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 out of sight (erin)

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L. Ridley Coradane
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MessageSujet: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeVen 26 Fév - 23:42


@ERIN LEVENTHORPE & RIDLEY
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Aujourd'hui, district deux. Grand moment pour la citoyenne que j'étais, mais surtout pour la rebelle. J'allais enfin pouvoir traîner dans un autre district que le mien, librement, sans avoir peur de représailles. Ce n'était pas non plus du tourisme, mais c'était toujours mieux que se terrer dans les cachettes aussi sordides les unes que les autres. Officiellement, je prenais ce train en direction du Deux pour partager des connaissances et produits avec d'autres pharmaciens. Le Capitole était toujours d'accord quand il s'agissait d'améliorer la santé de ses petits chéris. Mais je ne pouvais manquer une telle occasion de rencontrer quelques amis. Quelques informations sur nos districts respectifs, des arrangements futurs... Tout allait y passer.

Mais, tout d'abord, je devais me rendre à la rencontre entre pharmaciens. Je sentais qu'on allait s'amuser comme jamais. C'était tellement passionnant. Mais bref, on ne pouvait pas voyager sans contrepartie. Les motifs « j'ai envie de voir l'architecture du district deux » ne faisaient pas vraiment partie des raisons valables de se déplacer. Du moins, pas encore. J'espérais bien que ça le devienne. Non pas que je voulais découvrir l'architecture des autres districts, je m'en fichais totalement. Et même plus que ça. Mais pouvoir être libre de ses mouvements, c'était ça. C'était ce pourquoi je me battais au quotidien. Bref, je ne devais pas m'éparpiller. Cette réunion devait être suivie avec grande attention pour faire bonne impression et garder leur porte ouverte. Et ce fut avec soulagement que celle-ci se finit bien plus rapidement que j'avais imaginé. Au moins, je n'aurais pas à m'extasier devant telle plante ou telle molécule sensée faire des miracles. J'étais enfin libre pour m'occuper des choses sérieuses.

Je devais avouer que le Deux me décevait. J'étais au plein cœur de la ville, en journée, et pourtant rien ne donnait envie d'y rester. Pour le district chouchou du Capitole, je m'étais attendue à, je ne sais pas, plus clinquant ? Ce n'était que déprimant. Il ne fallait pas en attendre du district des pacificateurs apparemment. Ou alors, je n'étais pas dans les beaux quartiers. Ridley, tu n'es pas là pour discuter architecture, tu te rappelles ? Je pris donc la direction de mon autre rendez-vous de la journée. Un rendez-vous officieux, comme je les aimais. Sauf que, cette fois-ci, je pouvais me promener à peu près tranquillement dans les rues. Après quelques instants de recherche et une disparition calculée dans une rue reculée et discrète, je rencontrai mon contact rebelle. La discussion serait courte, mais très constructive. Nous échangeâmes des informations concernant nos districts, les différents mouvements, les pacificateurs... Bref, tout ce qu'il y avait à savoir, et même ce qui pouvait sembler inutile aux oreilles indiscrètes. Nous devions assurer nos arrières. Ne pas être démasqués. C'est alors que nous entendîmes quelqu'un arriver dans notre direction. Coïncidence ou non ? Il était trop tard pour en décider. Nous nous retrouvâmes face à la demoiselle qui semblait tout aussi surprise que nous. « Besoin d'aide ? » Quelle belle phrase d'introduction. C'était vraiment nul Ridley, nul. Ce n'était pas suspect du tout.


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Erin Leventhorpe
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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeLun 29 Fév - 14:32


ERIN & RIDLEY
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Le soleil était à son zénith et régnait en maitre dans le district deux. J’avais l’habitude de cet air frais hivernal adoucit par les rayons du soleil. C’était une belle journée pourtant, une journée classique en somme. Je trainais des pieds comme à mon habitude, me rendant d’un chantier à un autre afin de réaliser ma besogne d’apprentie charpentier – métier qui m’insupportait au plus haut point, mais qui au moins ne m’empêchait pas de regarder mon reflet dans un miroir. Je mis mes mains dans les poches de ma veste ; mes mains rêches et charnues, souffrants de la moindre vague de fraicheur. J’avançais silencieusement, sans lever les yeux de mes pieds. Les gens ne me saluaient plus depuis des années de toute façon. Bien sûr j’étais respectée, j’étais crainte, mais uniquement par la faute et par l’influence de mon père et de mes aïeux, pacificateurs de renommée. J’avais bafoué la tradition familiale, j’étais une erreur pointée du doigt, le seul petit enfant dont on ne mentionnait jamais le nom. Jamais. Pourtant mon destin était tout tracé, et à peine mes dix-huit bougies soufflées, je m’étais lancée à corps perdu dans ma formation de pacificatrice. Le fait est que plus les jours passaient, plus je me perdais. Je sentais que je n’étais pas faite pour cela. J’étais docile et attentive, forte et appliquée, mais ce qu’il me manquait c’était la motivation… La passion pour ce métier. Comment pouvait-on aimer ce métier après tout ? Comment pouvait-on obéir sans broncher aux ordres tout droits venus des bureaux du Capitole où le président Snow ronronnait paisiblement ? J’avais vu mon père, mes oncles et mes tantes, ainsi que mon grand-père battre des gens à mort, tirer à vue sur des hommes, des femmes et même parfois des enfants ; des gens que je connaissais, que j’avais côtoyé toute ma vie. Pourquoi ? Parce que ces personnes refusaient justement de se soumettre à ces ordres belliqueux aux dépens de leurs propres vies et de celles de leurs proches. On les traitait de rebelles, de traitres, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’admirer leur courage et leur détermination à vivre. Vivre libre.

