mes capacités. J'avais peut-être beaucoup d'expérience, je pouvais néanmoins déchanter à tout moment par l'effet de surprise. L'essentiel, c'était de savoir raisonner correctement, et ce dans n'importe quelle situation.
Deux heures de chasse plus tard, je réussis à me dégoter deux-trois petits écureuils, ce qui était largement suffisamment pour me faire un petit dîner le soir. Il me faudrait allumer un feu, une aubaine que d'avoir un briquet sur soi. Je devais faire attention à ne pas le faire une fois la nuit tombée, je ne voulais pas tomber sur d'autres tributs. Je n'arrêtais pas de me le répéter: les alliances étaient ma grande faiblesse dans cette arène. Et moi, j'étais tout bonnement foutu pour en passer d'autres avec les tributs qui me détestaient tous et qui voulaient tous me voir mort. A cette simple pensée, je serrai les dents et mes doigts sur mon arc, prêt à le bander de nouveau. En remontant une petite butée, je tombai nez à nez avec une autre âme errante. Le garçon du Neuf. Joshua si je me souvenais bien. Je fronçai les sourcils, remarquant la charge considérable qu'il trimbalait avec lui. Et si... Et si j'essayais de le voler ? J'avais tout ce dont j'avais besoin, certes, mais mieux valait le tuer pour éviter les problèmes les jours suivants. Pourtant, je ne fis rien d'autre que de tendre mon arc vers lui. Joshua était en bas de la butée, je le surplombais donc avec un net avantage pour moi. Il ne me restait qu'à viser et décocher ma flèche. Joshua deviendrait-il donc une proie ? Ou se plierait-il aux jeux des négociations ?
Caesar Flickerman
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Ven 26 Aoû - 22:51
Le membre 'Quinn H. Liddell' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'Phase 2 (79HG)' : 10
Joshua G. Wheatfield
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Dim 28 Aoû - 23:34
Il est au sol, stupéfait, n’ayant entendu aucun bruit, aucun pas venir – bien qu’il n’avait pas cherché à écouter. Les affaires de Joshua sont en biais, à quelques mètres, trop lourdes, ayant invité il y a quelques secondes de ces événements l’envie de les jeter à terre et de faire quelques mouvements d’épaules ; une envie se trouvant bien polluante de raison désormais.
L’arc est bandé, les idées de Joshua ne font aucun détour, aucun demi-tour, il réagit simplement, directement : rapidement. Le jeune homme oublie sa lance, sa machette, toute arme, saute sur le côté au sol pour esquiver la première flèche qui part. Une pulsion sur la plante de son pied droit lui permet de charger, décochant son poing contre la mâchoire de son assaillant. Il le sait. Joshua sait que dans un combat à main nu, il avait bien plus de chance que Quinn, bien plus de chance de le faire saigner, de lui percuter le crâne contre le sol, l’écorce, ou la première pierre qu’il trouvera en roulant, trébuchant, tombant au sol entres les coups et blessures.
Ils vrillent. Les deux tributs sont à terre, seulement les poings pour se défendre, s’agrippant aux manches de chacun, roulant, tombant. Joshua sert des dents lorsqu’il sent la peau de sa côte se déchirer sous les racines de l’arbre contre lequel le corps de Quinn percute. Joshua agrippe le cou du tueur. Le genou adversaire vient embrasser l’hématome à l’abdomen du défendeur qui s’agrippe sa taille de douleur et roule sur la terre, jusqu’à la berge.
Sa lance est là, juste à côté de son corps, à côté de sa paume. Il marie ses doigts à l’objet, se positionne sur son genou, prêt à la projeter en plein la poitrine de celui qui, dans cette arène, doit être le plus animé de dégoût, du désir de tuer ; gagner dans le sang, la crainte, la beauté du spectacle et des souffrances de trop. Mais c’est trop tard, bien trop tard alors que dans son avant-bras gauche se plante en profondeur une flèche. La douleur est là, le sang coule peu tant que l’arme de métal est plantée, mais les lacérations à la côte, elles, font sentir le liquide poisseux sur les phalanges intérieures. Joshua respire avec difficulté. Il regarde le reste de ses objets, plus loin. Il réfléchit rapidement. Le seul moyen de survivre, selon lui, est de se laisse tomber dans la rivière à quelques centimètres de son dos, plonger, se laisser porter par le courant.
