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 GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)

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Caesar Flickerman
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MessageSujet: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMer 10 Aoû - 23:37


GROUPE.D
phase 2, jour 2 (obligatoire)


— PARTICIPANTS
Pearl Whything (03), Siwan Jorah (04), Alfie Ellsworth (d10), Trixie Baines (11).

— ZONE
La zone G7, comprenant un puits d'eau potable et le moulin à vent abandonné.

— TEMPS
Le brouillard est dense, on perçoit à peine devant soi. Il fait frais et, bien évidemment, humide. La température est d'environ 13°.

— MUTATIONS
Principalement des chouettes et hiboux.

— CONTEXTE
Le sujet se déroule en fin de matinée. Le brouillard enveloppe la zone, à tel point qu'on perçoit difficilement devant soi et qu'il faut être vigilant où on met les pieds. Dans cette épaisse brume, on distingue toutefois vaguement le moulin à vent abandonné, reconnaissable par son bruit. Par conséquent, un point d'eau n'est pas loin. Mais il n'y en a pas suffisamment pour quatre tributs. Et encore moins pour quatre tributs et des animaux, qui veulent également s'hydrater. Les chouettes et hiboux ayant élus domicile autour du moulin ont également soif et les oiseaux se veulent menaçants. Leurs yeux rouges observent, leurs ailes brûlantes leur permet de tourner autour de nos tributs et de finalement se poser autour du puits. Leur bec empoisonné leur permet de repousser l'envahisseur, mais pour combien de temps ?
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Alfie Ellsworth
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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:06

RP OBLIGATOIRE - PHASE 2, JOUR 02 (FIN DE MATINÉE)
G7, FORÊT NORD/EST (& MOULIN + PUITS)
GROUPE D: ALFIE & PEARL & SIWAN & TRIXIE


Elle était morte. Elle était morte, et Alfie n’avait rien fait pour l’aider. Il ne savait même pas quand ça c’était passé. Mais il lui semblait évident que cela n’avait pas pu se produire aux abords de la corne. Elle n’aurait jamais pris ce risque. Ou alors… ou alors c’était lorsqu’il y avait eu ce bruit. Alfie s’était torturé avec toutes ces questions, mais aussi toutes ces images terribles qui lui venaient. Et il se torturait encore. La nuit avait été longue, très longue. Pas une fois le jeune garçon avait fermé l’œil, ou il ne s’en était pas rendu compte. Mais ce dont il se rendait compte, c’était la fatigue qui commençait à le gagner. Il sentait ses paupières lourdes, ses mouvements difficiles. Pourtant, le sommeil ne venait pas. Peut-être ne viendrait-il jamais avec ce qu’il vivait.

