✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: IV,1. Voyage dans le train (12) Sam 31 Mai - 13:49
La Moisson et les adieux sont terminés, il est maintenant temps de rejoindre le train qui mènera les tributs et leur équipe au Capitole pour les festivités et entraînements. Que ce soit pour une heure ou une journée, c'est à ce moment que les liens se tissent, ou non. Veilliez à bien connaître vos mentors, vos tributs pour vous mettre dans les meilleurs conditions possibles.
le voyage dans le train
En même temps que les sujets d'adieux, il vous est possible de créer des sujets dans le train avec votre co-tribut, mentor(s) ou hôtesse. Ce sujet est créé pour ceux qui n'ont pas la possibilité de rp avec d'autres personnes, afin qu'ils puissent donner leurs impressions et autres. Vous pouvez créer d'autres sujets si vous souhaitez développer à deux ou à plusieurs, à moins que vous soyez tous d'accord dans un district pour faire un sujet de groupe. Mais il me semble plus judicieux de conserver ce sujet pour poster des impressions générales, puis créer un autre sujet pour un événement plus ponctuel.
Vous vous doutez bien que tout le monde n'a pas le même temps de voyage puisque les districts sont plus ou moins éloignés du Capitole. Voici alors les durées estimées : District Un (1h), District Deux (2h), District Trois (1j9h), District Quatre (19h), District Cinq (16h), District Six (9h), District Sept (1j8h), District Huit (1j3h), District Neuf (1j11h), District Dix (1j7h), District Onze (1j6h), District Douze (1j10h). Vous pourrez aussi mettre en rp la découverte du Capitole à travers les vitres du train.
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Dim 1 Juin - 11:00
J'avais une certaine appréhension de retourner au capitole, en effet la dernière fois que j'y étais allé, cela avait fini par un lavage de cerveau et des tortures. Moi qui croyais avoir passé une année au district douze, j'avais appris récemment que j'étais au treize en train de jouer les rebelles pas contents et en plus de cela que j'étais schizophrène avec un autre Noa, enfin...l'ancien Noa que tout le monde connaissait, dont Joaquin. Joaquin mon mentor qui me hurlait dessus la plupart du temps, devait bien me connaître et je devais faire comme si de rien n'étais. Elle ne doit surtout pas se douter de mon lavage de cerveau, mais je me doute que la jeune femme devait bien se poser des questions. Ayant passé une année seule à jouer les mentors sans moi, je vais en payer les conséquences. Je n'ai jamais vraiment bien compris pourquoi je l’énervais autant, mais j'imagine qu'étant Mentor depuis des années, elle a appris à se détacher de ses tributs pour ne pas souffrir de leur mort. Imprévisible comme j'étais, elle préfère ne m'engueulait que me parler gentiment ou me réconforter. Pas de place aux bons sentiments au district douze. Ici c'est chacun pour soi et ses vrais proches. On avait tous les deux assez de gens à protéger pour s’encombrer encore et encore. Ma seule motivation pour la moisson est de retrouver Élyas et Tywin, mais c'est la même histoire, tout sera différent, je ne sais pas comment me comporter. J'ai l'impression d'être de retour pour l'arène, si je fais le moindre faux pas, le président Snow va me le faire payer. Il ne me ratera pas cette fois.
***
J'embrasse. Gaëlle et avance aux côtés des pacificateurs en silence, toujours soucieux. Je jette un coup d’oïl à Sky Sanders. Je miserais sur elle si je pouvais parier, elle a un caractère qui me plaît beaucoup. Un vrai tribut qui n'hésitera pas à tuer.. Un tribut que je redouterais si je retournais dans l'arène. Nous arrivons jusqu'au train, je cherche des yeux une personne mais il y a peu de monde. Tout le monde fait la fête pour leurs enfants en vie ou alors on pleure leur futur mort. Je soupire et monte dans le train. Je le connais déjà par cœur ce train et je ne cache pas qu'il m'impressionne toujours autant. J'avance jusqu'au ''salon'' du train où se tient déjà Joaquin. J'évite son regard mais je sais que je vais y passer, elle va devoir passer le temps et je serais sa distraction. J'attrape un verre et me sers une boisson alcoolisée. Il y a quelques années je haïssais cela, mais le temps et les circonstances m'ont permis d’apprécier le breuvage. Je porte le verre à mes lèvres et en bois une bonne gorgée, sentant le liquide s'enflammer dans ma gorge. Je m'assois sur une chaise en pariant que mon mentor allait tout de suite trouver une remarque désobligeante à faire à mon égard. Le voyage allait être long.
