petites annonces à ne pas rater
✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici.
✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6.
✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

fermeture du forum
le forum ferme ses portes après six ans d'existence.
merci pour tout, on vous aime.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Caesar Flickerman
MAITRE DU JEU
Caesar Flickerman
△ correspondances : 2122
△ points : 472
△ à Panem depuis le : 20/04/2011
△ humeur : joueuse
△ âge du personnage : cinquante-quatre ans
△ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens



GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMer 10 Aoû - 23:33


GROUPE.A
phase 2, jour 2 (obligatoire)


— PARTICIPANTS
Quinn Liddell (04), Allen Gully (05), Daisy Griffith (08).

— ZONE
La zone E3, comprenant une rivière plus proche du cours d'eau que du lac.

— TEMPS
Pour la première fois, le soleil pointe le bout de son nez. Le brouillard est toujours présent, mais moindre. La température est d'environ 17°.

— MUTATIONS
Principalement des tortues et quelques poissons.

— CONTEXTE
Le sujet se déroule en début de matinée. Il est tôt et l'arène est calme, aucun gong n'a retenti depuis plusieurs heures. Les tributs font face à un petit point d'eau, idéal pour se rafraîchir et se donner un brin de toilettes. L'eau n'est cependant pas potable, bien que les tributs puissent toujours tenter de la consommer. Le coin semble presque agréable et apaisant. C'est sans compter sur les tortues, qui n'apprécient pas que l'on vienne les déranger. Elles sortent de l'eau et elles attaquent. Leurs nageoires s'avèrent extensibles et leur permet d'atteindre les tributs malgré leur rythme de marche plus rapide. Gare aux tributs qui seraient trop près d'une tortue, lorsqu'elles ouvrent la gueule elles dévoilent des dents acérées. Quant aux poissons, ils sont prêts à mordre et à injecter un venin afin d'étourdir les tributs qui décideraient de franchir l'eau.
Revenir en haut Aller en bas
http://mockingjay.forumgratuit.fr
Quinn H. Liddell
DISTRICT 4
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263
△ points : 4
△ multicomptes : yorell t. moon (✝)
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ humeur : d'outre-tombe
△ âge du personnage : dix-huit ans
△ occupation : tribut (79th)


can you save me?
statut: célibataire et c'est très bien comme ça
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 13:45

LES POINTS D'EAU - JOUR 2 (9h40)
79TH HUNGER GAMES


Le soleil pointait à peine le bout de son nez. Il faisait frais, quasi froid, et la nuit fut très rude pour tout le monde, moi y-compris. Heureusement que j'étais resté à la corne d'abondance en ce premier jour. J'avais pu me ravitailler et récupérer tout ce dont j'avais besoin. Mais aujourd'hui, rester en lieu stratégique était trop dangereux. Les autres tributs devaient certainement ne pas arrêter de bouger. Moi aussi, il fallait que je sois une proie difficile. Je n'avais pas beaucoup dormi, parce que j'avais passé la majeure partie de l'aube à élaborer et poser des pièges tout autour de la corne d'abondance. Il était clair que j'y perdrais beaucoup si je laissais cette dernière accessible aussi facilement pour tout le monde. Il fallait corser le jeu, rendre les objets plus difficiles à obtenir. Alors, les coups de sept heures passés, en enfonçant le dernier piège dans le sol, je poussai un soupir de satisfaction. Voilà, tout était prêt pour que je puisse partir l'esprit tranquille. En plus de mes petits couteaux et des poignards que j'avais récupéré de la veille, je pris avec moi la trousse de secours avec laquelle le garçon du Six s'était protégé hier, un briquet et le fameux arc que je convoitais depuis le début des jeux. J'étais un peu trop chargé pour emmener quoi que ce soit d'autre, et comme j'étais assez bon chasseur, je m'étais dit que je trouverais forcément du gibier sur mon chemin. De ce fait, aux aurores, je commençai mon petit périple, quittant la corne d'abondance parsemée de pièges, ces derniers bien cachés de la vue des plus imprudents.

J'avais marché pendant presque deux heures, sans même courir ou me presser. Je n'avais rencontré personne sur ma route. Je découvrais l'arène dans ses moindres recoins, j'avais même trouvé quelques caméras depuis lesquelles les organisateurs et les spectateurs se délectaient du spectacle. Je n'y avais pas fait plus attention que ça, me concentrant sur mon objectif: je devais trouver un point d'eau où je pourrais me réhydrater un peu. Bon, j'avais vidé une bouteille d'eau avant de partir, j'avais conservé le plastique pour la remplir à l'avenir. Je faisais attention à l'état de la terre. Si elle était plus humide et couverte de mousse, cela signifiait que j'étais proche d'un cours d'eau. Les signes ne se trompaient pas: je foulais une terre gorgée d'eau et bien noire. Une terre digne d'une plantation d'élevage. Je ramenai mon carquois sur mon dos et je descendis la lègère pente où j'entendais le faible bruit de l'eau en contrebas. Mais une silhouette me força à me cacher immédiatement derrière un tronc d'arbre. Je sortis un peu ma tête de ma cachette pour observer la tribut qui s'était agenouillée au bord de l'eau. Elle avait une gourde à la main. Elle avait besoin d'eau. Mais en voyant l'apparence du cours d'eau, je doutais qu'il soit potable. Je fronçai les sourcils. C'était la fille du Huit. Elle n'était pas une menace en soit, mais je devais absolument passer par là si je voulais continuer ma route. Plutôt que de paraître menaçant, je décidai de m'approcher d'un pas lent. « Ma douce Daisy... » fis-je en guise d'entrée en matière, souriant légèrement. Et bien, je ne pouvais pas mentir. Daisy était une jolie fille, mais je n'étais pas là pour la drague. Je ne pensais pas à la tuer présentement, je me disais que ce serait une bonne idée si je me mettais d'accord avec elle pour simplement passer notre chemin. « J'aurais aimé te connaître dans d'autres circonstances, tu sais. Ecoute, tu me laisses passer, et je fais comme si je ne t'avais pas vue. Ca te va ? » annonçai-je distinctement, posant tout de même mes mains sur ma ceintures, non loin de mes couteaux au cas où la demoiselle ne serait pas d'accord et qu'elle voudrait en profiter pour éliminer la menace que j'étais. Mais en y réfléchissant bien, elle avait absolument tout à y gagner en acceptant ma proposition. Ce serait si dommage d'abîmer un si joli visage, après tout...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t9374-quinn-h-liddell-goddamn-right-you-should-be-scared-of-me http://www.mockingjay-rpg.net/t9403-d4-quinn-h-liddell-i-was-red-and-you-were-blue http://www.mockingjay-rpg.net/t9404-d4-quinn-h-liddell-beautiful-lies
Caesar Flickerman
MAITRE DU JEU
Caesar Flickerman
△ correspondances : 2122
△ points : 472
△ à Panem depuis le : 20/04/2011
△ humeur : joueuse
△ âge du personnage : cinquante-quatre ans
△ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens



GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 13:45

Le membre 'Quinn H. Liddell' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés


'Phase 2 (79HG)' : 6
Revenir en haut Aller en bas
http://mockingjay.forumgratuit.fr
Daisy B. Griffith
DISTRICT 8
Daisy B. Griffith
△ correspondances : 249
△ points : 0
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ âge du personnage : Seize ans
△ occupation : Tribut


can you save me?
statut:
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 20:40