J’avais grandi avec l’idée que notre vie était écrite, que notre destin était lié à Panem et à l’ambition des capitoliens les plus riches et influents. Je m’étais trompée. Ma mère avait compris cela bien avant moi, et s’était pendue. Evidemment, c’est une façon bien radicale de vouloir mettre un terme à la tyrannie de sa vie, et je n’avais pas envie de mourir, j’étais bien trop peureuse pour cela. Après l’élection d’Ulysse Deverell et l’ouverture des frontières, l’idée avait germé en moi de partir, de m’éloigner de l’emprise toxique de la famille Leventhorpe et du Deux pour « voir le monde » et me trouver enfin. Seulement ce n’était pas aussi facile que cela, et je prenais le risque de passer aux yeux des miens comme une fugitive – déjà que j’étais indigne du rang que leur nom m’offrait – voir même pire, comme une traitre, une rebelle. Je n’avais jamais été pro-capitole, mais je ne connaissais que trop bien les risques que prenaient les rebelles chaque jour pour passer entre les mailles oppressantes du Capitole et des Pacificateurs afin de faire circuler des informations capitales ou autres messages secrets. Je savais qu’ils survivaient rarement assez longtemps pour mener à bien leur mission, et je n’étais pas assez stupide pour mettre ma vie en danger au profit d’une cause – aussi noble pouvait-elle être aux yeux des autres – qui ne me concernait pas. J’avais bien vécu, je n’avais manqué de rien. Ce qui manquait à ma vie, c’était peut être juste un sens. « Quel égoïsme Erin », aurait dit ma mère. Elle était bien plus bienfaisante que moi et que mon père. Je m’étais toujours demandé comment elle avait pu être pacificatrice avec des nerfs aussi fragiles.

« Besoin d’aide ? ». Je fus sortie de ma rêverie brusquement, alors que je m’étais enfoncée dans une ruelle sombre et déserte. Je m’arrêtai sec, clignant des yeux pour essayer de distinguer les deux silhouettes face à moi. Je reconnu un habitant du Deux, que je connaissais à peine, mais la deuxième personne m’était inconnue.. Tous mes sens étaient en alerte. On m’avait prévenue pendant ma formation de pacificatrice à reconnaître les situations suspectes et les rencontres informelles à l’abri des regards. Je pouvais me tromper, après tout cela ne me regardait pas… J’avais cessé d’être une pacificatrice depuis bien longtemps – d’ailleurs je ne l’avais jamais été… Mais ma curiosité était piquée à vif, et je ne pu m’empêcher de rétorquer, presque sur un ton de défi « Non ça va, merci. Et vous ? ». Je savais que cette réponse était stupide et puérile, surtout quand on ne connaissait pas son interlocuteur, et pour cause… j’avais gardé l’insolence de mes vingt-ans. « Je ne vous ai jamais vu dans le Deux… Qui êtes-vous ? ». C’est cela Erin, on n’y va pas par quatre chemins, histoire de se tremper jusqu’au cou !


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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeLun 28 Mar - 20:47

@ERIN LEVENTHORPE & RIDLEY
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Cette occasion en or ne pouvait être négligée. Voyager dans le district deux, librement, sans avoir à me cacher ni à inventer des mensonges grotesques. C'était le rêve. Certes, je devais agir dans la plus grande discrétion – avoir des discussions suspectes à la vue de tous n'était pas le plan – mais c'était bien mieux que la vie d'une fugitive. Alors je profitai de ma visite pour partir à la rencontre d'un rebelle du district deux. Un rebelle avec qui partager des informations de la plus haute importance. En tout cas, c'était ce que j'espérais. C'est pourquoi je me retirai clandestinement pour retrouver un ami dans une rue peu fréquentée. La conversation se passait parfaitement quand quelqu'un arriva. Quelqu'un qui n'avait rien à faire là. Quelqu'un qui pouvait poser de gros problèmes. Et je n'aimais pas les problèmes.