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Dim 1 Juin - 19:43
Le monde autour de moi me donnait le tournis... Me donnait mal de tête. J'allais vomir. Toute cette foule, tout ces cris... Il y avait des gens heureux que leurs enfants ne soient pas moissonnés. D'autres révoltés qu'il y ait, une année de plus, un massacre.Et il y avait ceux qui criaient, tout simplement. Je plaquais ma main contre l'une de mes oreilles pour essayer de ne plus rien entendre, de faire le vide. Je n'arrivais même pas à apercevoir dans la foule ma famille. Je ne voulais pas dire au revoir à des inconnus qui se moquaient bien de moi. Peut-être qu'ils parieront sur moi, qu'ils m'enverront quelques petits plus dans l'arène mais à quoi bon ? Ils ne se souciaient pas de moi avant. Je ne voulais pas de leur pitié. Je voulais juste voir mes frères et mon père dans la foule, une dernière fois, à défaut de voir maman... Elle allait me manquer. Beaucoup. Je lui manquerai aussi, je le sais. Je restais le dos tourné à la foule, c'était mieux ainsi. Je ne faisais pas de vague, pas de signes quelconques, pas de mots de trop. Juste moi, un inconnu du 12, montant dans le train pour une mort imminente.
Un pacificateur avait une main sur mon épaule, me guidant dans le train, m'indiquant où j'avais le droit d'aller et tout ce que j'avais le droit de faire. J'étais libre de réellement faire tout ce que je voulais. Manger. Boire. Aucune limite. Je m'avançais dans le salon, j'y voyais déjà ceux qui allaient être mes mentors. Je m'arrêtais net, incapable d'avancer de plus. Mon ventre grognait pourtant, je crevais de faim et voir le buffet sur la table me donnait l'envie de me comporter comme un animal. Mais je ne bougeais plus, les fixant tous les deux, tour à tour, frissonnant :
" - ... Est-ce que j'ai le droit de manger ? ".
J. Asha Stansfield
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Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Lun 2 Juin - 23:35
IF YOU'RE LUCKY ENOUGH, YOU'RE NEVER GONNA SEE ME AGAIN
Alors que tu pensais filer tout droit dans le train, histoire d’y être le plus tôt possible, tu avais été retenue par Bates. Tu devais bien avouer que c’était la dernière personne que tu t’attendais à voir avant ton départ. Tes filles, tu leur disais au revoir avant le début de la Moisson, tu avais toujours fait comme ça. Malgré tout, ça avait été bref. Et intérieurement, tu lui étais reconnaissante de son geste. Même si, tu t’interdisais toujours de le lui montrer clairement.
Tu t’es ensuite dirigée vers le train, avant de t’engouffrer à l’intérieur, et d’aller te poser dans ce qui serait la pièce commune. Il était temps d’observer de plus près tes tributs une fois qu’ils seraient à l’intérieur. Distraitement tu poses ta veste près de l’entrée, puis tu te sers un verre de bourbon pour ensuite t’assoir sur le fauteuil confortable que tu occupais habituellement. Les bras posés sur les accoudoirs, tu attends patiemment. Cette année encore tu es soulagée de ne pas avoir à enterrer un gamin que tu connais. Quand tu vois ton cher collègue entrer à son tour, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fait pas le fier. Jamais son regard ne croise le tien. Tu le jauge de la tête aux pieds, restant silencieuse le temps qu’il se serve un verre, et qu’il s’installe à son tour. Ton regard se durcit un peu plus, tandis que ta main se serre encore un peu plus sur ton verre. « Alors, comment était ton année sabbatique Wayne ? » tu railles en buvant une gorgée de ta boisson, sans jamais détacher tes yeux du mentor. Ton intonation n’a rien d’agréable. Il y a de ça quelques semaines, quelle n’avait été ta surprise que de constater le retour du tribut prodigue, bien vivant. Un an qu’il avait disparu. Et il revenait comme ça, sans rien dire. Tu revois encore ce Pacificateur venir frapper à ta porte, pour venir t’annoncer que ton collègue allait revenir dans le circuit des jeux, qu’il allait mieux et qu’il avait juste pris une année de congés pour se soigner de tu ne savais quelle foutue maladie imaginaire. Tu ne sais pas où il était passé tout ce temps, mais une chose était sûre, il n’était pas chez lui. A vrai dire, l’endroit où il avait disparu, était bien le cadet de tes soucis.