Le soleil s’était levé. Alfie le savait, parce qu’il faisait moins sombre. Impossible, cependant, de dire qu’il faisait plus clair. Le tribut avait envie de rester là, au creux de son arbre (HRP : en F7 à cet instant), jusqu’à la fin des jeux. Personne ne viendrait le chercher dans cet endroit si sinistre. A moins qu’il y en ait des bien pires qu’il n’avait pas encore eu la malchance de découvrir. Pourtant, Alfie commençait à se sentir mal. Recroquevillé depuis plusieurs heures au même endroit, il ne comptait plus les douleurs qui l’envahissaient. Il fallait qu’il bouge. Et, accessoirement, qu’il trouve de quoi manger et boire.  Cela n’allait pas être chose aisée, et c’était apparemment là tout l’intérêt des Hunger Games. Alors Alfie partit en quête de… de quelque chose. Il ne savait pas ce qu’il cherchait, ce qu’il pouvait même trouver dans cette arène. Il n’espérait qu’une seule chose : ne pas faire de mauvaise rencontre. Pour cela, il comptait bien éviter tout lieu potentiellement dangereux. Cependant, après une bonne heure à vadrouiller dans le vide, Alfie se rendit à l’évidence. Il allait falloir prendre des risques. Les juges n’allaient pas lui offrir un rôti tout chaud pour le récompenser d’avoir marché plus d’une heure à une vitesse ridicule. Ils n’allaient rien lui offrir, point. Et Alfie commençait à avoir soif, vraiment soif. Alors, quand il entendit du bruit, il tendit l’oreille. Bon, il se figea de peur aussi, mais disons juste qu’il ne voulait pas attirer l’attention sur lui. On entendait un son répétitif, comme un rouage, ou comme de l’air brassé. Ou les deux ? Alfie avait bien du mal à comprendre ce qu’il entendait. Mais il était certain qu’il ne s’agissait pas d’un autre tribut. Le jeune garçon hésita. C’était risqué de s’aventurer par là-bas, très risqué. Mais avait-il le choix ? Peut-être les juges seraient-ils d’humeur à lui faire un petit cadeau s’il bravait ses peurs ? Alors Alfie s’approcha, doucement. Puis il finit par comprendre. C’était un moulin, comme chez lui. Il s’en voulait de ne pas avoir reconnu ce bruit plus tôt. Pour une fois qu’il savait quelque chose. Mais il était hors de question d’y entrer. Alfie avait beau se faire violence, il était hors de question de pénétrer dans un lieu si… étrange. Et même… bancal ? Alfie ne trouvait pas le mot, mais il ne faisait pas confiance à ce bâtiment. Alors il continua sa route. Il ne cherchait même plus à se cacher puisqu’un lourd brouillard s’était emparé de la zone. Hasard ? Alfie pensait y voir un signe. Un signe qu’il y avait quelque chose par ici. Et il avait raison. Quelques secondes plus tard, il entendit des gouttes. De l’eau. Enfin. Alfie avança alors plus rapidement vers ce bruit. Sans doute trop rapidement, et pas assez prudemment. Il entendit des oiseaux s’agiter, il vit des yeux s’illuminer. Des yeux effrayants. Obtenir de l’eau n’était décidément pas chose aisée dans cette arène.


Dernière édition par Alfie Ellsworth le Mer 17 Aoû - 0:10, édité 1 fois
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Caesar Flickerman
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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMer 17 Aoû - 0:06

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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeVen 19 Aoû - 13:14



La nuit était passée. Effrayante. Terrifiante. Incroyablement froide et j'avais avancé, dans la solitude, craignant chaque bruit, craignant chaque souffle et chaque ombre. J'avais tenté de grimper à un arbre mais la tâche avait été quasi impossible. Les écorces étaient humides et les branches, trop hautes, n'avaient su m'offrir des prises adéquates. J'avais donc abandonné, tentant de trouver un refuge de fortune.

La nuit était passée. Interminable pour une petit fille apeurée. Petrifiée. Transie de froid. J'avais eu faim. J'avais eu soif, tant ma bouche était pâteuse, réduite à une caverne désertique par la peur.

La nuit était passée et le jour s'était levé. J'avais compté les coups de canon. J'étais en vie. Mais combien de temps s'écoulerait-il encore avant que le bruit sourd du canon n'annonce mon décès ? Je n'étais pas stupide. Bien que naïve je savais que je ne ressortirai d'ici que par la grande porte.

La nuit était passée, mais le jour ne semblait que plus terrible. La lumière du jour n'était qu'un simple rayon tamisé par la haute canopée. Et l'obscurité, morbide, rendait les ténèbres interminables. Le brouillard humide enveloppait la forêt de son voile mortuaire. Au moins j'étais cachée. Ma peau, noire, se fondait dans l'ombre comme une panthère dans la nuit. La grâce en moins.

J'avançais lentement, à la recherche de vie. Non pas celle des autres. Mais je courrais désespérément derrière la mienne. Je m’accrochais à l’espoir. Et la peur réveillait en moi de sourds instincts de survie. L'eau était une priorité. Au loin un bruit continuel se répétait. Celui de l'eau qui coule contre une masse et qui résonne. Comme un appel au secours. Un leurre meurtrier. La lanterne du poisson des abysses. Et je m'y dirigeais avec la naïveté de l'enfant qui sommeillait encore en moi. J'allais être seule. Il le fallait ! Il fallait que je sois seule. La mort pouvait encore attendre, n'est-ce pas ?