Les idées fusent. Pourtant, un bruit sourd dans la forêt. Les regards intrigués des deux tributs adversaires se croisent, intenses, l’un dans l’autre. C’est au moment où, sentant l’instant parfait pour se jeter à l’eau, Joshua le voit se dressant devant lui. Il est noir, grand – immense et imposant – droit dos à lui : un cavalier au corps s’arrêtant à la nuque, dont la tête n’existe pas, dont le cheval, aussi obscur que la nuit sans lune, gratte la terre de ses sabots. De sa main gauche il insulte Quinn d’une lame. De la main droite ce sont des fruits qui sont tendus. Joshua le regarde, bouche ouverte, respirant dans la douleur. Mais la faim se fait ressentir à la vue des baies. Il ose blottir sa main contre la chose. Elyas ? C’est Elyas qui envoie ça ? Non. « Le cavalier sans tête, juge des morts, le Dullahan. » Il croque dans le premier fruit, savourant, se disant que s’il mourrait de ce qu’il venait de faire, qu’importe. « On dit qu’il vient pour annoncer la Mort. » Se disant que s’il survit grâce à lui, à cette chose, ce sera grâce à la mutation, grâce au Capitole. Il s’en fiche et continue de dévorer ce cadeau du ciel.
Quinn H. Liddell
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Je n'aurais jamais pensé que le tribut du Neuf serait aussi sanguin et fonceur. Il n'avait même pas réfléchi aux conséquences, il n'avait pas pensé aux possibilités qui s'offraient à lui. Je pariais même qu'il fonçait sur moi parce qu'il s'était senti menacé par mon arc que je tendais vers lui, dangereux, menaçant alors que je ne cherchais qu'à garder le contrôle de la confrontation. Ses réflexes étaient plutôt bons puisque malgré son corps fatigué de ce que je parvenais à deviner par des faiblesses musculaires de sa part, il était arrivé à esquiver ma première flèche que j'avais décoché par la surprise de le voir charger subitement vers moi. J'avais pour ainsi dire un adversaire de choix. Recharger mon arc m'avait pris de temps et en quelques secondes, le brun se retrouva à ma hauteur et me fit perdre l'équilibre en me décrochant un bon crochet du droit. Sous le coup, je m'en mordis la joue. Je basculai sur le côté, le tirant instinctivement dans ma chute. Nos deux corps finirent par dévaler la pente depuis laquelle j'étais arrivé. Le sol était loin d'être plat et confortable, et c'était péniblement que notre course se finit au bord de l'eau, alors que nous nous débattions avec acharnement dans l'espoir de savoir qui allait prendre le dessus. Joshua était bien plus imposant et musclé que moi. Mais j'étais un carrière très entraîné, et j'avais de meilleurs réflexes que lui. Nous nous battions à la seule force de nos poings. Je fis même usage de mes jambes, assénant un coup de genou dans l'abdomen de mon ennemi pour lui faire lâcher prise sur ma gorge et me relever en hâte tandis qu'il se cramponnait à une blessure que j'avais très certainement réveillé.
Voir Joshua aussi mal en point, agenouillé au sol en se tenant le ventre, ça ne me faisait ni chaud ni froid. En vérité, j'étais quelque peu décontenancé par le manque de lucidité dont le tribut faisait preuve. Il avait l'air d'en avoir dans le ventre, de vouloir se battre et de ne même pas chercher à négocier ou parler tout court, en fait. En somme, il m'était impossible de lui adresser la parole. Lui, il parlait avec ses poings, parce qu'il savait qui j'étais: son pire cauchemar parmi les tributs. En conclusion, je ne devais plus chercher à calmer le jeu, je devais rentrer dans le sien et le tuer tant qu'il en était temps. Alors je repris mon arc qui était tombé avec nous précédemment, et je le bandais avec une flèche fraîchement prise de mon carquois. Je visai et tirai sans scrupule, un peu dans la précipitation. La flèche vint se loger dans le bras de Joshua qui s'apprêtait à se relever. Bon, je l'avais un peu ralenti. Je devais reprendre de la hauteur pour mieux viser et mieux l'éliminer, ou alors je devais foncer dans le tas avec mes couteaux. Oui, cette idée était meilleure. Mais alors que j'avais troqué mon arc pour mes poignards, un hennissement assourdissant résonna dans toute la forêt. Autant Joshua que moi, nous nous arrêtions et regardions autour de nous. Quelques secondes plus