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 On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa

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Gaëlle Y. Edreen
DISTRICT 12
Gaëlle Y. Edreen
△ correspondances : 81
△ points : 70
△ multicomptes : aucun dédoublement connu à ce jour.
△ à Panem depuis le : 01/07/2016
△ âge du personnage : elle a fêté ses vingt-quatre ans quelques semaines auparavant, triste de ne pas avoir pu le passer avec les deux hommes de sa vie, noa et mylo, leur fils d'un an.
△ occupation : elle passe ses journées à s'entraîner avec les troupes rebelles pour vaincre le capitole.


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statut: c'est compliqué - elle a quitté son petit-ami et son fils pour le district treize, afin d'assurer sa protection.
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On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Vide
MessageSujet: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeVen 29 Juil - 21:03

que désirs deviennent souvenirs.

Elle ne sortait plus énormément, la belle orpheline du district douze. Depuis six mois, elle était presque un fantôme, on la croisait de temps à autre, elle avait les traits fatigués mais elle arborait toujours ce même sourire. Ce sourire qu’elle arborait quand elle était petite, ce sourire qui avait donné tant de bonheur et d’espoir quand elle était encore une enfant innocente. Elle avait pourtant observé les horreurs du capitole, leurs façons de torturer, de briser leurs vainqueurs. Elle savait ce que ça faisait, sans l'avoir vécu, elle n'en avait pas besoin ; depuis six mois, elle s'occupait de noa, son meilleur ami et vainqueur des soixante-quatorzième hunger games. C'était un gamin brisé, il n'était plus le même. Elle avait décidé de rester pour s'occuper de lui, elle avait reporté son départ pour le district treize, elle aurait pu tout sacrifier s'il lui avait demandé. Elle est toujours guérisseuse pour son district, mais elle est plus discrète, soigne à domicile et peu de personnes viennent encore la trouver pour lui demander des soins ; elle n'est pas la seule guérisseuse du district douze. Elle est sortie, la belle gaëlle pour la première fois depuis quelques jours ; il faut bien qu'elle aille chercher de quoi ravir leurs estomacs et elle en profite pour s'arrêter chez une dame qu'elle connaît bien ; c'est une dame âgée du district douze, elle connaissait bien sa mère et gaëlle aime lui parler, et la soigner ou la soulager occasionnellement. Elle toque à sa porte et attend qu'on vienne lui ouvrir, elle a le temps d'examiner le district autour d'elle ; elle a l'impression que plus elle passe du temps dehors, pire est le monde extérieur. Elle a bien hâte de retourner dans son cocon, comme dans un rêve. Même si ce n'est pas toujours rose mais elle n'aime pas y penser ; leurs disputes n'ont pas de place dans son esprit. La porte s'ouvre sur la vieille dame, surprise de recevoir de la visite. « Oh Gaëlle, que me vaut l'honneur de ta visite ? » La jeune femme hausse les épaules et montre son sac remplis de provisions. « Je suis sortie acheter pour manger, pour Noa et moi. Alors, je me suis dit que j'allais passer, si je peux soulager un peu tes maux. » La dame la laisse entrer et elles s'installent au salon. La conversation démarre, elles parlent un peu de la vie du district, de l'assassinat de ce pacificateur dans leur district toujours si calme, de la pluie et du beau temps, des hunger games qui reviennent. La jeune femme feint de ne rien savoir sur l'assassinat et entreprend de soigner celle que sa mère considérait comme une mère de coeur. « Et comment ça se passe avec ce jeune homme ? » Gaëlle sent son coeur rater un battement ; elle parle de Noa et la jeune femme n'aime pas étaler sa vie privée aux yeux des autres mais là, il s'agit d'une femme qu'elle connait depuis l'enfance. « Je fais de mon mieux pour qu’on vive bien. » Gaëlle aperçoit le sourire bienveillant de la dame dans le reflet du miroir en face d’elle. « Tu as l’air fatiguée, tu devrais te reposer. » La jeune femme hoche la tête, elle a des cernes sous les yeux, elle porte la fatigue sur son visage mais ne s'arrête pas de sourire pour autant. Elle répond à la femme qu'elle le sait et qu'il se fait tard, elle la salue en finissant son soin et sort de la maison, son sac de victuailles logés au creux de ses bras. Elle souffle, soulagée que la femme n'ait pas remarqué sa légère prise de poids.