J’étais alors devenue plus que méfiante. Peut-être un peu trop. Sûrement même. Parce qu’un « besoin d’aide ? » aussi agressif n’était pas la meilleure chose à dire. Surtout quand on n’était pas une citoyenne du district deux. Je m’en mordais déjà les doigts. Ma couverture de pharmacienne en voyage était totalement grillée. Pourvu qu’elle ne soit qu’une simple habitante. Et si c’était une pacificatrice ? On pouvait voir de tout dans leur district de prédilection. Quoique… Une pacificatrice aussi frêle, c’était peu probable. Il ne me restait plus qu’à lui faire comprendre qu’elle n’était pas invitée dans la conversation et ce serait bon. « Non ça va, merci. Et vous ? » La jeune femme était clairement en train de me provoquer. Et cela ne me plut pas. Mais alors pas du tout. Je haussai les sourcils pour montrer non pas ma surprise mais la stupidité de sa question pour laquelle je ne comptais pas perdre une seconde à répondre. Pourtant, quand elle continua sur sa lancée, j’eus envie de la remettre à sa place sans attendre. Ou pire. « Je ne vous ai jamais vu dans le Deux… Qui êtes-vous ? » Elle ne manquait vraiment pas de culot celle-là. Elle dérangeait manifestement une conversation privée mais, moi, je semblais être en tort. « Peut-être parce que je suis une pharmacienne du Un ? » dis-je d’un ton particulièrement froid. J’aurais bien voulu affirmer être du Un pour lui rétorquer qu’elle ne connaissait pas tous les citoyens du district, mais c’était bien trop risqué. On ne savait jamais sur qui on tombait. Et puis, autant dire la vérité puisqu’elle était acceptable. Mais je ne pus m’empêcher d’ajouter une remarque cinglante pour lui faire comprendre – un peu plus – que je n’approuvais pas son comportement. « Au cas où ça vous regarderait… » J’aurais peut-être – sans doute – dû être plus cordial pour ne pas attirer l’attention de la jeune femme plus longtemps. Mais je n’en avais aucune envie. Et tous ceux qui me connaissaient savaient que je ne faisais que rarement ce que la raison indiquait. « Et pourrais-je savoir qui dérange ma conversation avec un collègue ? » Collègue… C’était la vérité. Mais je ne précisais pas de quel genre de collègue il s’agissait. Certainement pas devant cette jeune femme qui se croyait tout permis.

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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeJeu 12 Mai - 17:24


ERIN & RIDLEY
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Erin croisa les bras, perplexe. Son ton sonnait autoritaire et agressif, tout comme l’aurait été le ton d’un pacificateur. Seulement, elle n’en était pas un. Il fallait qu’elle se le mette dans le crane une bonne fois pour toute. Ce n’est pas parce qu’on porte le nom de Leventhorpe qu’on peut agir comme tel ! Elle en avait perdu le privilège le jour où elle avait abandonné sa formation…
Cette femme n’était pas du Deux, et même si Deverell avait choisi d’ouvrir les frontières, on pouvait tout à fait comprendre qu’elle soit aussi méfiante. Le Deux était connu pour son extrême loyauté envers le Capitole. C’était un district de carrières et de pacificateurs. L’ordre et la rigueur y régnaient en maitres.
Même s’il était encore suspect de voir des inconnus discuter seuls, au coin d’une rue, les mœurs commençaient tout doucement à changer. Mais à quoi bon ? Panem fonctionnait ainsi depuis des siècles ! Même si le Gouvernement n’était pas blanc comme neige, les rapports entre la capitale et les districts n’avaient jamais été aussi « bons ». Enfin « bons », c’était relatif. Les gens mourraient toujours de faim, et les capitoliens se complaisaient dans toujours plus de luxure. Mais c’était l’ordre des choses… c’est ce qu’on lui avait appris en tout cas.
Erin était issue d’une famille de pacificateurs, qui vouait allégeance au Gouvernement depuis des dizaines d’années. De ce fait, elle n’était pas vraiment très objective à ce sujet. Les choses auraient été bien différentes si sa mère n’était pas morte à l’époque. C’était un bon bout de bonne femme sa mère. Elle était bienveillante, douce, pleine d’amour. Personne n’aurait jamais cru qu’elle s’engagerait au Deux et deviendrait pacificatrice. C’est sûrement ce qui l’avait tuée d’ailleurs. La pression, la violence, la misère. Même si elle s’était battue pour sa famille, elle n’était pas préparée à vivre tout cela, à voir tout cela. A sentir les os craquer sous les coups de matraque, à entendre les cris des femmes et des enfants alignés sur la place publique. C’est terriblement désarmant quand on se rend compte que la cause dans laquelle on s’est jetée corps et âme n’est peut être pas la bonne… Et sa mère n’avait jamais eu les nerfs assez solides.
Mais les temps avaient changés. Deverell s’était engagé à rendre les rapports entre les forces de l’ordre et les habitants plus « cordiaux ». Ils avaient volontairement rendus publics les procès de certains hauts gradés, et les avaient secrètement fait tomber l’un après l’autre, en les reléguant au rang de simple soldat sous les ordres de pacificateurs moins extrêmes. Deverell s’était engagé à être le président de tous les habitants de Panem, et pas seulement du Gouvernement et des mieux lotis. Cet homme était différent de tous les politiciens qu’Erin avait connus. Certes, elle n’y connaissait pas grand chose en politique - car il fallait bien l’avouer, elle n’en avait pas grande chose à faire non plus -, mais elle était intimement persuadée que Panem avançait doucement mais certainement vers de jours meilleurs.

