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Sujet: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Dim 3 Juil - 22:00
le voyage dans le train Ivory & Clemente
J
'avais très mal dormis cette nuit, revivant mes jeux et me réveillant en sueur toutes les heures. Quand le matin pointa le beau de son nez, je sortis de mon lit et me plongea dans un bon bain. Je me mis de l'eau chaude et même un de ces parfums que j'avais aimés au Capitole, puis allonger, je me mis à penser aux pauvres gamins qui allaient être tiré au sort. Au moins un de ces deux gosses allait mourir, avec un peu de chance je réussirais à ramener l'un des deux dans le district 1. Cependant, ce que ce gamin ignorait c'est que nous ne sortions jamais des jeux.
La moisson fut un calvaire pour moi, j'étais assis sur une chaise de l'estrade, je savais que la caméra allait me filmer, donc je faisais bonne figure, mais je n'avais qu'une envie, me rendre dans le train et m'enfermer dans mon compartiment pendant une heure. La jeune fille fut appelé en premier et le jeune homme en second. Ils montèrent sur scène et ils furent entraîner dans l'hôtel de justice. Je me rendis rapidement dans le train, afin de ne pas avoir affaire à la famille des tributs. Je me rendis dans le train.
" une tisane poire/vanille " demandais-je au serveur du train. Il fallait de nouveau que je sois mentor et cette fois-ci, un de mes tributs allait revenir, je me l'étais promis. Depuis ma victoire aucun tribut du district 1 n'étaient revenus. Pour le moment j'étais seul dans le train, du moins en dehors des serviteurs venus du capitole. Je me rendis dans le salon, où ma tasse de tisane, m'attendait à côté du piano. Je m'assis au piano et commença à en jouer, j'étais un petit génie de la musique et je jouais souvent pour le capitole. Un des nombreux services que " j'offrais " aux habitants du capitole.
WILDBIRD
Ivory Edenthaw
△ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016△ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
can you save me? statut: célibataire, à autre chose à foutre à l'heure actuelle relationships:
Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Mar 5 Juil - 13:30
Les adieux terminés, Emerald et lui sont conduits fermement jusqu’au train, les pacificateurs les accompagnants voulant probablement s’assurer que les deux tributs du district un ne tentent aucune parade pour échapper au sort qui est désormais le leur. Ces hommes de loi doivent être nouvellement mutés au district un, puisque de mémoire, Ivory n’a jamais entendu parler d’un tel cas de figure, probablement parce qu’au district un participer aux jeux ne relève pas d’un terrible coup du sort, mais d’un heureux signe du destin. En chemin, il écoute distraitement Emerald lui reprocher son manque d’unité, lui qui a refusé de se saisir de la main qu’elle lui tendait. Outre le fait que le caractère exubérant et en perpétuel recherche de reconnaissance de sa co-tribut lui déplaise fortement, il n’a surtout aucune envie de s’allier à une personne comme elle, sanguinaire et sans pitié, bien éloignée des valeurs que sont celles d’Ivory, bien qu’il les ait toujours cachées à ses proches. De plus, sur un plan physique et tactique, il côtoie Emerald depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’elle n’a rien d’une tribut talentueuse, bien au contraire. Trop impulsive, pas assez forte, il ne serait pas étonné qu’elle fasse partie des premières victimes du bain de sang. Quoi qu’il en soit, une fois les portes du train franchies, il met un terme à cette conversation à sens unique. Emerald ne s’en formalise pas, ayant déjà trouvé une nouvelle auditrice en la personne de l’hôtesse, tout aussi superficielle et simple d’esprit qu’elle, et elles filent sans tarder à l’autre bout du train, évoquant déjà les magnifiques robes parmi lesquelles Emerald sera amenée à choisir en vue de l’interview donnée par Caesar, bras dessus, bras dessous, comme deux vieilles amies qui se connaissent depuis des années.