Elle pousse la porte de leur maison, la maison du vainqueur où ils se sont installés après le retour de Noa. Après qu'il ait été déclaré bipolaire, quand elle lui a dit qu'elle resterait pour s'occuper de lui et qu'ils ne voulaient surtout pas être dérangés ; que ce soit par d'autres habitants du district ou par des capitoliens espérant avoir des nouvelles de leur vainqueur chéri, celui qu'ils avaient détruits, au travers d'apparitions télévisées. Elle pose le sac de nourriture sur la table de la salle à manger vide, elle ouvre les rideaux afin de faire entrer un peu de lumière dans leur maison. Elle ouvre tous les rideaux de la maison, peut-être par peur de croiser Noa directement après être rentrée. Leur relation parfois si calme, parfois houleuse ne lui plaît pas. Ils ont passés beaucoup de temps à se disputer avant que Noa ne disparaisse au Capitole, il était bien trop différent du garçon qu'elle avait connu. Et même dans la folie, même dans la maladie, il continuait de penser au Capitole, il continuait de l'aduler et d'idolâtrer les gens qui y vivaient ; ces gens qui l'avaient détruits mentalement pour en faire un de leur pantin. Pendant un an, ils n'ont fait que jouer, s'amuser du vainqueur et il ne se rend compte de rien. Gaëlle, elle, rêve de rébellion, de liberté. Elle rêve de renverser le capitole et ce serait peut-être ce qu'elle se tuerait à faire s'il n'était pas réapparu peu de temps avant son départ. Elle ne regrette pas son choix mais il y a des moments où elle ne reconnaît plus son meilleur ami, celui qu'elle aime. Depuis quelques temps, leur relation a évolué, et ce malgré les disputes : ils sont plus ou moins un couple, elle ne sait pas trop comment les définir. Quand elle s'imaginait plus grande, elle ne s'imaginait pas dans cette situation. Alors lorsqu'elle avait commencé à voir des changements dans son corps, à ne pas se sentir bien, à avoir des nausées, elle avait vite compris. Elle était intelligente, la petite Gaëlle, elle avait vu sa mère avoir les mêmes symptômes, bien des années plus tôt. Et elle n'en avait toujours pas parlé à Noa. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose de le faire, il semblait parfois tellement fragile, comme un enfant à protéger. Elle le trouve, il est assis et regarde par la fenêtre du premier étage de la maison ; il lui arrive parfois de s'asseoir là et de penser. Elle ne sait pas à quoi il pense et parfois, elle n'a pas envie de le savoir ; elle n'a pas envie qu'il lui réponde qu'il pense au capitole et lui vante ses bienfaits. Oh non, elle n'en a pas besoin, ça ne ferait que réveiller sa rage. Ils n'ont pas besoin d'une nouvelle dispute. Elle s'approche de lui, doucement pour ne pas lui faire peur. Il lui arrive encore d'avoir de mauvais réflexes ; un bruit peut le faire sursauter, ça lui rappelle l'arène et les jeux, il peut avoir des mouvements défensifs et elle ne veut risquer de prendre un coup par inadvertance. Elle sait qu'il est toujours plus traumatisé par les jeux qu'il ne veut l'avouer, elle le connaît et elle a vu les vainqueurs à la télévision, elle aussi. « Noa, c'est moi. » Elle sourit un peu en le regardant, il reste son meilleur ami, son petit-ami, même si sa maladie le ronge doucement. Tant qu'ils sont dans la maison, tout ira bien. C'est un cocon d'amour qu'elle construit avec lui, doucement, lentement. Gaëlle donnerait son âme au diable pour qu'il n'ait jamais eu à vivre ces jeux. Elle aimerait lui faire oublier tout ce qu'il a vécu, mais elle ne peut pas ; ça fait partie de lui, dorénavant. Tout comme la mort de son petit-frère est gravée en elle pour toujours. « Tu penses encore à eux, à ça, n'est-ce pas ? » Son ton est plus froid qu'elle ne l'aurait voulu ; elle sait qu'il y pense souvent et ça la ronge. Elle ne comprend pas comment il peut encore aimer autant le capitole et ses habitants après ce qu'ils ont fait, ce qu'ils font subir à tous ces enfants donnés en pâture aux carrières, pour leur égoïste et malsain divertissement. Elle sent la colère prendre place en elle alors qu'elle repense à son petit-frère. « Comment peux-tu les aimer encore après tout ce qu'ils ont fait ? Tout ce qu'ils t'ont fait ? Ils ont tué mon frère et détruit l'esprit de mon meilleur ami et de l'homme que j'aime ! » Les mots sont sortis tout seuls, elle n'a pas su contrôler ses paroles et elle sent qu'elle va le regretter ; Noa n'aime pas qu'elle parle sur le Capitole, qu'elle parle de rébellion, il ne la comprend pas et elle ne le comprend plus. Ils sont là, un en face de l'autre, à se regarder dans les yeux. Deux enfants perdus, cherchant encore une raison à leur vie. Ils se font mal et ils s'aiment.

roller coaster


Dernière édition par Gaëlle Y. Edreen le Mer 17 Aoû - 20:28, édité 1 fois
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Noa P. Wayne
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△ occupation : Vainqueur lassé et papa à plein temps.



On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Vide
MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeSam 30 Juil - 14:44


Mes mains tremble un peu. Le bourdonnement ne cesse d'harceler mes oreilles. J'en veux. Et je sens les sueurs froides faire trembler mon corps. Les bouffées de chaleur me l'empare. Je le sens, partir très loin, mon corps. Je ressens tout. Je ne sens rien. Je plonge ma tête dans mon oreiller. Tentant vainement de fermer les yeux pour ne plus jamais les reouvrir. La lumière m'aveugle. Je ne veux plus la laisser passer. J'ai soudain envie de hurler dans mon coussin. Supplier d'arrêter cet enfer. Ce supplice infernal. J'en peux plus. Aidez moi. Et mon estomac fait un bond. Je vais m'étouffer. Alors je me relève très, très lentement. Des taches blanche compromette ma vision du monde. Je suis seul dans la chambre. Gaëlle n'est pas là. Elle n'est pas là quand j'ai besoin d'elle. Je ressens une colère immense contre elle. Une envie de balancer la chaise contre le mur. Et mon estomac... je m'agrippe à ma table de chevet pour me lever. Je me tiens le ventre, comme s'il allait tomber. Mais je ne vois plus rien que des taches noires, puis blanche,puis noires. J'essaye de courire pour quitter la chambre et rejoindre la salle de bain. Mes pieds heurtent quelque chose. Je glisse et ma tête cogne quelque chose. Je ne sais pas quoi. Je m'evade...
Et je suis à terre. Allongé contre les toilettes. Il me semble avoir perdu connaissance. Avoir quitté mon corps quelques secondes. J'ouvre les yeux doucement et le monde paraît claire. La salle de bain éclairé par le soleil brumeux du district. Je tente faiblement de me mettre accroupie, la tête dans la cuvette. Et mon estomac bondit. Je relâche tout. Le liquide sortant de moi à répétition. Je vomis. Je suis faible. Inutile.
J'arrête, pose ma tête contre le mur. Essouflé par tant d'effort. Mon corps revit un petit peu, soulagé. Le picotement dans mes jambes cesse. Je respire une bonne bouffée d'air. Soupire.
Le sevrage. Voilà ce que c'est. Quelques mois que je ne prend plus de drogues, voire d'alcool. Quelques mois que mon corps n'a pas avalé une seule pilule coloré. Et je rêve. Je rêve de ces pilules. De la sensation de légerté. De quitter le sol.

Je me lève. Quitte calmement la salle. Me concentre pour descendre les escaliers froids. Je rejoins la cuisine et me prépare un café brûlant. Gaëlle n'est toujours pas là. J'aurais aimé la serrer contre moi. Pourquoi elle m'a laissé seul ? Elle sait que je ne peux pas y arriver seul. Alors je m'installe dans le salon. Le fauteuil m’accueille chaleureusement et le paysage à travers la fenêtre est mon nouveau centre d’intérêt. Je sirote mon café en silence. Je me sens bien. Calme. Mais tellement lourd.

