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 Hunger of the pine - Bloom.

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Félix J. Kennedy
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Félix J. Kennedy
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MessageSujet: Hunger of the pine - Bloom.    Hunger of the pine - Bloom.  Icon_minitimeDim 5 Juin - 18:17

      Acte 2, scène 1.


    Tout était prétexte, au Capitole, d'organiser une grande fête. Une immense et somptueuse fête. Cette fois, il n'y avait pas eu à chercher un prétexte absurde : les Hunger Games reprenaient enfin. Félix avait l'impression de respirer enfin. Les choses commençaient peu à peu à rentrer dans l'ordre. L'ordre qu'il aimait. L'ordre des choses qui devaient être : la population à envoyer ses enfants au massacre pour leurs crimes passés et le Capitole, en contrôle, à les observer en vainqueur. Très bientôt, le Capitole aura la main mise sur les habitants du District 13 et tous ces fuyards qui reviendront la queue entre les jambes pour être sûrs d'avoir une chance de survie. Il s'en frottait déjà les mains. Le plus difficile désormais, c'était que tout le Capitole pense exactement comme lui. Beaucoup avaient éprouvé une certaine compassion pour les habitants, peu importe du district d'où ils venaient, et avaient accepté, même avec amertume, que les Jeux s'arrêtent. Mais ils étaient de nouveau là et pour être sûr qu'ils perdurent, rallier à sa cause des capitoliens qui avaient eu un pied dans les Jeux étaient plus qu'essentiel.

    D'où cette soirée. D'où une énième mascarade. D'où l'invitation de tout un tas de personnalités comme A. Bloom Rajaël. Félix était venu l'accueillir lui-même, lui serrant la main avec poigne. Il était l'homme dont il avait besoin. Un peu ailleurs, ce garçon était connu pour apprécier les drogues en tout genre. Bien entendu, dans un endroit tel que le Capitole, on taisait ces pratiques. Elles n'étaient pas non plus bien vues mais pour beaucoup, elles étaient un moyen d'échapper à la morosité. Ces personnes-là étaient malléables, fragiles, insouciantes. Il sourit largement à l'homme en face de lui :

    " - Je suis ravi de votre présence ce soir. C'est un honneur de vous accueillir chez moi. Il ne me semble pas vous avoir déjà vu à l'une de mes fêtes. ".


    Félix connaissait chaque visage qui mettait les pieds chez lui et il était certain d'une chose : M. Rajaël n'était jamais venu. Pourquoi ? Ses fêtes étaient toujours les plus réussies. Il y en avait pour tous les goûts : buffet à volonté avec petites pilules magiques pour se faire vomir, des alcools tous aussi coûteux les uns que les autres, une salle pour les quelques drogués qui se pointaient et même une chambre " noire " pour les orgies organisées. Il faisait toujours en sorte qu'il y ait de tout pour tout le monde. Qu'il y ait de tout pour plaire. Qu'il y ait de tout pour que Félix soit apprécié de ses compatriotes. Il le conduisit au buffet et lui tendit un verre de champagne :

    " - Vous devez être ravi avec les Hunger Games qui reprennent. Il était temps. ".
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Bloom Rajaël
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MessageSujet: Re: Hunger of the pine - Bloom.    Hunger of the pine - Bloom.  Icon_minitimeMar 7 Juin - 17:45

Hunger of the pine

I'm gonna show you where it's dark, but have no fear. Kavinsky.