Lui, de son côté, préfère bénéficier d’une heure de calme, conscient qu’une fois arrivé au Capitole, cette possibilité sera considérablement réduite. Parce qu’il aura Emerald constamment avec lui, mais aussi parce qu’il imagine sans peine l’effervescence qui doit régner en ce moment même dans la capitale. Ivory est quelqu’un de calme, parfois trop, peu bavard et quelque peu en retrait, ainsi il sait que les festivités qui se dérouleront au capitole ne seront guère à son goût. Toutefois, il doit admettre être curieux à l’idée de découvrir cet endroit dont il est si proche et si éloigné à la fois. La vie au district un est, parait-il, assez similaire à celle que vivent les capitoliens, mais il n’a jamais connu le capitole autrement qu’au travers un écran de télévision et, tel un enfant, il se demande si ce qu’il voit est comparable avec la réalité. Probablement que non, probablement que le capitole est encore plus ancré dans la richesse qu’il le laisse percevoir à travers leurs émissions et spots publicitaires. Peut-être que oui, parce que le capitole a le besoin d’asseoir sa domination sur tous les districts, y compris leur bien aimé district un et qu’il serait inutile de mentir sur ce qu’est réellement la vie au sein de la capitale. Il aura rapidement une réponse à ses interrogations et curiosités, le voyage étant considérablement rapide. Il n’est pas collé à la fenêtre du train lorsque celui-ci démarre, mais il préfère ne pas s’enfermer dans un compartiment et observer d’un œil attentif les paysages qui défilent dehors, à l’affut de la frontière entre le district un et le capitole qui ne devrait pas tarder à être franchie.
Ivory ne reste pas à sa place et entreprend de traverser le train, toujours coincé dans ce rôle de gamin curieux qui a envie de découvrir ce qui s’offre à lui. Être riche ne l’empêche pas de vouloir profiter de ce qui se présente à lui et en l’occurrence c’est exactement ce qu’il compte faire. Le train ne mesure que quelques mètres, mais en vue des diverses installations que celui-ci contient (entre autres des compartiments faisant office de chambre ou encore un bar), il décide de traverser celui-ci dans l’idée de le visiter. Et alors qu’il arrive dans ce qui semble faire office de salon, il entend une mélodie émanant du piano et lorsqu’il s’avance légèrement, il y découvre son mentor comme étant à l’origine de celle-ci. Il n’a pas encore eu l’occasion d’échanger le moindre mot avec celui-ci, mais il le connait brièvement de réputation. Un fils de vainqueur, adulé de ses parents mais également jalousé puisque la victoire semble être une tradition familiale chez les Windsor, qu’Ivory a décrété étant son mentor bien que rien ne soit encore officiel. Entre une jeune femme qui semble être encore coincée au stade de l’enfance et prête à se briser en mille morceaux au moindre contact et cet homme à la stature imposante et semblant sain d’esprit, le choix était vite fait pour le jeune homme. Il laisse volontiers l’autre mentor à Emerald, entre filles peu dotées d’esprit elles devraient s’entendre sans peine.