Et je pense au capitole, aux soirées déjantés. Je pense à mes nuits aux côtés d'hommes et femmes. De mes histoires farfelues avec Bloom. De mes délires. Je pense aux musiques, aux couleurs. Ici tout est terne. Là bas tout est vif. Je ne m’ennuyait pas. La vrai vie n'est pas ici. Je le sais. Je suis né au mauvais endroit. Je suis né pour le capitole. Pour ces mets délicieux, pour son extravagance. Je suis né pour la fête, la joie et les rires. Au douze, on ne rit pas. On ne rit plus. Au Douze, on attend en silence. On écoute les oiseaux. On sourit poliment et on se bat. J'en ai assez de me battre. Je veux la vie facile, je veux danser. Je veux DANSER. Je veux boire. JE VEUX DES PILULES COLORES. DROGUEZ MOI JE VOUS EN PRIE JE VAIS CRAQUER « Noa, c'est moi. » Je sursaute. J'entend sa voix douce. J'ai l'impression qu'elle m'a entendu. Qu'elle a entendu mes pensées. Et je sais qu'elle me tuerait si elle savait à quelle point ça me tuer d'être ici et pas là bas. « Hey...t'étais où? » je repondais faiblement. J'ai l'impression que mon petit épisode de ce matin est gravé sur mon front. Que l'étiquette « ADDICT EN MANQUE » est aussi voyant que mes cheveux roux. Elle l'a vu... « Tu penses encore à eux, à ça, n'est-ce pas ? » J'hausse des épaules. « Je vois pas de quoi tu parles.. » Et son regard change. Une autre dispute. Une putain d’énième dispute. Alors que je l'ai choisit elle et non eux. Enfin...c'est ma maladie qui a choisit elle et pas eux. 'Fin jsais pas. « Comment peux-tu les aimer encore après tout ce qu'ils ont fait ? Tout ce qu'ils t'ont fait ? Ils ont tué mon frère et détruit l'esprit de mon meilleur ami et de l'homme que j'aime ! » Je me lève, piqué au vif. Je la regarde, sentant la rage bouillir dans mon corps. « Ce qu''ils m'ont fait ? Gaëlle tu ne sais absolument rien du capitole ! Tu sais ce qui est pourris ? C'est ce district ! C'est la mort, les maladies. Le capitole c'est Beau ! Rayonnant même! On ne pleure jamais là bas. La souffrance ils ne la connaissent pas. C'est un paradis. » Je marque une pause, desserrant les poings. Me calmant. Me rappelant nos pertes. « Les Hunger Games ont tout détruit...je sais. Ce jeux est inhumain. Mais la ville n'est pas comme ça. Oui, je pense à eux Gaëlle. Je pense aux mal qui m'ont fait. Mais aussi aux bien. » Et je la regarde. Elle ne comprend pas. Je sais. Comment lui faire comprendre ? Elle ne voit que l'injustice partout ! « Je suis ici maintenant. Tu ne peux pas m’empêcher d'y penser. Mais je suis là aujourd'hui. Et si c'est pour avoir les même disputes chaque jour...autant que j'y retournes. On m'acceptait pour ce que je suis là bas. » Et moi, petit vainqueur du district douze, me rassit sur mon fauteuil en inspectant la fenêtre. Pensif. Perdu dans la lointaine folie capitolienne. .

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Gaëlle Y. Edreen
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statut: c'est compliqué - elle a quitté son petit-ami et son fils pour le district treize, afin d'assurer sa protection.
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MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 20:29

que désirs deviennent souvenirs.