« Eh bien Mademoiselle, je vous conseille de ne pas traîner dans le coin alors. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver à une jeune femme seule dans une petite rue perdue. », ajouta l’inconnue. Erin fut piquée au vif. C’est cela quand on joue avec le feu… on prend le risque d’être brûlée. A force de gonfler le torse et de vouloir jouer à la pacificatrice, elle risquait encore de s’attirer de gros ennuis et de subir le courroux de son père - encore -. Elle ouvrit la bouche en signe de contestation mais l’inconnue reprit : « Excusez-moi, je ne vous ai pas rendu la politesse. Vous êtes… ? ».
Erin serra le poing discrètement dans sa poche. Tu parles de politesse ! Même une lame de rasoir aurait été plus douce que leur conversation ! Cette femme était décidément curieuse. Bien trop agressive et fière pour appartenir au corps médical, pensa-t-elle. Enfin ! Il faut toujours une ou deux exceptions pour confirmer la règle… des marginaux égoïstes et sanguinaires. Comme partout !
La jeune femme se refrogna et adopta une posture plus sobre et accueillante. Elle décida de tendra la main vers l’inconnue. Après tout, c’est avec ses « ennemis » qu’on doit faire la paix, pas avec ses amis, cela tombe sous le sens.

« Mon nom est Erin. Erin Leventhorpe. Je suis charpentier… enfin, je ne suis encore qu’une apprentie », dit-elle calmement.

Elle plongea son regard dans celui de son interlocutrice, comme si elle voulait lire dans ses pensées et poursuivi : « Excusez mon interrogatoire et mon insolence, mais dernièrement nous avons eu quelques démêlés avec des hordes rebelles dans notre district. Nous avons reçu l’ordre de rester sur nos gardes et de signaler tout comportement suspect aux autorités compétentes. ».

Elle adressa un sourire poli mais entendu aux deux compères. Cette approche diplomatique était certes plus sournoise, mais beaucoup moins risqué que d’en venir aux mains avec une inconnue qui pouvait se révéler être dangereuse et violente. Erin senti un frisson la parcourir. Ses vieux démons remontaient à la surface. Elle le sentait vibrer dans ses veines, les automatismes de la formation revenaient. Il fallait qu’elle poursuive son enquête discrètement et qu’elle intervienne pour se protéger elle, mais également l’ordre public.

« Je ne fais qu’obéir aux ordres vous savez », ajouta-t-elle dans un souffle, tout sourire.

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Dernière édition par Erin Leventhorpe le Ven 3 Juin - 10:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeMer 1 Juin - 16:41


ERIN & RIDLEY
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Voyager dans le district deux officiellement, c’était le rêve de tout rebelle. Ils aimaient croire qu’il s’agissait du district le plus loyal au Capitole, mais la vérité était ailleurs. Le nombre de rebelles dans cette région de Panem était élevé, très élevé. Alors je m’étais fait un plaisir de m’immiscer dans la vie du Deux, de profiter de l’ouverture des frontières pour aller à la rencontre de collègues. Mais c’était sans compter sur mon caractère. Il ne fallait pas faire de vagues. Ne pas se faire remarquer, en bien ou en mal. Je devais m’occuper de mes affaires et retourner chez moi. Attirer l’attention de nos jours était la pire des situations. Alors quand cette fille a surpris une conversation qu’elle ne devait pas, tout se compliqua. Mon fameux caractère prit le dessus et je m’empressai de lui faire comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue dans le coin. Et tout cela venait d’une voyageuse du Un, quelle ironie. « Loin de moi l’idée de vouloir vous déranger dans votre conversation… professionnelle… » dit-elle d’un ton plus que provocateur. J’avais tout gagné. Tout, vraiment. Je n’aurais jamais dû agir de la sorte, il était évident que j’étais sur la défensive. Et par ici, ce n’était pas une bonne chose. Je regrettais presque de ne pas être aussi naïve et stupide que certains autres rebelles. Presque.