Restant en retrait quelques instants, le jeune homme se veut hésitant. Pas à l’idée d’interrompre la séance de son mentor – il ne s’en gênerait pas, à vrai dire – mais parce qu’il n’est pas certain que ce soit le moment pour eux de se rencontrer et, surtout, de prendre le temps de discuter à propos des jeux qui approchent. Ivory a conscience qu’une telle conversation, comprenant conseils, analyse et astuces concernant les jeux autant que ses adversaires, peut difficilement être tenue en quelques minutes. Ils devront probablement prendre une soirée, une journée entière si nécessaire, pour apprendre à connaître les adversaires du jeune tribut, visionner d’anciennes éditions des jeux pour lui apporter des conseils imagés et tenter de mémoriser pleinement des tactiques et autres astuces pouvant lui servir pour sa survie. Il ne pense pas qu’une heure de train suffise et il ne voit pas l’intérêt de débuter une conversation aussi intense si c’est pour qu’elle soit interrompue et reprise plusieurs heures, voire plusieurs jours, plus tard. Et à vrai dire, bien qu’Ivory soit déterminé à sortir de cette arène malgré les chances qui sont contre lui, il aimerait également bénéficier d’une heure, une dernière heure où les jeux ne seraient pas sa préoccupation principale, où il ne serait pas le tribut du district un mais juste l’étudiant carrière du un. Une dernière heure avant d’être jeté dans la cage aux lions. Pourtant, le voilà qui s’avance, soudainement conscient qu’au capitole ils ne bénéficieront jamais de la tranquillité que leur offre ce wagon. Encore une fois, il ne s’est jamais rendu dans la capitale, mais il a déjà suivi la préparation des tributs à la télévision et il sait à quel point ceux-ci sont chéris et protégés. C’est assez paradoxale, d’ailleurs, de les préserver à ce point pour s’assurer qu’ils soient au meilleur de leur forme pour s’entretuer par la suite. Il ne doute pas de l’existence des caméras dans chaque pièce de la résidence des équipes, rues du capitole ou coulisses des entraînements et du défilé. Outre les caméras, ils seront constamment épiés par les autres équipes et Emerald sera probablement toujours sur son dos pour bénéficier des mêmes conseils que lui, question d’égalité des chances, ce qu’Ivory n’a aucune envie de lui offrir. Si ce dernier veut bénéficier de conseils dont il sera le seul à prendre connaissance, c’est maintenant ou jamais. — Si vous ne deviez me donner que trois conseils, lesquels seraient-ce ? Demande-t-il en élevant la voix afin que son mentor l’entende, sans pour autant se montrer agressif. Le temps leur manque pour l’essentiel, ils auront le temps pour les futilités plus tard.
Invité
Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Mar 5 Juil - 17:58
le voyage dans le train Ivory & Clemente
L
ors de mes jeux, j'avais eu mon père auprès de moi, il m'avait soutenu, oui c'était injuste, car l'autre tribut de mon district n'avait pas eu autant de chance que moi, mais bon, je n'y pouvais rien. De plus, j'avais eu beaucoup de cadeaux de la part des sponsors, j'étais aimé du Capitole, ils m'avaient vu grandir et n'avaient pas eu envient que je meurs. J'avais donc eu de quoi manger, de quoi boire et de quoi me soigner. À vrai dire dans l'arène, rien n'est jamais acquis, il faut faire attention, tout le temps, il n'y a jamais de repos, d'ailleurs, même si on sort de l'arène, nous ne sortons jamais des jeux, nous restions, des pions entre les mains du président.
Seul au piano, je m'attendais à ce que l'un des tributs viennent me parler, ils viennent toujours demander des conseils, je l'ai aide, mais je ne me lie jamais avec eux. C'est un conseil de mon père, car les voir se faire tuer par la suite, peut être très douloureux. Cependant, le fait de ne pas me lier à eux, ne m'aider pas du tout, j'étais toujours terriblement triste de voir mes jeunes poulains ne pas s'en sortir. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas vu mon tribut arrivé, j'avais continué de jouer, jusqu'à ce qu'il me pose une question, il voulait trois conseils. Je posas mon regard bleu sur lui. Il était jeune, mais plus vieux que moi lorsque j'avais participé au jeu. Le pauvre, il ne savait pas ce qu'il attendait, bon après il n'était pas idiot, il ne c'était pas porté volontaire. Je le regarda quelques secondes, ne sachant quoi lui répondre.
Seulement trois?!
Oui j'avais bien plus de trois conseils à lui donner. J'avais continué de le regarder, peut être que le district 1 allait avoir un nouveau vainqueurs et que l'année prochaines nous serions mento ensemble. Je me mis à penser à la tribut féminine, je n'avais que très peu d'espoir de la voir sortir du bain de sang.
Rester en vie, ce n'est pas mal comme premier conseil...
J'avais arrêté de jouer et je l'avais " invité " à se rapprocher de moi, oui il était à l'autre bout de la pièce, je n'avais pas du tout envie de crier. Une fois qu'il fut un peu plus proche et qu'il fut assis, un de serveur du capitole nous apporte plusieurs choses à manger et à boire.