Il ne sait pas à quel point elle souffre, la jolie gaëlle, de cette maladie qui ronge son meilleur ami. Il ne sait pas que son coeur se serre à chaque fois qu'elle le regarde, chaque fois qu'elle voit la souffrance, la nostalgie du capitole dans ses yeux. Cette nostalgie qui provoque en elle de la colère et de la rage, elle ne comprend pas son attirance pour le capitole et ses habitants, trop blessée par son passé. A chaque fois, les mêmes mots ressortent ; il a envie de repartir là-bas, il veut connaître une nouvelle fois l'euphorie malsaine du capitole. Pourtant, elle est obligée de faire comme si tout allait bien, parce qu'elle ne peut pas être faible devant lui. Il ne sait pas qu'après chaque dispute, lorsqu'elle prétexte devoir préparer le dîner, nettoyer leur maison, elle pleure de ne pas avoir pu éviter ces engueulades. Gaëlle aimerait être assez forte pour comprendre ce qu'il vit, son cher Noa. Mais elle n'y arrive pas, ne sait pas si elle arrivera à surmonter son aversion à leur égard, un jour. Elle le voit se lever et voit la colère dans ses yeux. Elle sent la colère émaner de son corps. Elle n'a pas peur de lui, elle a peur de ne pas savoir le calmer, cette fois. « Ce qu''ils m'ont fait ? Gaëlle tu ne sais absolument rien du capitole ! Tu sais ce qui est pourris ? C'est ce district ! C'est la mort, les maladies. Le capitole c'est Beau ! Rayonnant même! On ne pleure jamais là bas. La souffrance ils ne la connaissent pas. C'est un paradis. » Noa ne se rend pas compte que les mots qu'il prononce sont comme une lame de poignard qu'il enfonce violemment entre ses côtes. Elle a envie de pleurer, tant ses mots la dégoûtent ; Le Capitole représente quelque chose de beau, de rayonnant, un paradis aux yeux de son meilleur ami. La jolie poupée n'a même pas la force de répondre, il ne lui en laisse de toute façon pas le temps. Noa est une bombe, Gaëlle l'a toujours su ; elle attendait le moment où il exploserait. Et au bout de six mois de vie commune, c'est ce qu'il a fini par faire. Elle n'a pas su l'en empêcher, elle ne comptait pas le faire ; elle avait l'impression qu'il avait besoin de s'exprimer, d'expliquer ce qu'il ressentait à propos du capitole. Elle avait suivi chacune de ses apparitions télévisées après son départ du district douze mais il n'aimait pas parler de sa vie là-bas. Ou peut-être était-ce juste elle qui ne voulait pas en entendre parler ; il avait eu l'air bien plus heureux qu'il ne l'avait jamais été ici. Pourtant, c'était près d'elle qu'il était revenu après son diagnostic. Il se radoucit, serre les poings comme s'il voulait frapper dans quelque chose. Elle se rend bien compte qu'il déteste leurs disputes autant qu'elle. « Les Hunger Games ont tout détruit...je sais. Ce jeux est inhumain. Mais la ville n'est pas comme ça. Oui, je pense à eux Gaëlle. Je pense aux mal qui m'ont fait. Mais aussi aux bien. » Le bien. Elle ne comprend pas, la belle enfant. Comment un endroit aussi monstrueux à ses yeux peut lui avoir apporter autant de bien, de bonheur ? Elle ne comprend pas, ou peut-être ne veut-elle pas comprendre. Ca lui fait peur. Elle a peur, Gaëlle, peur de ne pas vivre dans un monde en paix, jamais. Elle a peur que l'enfant qu'elle porte, même si ce n'est encore qu'un foetus, voit le jour dans le même monde qu'elle ; qu'il vive le stress d'être un jour moissonné, qu'il vive dans le peur de la mort. Qu'il vive en ne sachant pas s'il verra le soleil se lever le lendemain. Elle rêverait d'une vie simple et heureuse, entouré de ses parents, sans peur. Mais elle n'en a pas encore parlé à Noa, il n'est pas prêt, le pauvre enfant, à devenir père. Elle a peur de lui annoncer, peur de le choquer. Elle le considère comme un enfant à protéger, il a l'air tellement innocent, sans défense. « Je suis ici maintenant. Tu ne peux pas m’empêcher d'y penser. Mais je suis là aujourd'hui. Et si c'est pour avoir les même disputes chaque jour...autant que j'y retournes. On m'acceptait pour ce que je suis là bas. » Le coeur de Gaëlle se serre à l'idée qu'il préférerait être là-bas plutôt qu'ici, à ses côtés. La jeune femme serre les poings, elle aimerait tellement qu'il n'ait jamais prononcé ces mots, et pourtant. Elle sait que ce qu'il se passe devant ses yeux, ce qu'elle entend, ce n'est pas une illusion, ce n'est pas un cauchemar ; elle ne va pas se réveiller à l'étage, dans son lit, une fois de plus. Cette fois-ci, tout est bien réel. Elle ne se réveillera pas en sueur, secouée des soubresauts de ses sanglots, essayant de se faire silencieuse afin de ne pas réveiller Noa. Il ne sait pas qu'elle pleure, qu'elle aussi se réveille pendant la nuit, hantée par des cauchemars qui ne la lâchent plus. Elle sait que sa vie ne tient que sur un fil ; en ayant reporté son départ, elle craint chaque jour qu'on découvre qu'elle a assassiné un pacificateur. Si cela s'apprenait, elle ne donnerait pas cher de sa peau. Elle pourrait tout laisser tomber et partir, mais elle ne peut pas abandonner son meilleur ami, elle n'en a pas la force, ni l'envie. Elle souffle doucement, essaye de calmer sa colère afin de ne pas s'énerver ; si ça commence, il haussera le ton, elle aussi et ainsi de suite jusqu'à ce qu'un des deux lâche. Leurs nerfs sont soumis à rudes épreuves, pas besoin d'en ajouter d'autres. Leur couple, si elle pouvait ainsi l'appeler, avait un goût d'irréel, une illusion dont elle profite. Elle aimerait tant qu'il puisse être heureux avec elle, avec leur bébé dont il ne connaît même pas l'existence. Mais non, le capitole, le capitole. Des fois, elle a l'impression qu'il n'a que ce mot à la bouche, qu'il est contraint de rester et qu'il en souffre. Et elle souffre, elle aussi, belle enfant. Elle respire, ne veut pas lui laisser voir sa tristesse, ou sa colère, elle ne sait plus. Elle se calme, desserre doucement les poings, essaye de ne pas laisser paraître une once de colère dans sa voix. « Ici aussi, on t'accepte comme tu es, Noa. Seulement, on dirait que tu n'arrives pas à te rendre compte que tu pourrais être heureux, sans les paillettes, les couleurs flash et l'illusion de bonheur donnée par le capitole. » Elle ne connaît du capitole que ce qu'on en dit sur les écrans de télévision, elle n'aime pas en parler, elle n'aime pas imaginer la vie de ces gens. Ils doivent avoir une vie si parfaite, eux qui n'ont pas peur à l'approche des moissons, eux qui ne vivent pas de l'inquiétude permanente, eux qui savent qu'ils mangeront à leur faim chaque jour et que leurs enfants vivront. Ils la dégoûtent depuis si longtemps qu'elle peine à s'en rappeler. Son désir de rébellion prend place si tôt dans ses souvenirs, elle était encore jeune à l'époque, presque innocente. Elle avait été une enfant écorchée, une de plus. Personne n'y faisait attention, tout le monde avait déjà bien assez de soucis pour s'occuper de l'orpheline du douze, une de plus encore. Alors elle les déteste, c'est ce qu'on lui a appris. Personne n'oserait se rebeller directement, alors tout se murmure dans les recoins du district douze. La rébellion a doucement pris place et elle a toujours su que c'était là qu'elle devait être. Mais Noa ébranle son être, ses convictions. Six mois qu'elle n'a pas parlé au chef rebelle du district douze. Six mois qu'elle n'a pas effectué une mission, six mois qu'elle a renoncé aux rebelles pour lui, sept mois qu'elle a du sang sur les mains, deux mois qu'un être grandit dans son corps, deux semaines qu'elle cherche comment lui annoncer et qu'elle n'ose pas. « Je ne veux pas que tu sois un de leurs pantins, je ne veux pas te voir souffrir, je ne veux pas ... » que tu me détestes. Mais ça, elle ne peut le dire. « J'aimerais pouvoir t'empêcher de faire des cauchemars presque chaque nuit, j'aimerais t'empêcher de souffrir, j'aimerais que tu sois heureux, j'aimerais que tu aimes la vie ici... Mais j'y arrive pas. » Sa voix se brise et les larmes menacent de couler de ses beaux yeux, jolie fée aux ailes brisées. Elle a l'impression qu'il sombre dans la folie, comme son père a sombré dans l'alcool bien des années auparavant. Elle se revoit, enfant, impuissante. Elle se sent inutile, impuissante face à sa maladie, sa folie malgré tous les efforts qu'elle fait depuis six mois. Elle n'est qu'une humaine, qu'une enfant du district douze, elle n'est pas à la hauteur du capitole. Elle ne sait pas si un jour, elle arrivera à l'aider mais elle s'y évertuera tous les autres jours du reste de sa vie, parce qu'elle l'aime. Elle ne peut rien faire contre ça, elle ne peut pas se battre contre ses sentiments, elle l'aime et il y a bien longtemps qu'elle est au courant. Et elle pense à son enfant, à la vie qu'elle lui donne et elle ne sait pas si elle veut vraiment lui donner ça. Elle ne sait pas si Noa est prêt à avoir un enfant, alors que lui-même est encore parfois comme un enfant profondément blessé. Elle a envie de pleurer, son estomac se retourne et elle se retient de vomir. « Je fais tout ce que je peux, je suis là quand tu ne vas pas bien, ce n'est pas leur cas, et ce n'est pas encore assez. Eux ils ne calmeraient pas tes cauchemars, eux ils te feront vivre une vie illusoirement belle. » Elle serre les poings, ne sait même pas s'il écoute ce qu'elle lui dit, les yeux rivés vers la fenêtre, dos à elle. « Je fais ce que je peux ! » pour toi, pour le bébé. Elle se sent tellement inutile, la belle Gaëlle dans les moments de folie de son ami. Elle essuie d'un geste de la main les larmes qui menacent de couler, elle ne peut pas pleurer. Ces paroles, elle avait tellement envie de les prononcer, elle n'avait jamais osé. Elle ne savait pas comment lui dire, elle a peur qu'il le prenne mal. Mais elle ne raconte que la vérité, elle essaye, sa vérité. Elle pense à ces moments où ils ont l'air heureux, Noa et elle dans la maison qu'ils occupent depuis son retour et puis, il y a ces moments comme maintenant ; ceux où ils se disputent, ceux où ils se font des maux avec leurs mots. « Merde, Noa ! » Elle pose une main sur son ventre, repense au petit être qui fera bientôt partie de leur vie. Elle ne peut pas lui cacher et elle appréhende sa réaction. Elle hésite à lui avouer. Elle ne sait pas quoi faire, s'il réagissait mal. Elle ne sait plus à quoi s'attendre. « Je suis enceinte. » Les mots dépassent sa pensée, elle se choque elle-même d'avoir prononcé ses mots. Ses yeux se posent sur la silhouette qui lui fait face, elle ne sait plus quoi faire, la belle gamine. Elle est perdue, recule d'un pas. Elle ne voulait pas le dire. Elle ne l'a pas fait exprès. La révélation a fait l'effet d'une bombe. Ses yeux se plantent au sol, elle n'ose pas le regard, appréhende la réaction du jeune homme face à elle. Elle redevient la même enfant peureuse et impuissante qu'à la mort de sa mère, qu'à la mort de son frère, qu'à celle de son père. Encore une enfant, sous ses airs d'adulte. Elle s'est perdue.