« Il ne fait pas bon trainer dans les rues désertes, c’est tout. On a beau être dans le Deux, où le taux de criminalité est un des plus bas… Ce n’est pas raisonnable. Il existe des bureaux pour cela, des salles de conférence… » Elle n’avait pas tort, et c’est ce qui m’agaçait le plus. Mais nous ne pouvions décemment pas organiser une rencontre officielle pour ce genre de ‘conversation professionnelle’ comme elle disait.  Je devais rester calme. « Ce n’est pas pour rien » Franchement, pour qui se prenait-elle ? On aurait cru entendre un pacificateur… C’était sûrement comme ça dans ce district surpeuplé de recrues. Dommage pour elle, j’étais bien plus perspicace que j’en avais l’air. « Eh bien Mademoiselle, je vous conseille de ne pas traîner dans le coin alors. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver à une jeune femme seule dans une petite rue perdue. » J’y allais sans doute un peu fort. Allait-elle prendre cela pour une menace ? Je n’espérais pas puisque ce n’en était pas une. Quoique. Si la situation devenait trop tendue, j’étais prête à tout pour ne pas compromettre mon identité. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Et puis, si la rue était dangereuse pour mon collègue et moi, elle l’était sans doute plus pour une jeune femme seule. J’espérais qu’elle était assez intelligente pour le comprendre.

« Excusez-moi, je ne vous ai pas rendu la politesse. Vous êtes… ? » Politesse. C’était un bien grand mot pour cette petite partie d’attaques dissimulées en une conversation banale. Au moins, cela m’évitait de sortir une nouvelle phrase assassine qui ne faisait qu’attirer l’attention sur ma présence dans cette rue déserte. Mais ce n’était pas non plus une demande innocente, j’avais envie de savoir à qui j’avais à faire. J’avais envie de savoir qui se permettait de m’interrompre.

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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeVen 3 Juin - 10:17


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Erin croisa les bras, perplexe. Son ton sonnait autoritaire et agressif, tout comme l’aurait été le ton d’un pacificateur. Seulement, elle n’en était pas un. Il fallait qu’elle se le mette dans le crane une bonne fois pour toute. Ce n’est pas parce qu’on porte le nom de Leventhorpe qu’on peut agir comme tel ! Elle en avait perdu le privilège le jour où elle avait abandonné sa formation…
Cette femme n’était pas du Deux, et même si Deverell avait choisi d’ouvrir les frontières, on pouvait tout à fait comprendre qu’elle soit aussi méfiante. Le Deux était connu pour son extrême loyauté envers le Capitole. C’était un district de carrières et de pacificateurs. L’ordre et la rigueur y régnaient en maitres.
Même s’il était encore suspect de voir des inconnus discuter seuls, au coin d’une rue, les mœurs commençaient tout doucement à changer. Mais à quoi bon ? Panem fonctionnait ainsi depuis des siècles ! Même si le Gouvernement n’était pas blanc comme neige, les rapports entre la capitale et les districts n’avaient jamais été aussi « bons ». Enfin « bons », c’était relatif. Les gens mourraient toujours de faim, et les capitoliens se complaisaient dans toujours plus de luxure. Mais c’était l’ordre des choses… c’est ce qu’on lui avait appris en tout cas.
Erin était issue d’une famille de pacificateurs, qui vouait allégeance au Gouvernement depuis des dizaines d’années. De ce fait, elle n’était pas vraiment très objective à ce sujet. Les choses auraient été bien différentes si sa mère n’était pas morte à l’époque. C’était un bon bout de bonne femme sa mère. Elle était bienveillante, douce, pleine d’amour. Personne n’aurait jamais cru qu’elle s’engagerait au Deux et deviendrait pacificatrice. C’est sûrement ce qui l’avait tuée d’ailleurs. La pression, la violence, la misère. Même si elle s’était battue pour sa famille, elle n’était pas préparée à vivre tout cela, à voir tout cela. A sentir les os craquer sous les coups de matraque, à entendre les cris des femmes et des enfants alignés sur la place publique. C’est terriblement désarmant quand on se rend compte que la cause dans laquelle on s’est jetée corps et âme n’est peut être pas la bonne… Et sa mère n’avait jamais eu les nerfs assez solides.
Mais les temps avaient changés. Deverell s’était engagé à rendre les rapports entre les forces de l’ordre et les habitants plus « cordiaux ». Ils avaient volontairement rendus publics les procès de certains hauts gradés, et les avaient secrètement fait tomber l’un après l’autre, en les reléguant au rang de simple soldat sous les ordres de pacificateurs moins extrêmes. Deverell s’était engagé à être le président de tous les habitants de Panem, et pas seulement du Gouvernement et des mieux lotis. Cet homme était différent de tous les politiciens qu’Erin avait connus. Certes, elle n’y connaissait pas grand chose en politique - car il fallait bien l’avouer, elle n’en avait pas grande chose à faire non plus -, mais elle était intimement persuadée que Panem avançait doucement mais certainement vers de jours meilleurs.