Mais visiblement, seule, je ne l'étais pas. Et je me pétrifiais lorsque j'entendis des bruits de pas. Je restais, impassible, masquée par l'obscurité du brouillard. Comme lorsque la nuit surgissent les monstres. Je restais immobile, tentant de camoufler mon souffle pour que l'atrocité du placard ne saisisse pas mes pieds sous la couverture. Et là... Là... Je savais que c'était réel. Mais la peur était plus forte. Et mon corps, figé, refusait d'obéir.
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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeVen 19 Aoû - 13:14

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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeLun 22 Aoû - 15:18

Jour 2, fin de matinée, G7
groupe D
Je suis l'alpha l'oméga, dit le seigneur dieu, celui qui est, qui était et qui vient. Je suis le tout puissant ▬ APOCALYPSE DE JEAN + theme song

La gourde en liane tressée gît au creux de ta paume dévastée. T'as passé une bonne partie de la nuit à la confectionner ; quand le premier coup de canon du deuxième jour t'as léchée les oreilles de ta torpeur passagère. Mais tu sais au fond de toi qu'elle fera pas long feu comme ça ; à s'épuiser entre tes doigts impuissants. Les larmes de la rivière laissée derrière toi et ton feu ardent ; sur ton chemin cendreux comme une proie à moitié rongée par une gourmandise trop irréaliste. Trop utopique. Juste histoire de bouffer du sale. Histoire de bouffer cadavre. Le sang coquète avec le jeu sans se poser milles questions. Sans se bercer d'illusions. Parce que tout n'est désormais plus qu'une partie de bluff entre soi et soi. La roulette russe. À tenter gros pour gagner peu. Et pour perdre trop.
Les rôles s'inversent quand tu décides de te perdre dans cette forêt morte de mort ; morte de vie morte d'ennui. Des arbres ; des arbres à l'agonie. Partout. Des arbres qui crèvent ; des silences de prière qui voguent et se perdent dans un monde de magie où on oublie tout. Les gouttes d'eau filent d'entre les mailles serrées de ta gourde artisanale. T'en as déjà perdu la moitié comme ça, coulant en sanglots poisseux jusqu'à la pointe de tes cartilages. Mais la peau suinte tant qu'elle brille comme un soleil, et tu pourrais presque t'abreuver de ta propre chair. Alors tu progresses muette et tu t'en balances de croiser quelqu'un parce que dans cette arène tous te craignent. Ouais ils te craignent pour ce que tu n'es pas. Un monstre avide de sang. Un hydre affamé ; un ouragan. Sinon Quinn, qui te connaît mieux que les autres malgré toi, malgré tout ; et Ivory avec qui tu joues à ce jeu qui vous rend fous.
Mais le gouffre de l'endurance avait manqué de se briser et de s'ouvrir sous tes pieds.
Le cœur est de pierre. Le sang est de glace.
Les cheveux flavescents brillent sous les cieux d'un rayon imprévisible qui s'évade des remparts de brouillards. Ils ondulent au coin de tes yeux et t'éblouissent. Tes tresses de la veille ont disparu, elles ont terni ; défraîchies par l'effort par le temps et l'épuisement sous un désert d'humilité perdue depuis des heures. Depuis des heurts. Mais il fait noir. Trop noir. Beaucoup trop et la brume ambiante manque de t'ouvrir le crâne. De te ronger la peau. T'es embastillée dans un caniveau. Enchaînée à ton tombeau.
Même dans ces égouts de géhenne et de Satan la vision est double, le spleen est trouble. La névrose t'a rendue âpre ; râpant l'essence la fendant fielleuse comme un simulacre. Ouais, il fait noir, trop noir. Un noir qui engouffre aux abîmes des martyrs tout l'espoir. L'espoir d'un monde entier au bord de l'apocalypse pour une question de psychose pixelisée ; une théorie bringuebalante de conformité. Et si la fin du monde pouvait nous changer ? Si elle pouvait nous changer comme l'a fait le divin avec Noé et son arche ? Si la fin de nous. La fin du tout pouvait nous exécuter. Nous faire retrancher nos saignées, nos contrées, nos passés ? Pourquoi le mal n'est-il pas un bien en soi. Et peut-être qu'au final c'est inégalement que je