Des bruits de pas te font détourner les yeux vers l’entrée. C’est le gamin, accompagné d’un Pacificateur qui s’empresse de tourner les talons pour laisser l’enfant aux mains de ses mentors. Dans tes souvenirs, c’était la première fois que tu avais à t’occuper d’un estropié comme ça. Malheur. « … Est-ce que j’ai le droit de manger ? » qu’il demande après quelques minutes de silence. Tu pinces les lèvres en le fixant toujours. Lentement, tu poses ton verre sur la table à côté de toi, et tu te lèves pour marcher en sa direction. « Tu n’as pas le droit. » commences-tu, observant la moindre réaction sur son visage. Déjà, tu peux y lire la déception dans ses yeux. Tu dépasses l’enfant, te dirigeant vers ta veste que tu attrapes, détournant ton attention de lui en fouillant dans les poches du vêtement. Tu en sors une petite boîte dorée que tu ouvres, pour en tirer une cigarette, et un briquet. Reposant ton manteau, tu fais volteface pour retourner t’assoir dans ton fauteuil, et d’allumer ton tabac. Sans prendre la peine de regarder Callum, tu reprends : « Tu le dois, petit. » Tes yeux se reportent sur lui, alors que tu expire la fumée. « C’est pas avec la dégaine que tu as que tu vas aller très loin dans les Jeux. » sérieusement, regardez le. La peau sur les os. Un coup, et on lui en brise un. « Même si c'est pas ça qui va te sauver. » ajoutes-tu en portant de nouveau à tes lèvres la cigarette et en lâchant un ricanement amer.
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Mar 3 Juin - 0:59
Je n’ai pas le temps de prendre un thé qu’il est déjà l’heure de repartir, mais cela n’en ait pas plus mal. J’ai hâte de retrouver la chaleur et la beauté du capitole, ses paysages et les personnalités qui y vivent. Pour l’instant toutefois, il s’agit de guider les tributs jusqu’au train qui nous amènera au capitole. Le voyage sera long étant donné que le district 12 est l’un des districts les plus éloignés. Ce voyage nous permettra de faire plus ample connaissance avec Sky et Callum, les deux tributs. Cela me permettra également de faire connaissance avec les mentors. Je n’ai pas pu échanger deux mots avec eux durant la moisson et il serait bon ton d’engager au plus rapidement une discussion et peut-être même commencer à parler stratégie, même si ce n’est pas mon rôle. Mon rôle consiste à amener les tributs d’un endroit à l’autre, à l’heure, et de bien les présenter au public, aux us et coutume du Capitole.
Le court voyage qui nous amène dans le train se fait dans le silence, bien que je tente plusieurs fois d’engager la conversation en m’exprimant sur le pittoresque du district, la vue de la forêt ou du merveilleux train qui nous attend. Arrivée au quai, je m’emploie à sourire aux caméras, un grand et magnifique sourire. Enfin, je monte à bord du train à la suite de mes petits camarades. Je connais le train comme ma poche, ayant déjà fait un trajet dans ces conditions pour arriver ici. Deux personnes du capitole montrent à Sky et à Callum leur chambre et je me dirige vers le salon. Deux hommes et une femme s’y trouvent déjà, il me semble qu’il s’agit des mentors. Un buffet s’étale et je me prends un thé à la menthe, sans sucre. Je mélange longuement la boisson, avant de m’exclamer :
- Avec tous ses … préparatifs, dis-je en levant une de mes mains comme pour englober quelque chose d’imaginaire, nous n’avons pas pris le temps de nous présenter. C’est ma première année en tant qu’hôtesse donc je ne sais pas si je vous dis quelque chose. Lavinia Ciara Mine. Toutefois, mon nom doit vous dire quelque chose. Ma mère est styliste et l’est aussi pour les Jeux. Vous êtes ?
Leur demandé-je alors. En quelques enjambées, je les rejoins et m’assois sur un fauteuil moelleux en croisant les jambes, comme une dame doit s’asseoir afin d’être coquette et élégante. Alors que je sirote ma boisson, le jeune enfant, Callum, entre dans le wagon-salon. Il semble si petit, si fragile. L’enfant demande alors s’il a le droit de manger et bien qu’il ne soit pas encore l’heure du repas. La femme s'exclame alors qu'il n'a pas le droit de manger. Tout en allant chercher une cigarette et en l'allumant, la femme lui dit clairement qu'il n'a aucune chance pour les jeux. Haussant un sourcil, je m’exclame alors, d’une voix compatissante et armée d’un grand sourire.
- Bien sûr, mon chaton. Tu as le droit de manger. Mais n’oublies pas que l’on mange dans une heure.
Je finis ma boisson et jette un œil par la vitre. Le paysage défile à tout allure.