tard, en haut de la butée, un immense cavalier sans tête et son cheval enragé firent leur apparition, me décrochant un déglutissement d'incompréhension. Une mutation ? A quoi jouait le Capitole ? Joshua fit allusion à Dullahan dont j'avais entendu parler dans les bouquins. Dès que je fis un pas, le cavalier pointa sa lourde épée devant moi alors que de son autre main, il tendit quelques fruits à Joshua. Hein ? Pourquoi ? Je fronçai les sourcils et m'écartai du tribut, surtout pour prendre mes distances avec la mutation qui ne bougea plus, faisant office de véritable mur entre le garçon et moi. « Parce que tu crois que la mort fait des cadeaux ? Ah, si ces fruits sont empoisonnés, j'espère que tu souffriras quand tu crèveras. » Je me mordis la lèvre, agacé. Ce cavalier était si généreux avec lui, alors que c'était Joshua qui avait commencé ce jeu de la provocation. Poignards toujours en main, j'en lançai un que le cavalier bloqua sans difficulté à l'aide de son épée. La lame vint se loger à mes pieds. J'étais choqué. Choqué et très vexé. « Protection mon cul, ce n'est pas ça qui te sauvera Wheatfield. » En entendant ces quelques mots, le cheval poussa un hennissement singulier et le cavalier me chargea au galop. Yeux écarquillés, je reculai de plusieurs pas dans la hâte, avant de me jeter sur le côté pour éviter le coup d'épée. Je toussai et remontai dans la précipitation la butée. Maintenant en hauteur, je fixai le cavalier qui réajustait son arme et Joshua qui dévorait les fruits. C'était bien ma veine. Devais-je réellement tenter le diable ainsi ? Ou tout simplement rester raisonnable ? Je devais prendre une décision, et vite. J'étais un carrière putain, pas un trouillard. Mes mentors allaient s'en mordre les doigts si je ne faisais pas mes preuves face à l'impossible. Et comme certains disaient toujours: tout semblait impossible, jusqu'à ce qu'on y arrive.
Joshua G. Wheatfield
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Jeu 1 Sep - 1:22
Joshua est adossé contre un arbre. L’écorce est dure, mais il peut sentir l’effet de l’humidité sur celle-ci. L’humidité et la rosée qui s’évapore au matin dans l’arène, en fait. Lorsqu’il touche le bois de ses doigts, certaines parties s’en détachent ; elles sont mouillées. Alors le tribut a le dos collant, sa combinaison rendue humide par le toucher du bois. Il regarde le bout de ses mains : l’écorce est poisseuse. Il porte son dernier fruit à sa bouche et le bloque à l’aide de ses dents. Certains étaient dures, croquants. D’autres étaient plus mous. Pas parce qu’ils étaient pourris, non. Seulement parce qu’ils étaient comme ça : des fruits. Chacun était juteux, le premier plus que le deuxième, par exemple. L’un avait même plus au garçon, qui avait l’air de se demander de quoi s’agissait-il, intrigué, ne sachant pas – il n’a jamais vu une nourriture similaire au neuvième. En tout cas, ce qui semble certain, à chaque fois qu’un bout touche la langue de Joshua – ou que la langue de Joshua touche un bout – c’est que ces donations ont un goût tout à faire normal. S’il meurt empoisonné dans les prochaines secondes, alors il faudra féliciter le Capitole pour son retournement de veste, pour son don à modifier les sens, la biologie naturelle elle-même : la Nature.
Le garçon s’essuie les mains au tissu de sa cuisse, essayant de faire partir de ses doigts les traces de fruit et d’écorce. Le dernier morceau toujours accroché entre ses dents pour ne pas le faire tomber, il agrippe la flèche de sa main, y mariant autour ses doigts. Elle casse sous une forte pression, ne laissant à vue en dehors de la peau que quelques centimètres de métal. « Si c’est toi qui est destiné à mourir, Quinn, je vois pas pourquoi j’aurai pas de cadeau, moi. » Il lui lance aux pieds le bout de la flèche découpé. « Tiens, c’est ton fruit. S’il est dur, dis-toi que c’est parce qu’il n’est pas mûr. » Il fait la moue. Et avale le dernier morceau qui lui restait. « Je sais pas trop, je suis pas un… euh… primeur ? » Il attend quelques secondes, espérant que dans une scène comique le cavalier hoche la tête, avant de se rappeler qu’il aura du mal, et bien, sans tête. Son front se plie. « Je m’agripperais bien l’estomac en hurlant