m'aperçois. Si la mort n'était qu'une seconde vie qui permettait d'échapper aux pensums de la première plus tachée que l'enfer lui-même ; sinon Satan en personne. C'est dans ce burlesque de rédemption que tu te noies. Une goutte détournée dans l'espace-temps du cosmos. Un gouffre effaré par l'amas de chair et d'os. Un gouffre à la plaie sanguinolente qui s'illumine presque sous la lumière vacillante de ton esprit. Mais t'es trop faible. Un petit cœur sans amorce prêt à tonner au prochain éclair. La fantomatique réplique de ton reflet sur le sol suit tes traces dans une pénombre de marbre. Ton ombre est là elle te suit même sans un éclat de lueur et tu te demandes incommensurablement d'où elle vient, qui elle est, qui elle imite inépuisable. Tu la distingues à peine et curieusement ça te déplaît pas. Non ça t'amuse pas. Ça t'amuse plus. Bang ça te tue de stérer le mal-être dans ta silhouette projetée tout juste dissimulée ; par une insolence trop diaphane pour y croire le temps d'un instant meurtrier. D'une balle logée. D'un arrangement singulier.
Et tu sais plus, tu t'égares encore dans une liasse de pensées. Toi la môme la conne qui a cru bon de se croire mieux que tout le monde. L'eau te manque. L'eau te réclame ; t'as la gorge sèche la gorge nouée. T'es sèche comme une lame moirée. Sèche comme une roche corrodée. Mais il faut que t'apprivoises ton arène. Ton harem. Que tu laves tes péchés de l'eau bénite du brouillard asséché. Alors tu persistes dans ta marche macabre. T'oublies un moment que t'as la mort d'un rejeton sur la conscience. T'oublies que t'as la destinée vengeance d'une veuve d'enfant gravée dans la démence.
Mais l'eau vient toujours au pêcheur ; comme le chien vient à son maître. La mer animale, elle est comme un simulacre déterré du passé d'un désert aride consumé, consolé, achevé. Une fable mal-aimée qui revient à la charge sans pitié. Une comptine pour gosses anéantis par le déluge à en faire geindre des larmes de sang par tous les orifices. Une ritournelle de malice. Une pénitence de supplice. Alors les gouttes ricochent contre un sol contre une paroi ; elles viennent punir le mutisme de l'air et de ses effrois. Elles te happent dans un piège qui se profile déjà. Mais c'est comme une drogue. Un traquenard prévisible mais impossible de se diluer à la privation. Le son est trop envoûtant trop fascisant dans tes tympans rêvasseurs. Alors tu progresses dans une lumière ouatée et faiblarde ; et sous la nature fausse et ses quelques traits esquintés la ressemblance te rend blafarde. Un moulin, ses ailes volant sifflant tournant sans un vent à l'horizon. Une magie noire qui entaille l'attraction. Alors t'ouvres grand tes deux orbes céruléens sous tes paupières moites de sueur de frayeur de rancœur. T'essayes en vain de lutter, d'éviter l'accul mais tu t'écorches. La bouffonnerie du jeu poisseux est sans taches, trop féroce. T'as pas les armes pour lutter. Personne n'a d'armes ni d'armées pour un adversaire si bien apprêté.
Alors tu plonges. Tête la première.
Le saut de l'ange.
Et puis tu stoppes ta course mal engagée ; tu te figes comme un chien mal léché.
Deux ombres. deux marmots ; deux bouts d'ange inconnus qui viennent de signer leur arrêt de vie ; parce que dans ce sang qui parcourt tes veines et les pourchassent il n'y a plus une vague de repentit.

‒Ah. J'vois que les bébés sont venus chercher à boire. que tu pestes dans l'opaque désespoir du caniveau. Et le cœur crève sous ce soupçon de vérité ; sous la faiblesse de cette âme fragilisée. La Siwan tangue dans sa blessure physique ; dans sa lésion psychique. Une plaie gangrenée qui ne se refermera jamais. Elle dissimule trop peu sa tristesse meurtrière dans un semblant de bile passagère. Mais toi tu devines comme un sourd sur les lèvres ; tu démasques dans les yeux le chagrin de ceux qui crèvent. La luisance qui s'éteint comme la vénusté avec l'âge. Tu lis le braille parfois même entre les lignes comme un aveugle ; les lueurs ne mentent jamais, elles crèvent l’œil.