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Dernière édition par Gaëlle Y. Edreen le Mer 17 Aoû - 20:29, édité 1 fois
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On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Vide
MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeDim 7 Aoû - 17:20


Et je reste silencieux. Quoi faire de plus. Je reste silencieux, les yeux perdus à travers la petite fenetre. Oui. Je regarde l'horizon. Incertain de trouver du calme. Et j'entend sa voix, la voix de Gaëlle. De celle avec qui je partage ma vie. Gaëlle. Est-elle ma partenaire ? Au fond on est quoi ? Il me semblerait que je l'aime, je sais pas trop. Je suis complètement paumé niveau sentiments. Je sais que j'adore passer du temps avec elle, la prendre dans mes bras. J'adore me coucher auprès d'elle, sentir ses pieds froids se coller discrètement à moi. J'adore voir sa mine au matin. Voir ses yeux bouffis et ses cheveux en pagaille alors qu'elle sirote un bon chocolat chaud. Parce que le café elle n'aime pas. La seule chose qu'elle tolère venant du capitole c'est son petit chocolat chaud. Elle fait du bruit quand elle le sirote. Elle me regarde alors avec ses petits yeux comme si c'était pas elle. Alors qu'on est que tout les deux. Seul. Tout les deux contre tous. Alors oui, peut-être que je l'aime. Peut-être que j'aime ses lèvres et sa peau. Oui. Sa proximité, sa douceur mais aussi son sale caractère. On se complète un peu. Maman l'aime bien. Elle dit qu'elle pourra me canaliser car elle elle sait qu'elle a jamais pu le faire. Jl'aime Gaëlle mais alors pourquoi on y arrive pas ? Pourquoi on se pousse jusqu'à en tomber par terre ? On arrive pas à s'entendre, à se mettre d'accord. Pourquoi y'a plus d'entente comme quand on était petit. C'est difficile d'aimer. C'est un sentiment trop contradictoire pour moi. Je sais pas si j'y arriverais, être à la hauteur et tout ça.