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Mar 3 Juin - 5:57
Oh non, je n'avais pas envie d'être là, cette fois c'est certain. N'ayant même pas pris le temps de passer par la case des au revoir, je m'étais immédiatement postée à hauteur du pacificateur qui montait la garde devant la porte en attendant que celui-ci, visiblement un peu confus de ma décision, m'amène directement au train. Je ne voulais pas voir mes quelques amis, non... c'était peut-être plus simple pour tout le monde. Une fois sur le quai, mon regard balaya donc les lieux avec une légère curiosité et même si je ne devais pas tellement avoir l'air touchée par ce qui m'arrivait, il fallut que je me fasse violence pour entrer dans ce wagon sans planter des pieds par hésitation. C'était comme les animaux vivants que je recevais à l'atelier ; ils savaient qu'ils allaient mourir rien qu'en sentant le sang de ceux qui les avaient précédés et se débattaient souvent jusqu'à ce qu'on les égorge. Aujourd'hui, ce serait mon tour. Mâchoire serrée, je fis donc de mon mieux pour ne rien laisser transparaître de mon malaise et pénétrais sans broncher dans le couloir en suivant l'homme devant moi. Une pièce, puis une autre... c'était immense, là-dedans. Quand aux couleurs, il me semblait ne jamais rien avoir vu d'aussi intense de toute ma vie. Au douze, on était habitués aux différentes teintes de gris plus qu'à autre chose, il faut dire... alors quand on voit tout ça... ouais, j'étais un peu intimidée. Heureusement qu'on ne tarda pas à me montrer ma chambre, car ni une ni deux, je choisis d'y entrer pour m'y réfugier. Il venait de se passer trop de choses en une seule fois, là. Beaucoup trop de choses. Sous tension, je m'agrippais ainsi les cheveux en haletant et me mis à fixer l'extérieur qui commençait à bouger derrière la fenêtre. Ca y'est, on partait. Bon sang, non. Tout était fichu, à présent. Je crois que si j'avais fais partie de ces petites crève-la-faim du district, je me serais évanouie juste là, mais ça n'arriva pas, évidemment. Vous aviez vu ma dégaine, j'étais surement moins fragile que certains garçons de mon âge, mais quelle « chance » ! Un peu sonnée et nauséeuse, je me contentais donc d'aller me passer le visage sous l'eau, ceci avant de me coucher dans mon lit en tremblant malgré moi, le dos tourné contre la porte d'entrée.
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Sam 7 Juin - 16:54
Il y a quatre ans déjà, j'étais assis à cet endroit là précis. Cet chaise où je mangeais sans me privé. Je mourrais de faim, j'avais froid, j'avais peur. J'étais assis ici et Joaqin était venue s’asseoir face à moi et m'avais fait comprendre assez clairement que je n'allais jamais m'en sortir. Elle m'avait répugné, je la haïssais mais j'étais obligé d'admettre qu'elle dégageait quelques chose de fascinant, d’impressionnant qui n'arrivais pas à me faire déteste cette femme. Au fur et à mesure des années, je me suis habitué à ses remarques désobligeantes et son ironisme fatiguant. Elle se moquait ouvertement de moi et cela ne me dérangeait plus. Je n'en avais plus rien à faire, d'elle ou de mes tributs, car c'était à mon tour de leur faire comprendre qu'ils n'auront aucune chance. Ou du moins leur faire croire, les énervaient tellement qui se battront juste pour me faire entendre tord. Si j'avais gagné c'était aussi pour que mon cher mentor comprenne que je n'étais pas un moins que rien. « Alors, comment était ton année sabbatique Wayne ? » J'affiche un sourire amusé et tout aussi ironique que son ton. J'hausse des épaules et reprenant une gorgée de ma boisson. Je ne repond pas tout de suite et m'assois dans un fauteuil en secouant un peu mon verre. « Parfait, merci de demander Stansfield. Je me suis bien remit, j’espère que c'était pas trop dur de t'occuper de gamins, sans moi dans tes pattes ? » Un bruit se fait, je me retourne et regarde notre nouvelle hotesse entrer dans la salle. Une nouvelle ? Génial, une nouvelle à rendre folle. Je me demande si la dernière a fêté son départ du douze. Elle prétendait que je lui rendais la vie impossible et je compte faire la même avec la nouvelle beaucoup plus jeune. Elle nous demande qui nous sommes, je la regarde en lachant un petit rire ironique et désagréable. « Noa Wayne...on voit qu'on vous a bien renseigné. Alors quesque vous