Je repose l'aiguille. Le fil. Le long fil argenté qui trace un chemin sinueux sur la table. La petite table de bois rare. Aux finitions bluffantes. Celle-là. Rangée tout au bout de l'atelier. Le mur n'a pas de fenêtre. Pas de porte. Pas de sortie. Le mur du fond est une cloison. Une prison. Plus ou moins dorée. Un bunker. Là, je sais que personne ne peut venir. Personne ne peut débarquer. Profaner. Dévorer, ronger la pièce. Personne ne peut débarquer. Asphyxier. Éroder, pervertir mon corps labile et esseulé. Ici, c'est ma cage. La cage aux fous. Juste sous chez moi. Près de tout. Mais si loin à la fois. Je me redresse. Dans un frisson. Ma chaise bascule. Une seconde elle trébuche. Puis elle s'écroule au sol. Dans un son grinçant. Je suis resté une heure assis. Immobile. Coléreux. Fulminant contre une aiguille. Qui avait su me défier. Au regard de ma conscience. Elle s'est plantée dans la chair de mon pouce. Presque indolore. Fugace. Une coquette perle incarnate de mon sang a fui. S'est essayé à ma peau fiévreuse. Et je comprends alors. Que je ne sers à rien. Que je ne sais rien faire. Une fois de plus. Les Hunger Games représenteront l'échec cuisant. Des vingt-trois années d'errance. Du temps écoulé. Épuisé sans escient. Gaspillé. Les jeux seront la divine punition de mon inexistence. Ma vie de fantôme prendra fin. Avec vingt-trois autres tributs. Je ne suis pas styliste. Et pourtant, on viendra. On viendra me voir. On me réclamera ces costumes. Défilé. Interview. On viendra comme des chiens. On m'enchainera. On me torturera. Corps et âme. Mais je ne saurai pas. Je me morfondrai. Dans mon incompétence habituelle. À la quête d'un quelconque talent. Que je n'ai jamais eu. Et je les entraînerai dans ma chute ultime. Peu importe qui ils sont. Car la vérité est là. Affligeante. Blâmable. Je n'ai aucune esquisse. Aucun vêtement. Ni même aucune idée. Alors, je m'éteins en silence. Cadavre déjà putréfié. Et je réduis mon existence à me planter des aiguilles dans les doigts. Tant qu'il ne s'agit que d'aiguilles. Et je réfléchis. Je flirte avec la voix lactée. Mon univers imaginaire. Que je m'invente. Car aucune fenêtre ne laisse place à une quelconque constellation. Je me questionne. Je serine. Je cherche à gagner du temps. En le perdant. Et je devine ce que les jeux signifient pour moi. Le retour à la démence. La déraison. L'irascibilité devant tout un peuple. Une foule qui s'ébaudira de moi sous les projecteurs. Une cohue qui me répudiera hors caméra. Comme elle le fait déjà. Depuis l'éternité. Et bien avant sa création.
Je laisse la chaise là. Gisante sur le sol. Glacial et carrelé. Et je recule. Je franchis la porte. Et j'éteins tout derrière moi. La pièce plonge dans sa noirceur naturelle. Là où je me réfugie en temps morose. Et dévastateur. Là où je vis en ermite. Je gravis les marches du petit escalier qui remonte jusque dans ma chambre. Sur le lit. Sous plastique. Un costume s'expose. Orgueilleux. Méprisant l'être vulnérable que je lui inspire. Drapé d'une chemise défraîchie. En lambeaux. Le comble pour un styliste. Et pire encore pour un styliste factice. Alors, j'arrache ce qu'il en reste. Et je sors le luxueux habille de son voile protecteur. Je dois. Je dois. Je dois faire ça. Je dois participer aux soirées les plus huppées. Les plus chics. Parce que je dois. Je dois redorer mon image. Je dois montrer que je suis équilibré. Censé. Brave. Que j'aime sortir. Bien vivre. Et par dessus tout que j'aime ma maison. Mon foyer. Que j'aime le Capitole. Je dois. Alors, j'enfile le costume flamboyant. Paré d'une peau reptilienne. Verdâtre. Plus vraie que nature. Une maquilleuse entre. Sans dires. Sans bruit. Alors, je m'assieds sur le bord du lit. Elle me brosse les cheveux. Tendre. Douce. Elle me lime les ongles. Elle poudre ma peau. Plus pâle que d'habitude. Elle ne dit rien. Parce qu'elle me connaît. Elle sait comment je fonctionne. Elle sait que mon cerveau défaille. Que je n'aime pas parler. Que je répugne les festivités. Elle sait que ça m'angoisse. De savoir qu'une simple musique pourrait me faire dégénérer. Alors, elle se tait. Elle sait que je vais encore finir drogué jusqu'à la moelle. Que je vais me traîner à genoux. Déambulant. Le corps suintant. En pleine hallucination. Alors, elle se tait. Elle sait que ça se passera mal. Forcément. Alors elle se tait. Pour me permettre de retarder l'échéance. Encore un peu. Elle me frôle. Me prend dans ses bras. Et mes membres se crispent.