La nuit avait été courte, le sommeil agité, néanmoins la jeune femme était parvenue à se reposer un petit peu entre ses tours de garde. Il fallait bien reconnaître que leur système de roulement était quelque peu bancal mais finalement, pas plus qu'un autre. Dans cette forêt entourée d'un brouillard permanent, difficile de compter avec justesse les heures. Aussi, il avait été plus facile d'échanger les rôles quand les paupières devenaient trop lourdes. Avec les cauchemars qui la hantait à chaque fois qu'elle fermait les yeux, ça n'avait pas trop été un problème de veiller de temps en temps sur leur duo. Le temps de digérer le cauchemar pour se rendormir et en faire une autre. Un petit manège qui s'était répété quatre ou cinq fois avant que les deux adolescentes ne décident qu'elles avaient suffisamment flirté avec les bras de Morphée. Elles n'avaient pas assez dormi, des cernes noires se dessinaient déjà sous leurs yeux, mais c'était en quelque sorte un soulagement de voir le jour se lever. Il n'y avait plus besoin de se forcer à dormir. Daisy avait beau être fatiguée, la prochaine nuit ne lui tardait pas. Ses forces la quitteraient, de nouvelles horreurs peupleraient ses pensées et elle serait plus vulnérable que jamais. Dormir s'avérait autant nécessaire qu'un supplice. Pourtant, seulement une journée et une nuit s'était écoulée depuis l'entrée des tributs dans l'arène. C'était à la fois un miracle d'y avoir survécu et en même temps, c'était trop peu. Ce qui n'avait pas empêché de lui mettre un petit lot de mauvaises images en tête. Il y avait toujours cette explosion, juste avant la fin du décompte, avec la fille du Dix – hier, elle était parvenue à connaître son identité grâce à Laona – et puis la fille du Neuf, dont elle avait certainement contribué à la mort. D'accord, ce n'était que deux petits coups de gourdes, pourtant c'était peut-être bien assez pour la ralentir, l'empêcher de fuir un coup fatal. La jeune femme ignora comment s'était déroulée la mort de cette fameuse Diane – elle était déterminée à se souvenir de son prénom – mais elle se sentait en majeure partie coupable. Il y avait également eu quatre autres morts la veille mais son co-tribut n'en faisait pas partie. Daisy avait beau avoir des sentiments mitigés à son égard, ne pas voir son visage s'afficher l'avait soulagé. Il était peut-être bizarre et un adversaire au même titre que les autres mais il venait du Huit aussi... Plus que dix huit tributs et à la fin de la journée, il y en aurait encore moins. Ses poils se hérissèrent rien qu'à cette pensée, elle espérait ne pas en faire partie. Pensée idiote parce que tout le monde espérait la même chose.

Après un petit déjeuner sur le pouce – les restes de l'écureuil capturé la veille grâce aux pièges  – trouver de l'eau s'était imposé comme une priorité. Surtout pour Daisy en fait, qui n'avait pas eu sa gourde remplie contrairement à la bouteille de son alliée. En vérité, même pas vingt quatre heures s'étaient écoulées depuis le lancement des Jeux et déjà, le besoin d'eau se faisait sentir. Ce n'était pas encore insupportable ni urgent mais désagréable. Et elle n'osait pas demander ne serait-ce qu'une gorgée à Laona. Après, elle aurait une dette. Alors, l'adolescente du Huit s'était finalement levée, embarquant toutes ses affaires avec elle, pour faire des repérages. Qu'elle emporte tout son butin de la veille pour un simple repérage pouvait paraître louche mais pourtant, elle ne se voyait pas faire autrement. Elle comptait bien remplir sa gourde si elle trouvait de l'eau, devait bien posséder son poignard en cas d'attaque tandis que la trousse de secours représentait la seule chose que la tribut du Cinq n'avait pas. Autrement dit, cette dernière pouvait toujours décider de lui piquer et de s'en aller. Dans le doute, parce que faire confiance à cent pour cent n'était pas possible, Daisy avait tout emporté. Ou presque. Derrière un buisson pas très loin de leur camp, elle avait caché son atout le plus précieux. Même si elle était attaquée et blessée, elle n'aurait pas la possibilité de se soigner tout de suite alors il valait mieux que la trousse l'attente un peu plus loin, en sûreté. Ainsi un peu plus légère, elle s'était sentie plus apte à se défendre en cas de besoin même si elle se croyait encore plus ou moins en sécurité. Le brouillard semblait un peu moindre comparé à la veille mais pas suffisamment pour qu'on puisse la repérer de loin – elle supposait – du coup elle n'imaginait pas un combat ou quoique ce soit d'autre de dangereux, arrivé tout de suite. Bien au contraire. A un moment donné, à quelques mètres plus loin, elle vit un cours d'eau qui lui tendait les bras. Aucune suspicion les premiers temps, elle s'avança d'un pas léger avant de découvrir l'eau noire. Dans sa tête, une voix lui rappeler sa forte envie de boire tandis qu'une autre, soulignait le fait que la couleur n'était pas du tout normale. Alors elle resta au bord, perplexe, indécise sur le choix à faire. 

A défaut de boire, Daisy aurait pu finir par se laisser convaincre par une petite baignade. Il lui semblait que des morceaux de chair de la défunte tribut du Dix étaient collés à sa peau ou du moins, l'avait salit lors de l'explosion. Sa main eut à peine le temps de caresser la surface de l'eau qu'une voix vint la tirer de ses pensées.  « Ma douce Daisy... » Elle n'avait pas entendu que quelqu'un approchait. Son regard croisa celui du carrière du Quatre et son sang se glaça. Elle avait le chic de tomber les tributs de ce district au pire moment et eux semblaient avoir l'étrange habitude d'employer une mielleuse familiarité avec les gens. Douce Daisy... Voilà qui ne fit qu'attiser la méfiance de la jeune femme. « J'aurais aimé te connaître dans d'autres circonstances, tu sais. Ecoute, tu me laisses passer, et je fais comme si je ne t'avais pas vue. Ca te va ? »  Pas un seul instant elle ne chercha à comprendre ce qu'il sous entendait par « d'autres circonstances ». Elle se releva tremblante,  recula d'un pas puis d'un deuxième, le jaugeant rapidement. Armé jusqu'aux dents, il n'existait qu'une seule issue au combat. En revanche, son équipement devait peser lourd, la fuite pouvait être envisageable. « Pourquoi je te ferais confiance ? Qui me dit que tu ne vas pas passer puis m'attaquer ensuite ? » C'était un carrière et tous ceux de son espèce mentaient autant qu'ils respiraient. Si seulement il y avait un moyen de l'éliminer. Récupérer ses armes, même s'en savoir super bien s'en servir pourrait être bien. Mais seule, elle n'avait aucune chance. Avec Laona, par contre... La rouquine n'était pas loin mais peut-être pas prête ni à attaquer, ni à fuir à toute vitesse. Peut-être que Daisy ne ferait que les conduire à leurs morts toutes les deux en fuyant. Enfin, si elle ne partait pas non plus, son alliée ne serait pas au courant pour la venue du carrière. En fuyant, l'une d'elle aurait au moins la possibilité de fuir, non ? Une part de la jeune femme voulait croire que le jeune homme était sincère, qu'il la laisserait partir tranquillement pour cette fois et que la situation lui serve de leçons. Mais elle n'y croyait pas. C'était trop beau pour être vrai. Elle recula encore jusqu'à percuter quelque chose de dur. Elle n'osait pas se retourner pour ne pas quitter des yeux le gars du Quatre. Et si c'était la fin ?