Et je me perd, j’entends sa voix lointaine qui revient peu à peu. Comme si je venais de me reveiller. Puis d'un coup tout est distinct, je tourne la tête vers elle. Me relève lentement de mon fauteuil pour me mettre face à elle. Je tripote mes mains, évite son regard. J'arrive pas à l'affronter. J'aimerais pouvoir t'empêcher de faire des cauchemars presque chaque nuit, j'aimerais t'empêcher de souffrir, j'aimerais que tu sois heureux, j'aimerais que tu aimes la vie ici... Mais j'y arrive pas. « J'aimerais pouvoir t'empêcher de faire des cauchemars presque chaque nuit, j'aimerais t'empêcher de souffrir, j'aimerais que tu sois heureux, j'aimerais que tu aimes la vie ici... Mais j'y arrive pas. » Et je la vois qui commence à perdre pieds. A se retenir de pleurer. Je m'approche doucement mais je vois qu'elle ne veux pas. Alors je reste sur place, les bras pendant dans le vide. Jsais pas quoi dire. « Je suis heureux Gaëlle. » Mais même moi j'entends la fausse note dans ma voix. Le mensonge pure. Je passe ma main derrière ma tête, vieux réflexe. Je sais plus quoi dire, je ne veux pas la voir pleurer. « Je fais tout ce que je peux, je suis là quand tu ne vas pas bien, ce n'est pas leur cas, et ce n'est pas encore assez. Eux ils ne calmeraient pas tes cauchemars, eux ils te feront vivre une vie illusoirement belle. » Sa voix monte, ses poings se serrent. Je recule un peu. Et à mon tour je serre des poings. « TU NE LES CONNAIS PAS ! » Et je me rend compte de mon cris. Je l'entend comme s'il n’émanait pas de ma bouche. Je m'en rend compte de la colère qui me fatigue soudain. Je ne gère plus mes émotions. C'est sûrement la maladie... Je n'arrive pas à me calmer. Ma tempe cogne fort, mon rythme cardiaque aussi. JE VEUX CASSER. TOUT CASSER. J'ai envie de briser le fauteuil et de frapper très fort les meubles, de sentir mes mains cogner un objet. Sentir la douleur des ongles qui enfonce ma paume. De mes dents qui grincent. LE CAPITOLE ME BENIT.

Mais j'ouvre les yeux. Je suis toujours dans mon fauteuil, dos à Gaëlle. Je ne comprend plus rien. Je me suis levé ? Ais-je crier ? Il me semble que non, car je suis toujours au même endroit. Je regarde par la fenêtre. Je crois qu'elle m'a parlé. Je n'en sais rien. J'ai peur. J'aimerais juste redevenir normal. JE SUIS TIMBRE. « Merde, Noa ! » Je sursaute. Quoi ? Pourquoi elle crie, je me retourne paniqué. Putain mais qu'est-ce que je fais ? Je suis où ? Elle a du parler dans le vide depuis des heures c'est peut-être pour ça qu'elle m'en veux ? Je ne comprend plus... « Je suis enceinte. »

quoi ?

Je..

Quoi ?

QUOI?!!!

Enceinte ? Gaëlle ?
Ca veux dire quoi ? Je...
Moi papa ?
Elle maman ?
C'est quoi ce délire ? JE VEUX ME REVEILLER

Moi...papa...petit bébé...dans mes bras....

Je me lève, ma tête tourne comme dans un manège. Je m’agrippe au fauteuil pour me retenir de tomber, pour être enfin face à elle. Les larmes coulent sur son visage. Puis sur le mien aussi. Et un grand sourire niais. Beat apparaît sur le mien. Je m'approche. Je suis presque là gaëlle ne pleure plus. J'arrive. Je t'aime. Je vais prendre soin de toi. Je m'approche encore, j'attrape sa main, et embrasse son front en pleurant. Je n'arrive pas à parler. Les larmes tombent toute seule. J'en tremble. Et je m'agenouille tout doucement face à elle, ma tête face à son petit ventre arrondie. Mes mains passent derrière sa taille et je la serre doucement. Je la rapproche, la prend contre moi. Je soulève son habit et laisse son ventre à l'air libre. La nouvelle vie. Et je dépose tout doucement un baiser humide vers mon futur amour. Vers mon bébé. Vers notre bébé. Je continue de trembler de pleurer et de la serrer contre moi. Je ferme les yeux, et colle mon oreille contre celui-ci. « On l'entend ? » Je souris doucement. Un rire nerveux m’échappe. « Je...je... » D'une main libre, je prend sa main et j'aimerais sentir celle ci caresser mes cheveux roux. J'embrasse une nouvelle fois son petit ventre. « Putain...je t'aime Gaëlle. »

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Gaëlle Y. Edreen
DISTRICT 12
Gaëlle Y. Edreen
△ correspondances : 81
△ points : 70
△ multicomptes : aucun dédoublement connu à ce jour.
△ à Panem depuis le : 01/07/2016
△ âge du personnage : elle a fêté ses vingt-quatre ans quelques semaines auparavant, triste de ne pas avoir pu le passer avec les deux hommes de sa vie, noa et mylo, leur fils d'un an.
△ occupation : elle passe ses journées à s'entraîner avec les troupes rebelles pour vaincre le capitole.


can you save me?
statut: c'est compliqué - elle a quitté son petit-ami et son fils pour le district treize, afin d'assurer sa protection.
relationships:


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MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeMer 17 Aoû - 22:06

que désirs deviennent souvenirs.

