✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Vous n'avez pas le temps de lancer un sujet, vous ne trouvez pas de partenaires ou tout simplement vous ne souhaitez pas développer plus les activités de votre personnage dans cet atelier ? Vous pouvez poster à la suite les actions/impressions de celui-ci à la suite de ce sujet pour en garder tout de même une trace.
Cet atelier est obligatoire puisqu'il définit peut-être votre seule chance de survie dans l'arène, et particulièrement au premier jour lors du bain de sang à la Corne d'abondance. Les professeurs vont entraîneront à la rapidité, à l'endurance mais aussi à la course d'obstacle étant donné que l'arène est loin d'être une piste de course plate.
Evkjaä Lovecraft
△ correspondances : 175 △ points : 0 △ multicomptes : claire & ree les mourues △ à Panem depuis le : 01/06/2016△ humeur : absurde △ âge du personnage : 15 ans △ occupation : tribut, ancienne vendeuse d'antiquités et babysitter pour vainqueur
can you save me? statut: célibataire ― trop jeune pour les histoires de cœur, selon elle relationships:
Au moins deux heures de course à obstacle par jour, Noa lui avait dit, c'était la règle. Le reste, elle choisirait l'important, mais là c'était aussi une question d'augmenter son endurance ne serait-ce qu'un minimum. C'était chiant et ennuyeux, les entraînements, mais foutrement nécessaire et Ev commençait à le comprendre. Alors autant se tuer à la tâche maintenant, parce qu'elle finirait pas se faire tuer ou devoir tuer de toute manière.
Elle était assez douée, c'était juste une question de tenir plus longtemps sans cracher ses poumons. Ils étaient plus faibles que ceux des autres tributs, et c'était normal ; une gamine qui fumait la pipe, c'était pas très bien, alors quand celle-ci vivait au pays du charbon ça devenait un peu problématique. Mais Evkjaä n'était pas si facilement battue, et trouvait même un moyen d'en faire un jeu.
Elle rigolait, sautait d'obstacle en obstacle dans une parade qui lui rappelait les moments où elle s'infiltrait dans des endroits industriels interdits. Ou quand elle sautait entre les rochers des rivières. C'était facile, une fois plus habituée, mais ça viendrait pas du jour au lendemain. La jeune fille s'amusait à inventer un monde et des poursuivants maléfique, fantasques, et se permettait même quelques blagues.
Le seul problème, c'était les autres tributs.
La fille du Deux la plaqua pratiquement en plein visage, et elle s'écrasa brutalement sur le sol, le souffle coupé.
Super, pensa-t-elle au travers de sa respiration sifflante. Ça commence à merveille ces entraînements.
Joshua G. Wheatfield
△ correspondances : 330 △ points : 14 △ multicomptes : n. ethan fawks-williams △ à Panem depuis le : 23/08/2014△ âge du personnage : dix-sept années pour toujours △ occupation : volontairement mort
J1 des entraînements ♦ Atelier n°5 : course d'orbstacles
Prise de courage, moisson, adieux, train, visite, cirque, entraînements ; bachotage. Un rythme effréné pour sans doute des derniers instants. Tous les tributs passaient sûrement ses dernières minutes de souffle à être amené à droite, à gauche, très rapidement, trop rapidement. Dans quelques jours, vingt-trois d’entre eux seront morts. Peut-être vingt-quatre. Y-a-t-il déjà eu une édition sans gagnant ? Alors à quoi bon ? A quoi bon les presser ? Certains, sans doute tous, aimeraient – il est fort possible – être laissés à l’abandon dans les rues du Capitole, ou les rues noires et vieilles d’un district, ou d’une vieille ville très ancienne, inhabitée, laissée au triste abandon des eaux creuseuses de pierre, pour marcher, marcher toute la nuit dans le silence ou les doux fonds sonores des voix du nord. Marcher toute la nuit, se laisser vaquer, vaguer, sous les étoiles, les admirer, devenir joie et tristesse, tout à la fois ; d’une mélancolie active qui donne sourire et larmes aux yeux ; en soi, prendre son temps. Et puis, une fois qu’on aura donné leur temps à ces futurs victimes – déjà bien victime tout de même – simplement, sûrement, avant le début des soixante secondes – ou peut-être après – ou même pendant : les tuer. Quitte à mourir – et laissez-moi en être certain – bien des nombres préfèreraient profiter de leurs derniers instants dans la mélancolie jouissive du silence amenés par de douces mélodies, puis être pendus, cou sous corde, puisque de toute façon ils mourront.
Pourtant il existe des fous. De jeunes fous. Ils passent et repassent des barrières de bois, sautent et resautent des murs de contreplaqué, tombent, puis retombent sur le sol, fatigués, amochés. Ils ont appelé ceci les « obstacles ». Des obstacles à la réussite. Ces jeunes se ruent tous sur des objets, les passent pour trépasser. Au final, la sueur coule sur le sol, les tributs tombent sur la sueur.
Le garçon du neuf n’a pas quitté ces « obstacles » de la première journée. Il les a embrassés dans la matinée. Et le soir, même fatigué, il y a passé son temps, son triste temps. Et de la fatigue ce sont les objets qui ont embrassé ses joues, de violence et décadence car des fois il tombait. Mais Joshua Wheatfield s’accrochait. Ce n’était pas de la bravoure, mais du caprice subversif. Ce caprice de trop, qui emmagasine rage et haine. Voici la dernière heure où ces jeunes tributs sont autorisés à passer leur temps sur ces terrains. La majorité est déjà partie ailleurs. Mais le garçon des blés est au sol, entre deux obstacles, frappant du poing la saillie, et plein de ce caprice subversif, il se relève, et retourne au début, pour sauter de nouveau le premier mur de bois et tous les autres.