Comme vous l'avez sûrement lu, à partir de maintenant il n'y aura qu'une sujet unique de réactions aux événements par Volume. La raison est assez simple : c'est principalement pour éviter la multiplication de sujets, qui sont pour la plupart déserts. Ainsi, nous espérons que ces sujets mis à votre disposition seront un peu plus remplis. Un petit message rp ne vous prendra pas beaucoup de temps, et vous pourrez ancrer au mieux votre personnage dans les événements qui se déroulent et que vous n'avez peut-être pas le temps ou la possibilité de développer dans un rp complet.

Cependant, il vous faudra suivre quelques petites règles pour éviter que le sujet soit complètement désorganisé. Pour chaque message, vous devrez préciser quel événement votre rp commente. C'est pourquoi nous vous demandons de suivre le formulaire afin que vous n'oubliez pas !

exemple a écrit:

Chapitre 0
le 00 mai au district 00

Code:

<center><span class="urname">[size=16]Chapitre ...[/size]</span>
[size=11]le ... au ...[/size]</center>

Chapitre 1
le 29 avril au district 02
Les écrans s’allument dans une triste monotonie. Le visage d’Augusta Cranelow apparaît une nouvelle fois à l’écran, la mine sévère. Quelle horrible nouvelle de plus va-t-elle bien pouvoir annoncer ? La mort de Deverell était suffisamment difficile à avaler… Erin n’était pas sûre d’avoir envie de savoir de quoi il s’agissait. Elle fit mine de vouloir éteindre le téléviseur, mais elle renonça. Une curiosité malsaine la dévorait, elle voulait savoir, voir, entendre. Elle était assoiffée de sang, d’images morbides. Son cerveau avait été comme irradié, formaté par les images et les maudites déclarations du Capitole. L’adrénaline montait petit à petit, son rythme cardiaque augmenta.

« Aujourd’hui, cela ne fait plus aucun doute. Des rebelles se proclamant membres d’une armée illégale ont cherché à saboter la rencontre entre M. Deverell et Mme Coin et ont réussi. Au péril de la vie de cette dernière ou avec son aide ? Les doutes persistent… ».

Ce n’est pas étonnant ! Les rebelles ont dû vivre - ou plutôt survivre - dans la peur et dans la haine du Capitole, tapis dans l’ombre du funeste District Treize. Comment pourrait-on mettre la main dans la gueule d’un loup sauvage et affamé sans risqué de se la faire arracher ? Deverell vivait dans un monde de Bisounours, bien au chaud dans son bureau au Capitole. Les gens du Treize et des autres districts eux, brûlaient à petit feu. On se levait chaque jour sans savoir si c’était le dernier. On se refusait à vivre, à aimer, à faire des enfants… Pourquoi ? Pour les élever dans la misère, la faim et l’angoisse des Jeux ? La plupart mouraient bien assez tôt, de faim ou de fatigue. Les autres… ce n’était qu’une question de temps. « Que le sort puisse vous être favorable » ? Quelle connerie.

« … A l’aune de ces premières révélations, le gouvernement a pris une décision importante. Une décision difficile, mais indispensable pour la sécurité de notre nation qui ne doit plus se sentir sous le joug de rebelles… ».

Erin sourcilla. Ce n’était qu’une belle excuse. Une de plus au Capitole. La sécurité de la Nation ? Il n’y avait que la bulle dorée de Panem qui était en danger après tout ! Les rebelles avaient eu ce qu’ils voulaient avec cet attentat, à supposer qu’ils en soient la cause. Cette hypothèse était bien hasardeuse, mais Erin avait appris à rester stoïque dans ce genre de situation et à envisager toutes les hypothèses, même les moins probables.
C’était le pompon, d’oser prôner la sécurité de l’Etat et l’ordre public pour passer des petites lois en douce. On accusait le Gouvernement d’être pourri jusqu’à la moelle, et il nous en donnait aujourd’hui une nouvelle preuve.

« Panem verra de nouveaux Hunger Games. Panem verra l’ascension d’un nouveau vainqueur, ou d’une nouvelle vainqueur, qui fera honneur à son district et montrera une image forte de loyauté et de réussite à chacun d’entre nous. ».

Elle en eut le souffle coupé. Un silence de mort s’installa dans le Deux, qui était pourtant si bruyant à l’accoutumer. Deverell avait mis fin aux Jeux ; il avait promis tranquillité et prospérité à chacun des habitants des districts inquiétés par les terribles moissons. Comment osaient-ils parler de loyauté ou de réussite ?! Quelle réussite y avait-il à mourir dans un stupide jeu télévisé ? Quelle loyauté à Panem s’agissait-il de prouver, une hache ou une flèche enfoncée dans le crâne ?! Elle avait assisté à des soirées mondaines du Deux entre le Maire, les Pacificateurs et les différents sponsors. Tous ces gens se délectaient de la torpeur des Jeux, et des affrontements toujours plus sanglants d’année en année. Les enfants y étaient envoyés comme à la guerre, l’arme à la main et la larme à l’œil. Il n’y avait aucune gloire, aucune prospérité à la clé. Juste du sang, et des années de souffrance.
Comment pouvait-on cautionner de tels actes ?
Erin ne s’y était jamais particulièrement opposé ; car elle avait grandi loin de la peur de la Moisson et des Jeux. Ses parents savaient que des centaines d’enfants avaient dix-milles fois plus de chance d’être tirés au sort. Pourtant le « sort » l’avait épargné. Elle avait même connu Augustine, une fille du Deux, qui s’était portée volontaire bien des années auparavant.
Mais aujourd’hui rien n’était plus pareil… Elle avait été rejetée par sa famille - la chair de sa chair - et n’avait aucun ami. Ses dernières rencontres peu fortuites avec des rebelles lui avaient également laissé un arrière goût amer. Et si c’était ce que le Capitole avait toujours prévu ? Si cette paix n’était qu’une fine mascarade pour piéger les rebelles et mettre à feu et à sang les districts pour de bon ? Erin n’était pas politicienne… pourtant, si elle l’était… c’est ce qu’elle aurait fait.

« Diviser pour mieux régner, c’est ce qu’on dit, pas vrai ? » dit-elle froidement en coupant la télévision, le sinistre logo du Capitole étant réapparu.