Gaëlle l'avait observé alors qu'elle lui parlait, guettant quelconque réaction chez le jeune homme mais rien n'avait eu lieu. Elle avait souvent vu cette émotion dans les yeux de son petit-ami, il était perdu dans ses pensées, regardant dehors sans voir le paysage. C'était sa maladie qui avait doucement pris place dans son esprit, parfois il lui disait qu'il était fou ; elle essayait de la réconforter comme elle le pouvait. Gaëlle ne l'avait jamais pris pour un fou, elle ne pensait pas que c'était de la folie qui avait pris place dans son esprit, elle savait qu'il était malade. Du moins, c'était ce qu'ils avaient dit, les médecins et l'ancienne guérisseuse du district douze. Ils avaient dit qu'il était malade, qu'il ne saurait pas vivre seul et elle ne pouvait l'abandonner, parce qu'il était son meilleur ami. Et au fil des jours, elle avait appris à le connaître, une nouvelle fois. Elle savait que le Noa d'avant les jeux avait disparu, elle savait bien que, même s'il restait sensiblement le même qu'elle avait toujours connu, le Noa d'après les jeux avait été obligé de mûrir, violemment, trop rapidement. Au fil des semaines, elle avait essayé de le comprendre et d'accepter son adoration pour la capitale mais elle n'y arrivait pas ; c'était difficile à comprendre pour elle. Et là, elle le voyait, là physiquement mais absent psychologiquement. Pourtant, elle l'avait vu réagir à l'annonce de sa grossesse, elle avait vu comme une lueur s'allumer dans ses yeux. Elle l'avait vu se lever, précipitamment et avait avancé la main en le voyant tituber ; elle savait qu'elle ne pourrait certainement pas empêcher de tomber, elle n'était pas assez forte mais elle pourrait au moins essayer de le retenir. Il se retient au fauteuil et la main de Gaëlle se pose sur son ventre, elle sourit, voit des larmes sur le visage de l'homme qu'elle aime et remarque qu'elle est elle-même entrain de pleurer. Elle a tellement peur de donner la vie dans un climat si sombre, elle a peur de ne pas être à la hauteur. Elle a tellement peur d'être une mauvaise mère, de disparaître de la vie de son enfant trop tôt, comme sa défunte mère. Gaëlle avait été forcée de mûrir précipitamment, elle devait s'occuper de son petit frère, à la place de leur mère. Elle n'y était pas préparée et encore maintenant, il arrivait à la jeune femme de se sentir perdue, comme l'enfant qu'elle était. Elle sent les larmes couler sur ses joues et elle n'est pas capable de réagir, Noa pose ses lèvres sur son front et un hoquet passe la barrière de ses lèvres. Elle n'a pas besoin d'être forte, là maintenant. Noa est là. Il veille sur elle. Leurs mains entrelacées, elle sait qu'elle n'a rien à craindre. Elle aime ces moments de tendresse entre eux, ils ne sont pas si rares. Elle aime quand ils ne se disputent pas, quand ils parlent calmement, quand ils se regardent dans le blanc des yeux parce qu'ils n'ont pas besoin de mots pour se comprendre. Elle aime ces moments où elle est simplement avec lui et qu'ils ne sont plus au district douze, qu'ils ne vivent plus dans une ère sombre, qu'ils ne pensent plus aux jeux et au capitole. Elle aime ces moments où ils ne sont que dans leur cocon, le cocon qu'elle s'est évertuée à créer pour lui, pour eux. Pour une vie qu'elle espérait meilleure, pour un peu de bonheur. Elle frissonne quand il pose un baiser sur son ventre, il aime déjà leur enfant, elle le sait, elle le voit et ça la remplit de bonheur. Elle essuie doucement les larmes sur ses joues et regarde son petit-ami, agenouillé à hauteur de son ventre. Elle avait eu tellement peur qu'il n'aime pas cet enfant, qu'il n'en veuille pas. Depuis que l'ex-guérisseuse du district lui avait annoncé sa grossesse, elle en avait fait des cauchemars, sans jamais rien dire à Noa. Elle ne voulait pas qu'il s'inquiète de ses cauchemars, il en faisait déjà bien assez. Elle n'avait pas voulu lui annoncer, elle avait eu peur mais elle se rendait compte qu'elle n'aurait jamais dû. Il était tellement doux avec l'embryon qui grandissait en elle, elle savait qu'il serait un père merveilleux. Il lui demande si on l'entend et elle sourit tendrement, elle a l'impression de voir un enfant. « Il est encore un peu petit, je pense. » Il sourit, un sourire sincère et il attrape sa main. Un nouveau baiser et elle passe la main dans ses cheveux, elle a toujours aimé ses cheveux. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle aimait passer sa main dans les cheveux roux de son ami, que ça lui plaise ou non. Il y avait de la tendresse dans ses gestes et elle avait toujours aimé ça, c'était aussi pour ça qu'elle aimait tant passer sa main dans ses cheveux, comme une mère à son enfant. Sa mère faisait ça et elle avait toujours assimilé ce geste à de l'affection dissimulée. Son esprit se déconnecte alors qu'elle comprend ce qu'il vient de dire. Je t'aime Gaëlle. La phrase tourne en boucle dans son esprit et elle laisse échapper un rire, elle est si heureuse à ce moment. Plus heureuse qu'elle ne l'a jamais été peut-être. Telles démonstrations de la part de Noa sont rares mais elle sait qu'il l'aime, comme elle l'aime. Mais il disait tellement peu ces mots depuis qu'ils vivaient ensembles, il lui montrait plus qu'il ne le disait. Il ne se rendait pas compte à quel point ces moments pouvaient la rendre heureuse. « Je t'aime, Noa. » Elle pose une main sur son ventre et prend celle de l'homme qu'elle aime pour la poser à côté de la sienne. « Et je suis sûre que le bébé t'aime déjà aussi. » Elle entrelace leurs doigts et s'agenouille pour se trouver à sa hauteur. Elle se place en face de lui, plonge son regard dans les yeux bleus de son amant, son petit-ami, son meilleur ami. Il a tant compté dans sa vie, elle ne s'en était pas rendue compte auparavant. Pour lui, elle donnerait son âme au diable, elle l'avait toujours su. Elle avait toujours su qu'elle l'aimait mais il y avait quelque chose dans ses yeux. Elle crut y voir du bonheur, un vrai, tellement rare depuis son retour de la capitale aux milles couleurs. Elle sourit et lui serre doucement la main. Elle a besoin de vider ce qu'elle a sur le coeur, elle a tellement peur. Elle se sent tellement vulnérable et tellement forte à ses côtés. Elle se sent presque pousser des ailes, il est son point d'ancrage, ce qui lui permet de ne pas tomber. Et elle essaye d'être forte pour lui, et maintenant pour le bébé aussi. Il n'est pas encore né mais elle a déjà tellement de craintes. « J'ai peur, Noa. » Elle ne veut pas pleurer encore une fois, elle ne peut pas. Trop de larmes ont coulées depuis qu'elle est rentrée. « J'ai tellement peur qu'il soit malheureux, qu'il vive dans la crainte des jeux. » Elle inspire doucement, essaye de calmer les battements hérétiques de son coeur. « J'ai peur de ne pas être là pour lui, comme ma maman. J'ai peur de ne pas être capable de l'élever. J'ai peur qu'il soit malheureux... » Elle plonge dans ses bras, elle a besoin de lui. Pour la première fois, elle s'autorise à être faible, elle s'autorise à être celle qu'on doit rassurer. Parce qu'il est là, il sera toujours là. « J'ai peur qu'il ne soit obligé de grandir trop vite... Comme nous tous. » Elle se laisse aller dans les bras de l'homme qu'elle aime, elle s'accroche à lui, comme s'il était le seul à pouvoir la rassurer. Parce qu'il est le seul qui compte réellement pour elle, avec le bébé. Elle voudrait juste qu'il soit heureux.


roller coaster
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Noa P. Wayne
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Noa P. Wayne
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△ à Panem depuis le : 28/05/2016
△ âge du personnage : 24 ans
△ occupation : Vainqueur lassé et papa à plein temps.