— Il fait y aller Bloomy, tu le sais. elle murmure dans le creux de mon cou.

Oui. Je sais. Que je ne peux pas retarder l'heure. Ni pour la soirée de ce soir. Ni pour les jeux de demain. Alors, elle me guide. Elle me guide jusqu'à une demeure. Pomponnée pour l'occasion. Et je suis déjà aveuglé par une orgie de lumière. Elle glisse un sachet dans une poche du costume. Et elle me laisse là. Je sais qu'elle m'a offert la ration de drogue. Pour ma soirée. Ma soirée à moi. Et puis, une main vient serrer la mienne. Béât, je ne vois rien autour de moi. Comme en pleine transe avant l'heure. Ébloui déjà par les chocs tyranniques du bruit. Des gens. Du tumulte. Dans mon corps. La main se dégage de la mienne. Et un homme me fait face. Il sourit, stupide. Insouciant. Il m'honore de sa voix enchanteresse. Trop sirupeuse pour être sincère. Ses mèches couleurs corbeau sont impeccables. Sa barbe est taillée avec grâce. Il est l'homme de la soirée. Il se tourne. M'invite à le suivre. Pour une partie de cache-cache entre les convives. Déjà trop denses. Trop saouls. Trop extasiés. Il m'entraîne au buffet. Mon lieu de prédilection. J'y passerai sûrement la soirée. Là, sur ce fauteuil. Ou sur ce siège, à côté. Sinon, effondré au sol. Si je suis trop opprimé par des forces surnaturelles. Belligérantes. Qui forcent mon crâne à vivre au ralenti. En double. À quitter la terre ferme. Sous l'excès d'alcool. De drogue. De folie. Il me sert du champagne. Et j'aime déjà ce type.

— Vous devez être ravi avec les Hunger Games qui reprennent. Il était temps. mielleux à souhait.

Mais j'aime sa voix. Son visage. Façonné par le temps. Grisonnant par ces années traversées. Ces années fastueuses. Fringuantes qu'ils a dû connaître. Tout semble presque parfait. Trop parfait chez lui. Il doit avoir bonne influence. Si ma mère m'a envoyé ici. Ce soir. C'est pour quelque chose. Elle. Elle qui sait que les bains de foule euphorique, extasiante me tuent. Elle qui sait que les fêtes mondaines m'assassinent. Je dois regagner la popularité. La confiance. La sympathie des gens. Je ne dois pas souiller l'honneur de ma famille. Que ma mère a fondée pierre par pierre. Je dois. Encore et toujours. Je dois faire tout ça. Car comme il l'a chanté de ses coquettes louanges. Les Hunger Games sont là. De retour. Et je suis moi aussi un tribut. Celui du Capitole.

— Je suis si impatient de vous montrer à tous les petites surprises que je vous ai préparé ! poétique. Mièvre. Menteur torturé. Bataillant contre les mauvais esprits qui me possèdent.

Mon regard fiévreux vient inonder le sien. De ma détresse. De mes tromperies. De mes convulsions. De mon dégoût aussi. Pour tout ça. Et mes prunelles s'inclinent. Admirent désormais le verre en cristal. Le verre de champagne. Que je tiens entre mes cartilages évanescents. Un sourire carnassier vient nimber mon visage. Je porte le breuvage à mes lèvres. En hume le nectar. Vide la coupe d'une traite. Et la jette. Violent. Sauvage et cynique. Sur la bordure du bar. Le verre se brise. Vole en éclats. Je balance mon crâne en arrière. Et je ris. Incontrôlable. L'alcool abrège mes souffrances les plus secrètes. Je stoppe mon gloussement. Et j'approche alors mon visage du sien. Je feins le sérieux. Et je lui souffle à l'oreille.