Trois conseils seulement où je peux t'en donner d'avantage?
WILDBIRD
Ivory Edenthaw
△ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016△ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
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Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Dim 10 Juil - 14:55
S’il est probable que les parents Edenthaw possèdent une photo à l’effigie du dernier gagnant en date du district un dans leur chambre et qu’ils soient certainement en mesure de réciter la totalité du parcours de ce dernier dans l’arène, Ivory – ayant échappé à la folie qui touche sa famille concernant leur obsession pour les jeux – ne connait que vaguement son mentor. De nom, surtout, puisqu’il ne l’a jamais réellement croisé dans le district et qu’il n’a jamais cherché non plus à le rencontrer. Il ne lui apparaît certes pas aussi fier de ses actes que certains vainqueurs, il n’empêche qu’Ivory n’a jamais eu d’affinité particulière pour les vainqueurs, ou plus largement, pour tout ce qui touche les jeux. Clemente ne fait donc pas exception à la règle et si les circonstances ne l’imposaient pas, il est fort probable que le jeune tribut se serait débrouillé seul, comme à son habitude. Il est plutôt solitaire et indépendant, l’idée de dépendre de quelqu’un pour s’assurer des chances supplémentaires de survivre lui déplait dans l’idée, bien qu’il soit conscient qu’il en ait besoin. Il a certes été éduqué pour devenir un redoutable combattant et même si les mentors n’étaient pas à leur disposition il arriverait à se débrouiller dans l’arène, mais Ivory tient à revenir vivant de ce divertissement sanguinaire, ainsi il est prêt à faire des concessions d’autant plus qu’il est conscient que leur expérience n’est pas la même. Il a été entraîné, mais il n’a pas vécu directement les jeux, contrairement à son mentor. Et Clemente semble être plus sain d’esprit qu’Amarinda (et plus disponible, aussi), ainsi se dirige-t-il logiquement vers lui quand il est question d’obtenir des conseils pouvant lui être utiles une fois dans l’arène.
Ne voulant pas perdre de temps à discuter inutilement, certains conseils étant déjà pleinement intégrés dans l’esprit du blond, il demande, dans un premier temps, trois conseils. Trois conseils susceptibles d’être les plus importants, les seuls qu’il serait essentiel d’avoir en mémoire, ceux qui sont en mesure de le sauver des situations les plus délicates. Une demande qui semble étonner son mentor. — J’aime aller à l’essentiel, répond calmement le jeune tribut, sans préciser qu’il s’agit également d’une volonté de ne pas bénéficier des mêmes conseils qu’Emerald, ne voulant pas être à son niveau. Ils ne sont pas unis, ils sont deux adversaires qui ne se tomberont pas dessus, certes, mais qui ne sont pas pour autant des alliés. Si la situation l’oblige, il arriverait sans peine à faire abstraction du fait que la jeune femme est de son district, ainsi il est préférable qu’il n’ait pas les mêmes conseils s’il veut marquer le fait qu’ils ne feront pas leur jeux ensemble comme cela semble presque obligatoire pour les co-tributs de tous les districts. Il omet également le fait qu’il aimerait bénéficier de conseils ailleurs qu’au capitole, là où ils seront constamment épiés, car si son mentor est incapable de prendre conscience de ce point, Ivory n’a aucune raison de lui faire confiance et de révéler tout ce qui se passe dans sa tête.