de souffrance juste pour te donner un faux espoir mais je suis pas très bon acteur. » Il fait un pas de côté pour passer son sac à son épaule. « Du coup je vais récupérer ça. » Il accroche la trousse de secours à la sangle. « Et ça. » Puis sa machette. « Et… ça. Tiens ! C’est pratique ce machin. Mais j’avoue que je suis bien plus fort avec un arc… » Retrouve la gourde à terre, la présente à son adversaire. « Tu permets ? » Ouvre et boit. « C’est rafraichissant. Et potable ! » Et la bascule de manière à montrer qu’elle ne contient plus rien, haussant les épaules. Finalement il agrippe sa lance et mime de la lancer vers son assaillant avant de fausser son mouvement. Son seul objectif est de mettre en rogne le carrière. « C’est bon, calme, calme. Tu vois bien que je suis pas trop en état de lancer cette chose Quinnou ! Mon ami va le faire pour moi. Te tuer, j’entends. Nous débarrassant de la plaie que tu es. » Il fait une pause, et le regard de Joshua devient un peu plus sérieux que toute cette mascarade. « Plus sérieusement. Un gagnant aussi froid et égocentrique que toi ne mérite pas de représenter Panem. C’est ce que je pense. Fais-toi une raison. Regarde parmi les survivants. Andro a beaucoup plus de stabilité mentale et de prestance que toi. Evjkaä et Siwan semblent déjà avoir l'esprit du vainqueur même si elles se foutent de ce que l'on pense d'elles - c'est exactement ce qu'ils font, non ? Eurydice a beaucoup plus de talent que toi pour toucher, et bien qu'elle soit naïve - trop naïve - il me semble que le Capitole y est autant attaché que les districts qui se retrouvent en elle. Et Ivory. Ivory... Si tu dois avoir peur de quelqu'un pour voir ta victoire passée sous ton nez, à ta place, c'est à lui, que je m'attaquerai rapidement. Mais une chose est encore plus importante dans tout ça, Quinn : t'es seul. Seul. Tout seul. »
Mais au fond, il trouve ça bizarre qu’une mutation prenne partie. Il la regarde, de la tête – si l’on peut dire ça – aux pieds. Il est inquiet. S’il ne s’agit pas d’un sponsor, alors il s’agit d’une prise de partie du Capitole. Joshua serait dès lors dans un ennui flagrant. Mais peu lui importe, tant qu’il en sort gagnant, et surtout riche. Pourtant, dans un coin de sa tête, il ne peut s’empêcher de se dire : et si l’arène était-elle-même construite ainsi ? Le Capitole ne prendrait jamais partie aussi manifestement. Il s’amuserait. C’est tout ce qu’il fait, s’amuser avec la vie d’autrui.
Quinn H. Liddell
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Sujet: Re: GROUPE.E – phase 3, jour 3 (obligatoire) Ven 2 Sep - 21:34
LA FORÊT - JOUR 3 (15h27) 79TH HUNGER GAMES
Et si après tout, il avait raison ? Et si, après toutes ces années, ma seule opportunité de faire mes preuves dans l'arène était vouée à l'échec ? Il y avait beaucoup de facteurs qui faisaient que rien ne se passait comme je l'avais espéré. J'avais peut-être un peu trop idéalisé les jeux. Cette édition n'était pas la bienvenue, surtout pas avec ce hiatus d'un an causé par le décès de l'ancien président Snow. Revenir dans cette habitude estivale sanglante était difficile, autant pour les moissonnés que pour les populations entières. Je n'aurais jamais cru possible une nouvelle édition des jeux. Et celle-ci ne pouvait pas avoir d'autre issue que celle pour laquelle j'avais sacrifié six ans de ma vie. Alors Joshua aurait beau se pavaner devant moi, profiter de la protection éphémère du cavalier noir pour s'abreuver, se nourrir et se réarmer, il n'en restait pas moins qu'il ne faisait pas partie de mon équation pour gagner. Il était un tribut à éliminer. Un tribut à pendre par la langue tellement celle-ci était bien pendue. Il me cherchait. Il voulait à tout prix que je craque et que je me jette dans la gueule du loup, balayant mes principes de base de carrière. Ne jamais répondre à la provocation des autres. Réfléchir, prendre son temps, se concentrer. Des notions répétées moult fois par mes entraîneurs et sûrement pensées par mes mentors qui avaient été quasi absents durant toute ma période pré-jeux. En réalité, et j'en prenais conscience, être tribut c'était être condamné à être seul, à surmonter les épreuves seul, et à mourir ou gagner seul.