— Je vais vous dire un secret : le Sept va gagner cette année, et ça uniquement grâce à moi.

Je m'écarte de lui. De son souffle chaud. De son teint impeccable. Je pose alors l'index sur mes lèvres. Et je ris à nouveau. Je ris. Je ris comme un gosse. À en étouffer les tourmente de mon corps. À en asphyxier ma présence d'esprit. Si peu qu'elle puisse exister. Je virevolte vers la foule. Encore plus compacte. Des inconnus. Une tribu qui n'est pas la mienne. Des sourires artificieux ici. Des paroles princières là-bas. Et je sens déjà l'alcool entamer son odyssée dans mes veines. Cette soirée sera belle. Pour moi. Je glousse. En mettant la main sur le sachet. Le petit sachet miracle. Délicieusement voilé sous la poche de mon costume. Je me tourne. Et fais face à mon hôte. Un sourire enragé aux lèvres. Je commande un second verre au barman.

— J'aime mieux les soirées à thèmes, si vous en faites une je viendrai, c'est promis. je lui lance, endiablé. Vous en voulez ? je demande. En posant le petit sachet de drogue au bord du bar.

made by roller coaster
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Félix J. Kennedy
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MessageSujet: Re: Hunger of the pine - Bloom.    Hunger of the pine - Bloom.  Icon_minitimeSam 13 Aoû - 17:34

    Doucement, sa main lâcha la sienne et le jeune styliste prend entre ses doigts la coupe de champagne. Cet homme était étrange et complètement torturé. Félix pouvait le lire dans ses yeux. Des yeux injectés de sang et cernés. Néanmoins, cela se voyait à peine ; il était bien maquillé, les lumières tamisées de la soirée y jouaient beaucoup et surtout, dans une foule pareille, qui pouvait faire attention à un drogué de plus ? Si ce n'était pas la drogue, c'était l'alcool, le sucre ou le sexe. Ils avaient tous le même regard : un regard perdu, avide de tout et de rien. Un regard qui ne savait plus. Et quand Félix croisa le regard de Rajaël, il était certain que cela faisait bien longtemps que ce dernier ne savait plus. La réalité devait être toute autre pour lui. Tout était dans l'indifférence totale ou l’exubérance. Il n'en fut pas vraiment choqué car, après tout, c'était ce que faisaient les habitants du Capitole. Il n'y avait pas de juste milieu pour eux, non, jamais.

    Des surprises ? Il était styliste, pas non plus l'un des juges de l'arène ni un concepteur de Jeux. Son travail était juste de rendre les tributs beaux pour quelques jours, ce n'était pas non plus quelque chose d'extraordinaire. Ça l'était certainement pour lui et pour beaucoup d'autres habitants de Panem. A chaque édition, les capitoliens s'extasiaient sur telle ou telle tenue et tel ou tel créateur pouvait ainsi se démarquer. C'était comme cela que de nombreux stylistes avaient lancé ou relancé leurs affaires. Félix devait l'avouer : dans ses jeunes années, il avait lui aussi succombé à cette mode et s'était arraché toute une collection d'un jeune styliste qui avait fait forte impression pour les tributs du District 1, son district favori pour bien des éditions. Félix se massa la barbe en souriant en coin : il fallait lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, peut-être qu'il y avait vraiment quelques surprises que le jeune Bloom nous préparait.