Dernière édition par Daisy B. Griffith le Jeu 11 Aoû - 21:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Caesar Flickerman
MAITRE DU JEU
Caesar Flickerman
△ correspondances : 2122
△ points : 472
△ à Panem depuis le : 20/04/2011
△ humeur : joueuse
△ âge du personnage : cinquante-quatre ans
△ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens



GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 20:40

Le membre 'Daisy B. Griffith' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés


'Phase 2 (79HG)' : 4
Revenir en haut Aller en bas
http://mockingjay.forumgratuit.fr
Quinn H. Liddell
DISTRICT 4
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263
△ points : 4
△ multicomptes : yorell t. moon (✝)
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ humeur : d'outre-tombe
△ âge du personnage : dix-huit ans
△ occupation : tribut (79th)


can you save me?
statut: célibataire et c'est très bien comme ça
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeVen 12 Aoû - 22:43

LES POINTS D'EAU - JOUR 2 (9h40)
79TH HUNGER GAMES


C'était étrange, comme sentiment, mais j'aimais particulièrement quand la peur se lisait dans les yeux des autres. Daisy tremblait. Elle reculait, maladroite qu'elle était, alors que je ne bougeais pas de mon emplacement. Comme si j'avais une aura qui la forçait à reculer malgré elle. Elle craignait pour sa vie, parce qu'elle savait très bien qui j'étais. Le monstre se présentait devant elle, armé jusqu'aux dents, et elle devait certainement chercher une issue pour s'enfuir, prendre ses jambes à son cou. Elle me répondait, mais cela ne devait être que pour gagner du temps, car ses deux prunelles pétillantes balayaient non seulement mon regard, mais aussi le paysage. Cherchait-elle quelqu'un ? Etait-elle accompagnée ? Cela serait un problème, car seul contre plusieurs, j'allais avoir plus de difficulté pour parvenir à mes fins. Mais ce matin, je voulais faire preuve de clémence, de diplomatie. Ma requête n'était pas compliquée à comprendre, Daisy pouvait s'en sortir vivante. Mais je comprenais bien qu'elle ne me croyait pas. D'apparence, je ne semblais pas de confiance. Qui pourrait faire confiance à un carrière, hein ? Nous avions tous cette réputation d'être perfides, opportunistes, menteurs. Heureusement pour moi, je ne me rangeais pas dans cette catégorie-là. Les carrières pouvaient être ainsi d'ordinaire, mais j'avais moi aussi mon lot d'unicité. Et quand je disais quelque chose, je m'y tenais.

Mais que pouvais-je y faire face au visage blême de Daisy ? J'étais certain que si je posais mon oreille contre son buste, je pourrais entendre son coeur battre la chamade tellement la situation pouvait être éprouvante pour elle. Allais-je vraiment passer sans la blesser, voire la tuer ? Comme si mon but dans la vie c'était de tuer quiconque croisait mon chemin... Quelle erreur de jugement, Daisy. Je haussai les épaules et esquissai un mince sourire pour essayer de détendre l'atmosphère, faisant pianoter mes doigts contre ma ceinture sertie de couteaux. « Pourquoi vous ne comprenez absolument rien quand je dis quelque chose ? » Nouveau soupir. Voilà, je commençais à perdre patience. Pourquoi diable les tributs étaient-ils aussi... chiants ? Ne pouvaient-ils pas écouter quand on leur proposait quelque chose ? Littéralement, je tendais une énorme perche à Daisy pour qu'elle puisse sauver sa peau, mais c'était comme si elle suppliait la mort. Elle voulait tenter le diable ? Elle allait être servie. « Et bien, je suppose que tu ne comptes pas bouger de là. Donc, je vais devoir te tuer. » Je sortis calmement mes petits couteaux, affairé sur ma ceinture. Dans un calme à en faire pâlir plus d'un, je préparais mon petit attirail, la mine renfermée. Je me pinçais les lèvres. En vérité, j'étais plus qu'agacé que les autres portent un aussi faux jugement sur ma personne. Aucun d'entre eux n'avait cherché à briser cette image de carrière que je portais sur la figure. N'avaient-ils pas oublié que j'étais humain aussi ? Un humain monstrueux, certes, mais un humain quand même. Les petits couteaux entre mes mains, je jouais avec l'un d'entre eux. Je relevai la tête vers Daisy qui n'avait pas bougé d'un centimètre, coincée contre un gros rocher qui lui barrait la route. « Toujours pas décidée, hum ? Très bien. » J'attrapai un couteau par la pointe, coinçant celle-ci entre mon index et mon pouce. Je ne pris pas la peine de viser, je jetai le couteau rapidement vers Daisy. Qu'il atteigne son but ou pas, mon objectif était peut-être de la blesser ou de la tuer, mais je voulais aussi qu'elle réagisse un peu. Je m'ennuyais. Et quand je m'ennuyais, j'étais encore plus désagréable.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t9374-quinn-h-liddell-goddamn-right-you-should-be-scared-of-me http://www.mockingjay-rpg.net/t9403-d4-quinn-h-liddell-i-was-red-and-you-were-blue http://www.mockingjay-rpg.net/t9404-d4-quinn-h-liddell-beautiful-lies
Daisy B. Griffith
DISTRICT 8
Daisy B. Griffith
△ correspondances : 249
△ points : 0
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ âge du personnage : Seize ans
△ occupation : Tribut


can you save me?
statut:
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeDim 14 Aoû - 19:04

L'espace de quelques instants, la jeune femme tenta de se persuader qu'elle dormait encore, que cette rencontre avec le tribut du Quatre n'était qu'une autre facette de ses cauchemars mais ses efforts pour se réveiller ne changèrent absolument rien à la situation. Daisy était forcée d'admettre qu'elle faisait bel et bien face à la réalité. Une boule se forma dans sa gorge, lui donnant l'impression de suffoquer. Non, elle ne pouvait pas mourir dès le second jour. Pas déjà. Pas sans avoir tout donner pour honorer la promesse faîte à ses proches. Qu'elle avait été idiote de s'aventurer toute seule, même pas très loin, du semblant de campement établi avec son alliée. Le seul point positif dans l'histoire, c'était qu'elle ne devait pas faire face à toute une bande de carrières comme il s'en formait parfois les premiers jours de jeux, mais juste un. Un de trop, quand même. Ses mains se raccrochaient avec la force du désespoir aux deux objets qu'elle avait entraîné dans sa mésaventure, comme si ils représentaient son unique espoir de s'en sortir vivante. Il fallait voir les choses en face, une gourde et un poignard ne valaient pas grand chose face à tout l'équipement que portait sur lui le carrière. Pas tant qu'elle était toute seule en tout cas. Hors, elle ne pouvait pas non plus appeler la tribut du Cinq à la rescousse. Parce que de un, crier ne l'encouragerait pas forcément à rappliquer et de deux, d'autres tributs pouvaient également débarqués dans l'élan et ce n'était clairement pas le but. Daisy était toute seule et quasiment démunie face à son menaçant destin. Le combat ne lui semblait pas une bonne idée, mais alors vraiment pas. Rester alors la fuite, mais à quel moment prendre ses jambes à son coup ? Son cœur se serra davantage sous le poids de la pression, elle n'avait pas le droit à l'erreur. A cette heure-ci, les paris devaient s'enflammer. A moins que l'issue de cette situation soit évidente pour tout le monde. Daisy ne pouvait même pas leur en vouloir, elle aurait penser exactement la même chose si elle avait été du bon côté de l'écran. Mais pour elle, il ne s'agissait pas de se battre mais de partir le plus rapidement et le plus loin possible. Forcément, ce n'était pas le choix qui offrirait le plus de spectacle mais pour le moment, elle n'était pas en mesure d'en offrir. Ses pieds tâtaient doucement le terrain, pour préparer son replis tandis qu'elle, essayait de gagner un peu de temps.

