Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: IV,1. Voyage dans le train (11) Sam 31 Mai - 13:50 | |
| La Moisson et les adieux sont terminés, il est maintenant temps de rejoindre le train qui mènera les tributs et leur équipe au Capitole pour les festivités et entraînements. Que ce soit pour une heure ou une journée, c'est à ce moment que les liens se tissent, ou non. Veilliez à bien connaître vos mentors, vos tributs pour vous mettre dans les meilleurs conditions possibles.
le voyage dans le train En même temps que les sujets d'adieux, il vous est possible de créer des sujets dans le train avec votre co-tribut, mentor(s) ou hôtesse. Ce sujet est créé pour ceux qui n'ont pas la possibilité de rp avec d'autres personnes, afin qu'ils puissent donner leurs impressions et autres. Vous pouvez créer d'autres sujets si vous souhaitez développer à deux ou à plusieurs, à moins que vous soyez tous d'accord dans un district pour faire un sujet de groupe. Mais il me semble plus judicieux de conserver ce sujet pour poster des impressions générales, puis créer un autre sujet pour un événement plus ponctuel.
Vous vous doutez bien que tout le monde n'a pas le même temps de voyage puisque les districts sont plus ou moins éloignés du Capitole. Voici alors les durées estimées : District Un (1h), District Deux (2h), District Trois (1j9h), District Quatre (19h), District Cinq (16h), District Six (9h), District Sept (1j8h), District Huit (1j3h), District Neuf (1j11h), District Dix (1j7h), District Onze (1j6h), District Douze (1j10h). Vous pourrez aussi mettre en rp la découverte du Capitole à travers les vitres du train.
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Zeena A. Kenway △ correspondances : 130 △ points : 0 △ multicomptes : Iron J. Flickerman & Elishah Kenway △ à Panem depuis le : 17/05/2014 △ humeur : en paix △ âge du personnage : douze ans
| Sujet: Re: IV,1. Voyage dans le train (11) Mer 30 Juil - 0:22 | |
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THE TRIP TO THE CAPITOL.Je m’arrête à nouveau face à la porte du wagon, mon appréhension de retour. Triturant nerveusement mes doigts, je cherche à croiser le regard de poupée de l’hôtesse à mes côtés. Comme elle l’a fait précédemment, elle m’encourage à sa manière et, prenant mon courage à deux mains, je replace une mèche échappée de ma coiffure derrière mon oreille et appuie sur le bouton qui fait coulisser la porte dans un "vouf" discret. C’est de la magie… Je remarque immédiatement la présence d’Alexiane et Leevy, déjà attablés. L’atmosphère est un peu étrange, pesante. C’est exactement ce que je redoutais, mais ça ne m’étonne pas. Alexiane est une vainqueur, il est normal que sa simple présence dans une pièce se ressente… Je sens quand Papa rentre dans une pièce, sans pouvoir expliquer pourquoi. Il dégage quelque chose. Il réveille quelque chose chez moi, et pas seulement chez moi. Quand j’entre dans un endroit avec lui, les conversation se font plus discrètes l’espace de quelques secondes, les regards se braquent dans notre direction. Il est impressionnant physiquement, mais il y a aussi ce petit truc inexplicable dans son regard qui incite les autres à le jauger et à s’en méfier. Je me suis toujours sentie en sécurité avec lui… Je ne me sens pas en sécurité dans ce wagon. Pas à cause du regard d’Alexiane cependant : à cause du regard de Leevy. Je n’aime pas ce que lui dégage. Si mon père impose le respect, lui, m’inspire de la peur.
Mais je n’ai plus le choix. Je ne peux pas faire demi-tour maintenant. Déjà parce que je crois avoir eu l’air suffisamment stupide comme ça, mais surtout parce que ça ruinerait tous les efforts de Delysia et je ne veux pas lui faire de peine. Pas après qu’elle se soit montrée si douce et compréhensive avec moi tout à l’heure. Et puis j’ai un peu faim. Alors au lieu de fuir, je m’avance vers la table avec mon hôtesse et me risque même à prendre la parole. « Désolée de vous avoir fait attendre… » Ils n’ont pas l’air de m’avoir attendue pour commencer à manger ceci dit. Je ne vais certainement pas leur en vouloir pour ça. Je ne suis personne après tout : pourquoi auraient-t-ils dû m’attendre ?
Décidant de me faire la plus discrète possible à partir de maintenant, je tire discrètement la grande chaise libre la plus proche et m’installe dessus. Je me sens ridiculement petite dans cette grande chaise confortable et finement sculptée. Mais j’oublie vite mes complexe face à l’étalage impressionnant de plats sous mes yeux qui s’animent malgré moi d’une lueur gourmande…
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