« Eh bien Mademoiselle, je vous conseille de ne pas traîner dans le coin alors. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver à une jeune femme seule dans une petite rue perdue. », ajouta l’inconnue. Erin fut piquée au vif. C’est cela quand on joue avec le feu… on prend le risque d’être brûlée. A force de gonfler le torse et de vouloir jouer à la pacificatrice, elle risquait encore de s’attirer de gros ennuis et de subir le courroux de son père - encore -. Elle ouvrit la bouche en signe de contestation mais l’inconnue reprit : « Excusez-moi, je ne vous ai pas rendu la politesse. Vous êtes… ? ».
Erin serra le poing discrètement dans sa poche. Tu parles de politesse ! Même une lame de rasoir aurait été plus douce que leur conversation ! Cette femme était décidément curieuse. Bien trop agressive et fière pour appartenir au corps médical, pensa-t-elle. Enfin ! Il faut toujours une ou deux exceptions pour confirmer la règle… des marginaux égoïstes et sanguinaires. Comme partout !
La jeune femme se refrogna et adopta une posture plus sobre et accueillante. Elle décida de tendra la main vers l’inconnue. Après tout, c’est avec ses « ennemis » qu’on doit faire la paix, pas avec ses amis, cela tombe sous le sens.

« Mon nom est Erin. Erin Leventhorpe. Je suis charpentier… enfin, je ne suis encore qu’une apprentie », dit-elle calmement.

Elle plongea son regard dans celui de son interlocutrice, comme si elle voulait lire dans ses pensées et poursuivi : « Excusez mon interrogatoire et mon insolence, mais dernièrement nous avons eu quelques démêlés avec des hordes rebelles dans notre district. Nous avons reçu l’ordre de rester sur nos gardes et de signaler tout comportement suspect aux autorités compétentes. ».

Elle adressa un sourire poli mais entendu aux deux compères. Cette approche diplomatique était certes plus sournoise, mais beaucoup moins risqué que d’en venir aux mains avec une inconnue qui pouvait se révéler être dangereuse et violente. Erin senti un frisson la parcourir. Ses vieux démons remontaient à la surface. Elle le sentait vibrer dans ses veines, les automatismes de la formation revenaient. Il fallait qu’elle poursuive son enquête discrètement et qu’elle intervienne pour se protéger elle, mais également l’ordre public.

« Je ne fais qu’obéir aux ordres vous savez », ajouta-t-elle dans un souffle, tout sourire.

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L. Ridley Coradane
DISTRICT 1
L. Ridley Coradane
△ correspondances : 1084
△ points : 0
△ multicomptes : ava, dely, dahlia
△ à Panem depuis le : 30/12/2012
△ humeur : massacrante, comme toujours
△ âge du personnage : vingt-neuf ans
△ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)


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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeDim 12 Juin - 16:14


ERIN & RIDLEY
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En cet instant je me dis que, peut-être, le district Un n’était pas la pire des options. J’avais toujours ressenti de la pitié, du dégoût, pour les autres habitants de ma région. Aveuglés par ce que l’on nous répétait jours et nuits, les richesses que l’on nous apportait pour mieux nous faire oublier la réalité.  Mais que dire du district deux. Cette pauvre fille m’en donnait une bien belle image. Des habitants obnubilés par les lois, par la lutte anti-rebelle, par la « sécurité ». Mais quelle sécurité voulait-il défendre ? Celle d’emprisonner la moindre personne faisant un faux pas ? Celle d’envoyer des gamins participer chaque année à des jeux atroces ? Ridicule. Heureusement que certains sauvaient l’honneur du Deux en se battant dans l’ombre. Et je rencontrais l’un d’entre eux. En réalité, je rencontrais un rebelle mais aussi l’un de ces habitants écervelés qui n’avaient que des ordres à suivre dans la tête. Autant dire que ce n’était pas le moment d’attiser la méfiance. Pourtant, je m’en donnais à cœur joie. C’était à croire que je n’étais pas capable de me contenir. Enfin, pas besoin de le croire, c’était une évidence. Cependant, cela semblait me réussir. La jeune femme paraissait surprise que quelqu’un lui tienne tête et perdait ses appuis.