« Pourquoi vous ne comprenez absolument rien quand je dis quelque chose ? »  Le regard de la jeune femme se fit plus dur. Certes, elle allait probablement mourir dans cette arène et finir oubliée comme tous les autres tributs morts qui l'avaient précédés, mais ça ne donnait pas pour autant le droit de la compter dans une généralité. Non, elle ne se trouvait pas dans le même sac que tous les autres tributs comme semblait le croire le gars du Quatre. Être coincés dans l'arène était son seul point commun avec eux, mais en dehors de ça, elle avait une identité propre. Daisy Billie Griffith. Elle ne méritait pas qu'on l'assimile à d'autres par défauts, pas tant qu'elle était encore en vie et donc en état de penser et d'agir par elle-même. « Ce n'est pas que je ne comprends pas, c'est que je ne sais pas si je peux te faire confiance. » Il y avait là toute une différence même si elle ne voyait pas vraiment ce qui pouvait prouver que le jeune homme allait tenir parole. Peut-être qu'en revenant momentanément sur ces pas pour lui laisser un peu de temps pour partir, elle saisirait sa chance et tout le monde serait content. Mais visiblement, monsieur le grand gladiateur du Quatre n'avait pas envie de bouger d'un pouce. Pas pour revenir en arrière en tout cas. Son cœur ne cessait de s'affoler dans sa cage thoracique, cette situation était particulièrement pénible à gérer. « Et bien, je suppose que tu ne comptes pas bouger de là. Donc, je vais devoir te tuer. » Son sang ne fit qu'un tour, ce n'était pas non plus ce qu'elle avait voulût dire. Elle cherchait un terrain d'entente, une façon de procéder qui conviendrait au deux mais apparemment, le carrière ne voulait pas perdre de temps. Ces gens-là pensaient et agissaient toujours aux extrêmes, il n'y avait pas de juste milieu. Daisy voulait rectifier le tir ou même tenter de fuir pendant qu'il en était encore temps mais elle était beaucoup trop obnubilée par les mains du garçon, courant sur les couteaux à sa ceinture. Et si il lui en lançait dans le dos. Elle reculait toujours avec une lenteur affolante, ne quittant pas le carrière des yeux de peur d'un coup en traître. Grave erreur. « Toujours pas décidée, hum ? Très bien. » En deux temps trois mouvements, un couteau vola dans sa direction, emportant avec lui quelques mèches de cheveux de la jeune femme. Il avait osé les abîmer. La tribut imaginait sans mal la réaction de son équipe de préparation, s'affolant et se demandant comment rattraper les dégâts. Elle aussi aurait aimé y réfléchir aussi si elle n'avait pas autant été en danger de mort.

Ce premier avertissement constituait le déclic qui lui manquait. « Idiot. » lâcha t-elle furieuse avant de se retourner pour s'enfuir. De temps à autre, elle jetait des regards paniqués derrière elle pour éventuellement, éviter d'autres lancers de couteaux. Elle essaya également de zigzaguer pour compliqué la visée mais se retrouva le pied dans une racine, ce qui évidemment la fit se rétamer pitoyablement au sol. Bah voyons, même pas capable de fuir correctement. Pourquoi les racines ne s'étaient pas flétries au point de tomber en poussière et ne plus représenter d'obstacle. Intérieurement, la jeune femme se maudissait. Et elle imaginait le tribut du Quatre se rapprochait, se délectant à la fois de son futur meurtre. Non ! Daisy ne le laisserait pas faire. A l'aide de son poignard, elle dépêtra son pied gauche de la racine et se releva. Entre temps, le carrière avait gagné du terrain. Après son premier échec, la jeune femme hésitait à retenter la fuite. « C'est toi qui ne comprends rien ! » s'emporta t-elle, comme si ça servait à quelque chose de lui cracher à la figure la colère qu'elle contenait à elle depuis la moisson. Elle allait lui faire face autant que possible, en n'espérant pas l'emporter mais une faille pour pouvoir le déstabiliser et ainsi avoir le temps de creuser la distance. D'accord, ses moyens étaient faibles mais c'était mieux que rien. Elle pourrait même utiliser sa gourde, de la même manière qu'elle avait assommé l'ex tribut du Neuf.
Revenir en haut Aller en bas
Quinn H. Liddell
DISTRICT 4
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263
△ points : 4
△ multicomptes : yorell t. moon (✝)
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ humeur : d'outre-tombe
△ âge du personnage : dix-huit ans
△ occupation : tribut (79th)


can you save me?
statut: célibataire et c'est très bien comme ça
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMer 17 Aoû - 15:25

LES POINTS D'EAU - JOUR 2 (9h40)
79TH HUNGER GAMES


Pourquoi était-ce si facile de tuer pour moi ? Pourquoi n'étais-je pas pourvu d'émotions, de sentiments comme tous les autres tributs dans cette arène ? La peur était nécessaire. L'angoisse était une réalité. Je me sentais comme incompris, là, devant Daisy qui extériorisait son impuissance face à la situation qui semblait sans issue. Plusieurs possibilités s'offraient à elle: elle pourrait me confronter, vainement. Peut-être qu'elle réussirait à me dominer et me battre, voire me tuer, malgré les chances infimes que cela arrive. Elle gagnerait des sponsors, des futurs soins, un avenir radieux. Ou alors, elle pouvait fuir. Comme elle le faisait en ce moment même, zigzaguant gracieusement le long de la rivière pour échapper aux sifflements des couteaux que j'envoyais de temps à autres. Je chassais du tribut ce matin, décidément. Ses cheveux flottaient doucement derrière elle, c'était joli. Comme une cascade au clair de lune. La beauté de la nature, j'aurais aimé être aussi pur qu'elle. Trois couteaux avaient suffi pour la mettre à terre, mais ce n'était pas de ma faute. La nature était bien faite, quand on apprenait à la respecter. Une racine avait fait trébucher Daisy. La fille du Huit était à terre, empêtrée dans le plus grand des désarrois. Et moi j'avançais, serein, récupérant au passage les quatre couteaux que j'avais lancé plus tôt.