La dernière pique de Joshua devenait la conclusion de toute une analyse que j'avais pu faire sur ma condition de carrière solitaire. Mon arrogance m'avait plongé dans une haine généralisée des autres tributs. Joshua n'était pas le premier à me mettre en garde: la veille, Daisy m'avait averti de la même chose. Les alliances causeraient probablement ma perte et même si j'avais de l'expérience et des réflexes, je ne pourrais certainement pas rivaliser à côté de trois, voire quatre tributs alliés. Et ça m'énervait au plus haut point. Ça m'énervait de me rendre compte de mes propres limites et je ne pouvais pas accepter que Joshua les pointe ainsi du doigt, comme si cela était une évidence, comme si cela se voyait tel mon nez sur ma figure. Poings et dents serrés, je lançai un regard assassin à ce provocateur de Joshua qui continuait son petit jeu, mastiquant son dernier fruit avec insolence. Enfoiré. J'avais tellement envie de me jeter à sa gorge, et lui écraser la tête contre la roche du cours d'eau. Que son sang se marie avec l'eau sale de la rivière. Mais le cavalier noir représentait toujours une menace trop grande. Que devais-je choisir entre ma fierté et ma sécurité ?
Ma fierté, merde. Me faire humilier de la sorte par un petit con comme Wheatfield, c'était le comble. Je pourrais dire adieu aux parachutes de mes sponsors si je ne répliquais pas. Je repris mon arc en toute hâte, le regard noir et inquisiteur. Une telle décision de ma part eut pour conséquence de voir le cavalier noir s'armer, guidant son cheval enragé dans ma direction. Il fonça directement sur moi. Je ne bougeai pas, visant la mutation avec le plus de précision possible. Dès que je sentis le moment arriver, je décochai ma flèche qui alla se loger avec précision dans l’œil rouge de l'équidé. Ce dernier, surpris par l'encoche métallisée dans son globe, s'arrêta net en pleine butée, frappant ses sabots au sol et hennissant de douleur. Le cavalier sans tête, déstabilisé par sa monture, en fut désarçonné, et le cheval déboussolé qui se mit à galoper dans tous les sens, la flèche toujours logée dans l’œil. Je ne perdis pas une seconde de plus, je repris une nouvelle flèche pour viser l'animal aussi sombre que les ténèbres, décochant mon précieux appendice dans le poitrail de la bête. Avec un coup aussi bien lancé, relevant plus de la chance que de la réelle maîtrise, le cheval finit écroulé au sol, son cœur luttant difficilement avec la pointe trancheuse de la flèche.
Mais en me concentrant trop sur le cheval que j'avais malgré tout abattu d'une main de maître, j'en oublis malheureusement le cavalier noir qui, ayant retrouvé ses esprits après sa chute de cheval, monta la butée pour revenir à ma hauteur et lança un large coup d'épée dans ma direction. Pris par surprise, j'eus à peine le temps de bondir en arrière, m'écroulant par terre sur le dos avec une vive douleur au bras. Merde, il avait réussi à me toucher ! La plaie était peu profonde certes, sanguinolente, mais elle allait être difficile à guérir. Le souffle court, je poussai un râle de rage, l'ennemi s'avançant lentement car ralenti par son imposante armure. Je rampai sur le dos, repoussant la terre de mes chaussures pour finir ma course adossé à un tronc d'arbre. Je réajustai mon arc dans mon dos et posai ma main sur ma plaie ouverte, mes muscles commençant à répondre au choc produit par la blessure. Je tremblais de mon bras gauche, et j'avais le souffle court. J'avais tenté le diable, et voir le cavalier noir reprendre de l'élan avec sa gigantesque épée me donnait des frissons. Il suffisait d'un coup, un seul, pour que mon aventure s'arrête là. Mais hé, j'étais un carrière, ok ? J'étais un putain de carrière, je n'allais certainement pas crever ici et maintenant, et surtout pas à cause d'une mutation. Déterminé à sauver mes fesses, je me baissai agilement lorsque le coup d'épée se planta dans le tronc d'arbre sur lequel je m'étais adossé. La lame était bloquée, le coup avait été très puissant. Le cavalier noir devait s'y prendre à deux mains pour déloger son arme. Je profitai de cet instant pour partir en courant, lançant des coups d’œil par-dessus mon épaule. « Si je te recroise, Wheatfield, je me ferai un plaisir d'ôter ta tête de tes épaules pour que tu ressembles à ton petit-ami !! » criai-je de rage entre les arbres, prenant hélas mes jambes à mon cou. Il fallait être raisonnable, je ne pouvais pas abattre le cavalier noir. C'était un exploit que d'avoir abattu sa monture, mais l'homme en lui-même était trop coriace pour moi. Le combat était perdu d'avance. Mais j'étais réfléchi et trop égoïste. Alors autant fuir tant que je le pouvais. Le cavalier noir ne me prenait pas en chasse, tout ce qui l'importait était Joshua. Joshua, cet enfoiré de première. Son insolence allait être payée, je me le promettais. Mais je m'enfuyais avec une chose de sûr: j'avais probablement une qualité très précieuse. Et cette qualité, c'était l'abnégation.
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