Je la vis changer d’attitude rapidement et me tendre la main. A quoi donc jouait-elle ? C’était bien la rencontre la plus insensée. « Mon nom est Erin. Erin Leventhorpe. Je suis charpentier… enfin, je ne suis encore qu’une apprentie » Une apprentie charpentière parlant de la sorte. Qu’est-ce que je disais. Ils étaient tous formatés dès la naissance dans ce district. J’étais presque triste pour elle. Presque. Parce que ce type de personne était irrécupérable. J’avais juste envie de me débarrasser d’elle au plus vite et ne plus remettre les pieds dans ce district peuplé de petits soldats. « Excusez mon interrogatoire et mon insolence, mais dernièrement nous avons eu quelques démêlés avec des hordes rebelles dans notre district. Nous avons reçu l’ordre de rester sur nos gardes et de signaler tout comportement suspect aux autorités compétentes. » Et elle arbora un sourire hypocrite. Qu’avais-je fait à ce monde pour tomber sur un tel individu ? Ce petit discours était sans doute enseigné à chaque citoyen de cette région. Au moins, dans le district Un, la plupart des gens s’en fichait. Il s’occupait juste de la dernière tenue à la mode et les prochains dîners à organiser. « Je ne fais qu’obéir aux ordres vous savez » Sa nouvelle technique semblait fonctionner, à mon grand désarroi.

Je devais me reprendre. Si j’avais une bonne répartie la plupart du temps, celle-ci me filait entre les doigts lorsqu’on jouait à ce genre de jeu. Mais la partie ne faisait que commencer, et j’avais encore assez de patience pour la désarmer. « Je ne manquerai pas de faire part de mes observations à une apprentie charpentière si je rencontre une horde de rebelles dans ce cas. » Mes insinuations étaient si peu subtiles. Je jouais avec le feu. Cette arrogance n’allait nous mener nulle part si ce n’est sur un terrain très dangereux. Trop dangereux.

« Les ordres sont faits pour être suivis, vous avez bien raison. » J’avais envie de continuer à la malmener mais je devais penser à mon compagnon rebelle. Elle pouvait bien avoir des soupçons me concernant, je partais bientôt rejoindre mon district et jamais elle n’aurait la possibilité de vérifier ses idées.  « Que serait Panem sans de bons citoyens comme vous pour nous rappeler les vraies valeurs. » dis-je d’un ton enjoué. J’y allais trop fort. Beaucoup trop fort. Pourquoi devais-je toujours m’attaquer aux personnes qui n’allaient pas dans mon sens ? Peut-être aurais-je dû mieux écouter les mises en garde concernant ce voyage. Je n’avais jamais été la candidate idéale. Mais j’étais la seule qu’ils avaient. « Si cela ne vous dérange pas, nous allons devoir nous quitter. Mes occupations m’y obligent. » Après tout, je ne mentais pas. Mes occupations, de pharmacienne selon elle, de rebelle selon moi, étaient quoiqu’il arrive plus importantes que cette conversation inutile.

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Erin Leventhorpe
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Erin Leventhorpe
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△ humeur : perplexe
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△ occupation : apprentie charpentier - a abandonné sa formation de Pacificatrice au bout de presque deux ans.


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MessageSujet: Re: out of sight (erin)   out of sight (erin) Icon_minitimeVen 29 Juil - 13:19

ERIN & RIDLEY
out of sight

Erin était déroutée. Cette femme lui tenait tête et faisait même preuve d’une insolence encore plus grande que la sienne. C’était bien une première !

« Je ne manquerai pas de faire part de mes observations à une apprentie charpentière si je rencontre une horde de rebelles dans ce cas. », lui dit-elle, pleine de mépris.

La jeune blonde ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle était vexée, piquée au vif. Non mais pour qui elle se prenait cette pharmacienne du Un, d’abord ?! Elle venait fouiner dans les rues de SON district, avec ses manières et son air suspect. Oui, Erin avait été un brave toutou du Capitole ; oui, elle avait certainement été une des plus vaillantes recrues et était promise à une fabuleuse carrière de pacificatrice… Mais tout ça c’était fini. Tout ça c’était derrière elle. Enterré six pieds sous terre avec sa pauvre mère. La pendue. C’est comme ça qu’elle allait finir elle aussi ? Elle secoua la tête.

« Les ordres sont faits pour être suivis, vous avez bien raison. », l’inconnue marqua un temps, puis repris : « Que serait Panem sans de bons citoyens comme vous pour nous rappeler les vraies valeurs. ». Une nouvelle fois la jeune Erin se pinça les lèvres. Elle marquait un point, même si encore une fois elle l’attaquait clairement. Cette femme était sur la défensive, et sa meilleure défense, c’était évidemment l’attaque. Classique. Erin ne se considérait pas comme une citoyenne modèle… Surtout ces derniers temps. Elle n’était qu’une citoyenne de plus en fait, une ombre qui parcourait les rues du Deux chaque jour. Elle se levait le matin pour aller travailler, et elle était (sous) payée pour ça. Qu’ajouter de plus ? La famille ? L’amour ? La patrie. Elle n’en avait cure. Une esclave de sa vie, voilà ce qu’elle était ! Est-ce que ça la dérangeait vraiment ? … A vrai dire non. Pourquoi devrait-elle reprendre les rênes de sa vie ? Elle était faite pour ça ! Pour subir, hocher la tête bien gentiment et se plier aux ordres bien docilement. Elle n’avait rien d’un leader, d’un chef de meute comme l’était son père. Elle n’en avait ni la carrure, ni le caractère. Elle pouvait sentir son dos plier sous la pression et ses mains moitir d’angoisse. Sa vie ne valait rien… Pourquoi ciel, devait-elle se battre pour ça ?