Daisy était une belle fille, surtout quand elle avait peur. Je pouvais me noyer dans ses prunelles rongées par la mort. Entendrait-elle le coup de canon ? Serais-je clément avec elle ? Je n'y arriverais pas. La machine s'était déjà enclenchée, le monstre en moi s'était réveillé. J'allais vraiment la tuer aujourd'hui. C'était dommage, pour un district qui avait tant brillé deux années auparavant. Arrivé à sa hauteur, poignard en main, j'étais d'ors et déjà prêt à lui ôter la vie. Mais elle s'y accrochait, à la vie. Elle criait, elle s'énervait, parce qu'elle comprenait enfin l'injustice de ces jeux. Pauvre roturière qui ne savait manier que l'aiguille. Mon défaut principal ? Sous-estimer les autres. Je ne voyais rien de dangereux en Daisy. Cela pourrait causer ma perte, j'en étais conscient. En attendant, je la laissais parler. Ça rentrait par une oreille, ça ressortait par l'autre. Peut-être que je ne comprenais rien, mais moi au moins je savais me battre. Alors sans plus tarder, et sans même prendre le temps de lui répondre, je pris les devants pour tenter de la maîtriser. En avançant ma jambe entre les siennes, je fis en sorte de la déstabiliser et la faire tomber à mes pieds, lui faisant perdre l'équilibre d'une simple béquille. Puis, dos au sol, je me saisis d'un couteau plus long que je plantai dans l'épaule de Daisy. Le rouge lui allait bien au teint, tout bien réfléchi. Elle saignait, elle gigotait, je n'attendais plus que ses gémissements d'agonie et ses supplices pour que je l'achève. Elle semblait occupée à essayer de déloger la lame de son corps frêle. Je m'accroupis à sa hauteur, satisfait de l'avoir immobilisée. « Rectification: TU ne comprends rien. Tu aurais dû continuer à courir, Daisy. » Je baissai ma tête pour regarder mes couteaux le long de ma ceinture, en prenant un nouveau pour préparer la mise à mort. Mais un caillou rugueux, provenant de je ne savais où, percuta ma tête et je m'arrêtai soudainement, les sourcils froncés. Quelqu'un. Il y avait quelqu'un d'autre ici. Je me levai rapidement, scrutant chaque buisson environnant. Toute mon attention était à présent focalisée sur l'intrus qui se tapissait quelque part entre les longs arbres de l'arène. Je le trouverais. Je le tuerais. Et après Daisy subira le même sort. Ou peut-être ferais-je l'inverse. Le plus important, c'était que tout le monde finisse mort à mes pieds. C'était ça, le but du jeu: tuer pour survivre. Tuer pour nourrir le monstre que j'étais.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t9374-quinn-h-liddell-goddamn-right-you-should-be-scared-of-me http://www.mockingjay-rpg.net/t9403-d4-quinn-h-liddell-i-was-red-and-you-were-blue http://www.mockingjay-rpg.net/t9404-d4-quinn-h-liddell-beautiful-lies
Daisy B. Griffith
DISTRICT 8
Daisy B. Griffith
△ correspondances : 249
△ points : 0
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ âge du personnage : Seize ans
△ occupation : Tribut


can you save me?
statut:
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeDim 21 Aoû - 18:59

La faucheuse – incarnée sous les traits du carrière du Quatre – approchait à grands pas. Il n'était peut-être pas trop tard pour tenter une nouvelle fois de prendre la fuite, seulement les muscles douloureux et tétanisés de la jeune femme refusaient catégoriquement de coopérer. La peur était en train de l'avaler toute crue. Elle n'était plus bonne à rien, ni à s'enfuir et encore moins à se défendre. Pourtant, comme si un miracle pouvait encore avoir lieu à tout moment, Daisy persistait à tenir fermement son poignard et sa gourde. Des objets de bien faible valeur en réalité mais qui dans l'arène, devenaient des trésors. Les siens. Rien de comparable avec tout l'attirail de Liddell, naturellement, mais elle n'avait pas à rougir de sa petite réussite. Contrairement à lui, le moindre petit exploit jouait en sa faveur. Parce qu'on n'attendait rien de particulier de sa part, alors elle ne pouvait que surprendre. Tandis que quelqu'un qui avait consacré la majeure partie de son existence à ce préparer pour quelques jours dans l'arène, ne pouvait que décevoir. Toutes les réussites devaient avoir un goût de normalité. Il n'y avait pas d'agréables surprises qui favorisent les rebondissements tels que les aiment les capitoliens. Le carrière pouvait bien fanfaronner, faire le beau, mais en réalité il n'était qu'une pâle copie de tous ceux ces prédécesseurs. On le nommait parmi les favoris par défaut, pas parce qu'il avait à un moment donné tapé dans l'oeil. Sa victoire consisterait en une issue prévisible, trop pour satisfaire à long terme les capitoliens. Ce serait fade mais il ne se rendait pas compte. Son volontariat même contribuer à le ranger dans la catégorie des tributs classiques. Pas étonnant que rapidement, les caméras lui avaient préféré sa co-tribut. Malgré sa force, malgré son assurance, Daisy le plaignait. N'avait-il pas encore compris que gagner les Jeux ne lui apporteraient qu'une gloire éphémère, avant qu'il ne tombe dans l'oubli. Ce beau garçon aurait mieux fait de rester sagement chez soi, de songer peut-être à fonder une famille et de se contenter d'une vie simple mais pas dure dans un district pas trop pauvre. Daisy détestait tellement les carrières parce qu'ils ne savaient pas profiter de leur chance correctement. Il la gaspillait pour une gloire de courte durée, à condition que la chance leur soit favorable. C'était complètement idiot. Un sourire se forma difficilement sur ses lèvres, finalement Liddell était aussi pathétique à sa façon. Avoir une éducation plus riche ne lui avait pas pour autant permit d'être lucide. Sinon il ne se trouverait pas dans l'arène. Sa bêtise en était presque risible. Et si la peur était doucement en train de laisser sa place à la folie ? Ce ne serait pas la première fois qu'un tribut perdrait les pédales.

Son esprit, trop occupé à essayer de trouver une alternative à la peur, aurait dû davantage se consacrer à récupérer l'emprise perdue sur les muscles. Du coup, elle fût incapable d'esquiver le geste pourtant facile et prévisible à cause duquel elle tomba une seconde fois au sol. A travers le fin tissu de sa combinaison, elle sentit l'envie des cailloux à vouloir s'enfoncer dans sa chair. C'était désagréable mais pas douloureux, pas comme le coup d'après qui lui arracha un cri aiguë. Jamais elle n'avait autant eu mal qu'à l'instant où le couteau s'était planté dans sa chair. Sur le coup, la douleur était telle que Daisy cru s'évanouir mais elle serra les dents et résista. Parce qu'elle était capable de ressentir le mal, alors elle était encore en vie et c'était pour cette raison qu'elle ne devait pas abandonner maintenant. Sa main tremblante tâtonna autour de la plaie, pour essayer d'évaluer la teneur des dégâts tandis que son regard rempli de haine ne lâchait pas le carrière. Elle avait envie de lui rendre son coup au centuple mais ne le pouvait pas. Pas encore. Mais elle le ferait. Si elle devait mourir ce matin, ce ne serait pas avant d'avoir pu porter un coup au garçon. « Rectification: TU ne comprends rien. Tu aurais dû continuer à courir, Daisy. »  Parce qu'elle s'était prit un couteau, alors le carrière pensait être en mesure de lui faire la leçon ? Ridicule, il était un pion au même titre que les autres, à courir après une victoire dont il ne mesurait sans doute pas l'intégralité du sens. Il ne devait y voir que ce qui l'arrangeait. C'était inutile de discuter avec une tête de mule, trop imbu de lui même pour voir les choses en face. Pour continuer dans son élan de colère et de haine, Daisy était bien tentée de lui cracher au visage pendant qu'il était si près mais décida de laisser passer l'occasion. Elle n'était pas en position de force, il pouvait abréger sa vie d'un instant à l'autre. Le mettre en colère l'inciterait possiblement à en terminer rapidement avec elle, hors elle souhaitait gagner du temps. C'était un faible espoir d'attendre que son alliée débarque, attirée par son cri. Surtout qu'à sa place, Daisy n'aurait pas forcément prêter main forte, plus tentée à l'idée de profiter de la situation pour filer. Mais elle s'accrochait, parce qu'elle n'avait que ça. Son cerveau refusait de réfléchir à une solution pour s'en sortir, à croire qu'il s'admettait déjà vaincu. Il n'avait pas tord. Toutes ses dernières ressources étaient focalisées sur la douleur, elle n'arrivait pas à se convaincre d'agir rapidement en plantant à son tour son arme dans le corps de son adversaire. Même si il regardait lequel de ses couteaux porterait le coup final, il avait une chance de de parer l'attaque. Il fallait une diversion. Daisy n'y croyait pas vraiment et pourtant, elle allait être servie...