    D'une traite, il vida son verre. C'était ce que faisait la plupart des invités. Ils s'en fichaient, il y avait de quoi boire pour plusieurs centaine d'années à chaque fête. Ce qui fit hausser un sourcil à Félix, cependant, ce fût le jeté de verre qui vint s'exploser contre le bar. Excentrique. Il ne savait pas s'il devait le faire virer ou au contraire applaudir son petit spectacle. Avec un petit rire qui fût suivi par quelques invités, il décida d'applaudir. Ils gloussent tous, ils aiment bien ce genre de show qui préparent aux Hunger Games :

    " - Si vous saviez comme nous sommes tous, ici, impatients de voir ces surprises mais surtout : de voir les Jeux reprendre ! ".

    Félix tendit les bras comme pour désigner l'assemblée, son sourire figé sur ses lèvres. De nouveaux applaudissements retentirent et quelques verres se levèrent à la santé des tributs et équipes de préparation. Et puis, tout d'un coup, le jeune homme devint sérieux. A nouveau très près, Bloom souffla quelques mots contre l'oreille du capitolien, ce qui le fit sourire davantage. Le District 7 était rarement porté favori lors des Jeux même si certains tributs avaient les épaules bien plus larges que celles de carrières du D1, D2 ou D4. Mais rien n'était encore joué, rien n'était encore gagné. Félix fit mine de réfléchir, les lèvres entrouvertes alors que sa langue claqua sur son palais :

    " - Oh, eh bien, j'ai encore plus hâte ! Peut-être que si ces tributs m'impressionnent, il se pourrait que je les sponsorise. ".


    Comme s'ils étaient seuls, Félix lui adressa un clin d’œil amical. Et un nouveau verre d'alcool pour le jeune invité qui sortit un petit sachet de pilules qu'il disposa sur le comptoir. Comme c'est étonnant. Ironie. L'index de l'hôte se leva pour faire activer le barman tandis qu'il fit un signe à un homme d'aller chercher Aramis. Aramis, son cher Aramis qui vint les rejoindre quelques secondes plus tard avec une verre rempli d'un liquide transparent qui bullait à la surface. L'homme de main trempa les lèvres avant de le donner à Félix qui s'empressa de le lui prendre en effleurant ses doigts. D'un signe du menton, il le remercia et le renvoya à ses occupations. Une fois le verre de Bloom arrivé, Félix leva le sien et porta un toast :

    " - Que ces Jeux soient favorables pour vous et vos tributs. Qu'ils puissent être merveilleux et vous fassent reconnaître à travers le pays tout entier. ".

    Il porta le verre à ses lèvres et en but une gorgée avant de continuer :

    " - Je suis navré. Si j'avais su que vous étiez friands de soirée à thème, j'en aurais organisé une. Ne vous en faites pas : la prochaine vous sera dédiée. Il se pourrait même que j'oblige mes invités à venir vêtu de l'une de vos somptueuses créations. ".

    Félix ne savait rien des créations de Rajaël. Oh, non, il mentait : il avait dû voir quelques habits, par-ci par-là. La flatterie régnait dans ce genre de soirée mondaine, c'était bien connu. Les gens ne savaient même plus discerner vrai et faux. Virtualité ou réalité. Un peu comme Bloom avec ses petites pilules. Félix se pencha vers lui et parla sur le ton de la confidence :

    " - A vrai dire, j'évite ce genre de choses. Entre nous, j'ai la santé fragile. Mais je vous en prie, ne me jugez pas : à mon âge, il y a beaucoup de choses que je dois éviter. ".

    Un léger petit rire, caché derrière la paume de sa main et un nouveau mensonge. C'était bien plus simple comme cela. De toute façon, la naïveté des capitoliens étaient tellement grande que Bloom n'aurait même pas compris pourquoi Félix évitait ce genre de choses en public s'il s'était réellement confié. Un esprit sain dans un corps sain. Du moins, face à la populace. Il but une nouvelle gorgée de son eau pétillante et sourit au jeune homme :

    " - Parlez-moi des Jeux, dites-m'en plus : pourquoi ce district-là ? Le 7 vous inspire ? Oh, j'aurais tant aimé vous voir confectionner des tenues pour mon district préféré ! ".
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