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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeLun 22 Aoû - 15:18

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MessageSujet: Re: GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire)   GROUPE.D – phase 2, jour 2 (obligatoire) Icon_minitimeMar 30 Aoû - 22:22

RP OBLIGATOIRE - PHASE 2, JOUR 02 (11h30)
G7, FORÊT NORD/EST (& MOULIN + PUITS)
GROUPE D: ALFIE & PEARL & SIWAN & TRIXIE


Alfie n’avait plus qu’une envie. S’enfuir. Pour aller où ? Il ne savait pas trop, il ne savait même pas où il était, mais il ne souhaitait pour rien au monde rester dans cet endroit. Entre des animaux effrayants, d’autres tributs et des constructions instables, il se dit qu’il aurait été bien mieux au creux de son arbre. Peut-être pas au sec, mais plus en sécurité. Et c’était bien la seule chose qui lui importait à présent. Pourtant, il avait été obligé de prendre la route pour trouver quelque chose à boire, quelque chose à manger. Si seulement les juges avaient été plus généreux. Mais non, il fallait faire face à des bêtes sauvages et des tributs. Et quels tributs. A peine avait-il entendu la voix froide de cette fille du Quatre qu’il se glaça sur place. Alfie savait que c’était celle à ne pas croiser. Celle qui l’effrayait par-dessus tout. Celle qui tuerait sans le moindre remord. Et la voilà.

Alfie se voyait déjà mourir. De multiples façons. Ça avait toujours été l’idée de toute façon non ? Alfie, il ne pouvait rien faire dans cette arène à part être la victime parfaite. Jeune, innocent, incompétent. Il était celui dont on redoutait la mort tout en l’attendant, comme les autres bien trop jeunes pour ce genre de choses. Mais Alfie n’était pas prêt. Il n’était pas prêt à laisser l’évidence se produire. Qui le serait ? Alors il se mit à courir. Il ne savait même pas vers où il se dirigeait. Le brouillard sans doute. La peur sûrement. Il courait. Aussi vite que possible, pas très vite. Aussi loin que possible, pas très loin. Et ce fichu brouillard qui l’empêchait de voir où il mettait les pieds, si bien qu’il se retrouva à terre quelques secondes plus tard. La fille du Quatre l’avait-elle suivie ? Il ne savait même pas. Il était comme aveuglé, sourd à tout ce qui l’entourait. Pourtant, il n’avait pu manquer la silhouette, aussi petite que lui, qui se tenait là, pas très loin. Les juges et spectateurs allaient se régaler du spectacle à venir. Trois tributs au même endroit, c’était le carnage assuré. Mais Alfie n’abandonnait pas. Il devait le faire pour sa mère, pour sa co-tribut. Il devait se battre pour survivre, même si cela signifiait s’enfuir à nouveau. Alors il se releva. Difficilement, mais il y parvint. Il s’apprêtait à détaler, loin de ce maudit puits. Il finirait bien par trouver de l’eau qu’il se dit. Mais c’était sans prévoir l’arrivée de l’autre.

Il vit une silhouette fondre sur la pauvre fille qui regardait de l’autre côté, guettant le danger nommé Silan – ou Siwan ? Alfie n’avait pas bien compris – mais ne voyant pas celui qui lui serait fatal. Alors, il s’empressa de lui prendre la main et l’attirer ailleurs, hors de portée. Courir, manquer de trébucher, et encore courir. C’était difficile, mais le corps d’Alfie suivait parfaitement. Il n’y avait plus qu’une seule certitude : sauver sa peau, et peut-être celle de la fille. Malheureusement, ça signifiait retour à la case départ, non loin du puits, des yeux rouges et de la fille du Quatre. L’autre tribut s’approchait dangereusement, mais ce furent les oiseaux qui attaquèrent en premier. Des serres acérées, des becs carnassiers. Alfie tentait tant bien que mal de les faire fuir, mais rien ne semblait les faire fuir et le sang commença à couler. Quelques gouttes de mauvais augure. Mais pour qui ?

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