Et effectivement, lorsque son mentor partage un premier conseil, Ivory se rend compte des difficultés qu’ils vont avoir à communiquer. — Non, ça ne l’est pas, dit-il fermement alors que l’agacement se faire entendre dans sa voix et qu’il se rapproche doucement du piano. Pas du tout, même, mais cela est son avis personnel. Ce n’est pas un conseil, c’est une demande. « Rester en vie » ne m’aidera pas dans l’arène, ce n’est pas cela qui me permettra de terrasser mes adversaires, de trouver un point d’eau ou de me cacher pour bénéficier de quelques minutes de sommeil. Le problème, au district un, c’est qu’ils ont tous ce qu’ils veulent en claquant des doigts. Ivory est incapable de deviner où peut se cacher de l’eau potable dans une forêt, où comment s’abriter en toute sécurité quand il n’y a rien qui ressemble à un foyer. Si c’est réellement un conseil, et ça n’en est pas un de mon point de vue, il est inutile. C’est une phrase préparée que vous balancez à vos tributs pour qu’ils fassent votre boulot et se débrouillent eux-mêmes, ce qui vous permet de vous dédouaner quand ils meurent. Ce qu’en soit, il peut comprendre. Mais dans ce cas, que Clemente n’affirme pas qu’il s’agit d’un premier conseil qui est « pas mal », car ce n’est absolument pas le cas aux yeux d’Ivory. Et conseiller à un tribut de rester en vie, c’est assez ironique, vous ne trouvez pas ? Comme si ce n’était pas notre objectif principal, soupire-t-il, un peu déçu du manque d’investissement de son mentor qui ne semble pas réellement se préoccuper de lui. Marquant une pause alors qu’il se saisit d’un verre d’un liquide inconnu apporté par le muet qu’il remercie d’un geste de la tête, Ivory prend place sur un fauteuil non loin du piano afin de poursuivre cette discussion, qui pour l’instant ne prend pas la tournure qu’il souhaite, mais bien disposer à essayer d’obtenir quelque chose de son mentor. C’est son rôle, après tout. Il se doit d’être plus précis et utile que de simplement lui balancer de « rester en vie ». Car, s’il continue ainsi, ses prochains conseils consisteront en « bats-toi » ou « trouve de l’eau », des impératifs dont Ivory est conscient et ce, bien avant d’avoir été tiré au sort pour participer à cette barbarie. Alors que Clemente lui demande s’il peut lui donner davantage que trois conseils, le jeune homme relève la tête, non sans être légèrement découragé d’avance. — Vous pouvez m’en donner davantage s’ils sont plus pertinents que le premier, finit-il par dire, dans une ultime tentative de jouer au tribut modèle, à l’écoute de son mentor. S’ils ne le sont pas, je me tournerais vers votre collègue en espérant qu’elle puisse m’apprendre quelque chose. Bien qu’il en doute, en réalité, mais il se doit d’essayer, si Clemente ne fait pas l’affaire. Sans rancune, comprenez bien que je n’ai pas de temps à perdre et que je n’ai que quelques jours pour apprendre à me débrouiller dans un environnement qui me sera totalement inconnu et particulièrement hostile. Et cette poignée de jours ne sera pas suffisante, raison pour laquelle il doit aller à l’essentiel et ne pas donner suite à des conversations qui ne peuvent rien lui apporter.
Invité
Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Mar 12 Juil - 7:48
le voyage dans le train Ivory & Clemente
D
epuis ma victoire je n'avais jamais été le seul mentor masculin pour le district un, en effet mon père avait toujours bien géré et je ne m'en étais jamais plaint, bien au contraire, car je n'avais pas du tout envie de connaître et de m'attacher à ces gamins pour les voir mourir par la suite. Mes pensées allèrent en direction de mon père, qui avait du conduire son propre fils dans l'arène, il avait du mal le vivre, mais n'avait jamais rien laissé paraître. Je n'aurais jamais à subir cela, hors de question que je fasse des enfants, je ne supporterais pas de les voir partir à l'abattoir et vu le passé de ma famille, mes enfants étaient sûr d'avoir le ticket d'entrer pour les jeux. Puis qui dit enfant, dit femme et à ce niveau-là c'était le point mort aussi, qui sait un jour je rencontrerais peut-être une femme qui me ferait changer d'avis, mais il y avait peu de chance.