avait fait pour vous retrouver rétrogradé au district douze ? » Je tente de me contrôler. Il faut que je sois polit et agréable, sinon Snow va me tomber dessus. Je suis un gentil garçon, toutou du capitole. Je lèche les bottes à n'importe qui supérieure à moi. Je prend une grande inspiration et reprend un sourire plus conviviale. Un autre bruit, je me retourne et voit le tribut qui boite s'avancer, les yeux rond vers les plats. Il demande s'il peut manger, je décoche un sourire, un peu amusé. Il est adorable, il ne mérite pas de mourir. J'essaye de ne pas m'attacher à son visage, à sa manière de parler mais je n'y arrive pas. Joaqin commence à parler, je me tais, elle part chercher quelques choses et tire une cigarette. Je soupire de plus belle, cette fois-ci avec exaspération. Je me lève et attrape un gâteau qui dégouline de sucre glace, je croque dedans, goulûment. Je n'ai pas très faim mais comme Callum, je vais avoir besoin de force. Joaqin ricane méchamment et je me mord la lèvre pour pas gueuler un bon coup. Ah, ça y'est elle m’insupporte...Je ne préfère pas parler à Callum, ni à la nouvelle hotesse. Je sors de la pièce sans un mot, me dépêchant un peu. Je veux voir Sky Sanders. J'ai besoin de lui parler et de voir si elle pourrait faire une gagnante. Je l'avais déjà vu au district et je la connaissais que très peu mais sa personnalité m'avait tapé dans l'oeil. Elle a l’étoffe d'une survivante. Je passe devant sa porte et hésite à frapper. Je secoue la tête et continue de marcher jusqu'à l'arrière du train. Je sors et me retrouve dehors, sur ce qui ressemble à un terrasse. Je soupir de nouvelle et attrape à mon tour une cigarette de mon manteau, venant tout droit du capitole, que je n'avais pas ôté. J'inspire le venin et le laisse pénétrer mes poumons avec plaisir. Je me détend, en attendant avec impatience la fin du voyage et des jeux. J'ai besoin de Gaëlle et des autres. J'ai besoin de m'enfuir...encore. .
Invité
Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (12) Lun 9 Juin - 21:40
Je crois que, la seule chose dont j'avais vraiment envie, c'était de rentrer chez moi. De revoir maman et de m'effondrer dans ses bras. Ne plus jamais les quitter. De toute façon, je sais que je ne survivrais pas à l'arène. Je sais aussi que je serais mort quand même à la maison. Dans tous les cas, je n'aurais pas survécu. Au mieux, j'aurais vécu une année de plus, deux peut-être si je n'avais pas été choisi. J'avais laissé tomber ma famille, elle était finie, mais d'un autre côté, j'évitais la mort certaine de quelqu'un plus apte à s'occuper des siens. Un mal pour un bien. J'essaye de m'en convaincre. Je baissais la tête après avoir fixé la nourriture. Je n'étais peut-être pas assez bien pour goûter à tout ces mets. Même en étant tribut. Et Asha Stansfield me faisait peur... Je tremblais comme une feuille, sans même savoir pourquoi. Même si elle me disait que j'avais le droit de manger. J'avais faim mais la boule au ventre qu'elle venait de créer m'empêchait de tendre la main pour prendre un biscuit. Mes yeux se mirent à briller aussitôt, j'avais encore envie de pleurer. Je savais que je ne tiendrais pas, je savais que je n'irais jamais jusqu'au bout. C'était sûrement pour ça que Noa Wayne ne prit même pas la peine de jeter un coup d’œil vers moi ou de m'adresser la parole. Cela me donnait encore plus envie de pleurer.
Mais je ne savais pas réellement ce qui était le plus effrayant : Mr Wayne qui m'évitait comme la peste, Mme Stansfield qui se moquait ouvertement de moi ou la nouvelle hôtesse qui me souriait maladroitement ? J'étais terrifié et voir une capitolienne de si près me donnait envie de vomir. Elle était si jolie. Je suis sûr qu'elle pouvait m'envoyer sur le sol d'un revers de main malgré sa taille fine. Je levais les yeux pour mieux la regarder puis Mme Stansfield et finit par capituler, malgré ma faim. " - Je... J'attendrais le dîner alors...".
Je triturais mes doigts. La pièce était grande, bien assez pour accueillir au minimum deux familles et bien assez remplie pour nourrir plus d'un district. Tout cet espace et je ne savais même pas où m'asseoir. Je me dirigeais finalement vers un coin de la pièce pour m'y blottir et m'y cacher, me faire le plus petit possible pour ne plus déranger. J'aurais préféré que Sky Sanders soit là...