C'était une petite et insignifiante initiative mais la jeune femme comprit de suite. Un caillou ne volait pas sans raison, encore moins pour toucher la tête de quelqu'un. On venait à sa rescousse. Était-il possible que Loana soit venue lui prêter main forte ? Daisy se sentit envahie d'une force nouvelle, à deux elles avaient plus de chance de venir à bout du carrière. Même en étant plus armé, ça allait être compliqué de se battre sur deux fronts en même temps. Intérieurement, la tribut du Huit jubilait. Profitant de l'attention détournée du carrière, sa main se referma sur le couteau dans son épaule. Pas besoin d'être un génie pour avoir conscience que ce qu'elle s'apprêtait à faire aller lui faire mal mais se battre sans l'enlever était inconcevable. Un nouveau cri ne tarda pas à franchir la barrière de ses lèvres. C'était encore plus douloureux d'enlever l'arme et elle fût de nouveau un peu sonnée. Le moment était opportun pour l'achever mais c'était sans compter l'intervention d'un autre tribut. Daisy mit un peu de temps pour comprendre que la personne qui avait lancé des cailloux n'était pas son alliée mais un garçon dont elle ne se rappelait plus le district. Sans arme, elle le voyait mal arrivait à quoi que ce soit avec le carrière qui de son côté, avait l'air de mal prendre l'interruption. En se faisant discrète, il y avait moyen de s'enfuir. Après tout, Daisy était lâche, ce serait une réaction logique. Malgré son instinct qui lui criait de saisir l'opportunité, elle n'en fit rien. Ce garçon venait de lui sauver la vie. Ses valeurs ne l'avaient pas encore abandonnées, il lui fallait au moins faire quelque chose en retour. Alors, elle poussa de toutes ses forces le carrière avec ses pieds et lui lança le couteau encore rouge de son sang. Une perle de sang vint colorer le visage du beau tribut du Quatre, à peine effleurer par la lame. Daisy n'arrivait pas à savoir de qui provenait le sang, si elle avait réellement réussi à toucher sa cible. Elle ne pouvait pas s'approcher pour savoir, alors elle se redressa et recula de quelques pas. Avec un autre tribut à ses côtés, il devait y avoir moyen de battre Liddell. Le nouveau venu continuait d'approcher en ramassant et jetant des cailloux, ça n'avait pas un grand effet mais peut-être qu'une fois plus proche il se révélerait plus dangereux. « Tu te surestimes mon pauvre, tôt ou tard tu ne feras plus le malin parce que tu es seul et qu'une alliance finira par te tomber dessus. » Elle ne parlait pas pour elle et le nouvel arrivant. Il y avait peu de chance, en réalité, qu'ils le tuent. Daisy nourrissait davantage l'espoir de s'enfuir à deux pour que son alliance s'agrandisse. Il devait y avoir un moyen de gagner encore du temps, cette fois pour s'en aller. Un de plus dans l'équipe, ce ne serait pas de trop. Laona serait certainement d'accord, elle qui n'était pas tellement plus douée que l'adolescente du Huit. A condition bien sûr qu'elle ne se soit pas barrée en entendant le cri. Daisy n'était pas certaine de retrouver la rouquine, cette incertitude lui faisait peur. Elle ne voulait surtout pas se retrouver seule dans cette effrayante forêt. C'était si injuste de la part du destin de l'avoir destiner à se rendre dans l'arène. Elle n'avait pas sa place. Son poignard ne cessa de brasser du vide à chaque fois qu'elle tentait quelque chose. Il était rapide ce sale môme, et si finalement être deux ne suffisait pas ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Quinn H. Liddell
DISTRICT 4
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263
△ points : 4
△ multicomptes : yorell t. moon (✝)
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ humeur : d'outre-tombe
△ âge du personnage : dix-huit ans
△ occupation : tribut (79th)


can you save me?
statut: célibataire et c'est très bien comme ça
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMar 23 Aoû - 15:26

LES POINTS D'EAU - JOUR 2 (9h40)
79TH HUNGER GAMES


Les tributs m'étonneront toujours avec leurs caractères de suicidaires. Avaient-ils juste conscience qu'il existait plus fort qu'eux ? Moi-même, je savais que je n'étais pas invincible, et que l'un d'eux pourrait me tuer un jour. Me mettais-je volontairement en danger pour autant ? Non. Daisy n'avait pas accepté ma proposition pourtant si anodine et bénéfique pour elle. Ça avait dérapé entre nous et bien évidemment, je savais bien que nous avions fait du tapage dans l'arène. Un tribut nous avait entendus, et c'était là que son intuition dépassait mes limites de la compréhension: le garçon était sorti de sa cachette après avoir cherché à capter mon attention. Il assumait au moins que c'était lui l'élément perturbateur qui avait tout gâché entre Daisy et moi. Je le regardais, impassible, presque blasé de le voir se montrer avec tant de facilité. Il avait des cailloux dans les mains, prêt à me ralentir et me blesser dès que possible. Mais de ce que je voyais chez lui, il n'était pas armé. Je ne l'avais pas vu à la corne d'abondance, il n'y était pas passé. Pas étonnant qu'il était aussi désarmé que possible. Ce garçon faisait preuve de beaucoup de courage, je devais le reconnaître. Mais sa stupidité me donnait envie de gerber.

Pourquoi risquer de mourir pour une fille qu'il ne connaissait pas et qui était capable autant que moi de le tuer dans cette arène ? Après tout, un seul d'entre nous pouvait ressortir vivant de cette jungle sanglante. Si pour moi, c'était bien intégré dans mon cerveau, pour les autres tributs, quasi tous pensaient qu'en s'alliant et s'entraidant, ils pourraient réussir à survivre ensemble, gagner ensemble. N'importe quoi. Cette ignorance m'énervait, pour être honnête, autant que ce garçon qui avait détourné son regard vers Daisy. Tiens, je ne l'avais pas surveillée, là fut mon erreur: elle profita de ma distraction pour me pousser et lancer mon propre couteau vers moi. Mes réflexes étant très bons en raison de mes années d'entraînement, j'eus le temps de pencher vivement mon visage sur le côté pour éviter le tranchant de la lame qui parvint tout de même à m'entailler ma joue. Je portai mes doigts à ma blessure très minime. Je saignais un peu. Ce n'était rien de grave, je réglerai cette histoire après en avoir fini avec ces deux-là. La brunette était de nouveau sur ses pieds, prête à décamper. Son épaule lui faisait mal, je le voyais à sa posture. Elle flanchait un peu du côté où elle était blessée. Mais la douleur ne l'empêchait pas de parler. Ah, elle y croyait dur comme faire, que la quantité pouvait faire la différence face à la qualité. Les alliances entre faibles, il n'y avait aucun avantage à cela. Je voyais plus cela comme un filet où plusieurs poissons étaient emprisonnés et que je pouvais les tuer beaucoup plus facilement, faire comme une pierre deux coups. Les paroles de Daisy ne m'atteignaient même pas, car je les considérais comme des spéculations de tribut désespérée. Et le garçon d'en face avait ce même regard d'espoir puéril. Le nombre faisait la différence ? Je leur montrerais que ce n'était que des conneries. « Je vous conseille de courir du plus vite que vous pouvez. Je ne vous ferai aucun cadeau. » fis-je calmement, les tuant néanmoins du regard. Mes yeux étaient remplis de rancœur, de rage, de colère. Les dents serrées, je pris de nouveaux couteaux pour me préparer à les lancer sur eux. Le garçon sursauta et recommença à lancer des pierres sur moi, réussissant à capter de nouveau mon attention. « Cours !! Va-t-en !! Je m'occupe de lui ! » scanda le garçon, fouillant le sol à la recherche de nouveaux projectiles. Sa voix fluette faisait voler les oiseaux de leurs arbres, et le cours d'eau n'avait jamais été aussi agité. Je me tournai vers lui, m'avançant d'un air déterminé et impatient vers lui. Derrière moi, je pouvais entendre les pas de Griffith s'enfoncer dans les galets du bord de la rivière, signe qu'elle semblait écouter son allié surprise. Elle allait m'échapper. Mais ce n'était que partie remise. Je l'avais blessée à l'épaule, elle allait mettre du temps à panser cette blessure, surtout si elle n'avait pas de trousse de secours. Alors j'abandonnai Daisy. Oui, je la laissais tomber, cette petite brune fade et ennuyante. Ce garçon avait plus de courage qu'elle. Plus de témérité aussi. Aujourd'hui, quelqu'un allait mourir. Je me l'étais promis. Et ce quelqu'un avait le doux chiffre de Cinq.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t9374-quinn-h-liddell-goddamn-right-you-should-be-scared-of-me http://www.mockingjay-rpg.net/t9403-d4-quinn-h-liddell-i-was-red-and-you-were-blue http://www.mockingjay-rpg.net/t9404-d4-quinn-h-liddell-beautiful-lies
Daisy B. Griffith
DISTRICT 8
Daisy B. Griffith
△ correspondances : 249
△ points : 0
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ âge du personnage : Seize ans
△ occupation : Tribut