Bref, voir ce gamin, en face de moi, en train de me demander des conseils pour l'arène, n'était pas un moment agréable. Certes j'avais envie que l'un des deux tributs reviennent, mais je n'avais pas envie de créer un lien avec eux, car les perdre me serais trop difficile. Cependant, je devais assurer dans mon rôle de mentor, je n'avais pas le choix que de prendre mes responsabilités. Certes il y avait Amarinda, une gagnante aussi du district 1, mais parfois j'avais l'impression qu'elle n'avait pas toute sa tête. Je me souviens d'elle, lors de mes jeux, elle ne c'était pas occupé de moi, vu que j'avais mon père, mais je la trouvais un peu bizarre, cependant nous allions devoir apprendre à travailler ensemble. Enfin, n'étant pas du tout le genre de personne à trop parler, je trouvais Ivory beaucoup trop bavard, mais je pouvais le comprendre, il avait besoin de moi, besoin que je l'aide, il avait envie de gagner, il avait même de l'espoir et c'était un très bon point.
Bon déjà tu as la rage, c'est déjà un bon début...un premier...ne t'allie à personne, car ils seront les premiers à te poignarder le dos...
Je n'avais pas fait alliance lors de mes jeux, mon père me l'avait interdit. Certes j'avais beaucoup souffert de la solitude, de ne parler à aucun être humains pendant deux semaines, j'avais cru devenir fou et dieu seul sais que je m'étais sentie seul, mais au moins j'étais sorti vainqueur de ces jeux de l'horreur.
Fait toi aimé des habitants du Capitole, charme les...car leur aide sera la plus précieuse dans l'arène, un repas, un médicament ou une boisson peut faire toute la différence et je parle d'expérience.
Durant mes jeux, je n'avais manqué de rien. J'avais eu plein de cadeaux, ça avait même été du jamais vu, d'ailleurs en y pensant certaines habitantes du Capitole, me faisaient toujours des cadeaux, bien que je m'en passerais bien. Aux yeux de beaucoup d'habitants des district, j'étais un homme à femmes, j'avais plein de conquêtes, mais tout le monde ignorait que je n'avais pas le choix. Je possai mon regard sur Ivory
Lors du bain de sang, ne reste pas, pars le plus loin possible de se massacre...et quand tu te retrouvera face à un autre tribut, peut importe le sexe et l'âge élimine le...ne réfléchit pas, car lui n'hésitera pas...
Dans les jeux il ne fallait pas avoir de compassion, car les autres tributs n'en n'auront pas, une fois dans l'arène c'est du chacun pour soi. Certes certains font alliance, mais pourquoi? Pour combien de temps? Dans l'arène vous êtes seul, seul jusqu'à votre mort ou votre victoire.
WILDBIRD
Ivory Edenthaw
△ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016△ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
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Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE Dim 17 Juil - 15:05
Depuis sa plus tendre enfance, Ivory suit les jeux avec un réel intérêt. D’abord parce qu’il s’agit d’une obligation instaurée par le gouvernement peu importe son origine et sa classe sociale, ensuite parce qu’au district un être un fervent spectateur des Hunger Games est presque une religion et enfin, car il fut rapidement conscient de ses chances de participer aux jeux et qu’il lui fallait accumuler le plus grand nombre d’informations et de stratégies avant d’être balancé dans l’arène comme la vulgaire poupée du capitole qu’il représente. Il n’en est pas fier, mais il se classe parmi les téléspectateurs assidus des Hunger Games, bien qu’il n’ait jamais pris autant de plaisir au visionnement que la plupart de ses proches. Il ne s’est jamais contenté de suivre que la partie concernant l’arène, la préparation a toujours représenté un grand intérêt à ses yeux et par celle-ci il connaît vaguement les quelques mentors qui ont réellement marqué le capitole de leur empreinte. Clemente et son père en font partie, ainsi bien qu’assez indifférent au jeune homme a priori, Ivory en attend beaucoup de lui. Certes, il n’a encore jamais ramené un vainqueur, mais son père a sauvé deux tributs, dont son propre fils, par conséquent celui-ci a donc bénéficié de conseils avisés de son paternel qu’il va désormais transmettre au blond pour lui assurer les meilleures chances de survie. Or, lorsque Clemente lui annonce son premier conseil qu’il considère comme « pas mal » et qui consiste donc à « rester en vie », c’est la douche froide pour le tribut qui reste muet quelques instants, tentant de capter le regard de son mentor à la recherche d’un soupçon d’ironie qui pourrait expliquer un conseil qu’Ivory juge parfaitement inutile. Et le jeune homme ne manque pas de faire remarquer à son mentor pourquoi il est en désaccord avec lui, afin de ne pas être estampillé « tribut peu coopératif » bien que ce soit actuellement l’image qu’il renvoie. Il n’est pas en désaccord avec Clemente pour le simple plaisir de l’être, il juge réellement un tel conseil inutile. Comme il ne tarde pas à le lui expliquer, « rester en vie » ne l’aide pas à connaître les spécificités de l’arène dans laquelle il va être envoyé d’ici une poignée de jours. Clemente semble oublier qu’Ivory ne possède pas la même expérience que lui, tout simplement parce qu’il n’a jamais été confronté à la réalité des jeux. Il était bien, dans le luxueux salon de la maison familiale, à prendre des notes et analyser les situations sans lui-même y être confronté. Et maintenant que cela va être le cas, il veut réellement avoir toutes les cartes en main pour survivre et s’en sortir, car s’il est conscient que les chiffres sont contre lui, on ne pourra toutefois pas lui enlever sa rage de vivre.
Cette rage, Clemente la perçoit et c’est bien le seul point positif que le plus jeune parvient à sortir de cette conversation. Car le plus âgé reprend ses conseils comme si de rien n’était, sans même donner l’impression à Ivory d’avoir écouté ses réclamations quant à son manque d’investissement qu’il n’a peut-être pas explicitement évoqué, mais qui lui semble compréhensible en sachant qu’il a proposé de se tourner vers sa collègue, un peu timbrée certes, mais peut-être de meilleurs conseils que lui. Une chose est sûre ; si Ivory pensait être plutôt bien tombé avec le fils Winsdor, il est plutôt déçu pour l’instant, bien qu’ils semblent enfin partager le même avis sur un point. — Enfin un point sur lequel nous sommes d’accord, précise-t-il d’ailleurs, non sans un fin sourire sarcastique. Ivory n’a pas, dans l’immédiat, l’envie de s’allier à quiconque, voyant les potentiels alliés comme des faiblesses plus que des forces. Des gens qu’il n’arrivera pas à se résoudre à tuer, n’ayant déjà pas cet instinct bien qu’éduqué pour y parvenir. Il refuse toutefois d’exclure la possibilité de s’allier dans l’arène, si la situation s’avère désavantageuse pour lui et qu’il peut compter sur les connaissances de quelqu’un pour améliorer sa situation. Le fait est que le jeune homme ne se croit pas invincible et connaît ses faiblesses, notamment en termes de provisions, tout ayant toujours été à sa disposition et ne connaissant jamais la faim. Mais bien qu’il envisage ce point, ou du moins de s’allier de façon temporaire pour servir ses intérêts, il n’envisage rien à long terme. Le conseil que lui donne son mentor par la suite est évident pour Ivory, mais il se veut déjà moins inutile que le premier. Ceci dit, là encore Clemente semble oublier que son tribut n’a encore jamais été confronté au capitole et qu’il ignore tout de ses habitants, les voir à la télévision et posséder une richesse plus ou moins similaire à la leur n’aide pas à les connaître. — Et comment je fais ça ? Il y a des stratégies particulières à adopter pour m’assurer qu’ils soient de mon côté ? Car bien qu’Ivory soit conscient de posséder un certain charisme, il n’en a jamais réellement fait usage, parce qu’il n’en a jamais eu besoin. Et il ne pense pas que cela suffise face aux citoyens du capitole, réputés indisciplinés et volages. Le genre capable de vous soutenir un jour et souhaiter votre mort le lendemain. Après tout, par expérience de téléspectateurs, certains tributs n’ayant rien pour eux (une misérable note aux entraînements, peu de capacités et de présence) ont réussi à obtenir plus de ressources que certains considérés comme des favoris. — Je compte aussi sur vous pour convaincre les téléspectateurs de me sponsoriser, il ajoute, en fixant son mentor de ses prunelles. Car s’il sait que l’impression qu’il donne jouera un grand rôle, il sait également qu’il ne pourra pas négocier avec les sponsors d’où il sera et qu’il s’agira du rôle de Clemente qu’il devra prendre à cœur.