« Les vraies valeurs… », répéta-t-elle d’une voix monocorde, perdue dans ses pensées. Mais quelles vraies valeurs ? L’ordre ? La rigueur ? La justice ? La sécurité ? Tout cela ne la regardait plus maintenant ! Pourquoi continuait-elle à faire le bon petit soldat, à plisser les yeux quand elle croisait une tête inconnue dans le Deux ou des habitants qui discutaient à l’abri des regards dans une ruelle bien sombre et isolée ? C’était quoi son problème au juste ? Si la formation de pacificateur lui manquait tellement, elle n’avait qu’à y retourner ! Son père serait certainement le premier ravi, que sa fille unique daigne enfin redorer le blason familiale qu’elle et sa demeurée de mère avait souillé dans le passé. Pour autant, Erin n’avait pas l’impression que cela lui manquait. Elle avait adoré ses années de formation. Elle avait beaucoup appris ! Bien plus que ce qu’elle apprenait maintenant depuis quelques années, perchée sur des échafaudages en ruine. C’était l’école de la vie là-bas, son père avait raison à l’époque quand il lui avait dit « qu’elle deviendrait quelqu’un ». Mais justement, elle n’en avait pas eu envie. Elle avait abandonné… comme la lâche qu’elle avait toujours été. Elle avait préféré rester dans l’ombre. Devenir quelque chose au lieu de quelqu’un. C’était son triste sort.

Erin fut sortie de sa rêverie par sa curieuse interlocutrice qui tournait déjà les talons avec son acolyte : « Si cela ne vous dérange pas, nous allons devoir nous quitter. Mes occupations m’y obligent. ».
Erin la héla, et se mit rapidement à sa hauteur. Cette conversation étrange – bien qu’inutile – ne pouvait pas se terminer comme ça ! Il fallait qu’elle sache, qu’elle comprenne… Qui était cette femme ? Que faisait-elle ici ? Les temps étaient bien trop rudes pour qu’une pharmacienne du Un vienne se balader ici pour « affaire ». C’était bien trop louche et intriguant. Encore une fois sa curiosité l’emporta sur la raison et elle lui attrapa le bras, geste qu’elle regretta immédiatement. « Soyez honnête avec moi, qu’elles sont les vraies valeurs d’après vous ? ». Elle fronça les sourcils et poursuivit, avant que la brune ne puisse reprendre la parole et fuir encore une fois : « vous m’avez percée à jour, je ne suis qu’une pauvre petite apprentie charpentière ; fille du chef pacificateur du Deux, la raclure de la famille. J’ai grandi dans l’ordre et la rigueur, dans le respect des règles et des valeurs de Panem… J’ai pas eu le choix. J’ai juste suivi les règles… ». Elle repensa rapidement à sa mère et son cœur se serra. Elle aussi avait été embrigadée de force là dedans et elle n’en était pas sortie pas la grande porte pour tout dire. « Les deux pieds en avant », qu’avait dit sa grand mère, impassible. Son cœur eut un raté. Elle avait préféré perdre la vie plutôt que de perdre son humanité. C’était ça, être un pacificateur ? Elle se remémora les récents scandales et les procès de puissants et fameux pacificateurs, auxquels son père avait magnifiquement échappé. On ne savait pas quel point, mais le Père Leventhorpe n’avait pas été inquiété, à aucun moment. Pourtant sa cruauté et son allégeance envers le Capitole étaient connues de tous. Erin eut un petit rire mauvais, dégoutée. Elle avait rencontré quelques « bons » pacificateurs, ou plutôt « justes »… Mais la plupart avaient quitté les rangs, de gré ou de force, ou avaient fini par céder à l’appel du sang. C’était ça qui l’avait incité à abandonner la formation. Ça et son dégout pour sa famille, pour ce nom qu’elle portait et qu’elle subissait.

Erin était fatigué par toute cette pression et par les soubresauts du Capitole et des Hauts gradés de Panem. Est-ce que tout le monde devait toujours sauter à leur guise ? Ne pouvait-elle pas vivre tranquille, une fois dans sa vie ? Une idée venait de germer dans son crâne, mais elle la garda honteusement pour elle… Peut être que cette femme était encore une autre rebelle, comme l’homme de l’autre fois… Homens !

« Alors, je vous écoute, c’est quoi vos valeurs à vous ? Apprenez moi ! J’suis qu’une petite charpentière de merde après tout, vous pouvez bien me rendre ce service ! », cracha-t-elle.

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