can you save me?
statut:
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 13:34

A nouveau, l'étincelle dans son regard s'était perdue. L'infime espoir qui lui avait permis de se relever n'existait plus. La témérité du nouvel arrivant était touchante mais surtout insouciante, puérile et inutile. Ce n'était pas des cailloux qui allaient venir à bout du carrière. A moins de l'étouffer en lui en faisant avaler. L'image était plaisante, Liddell méritait que quelqu'un lui rabatte sérieusement le claquet. Malheureusement, ce n'était pas tout de suite. Leurs moyens étaient trop faibles. Une déception écoeurante, les jeux étaient en train de la pervertir. Daisy espérait réussir à s'enfuir avec son nouvel allié et en même temps, ne se faisait pas d'illusions. Ce serait trop beau. Forcément l'un d'eux périrait. Ils étaient en trop mauvaise posture pour s'en sortir indemne. Décidément, la tribut du Huit ne comprenait pas son geste, avait-il bien compris les règles de la partie ? La meilleure des choses à faire aurait été de laisser les deux adversaires s'entretuer. Ce garçon possédait quelque chose en plus dans son cœur que Daisy n'avait pas. Pour respecter ses valeurs jusqu'au bout, il aurait fallût qu'elle se sacrifie. Qu'elle laisse se réaliser ce que le destin avait prévu pour elle. Elle était certaine d'avoir trouver la bonne chose à faire, pourtant les mots ne sortaient pas, restaient coincés au fond de sa gorge, prisonniers de sa détresse. Son comportement était indigne, pas juste pour le garçon. Le temps pressait, il lui semblait que chaque seconde les rapprochait indéniablement de la mort mais rien à faire. La jeune femme livrait deux combats. Un en son fort intérieur, pour se convaincre, trouver la force d'assumer son erreur d'être partie seule sans prudence. Le deuxième consistait à se défendre au côté de son nouvel allié, pour défendre leurs vies et gagner du temps pour le débat dans sa tête. Ce n'était pas une mince à faire, ils étaient en train de perdre du terrain. Manque de bol, le carrière semblait avoir également été entraîné à se battre contre deux personnes en même temps. « Je vous conseille de courir du plus vite que vous pouvez. Je ne vous ferai aucun cadeau. »  Vraiment, ce serait un fait délicieux de pouvoir glisser des cailloux jusqu'au fond de son gosier. Il parlait trop, son arrogance était insupportable. Bien sûr, il avait raison de l'être, parce qu'il était en possession de tant de moyens mais un de ces quatre, la roue tournerait. Il était bien le dernier que Daisy voulait voir gagner.

Maladroite et peu confiante en ses gestes, les assauts de la jeune femme restaient vains. Elle avait beau détester le garçon du Quatre, il fallait bien admettre que son talent au combat était incroyable. Même en nombre inférieur, il tenait à distance ses deux adversaires. C'était comme si il avait des yeux derrière la tête, et les côtés aussi. Un monstre. Un monstre qui ne perdait pas de temps pour se relancer dans le combat. Ses couteaux brillaient plus dangereux que jamais. Les voir et les craindre semblait comme augmenter la douleur dans l'épaule gauche de la jeune femme. Son corps penchait légèrement, rien d'étonnant avec ses blessures qu'elle ne puisse pas viser juste ne serait-ce qu'une seule fois. Les entraîneurs de ces derniers jours devaient être déçus. Ou alors il ne prêtait pas du tout attention à ce qui se passait actuellement. Après tout, il y avait un carrière tout à fait banal et deux autres tributs frêles, absolument pas redoutables. Il y avait sans doute mieux niveau suspens. Est-ce que sa famille aurait le droit à toute la scène en entier où verrait-on seulement le moment de sa mort ? Un faux mouvement lui apporta une vague de douleur supplémentaire qui lui arracha un petit cri. Non, elle n'avait vraiment rien d'une guerrière qui en veut. Maintenant, probablement plus personne ne voulait la sponsoriser. Pas besoin d'être une lumière pour comprendre que son discours à l'interview sonnait faux à présent. « Cours !! Va-t-en !! Je m'occupe de lui ! » Alors qu'elle tergiversait encore, le garçon venait de prononcer les mots qu'elle n'avait pas su dire plus tôt. C'était son cœur qui lui semblait douloureux à présent. Faisait-il tout ça par pitié ? Ou alors parce il n'avait plus foi en la vie ? Daisy essayer de trouver des réponses mais le regard du garçon demeurait impénétrable. Elle pouvait l'écarter, s'interposer et lui laisser la possibilité de filer mais au lieu de ça, son pied droit recula. Puis l'autre. Le grand retour la lâcheté. Elle se détestait. Il fallait prendre une décision avant que tous les deux soient condamnés. « Désolée. » murmura t-elle, à peine audible. Elle s'élança dans la direction d'où elle était arrivée, sans plus oser un regard en arrière sinon elle ne partirait pas et il n'y aurait plus personne à sauver. Elle s'enfonça entre les arbres, dans le brouillard, en tentant de se concentrer uniquement sur son alliée du Cinq. Et sur la trousse de secours, elle avait besoin de la retrouver. Sa blessure lui faisait mal, elle ignorait encore si c'était grave ou non mais il fallait désinfecter. Alors elle courût le plus vite possible et quand quelques minutes plus tard un coup de canon se fit entendre, il n'y eut aucun doute. Quand l'hymne de Panem retentirait dans la nuit, elle graverait sans son âme l'identité de son sauveur. Jamais elle ne pourrait oublier.
Revenir en haut Aller en bas
Quinn H. Liddell
DISTRICT 4
Quinn H. Liddell
△ correspondances : 263
△ points : 4
△ multicomptes : yorell t. moon (✝)
△ à Panem depuis le : 26/05/2016
△ humeur : d'outre-tombe
△ âge du personnage : dix-huit ans
△ occupation : tribut (79th)


can you save me?
statut: célibataire et c'est très bien comme ça
relationships:


GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 14:34

LES POINTS D'EAU - JOUR 2 (9h40)
79TH HUNGER GAMES


La fuite était la solution la plus facile, la plus simple, mais aussi la plus lâche. S'assurait-elle d'attirer les regards des sponsors pour recevoir un précieux parachute ? Certainement pas. Mais tout n'était que partie remise. Elle avait fui le grand danger que je représentais, c'était déjà pas mal. Mais à agir aussi égoïstement en rebroussant chemin, elle venait de condamner le garçon du Cinq qui, lui, confrontait la mort avec grand courage mais aussi grande témérité. Il ne restait plus que nous deux, les deux tributs tombés dessus sans réellement comprendre pourquoi la situation avait tourné ainsi. Daisy avait disparu, j'étais persuadé qu'elle serait rongé par la culpabilité d'avoir été égoïste pour sa propre survie en écoutant Allen. Ce dernier lui avait crié de partir. C'était beau, comme entraide vaine. Si je m'attendais un jour à avoir la même chose ? Non. Parce que j'étais le tribut le plus haï de cette édition, et que personne n'aurait de pitié pour moi, tout comme moi je n'en avais aucune pour eux. Au final, je ne récoltais que ce que je semais: solitude, haine, crainte, j'étais livré à moi-même, et mon grand danger outre l'arène elle-même, c'était les alliances. Personne n'était parfait, j'en avais bien conscience. Mais n'étais-je pas suffisamment intelligent et courageux de quand même continuer mon périple dans cette arène ? Mon arrogance finirait par me tuer. Mais avant, je m'assurerais de tous les tuer.

Allen n'avait plus de cailloux pour me ralentir. En voyant qu'il tâtait le sol désespérément à mesure que j'approchais, je pouvais déceler du regret et de la peur. Il devait certainement se dire qu'il n'aurait jamais dû se jeter dans la gueule du loup. La mort était là, tout près. Mes couteaux se chargeraient du travail, mais ils n'étaient que les appendices de ma monstruosité. Je m'apprêtais à bondir sur lui, mais il se mit à courir sur le côté, fuyant les buissons pour tenter de fuir le long du cours d'eau. Alors lui aussi était aussi lâche que Daisy. Décevant. Je me retournai presque instantanément et je le poursuivis, sourcils froncés. Il ne courait pas vite, et la vue de tortues aux dents acérées nous ralentirent autant lui que moi. Merde, je ne les avais pas remarquées ! Elles avaient été attirées par l'odeur du sang et les lames de couteaux qui s'entrechoquaient. Leur rythme était très lent, ce qui était normal. Je devais achever Allen avant qu'elles arrivent à notre hauteur. Alors qu'il reculait pour essayer de trouver une issue aux tortues, je réussis à l'atteindre et je le saisis par l'épaule, pressant mes doigts dans ses articulations de façon à toucher ses nerfs et lui faire poser le genou à terre. Ensuite, je le poussai avec ma jambe pour qu'il tombe ventre contre terre. Mais il réagissait vite et bien, le bougre. Il se tourna sur le dos pour me faire face et alors que je m'installais à califourchon sur lui, il se débattit avec un acharnament presque bestial. Il agitait ses bras dans tous les sens, réussissant parfois à me retenir par les poignets alors que mes lames pointaient son corps juvénile. Les gravas du cours d'eau s'éparpillaient sur les côtés alors que le tribut du Cinq remuait ses jambes. On aurait dit un poisson hors de l'eau. Mon regard était focalisé sur le sien. L'adrénaline m'empêchait de bien réfléchir. Une seconde d'inattention, et je me retrouvais dans la position de mon adversaire. Dos contre terre. Je le saisis par les cheveux en grognant de rage, énervé de perdre le contrôle. Sa gorge déployée, l'idée de lui trancher la jugulaire était trop tentante. Mais je fus bien vite ramené à la réalité en sentant une douleur surprenante au niveau de ma cheville. Saloperies de tortues ! Elles étaient là, et une avait réussi à me mordre. Une aubaine que mes réflexes étaient bons, j'avais pu éviter que ses dents déchirent mes muscles. Je grognai à nouveau et tout en maîtrisant le garçon du Cinq par les cheveux qui essayait de me faire lâcher prise avec ses petites mains moites, je lançai de la précision d'un scalpel un de mes poignards dans la tête de la tortue qui s'était approchée dangereusement de nous. Fini de plaisanter, je me mettais trop en danger là. Je pris un nouveau couteau depuis ma ceinture et sans réfléchir davantage, je le plantai jusqu'à la gorge dans la gorge du tribut du Cinq. La lame remontait dans sa tête, je pouvais la voir dans la bouche entrouverte et sanguinolente de mon ennemi. Automatiquement, ses muscles ne lui répondirent plus et il s'effondra sur moi. J'étais couvert de son sang. En entendant le coup de canon retentir pour lui, je poussai son corps sur le côté pour me relever et m'épousseter, le souffle court. Les autres tortues arrivaient, je devais déguerpir immédiatement. Je me penchai sur le cadavre pour déchirer un bout de tissu de sa veste, et je me fis un bandage de fortune sur ma cheville, pour me permettre de stopper le saignement et fuir le cours d'eau sans me ralentir pour autant. Dans un élan de rage car Allen ayant opposé beaucoup de résistance, je pris son corps par les épaules, difficilement, pour ensuite le traîner et carrément le jeter dans le cours d'eau. Haletant, je récupérai mon couteau qui était tombé dans la lutte, et je pris la fuite aussi vite que possible. Les tortues, attirées par le corps dans l'eau, retournèrent d'où elles venaient et une fois en sécurité à la lisière de la forêt, je me tournai pour observer le corps se faire réduire en miettes par les créatures marines assoiffées de sang. Je pouvais même distinguer quelques poissons s'acharner sur la carcasse. Si j'avais pu éviter cette boucherie ? Non. Si je ne l'avais pas fait, les tortues ne m'auraient pas laissé l'opportunité de partir. Le sacrifice d'Allen n'aurait pas été vain, finalement. Il n'avait pas sauvé une vie, mais bien deux. Que cela plaise ou non.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t9374-quinn-h-liddell-goddamn-right-you-should-be-scared-of-me http://www.mockingjay-rpg.net/t9403-d4-quinn-h-liddell-i-was-red-and-you-were-blue http://www.mockingjay-rpg.net/t9404-d4-quinn-h-liddell-beautiful-lies
Contenu sponsorisé



GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Vide
MessageSujet: Re: GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

GROUPE.A – phase 2, jour 2 (obligatoire)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» GROUPE.D – phase 3, jour 3 (obligatoire)
» GROUPE.A – phase 3, jour 3 (obligatoire)
» GROUPE.C – phase 4, jour 4 (obligatoire)
» GROUPE.D – phase 4, jour 4 (obligatoire)
» GROUPE.B – phase 3, jour 3 (obligatoire)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MOCKINGAY - rpg inspiré de Hunger Games ::  :: Archives :: Volume 6 :: 79th HG :: rps avant et pendant les jeux-
© MOCKINGJAY-RPG.NET (2011-2017)
L'INTÉGRALITÉ DU FORUM APPARTIENT À SON ÉQUIPE ADMINISTRATIVE.
TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE SON CONTENU EST INTERDITE.