Et si le tribut se veut plus calme à l’écoute des conseils de son mentor en vue de ceux énoncés depuis quelques minutes, le dernier en date lui provoque à nouveau une moue sceptique et presque agacée. S’il peut concevoir de devoir éliminer les autres peu importe leur sexe ou âge comme étant un élément essentiel à sa survie, il peine à accepter l’idée de devoir fuir le plus loin possible du bain de sang. Il ne compte pas y participer activement comme certains tributs qui en profitent pour éliminer déjà un bon nombre de concurrents de la façon la plus violente et brutale qui soit, mais de son côté il ne peut imaginer quitter l’endroit où tout le matériel nécessaire à leur survie se tient fièrement devant eux. Certes, c’est le moment le plus dangereux des Hunger Games, s’il doit y laisser la vie ce sera probablement lors du bain de sang ou du festin, mais il ne peut pas quitter le corne d’abondance immédiatement après le gong lançant les jeux pour se protéger. C’est enviable, de partir le plus loin possible, de prendre de l’avance sur ses concurrents, de se protéger, de se cacher avant qu’ils n’arrivent dans sa direction, mais avec quoi se protégera-t-il s’il doit fuir le bain de sang sans même récupérer la moindre arme ? — Je serais bien obligé d’y rester quelques minutes si je veux obtenir des armes et les premières ressources nécessaires à ma survie, comme une trousse de secours ou un paquet de biscuits, n’ayant aucune capacité dans les soins ni dans la chasse, il s’agit-là de sa priorité et il ne pourra pas en récupérer ailleurs, à moins d’avoir la chance de tomber sur un tribut possédant ce qu’il recherche et étant à sa portée pour l’attaquer. S’il l’attaque. Et puis, comment je me mets le capitole dans la poche s'il ne voit pas ce que je vaux ? Fuir comme le ferait ces deux gosses de douze ans ne m’apportera pas la meilleure des visibilités. Ce sera une honte, en réalité, venant d’un tribut du district un, de ne pas s’attarder un peu au bain de sang après le lancement des jeux. Il ne compte pas établir son campement là-bas comme certains l’ont fait avant lui, mais il sera bien obligé de se plonger dans le feu de l’action et de ne pas se contenter de s’emparer d’un couteau perdu durant le combat et de déguerpir comme un gosse apeuré. Je sais que vous serez en désaccord avec cela, et j’essayerais de ne pas réfléchir, mais je ne tuerais pas pour le plaisir de tuer et encore moins si je me retrouve face à la gamine du trois ou face au gosse du dix. Je ne vais pas tuer quelqu’un sous prétexte qu’il est face à moi, je sais analyser un danger et une menace et je serais en mesure de réagir vite si la situation dégénère. Je veux gagner, mais je veux aussi pouvoir me regarder devant un miroir et savoir que le sang sur mes mains est là parce que je n’avais pas le choix et non pas parce que j’ai pris goût à donner la mort. Vous êtes prévenus et votre désaccord n’y changera rien. Il aurait pu s’abstenir de préciser cela, conscient que Clemente va probablement le sermonner, mais Ivory se plait à le provoquer en vue du désaccord qui les anime depuis le début de la conversation. Car plus celle-ci avance et plus le jeune homme se rend compte que son mentor représente tout ce qu’il déteste ; c’est un carrière. Un carrière qui n’a visiblement jamais réfléchi à ses actes et agit comme on voulait qu’il agisse durant ses jeux, semant la mort plus par envie que par nécessité. Et ça, tous les sermons ou les reproches ne parviendront pas à convaincre Ivory de devenir cette personne.
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Sujet: Re: VI,2. Voyage dans le train (01) IVORY & CLEMENTE