On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Vide
MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitimeSam 17 Sep - 13:42


Je devrais paniquer j'crois. Ne plus rien sentir, entendre mon cœur qui bat à fond dans ma poitrine. La vision trouble, mains moites et tout ce joli bordel. Faut croire que je suis habitué à recevoir des coups de massue. 'Puis j'suis un peu hystérique dans le genre maladie mental. J'ai un petit animal coincé dans mon cerveau qui appuie sur tel ou tel partie. Et là il s'amuse à sauter sur la joie, l'amour...ma partie préféré. Il tire sur des fils, s'amuse de moi. Me contrôle complètement. J'y peux rien Gaëlle, si je commence à péter les plombs, c'est pas moi, c'est l'animal dans ma tête. Et même si elle me connaît plus que tout, elle me prendrait pour un fou.
Et j'ai la tête collé sur son ventre. A l'inspecter. A toucher delicatement du bout du front,des cils, de mon visage...Un contact si proche avec elle, avec le petit truc dans son ventre aussi. J'aime cette chose, cette chose qui vit en elle, qui vas bientôt respirer, vivre, bouger, marcher, parler, penser. Ce petit-être qui sera notre. Résultat de notre amour maladroit. Elle me dit qu'il est encore un peu petit pour que je l'entende. Je continue de sourire. C'est pas grave. Je serais patient. Chaque jour je me collerais à son ventre et je serais celui qui entendra son premier battement. Et sa main qui parcourt ma tête m'arrache un frisson de plaisir. Oh Gaëlle si tu savais à quel point tu me rend fou. FOU.

Mais pas furieux cette fois ci. Je promets je ne serais plus furieux,  je serais juste amoureux. De toi et de notre enfant. Maman sera contente, Papa aussi. J'aurais une famille, une vraie famille à moi rien qu'à moi. Et Le capitole sera content de voir que j'ai une famille. Car on vivra bien et heureux. J'offrirais tout ce qu'il ne pourrait avoir.

Et on s'aime, elle m'aime le bébé m'aime. Je n'arrive pas à parler, à dire ce que je ressens mais je sais qu'elle sait que je l'aime. Je n'ai plus rien à lui prouver. Je souris tellement. Je n'ai jamais autant souris. Et elle s'agenouille face à moi, à ma hauteur. Je prend sa tête dans mes mains, embrasse son front. « Je serais toujours là pour vous protéger. Je serais un bon père tu sais. J'te jure...je vais m'reprendre en main Gaëlle. » Notre cocon se referme encore un peu plus. J'ai l'impression de vivre dans une petite bulle, pour juste assez de place pour nous trois. Rien de plus. La maison, le district et Panem n'existe plus. Il n'y a que nous trois. Les survivants de l'horreur. Plus rien ne m'atteint. Je suis heureux Panem, heureux et tu ne peux pas me l’ôter. Tu ne peux pas prendre mon enfant car je suis heureux et il faut que je sois heureux, pas vrais ?

J'ai pas peur. Elle oui. « J'ai tellement peur qu'il soit malheureux, qu'il vive dans la crainte des jeux. » Je secoue la tête pour dire non. Pour ne pas l'entendre. Tais toi Gaëlle, ne dis pas ça. Arrête. Laisse moi être heureux. « J'ai peur de ne pas être là pour lui, comme ma maman. J'ai peur de ne pas être capable de l'élever. J'ai peur qu'il soit malheureux...  » Elle plonge dans mes bras. Je la retient, l'a rassure de caresse hésitante. Arrête. De parler ais-je envie de crier. Mon petit animal dans ma tête prend peur. J'ai pas envie d'avoir peur. Je secoue la tête, frénétiquement. Et enfin, mon cœur s’accélère. Je suffoque. Besoin d'air. Mais elle a besoin de moi. Pour une fois c'est à moi de jouer le pilier. Mais alors je t'en supplie Gaëlle arrete de parler. « J'ai peur qu'il ne soit obligé de grandir trop vite... Comme nous tous. » Je me rend compte que je secoue encore doucement la tête mais que je n'ai rien dit depuis tout à l'heure. Je ne sais pas quoi dire. J'ai presque oublié ses craintes. « Tu seras une merveilleuse mère Gaëlle. Et à nous deux on l'aimera Gaëlle. On l'aimera tellement fort. Il ne manquera de rien. Il aura nourriture,argent, habits. Je lui offrirais tout ce qu'on a pas pu avoir petit. » Je souris doucement, me calmant. Je me rassure. « On l’emmènera dans la foret, dessiner des arbres. On lui apprendra à cuisiner. On lui apprendra aussi à s'occuper des autres. Tu sauras prendre soin de lui et moi aussi. On va être trois. Une famille heureuse. Jamais, jamais plus je ne t'abandonnerais. Je suis là maintenant pour toi et pour notre bébé. Je l'aime et je t'aime. Je veux que tu sois heureuse. Alors arrête de penser. Acceptons de vivre comme un couple normal. Une famille normal. » Je chuchote presque maintenant. « Je ne le laisserais jamais partir aux Hunger Games. Je te le promet. On ne perdra jamais notre enfant. Et il ne nous perdra pas non plus. Maintenant c'est nous trois ou rien. »

Et porté par une pulsion complètement folle. « J'emmerde Panem et le Capitole. » J'emmerde ceux qui feront souffrir Gaëlle. 

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On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Vide
MessageSujet: Re: On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa   On a soif d'idéal, attirés par les étoiles — Noa Icon_minitime

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